Près de 350 étrangers vivant à Oslo et Akershus viennent de se voir priver de la citoyenneté norvégienne ou de l'autorisation de résidence permanente en Norvège, car ils ne savent pas parler, lire ou écrire la langue norvégienne.
http://www.norvege-fr.com/actualite_details.php?id=1545
vendredi 29 octobre 2010
jeudi 28 octobre 2010
Afrique ou Asie : où est le berceau de l'humanité ?
Des dents fossilisées de petits singes anthropoïdes datant de 38 à 39 millions d'années découvertes en Libye apportent un nouvel éclairage sur l'origine africaine ou asiatique de nos très lointains ancêtres, selon les travaux d'une équipe franco-libyenne publiés mercredi.
L'origine des anthropoïdes, des primates incluant les singes et les humains, a été source de débat entre paléontologistes. L'hypothèse d'une origine africaine a longtemps été privilégiée, mais des travaux récents, dont ceux conduits en Birmanie et en Thaïlande par Jean-Jacques Jaeger (Université de Poitiers, France), ont plaidé en faveur d'une origine asiatique voici plus de 55 millions d'années.
Les fossiles trouvés au Dur At-Talah (Libye centrale) compliquent le scénario. Ils révèlent l'existence de trois formes d'anthropoïdes africains, les plus anciennes connues sur ce continent, selon l'étude paraissant dans la revue scientifique Nature.
Grâce aux fossiles découverts en Afrique (Fayoum en Egypte, Bir-El-Ater en Algérie), "jusqu'à présent on ne connaissait qu'une forme de primates anthropoïdes, vieux de 37 millions d'années pour les plus anciens, là on passe à 39 ou 38 millions d'années et on en a trois", résume Jean-Jacques Jaeger.
On découvre que "deux millions d'années auparavant, il y en a déjà trois, l'histoire est donc plus compliquée. Et parmi les trois, il y a une forme asiatique reconnue comme telle par les spécialistes. Donc, ça signe le sens de migration de l'Asie vers l'Afrique", a-t-il déclaré à l'AFP.
D'après les dents fossilisées retrouvées dans le désert libyen, il s'agit de tout petits primates, dont le poids adulte est estimé à 120 grammes pour la forme la plus petite et 470 grammes pour la forme la plus grande.
"C'était des primates, donc ça ressemblait tout de même davantage à des ouistitis qu'à des rats, ils avaient des mains préhensiles avec un pouce opposable, des ongles et non des griffes, une queue certainement qui servait de balancier lorsqu'ils grimpaient ou sautaient d'une branche à l'autre", explique M. Jaeger.
Leur petite taille "valide une hypothèse formulée à partir de découvertes asiatiques, à savoir que le début de l'histoire des anthropoïdes, c'est-à-dire notre histoire, s'effectue par un stade de très petites tailles", précise le chercheur. A l'intérieur de l'ordre des primates, il y a différents groupes et en particulier les anthropoïdes, c'est-à-dire "la lignée qui en se diversifiant au cours du temps, conduit in fine à l'homme et aux grands singes", rappelle-t-il.
Les fossiles retrouvés en Libye proviendraient des "plus anciens représentants africains de cette lignée des anthropoïdes". Après être apparus en Asie, ces anthropoïdes auraient migré vers l'Afrique, berceau de l'humanité, où ils auraient trouvé des conditions leur permettant de se diversifier et grossir en taille.
Les trois groupes différents identifiés sont-ils arrivés d'Asie ou sont-ils issus d'une première diversification qui aurait eu lieu en Afrique? La question reste posée.
Jean-Jacques Jaeger et son équipe penchent "en faveur d'une arrivée d'Asie déjà en trois groupes". Ils s'appuient pour cela sur les restes fossiles de rongeurs retrouvés sur le site, également représentés par plusieurs groupes distincts.
"On a l'impression que c'est une vague de peuplement relativement importante qui se produit sans doute en même temps", note Jean-Jacques Jaeger sans pouvoir dire si la cause de cette migration est d'origine géologique ou climatique, ni si l'arrivée remonte à un ou sept millions d'années.
AFP
L'origine des anthropoïdes, des primates incluant les singes et les humains, a été source de débat entre paléontologistes. L'hypothèse d'une origine africaine a longtemps été privilégiée, mais des travaux récents, dont ceux conduits en Birmanie et en Thaïlande par Jean-Jacques Jaeger (Université de Poitiers, France), ont plaidé en faveur d'une origine asiatique voici plus de 55 millions d'années.
Les fossiles trouvés au Dur At-Talah (Libye centrale) compliquent le scénario. Ils révèlent l'existence de trois formes d'anthropoïdes africains, les plus anciennes connues sur ce continent, selon l'étude paraissant dans la revue scientifique Nature.
Grâce aux fossiles découverts en Afrique (Fayoum en Egypte, Bir-El-Ater en Algérie), "jusqu'à présent on ne connaissait qu'une forme de primates anthropoïdes, vieux de 37 millions d'années pour les plus anciens, là on passe à 39 ou 38 millions d'années et on en a trois", résume Jean-Jacques Jaeger.
On découvre que "deux millions d'années auparavant, il y en a déjà trois, l'histoire est donc plus compliquée. Et parmi les trois, il y a une forme asiatique reconnue comme telle par les spécialistes. Donc, ça signe le sens de migration de l'Asie vers l'Afrique", a-t-il déclaré à l'AFP.
D'après les dents fossilisées retrouvées dans le désert libyen, il s'agit de tout petits primates, dont le poids adulte est estimé à 120 grammes pour la forme la plus petite et 470 grammes pour la forme la plus grande.
"C'était des primates, donc ça ressemblait tout de même davantage à des ouistitis qu'à des rats, ils avaient des mains préhensiles avec un pouce opposable, des ongles et non des griffes, une queue certainement qui servait de balancier lorsqu'ils grimpaient ou sautaient d'une branche à l'autre", explique M. Jaeger.
Leur petite taille "valide une hypothèse formulée à partir de découvertes asiatiques, à savoir que le début de l'histoire des anthropoïdes, c'est-à-dire notre histoire, s'effectue par un stade de très petites tailles", précise le chercheur. A l'intérieur de l'ordre des primates, il y a différents groupes et en particulier les anthropoïdes, c'est-à-dire "la lignée qui en se diversifiant au cours du temps, conduit in fine à l'homme et aux grands singes", rappelle-t-il.
Les fossiles retrouvés en Libye proviendraient des "plus anciens représentants africains de cette lignée des anthropoïdes". Après être apparus en Asie, ces anthropoïdes auraient migré vers l'Afrique, berceau de l'humanité, où ils auraient trouvé des conditions leur permettant de se diversifier et grossir en taille.
Les trois groupes différents identifiés sont-ils arrivés d'Asie ou sont-ils issus d'une première diversification qui aurait eu lieu en Afrique? La question reste posée.
Jean-Jacques Jaeger et son équipe penchent "en faveur d'une arrivée d'Asie déjà en trois groupes". Ils s'appuient pour cela sur les restes fossiles de rongeurs retrouvés sur le site, également représentés par plusieurs groupes distincts.
"On a l'impression que c'est une vague de peuplement relativement importante qui se produit sans doute en même temps", note Jean-Jacques Jaeger sans pouvoir dire si la cause de cette migration est d'origine géologique ou climatique, ni si l'arrivée remonte à un ou sept millions d'années.
AFP
lundi 18 octobre 2010
A Paris, place aux nouveaux palaces
Les palaces ont la cote à Paris: fort d'un regain d'intérêt massif pour ce type d'établissements, pas moins de quatre nouveaux hôtels de pur luxe sont annoncés dans la première ville touristique du monde.
Premier à ouvrir ses portes, ce lundi : le Royal Monceau, entièrement réinventé autour de l'art de vivre à la française et de l'art tout court sous la houlette du designer Philippe Starck.
Après deux ans de travaux et plus de 100 millions d'euros investis, l'hôtel proche de l'Etoile né en 1928 est métamorphosé.
Oeuvres d'art, livres, guitare acoustique et beaux meubles agencés "comme à la maison" ornent les 130 chambres et cinq suites proposées entre 780 et 20.000 euros la nuit.
"Les palaces en général sont segmentés par l'argent. Je pense que ces valeurs vulgaires sont obsolètes, je crois profondément à l'investissement dans l'intelligence", a dit Philippe Starck lors d'une conférence de presse organisée dans la salle de cinéma de l'hôtel - privilège unique en Europe.
Dans les mois qui viennent ouvriront le Shangri La de l'avenue d'Iéna, le Mandarin Oriental, dont les travaux ralentissent la circulation depuis des mois rue Saint-Honoré et le Peninsula, établi dans les locaux de l'ancien centre de conférences de l'avenue Kleber.
Le directeur général du Royal Monceau, Sylvain Ercoli, affirme accueillir ces concurrents avec sérénité.
"C'est tentant de déclencher la guerre des palaces mais, comme celle de Troie, elle n'aura pas lieu", a-t-il dit à la presse. "C'est ensemble qu'on va continuer à apporter à Paris son rayonnement culturel. Le client a un choix qu'il n'avait pas auparavant".
Un choix qui passe par la bonne chère, chaque palace s'offrant les talents de chefs étoilés. Laurent André et Pierre Hermé pour le Royal Monceau, où l'on pourra aussi bien déguster un poulet de Bresse-purée que du pop corn "Ispahan" - rose, framboise, litchi.
Pas de crise pour les palaces, bien au contraire.
Place de la Concorde, le Crillon - 147 chambres - affiche complet tout le mois d'octobre, tout comme son voisin le Bristol, depuis fin septembre.
Le Plaza Athénée a connu "un mois de juillet historique en terme d'équilibre entre taux d'occupation et prix moyen, du jamais vu depuis l'ouverture en 1913", annonce une porte-parole de l'hôtel de l'avenue Montaigne.
Au George V, le taux de fréquentation a atteint 90% cet été et s'annonce autour de 82% pour le mois d'octobre.
Autant d'établissements d'exception à la disposition des nantis du XXIe siècle.
Selon le dernier classement "World Wealth Report" de Merill Lynch et Capgemini, le nombre de millionnaires en dollars a de nouveau franchi la barre des 10 millions en juin.
Effaçant le recul de 2008, année de la crise, le nombre de personnes fortunées a augmenté de 17,1% en 2009.
La plupart sont originaires d'Asie.
De fait, les quatre nouveaux palaces parisiens sont gérés par des groupes asiatiques. Le singapourien Raffles pour le Royal Monceau, dont le propriétaire est une filiale du fonds qatari Diar.
"C'est un projet prometteur. Notre palace est différent et nous espérons travailler avec notre partenaire Raffles sur le long terme", a dit à Reuters un responsable du marketing de Qatar Diar, Ahmad Abdulla Alhamadi.
Pour l'architecte et décorateur Jacques Garcia, ce dynamisme montre que Paris redevient le phare du tourisme mondial.
"On a eu tendance à nous dire que la ville perdait de sa splendeur", a dit à Reuters l'auteur des décors des hôtels Costes, Majestic ou Fouquet's.
"Or, on n'ouvre jamais des palaces sans avoir fait une étude. Donc si tout cela se concentre à Paris, c'est que la ville redevient extrêmement dynamique."
Reuters
Premier à ouvrir ses portes, ce lundi : le Royal Monceau, entièrement réinventé autour de l'art de vivre à la française et de l'art tout court sous la houlette du designer Philippe Starck.
Après deux ans de travaux et plus de 100 millions d'euros investis, l'hôtel proche de l'Etoile né en 1928 est métamorphosé.
Oeuvres d'art, livres, guitare acoustique et beaux meubles agencés "comme à la maison" ornent les 130 chambres et cinq suites proposées entre 780 et 20.000 euros la nuit.
"Les palaces en général sont segmentés par l'argent. Je pense que ces valeurs vulgaires sont obsolètes, je crois profondément à l'investissement dans l'intelligence", a dit Philippe Starck lors d'une conférence de presse organisée dans la salle de cinéma de l'hôtel - privilège unique en Europe.
Dans les mois qui viennent ouvriront le Shangri La de l'avenue d'Iéna, le Mandarin Oriental, dont les travaux ralentissent la circulation depuis des mois rue Saint-Honoré et le Peninsula, établi dans les locaux de l'ancien centre de conférences de l'avenue Kleber.
Le directeur général du Royal Monceau, Sylvain Ercoli, affirme accueillir ces concurrents avec sérénité.
"C'est tentant de déclencher la guerre des palaces mais, comme celle de Troie, elle n'aura pas lieu", a-t-il dit à la presse. "C'est ensemble qu'on va continuer à apporter à Paris son rayonnement culturel. Le client a un choix qu'il n'avait pas auparavant".
Un choix qui passe par la bonne chère, chaque palace s'offrant les talents de chefs étoilés. Laurent André et Pierre Hermé pour le Royal Monceau, où l'on pourra aussi bien déguster un poulet de Bresse-purée que du pop corn "Ispahan" - rose, framboise, litchi.
Pas de crise pour les palaces, bien au contraire.
Place de la Concorde, le Crillon - 147 chambres - affiche complet tout le mois d'octobre, tout comme son voisin le Bristol, depuis fin septembre.
Le Plaza Athénée a connu "un mois de juillet historique en terme d'équilibre entre taux d'occupation et prix moyen, du jamais vu depuis l'ouverture en 1913", annonce une porte-parole de l'hôtel de l'avenue Montaigne.
Au George V, le taux de fréquentation a atteint 90% cet été et s'annonce autour de 82% pour le mois d'octobre.
Autant d'établissements d'exception à la disposition des nantis du XXIe siècle.
Selon le dernier classement "World Wealth Report" de Merill Lynch et Capgemini, le nombre de millionnaires en dollars a de nouveau franchi la barre des 10 millions en juin.
Effaçant le recul de 2008, année de la crise, le nombre de personnes fortunées a augmenté de 17,1% en 2009.
La plupart sont originaires d'Asie.
De fait, les quatre nouveaux palaces parisiens sont gérés par des groupes asiatiques. Le singapourien Raffles pour le Royal Monceau, dont le propriétaire est une filiale du fonds qatari Diar.
"C'est un projet prometteur. Notre palace est différent et nous espérons travailler avec notre partenaire Raffles sur le long terme", a dit à Reuters un responsable du marketing de Qatar Diar, Ahmad Abdulla Alhamadi.
Pour l'architecte et décorateur Jacques Garcia, ce dynamisme montre que Paris redevient le phare du tourisme mondial.
"On a eu tendance à nous dire que la ville perdait de sa splendeur", a dit à Reuters l'auteur des décors des hôtels Costes, Majestic ou Fouquet's.
"Or, on n'ouvre jamais des palaces sans avoir fait une étude. Donc si tout cela se concentre à Paris, c'est que la ville redevient extrêmement dynamique."
Reuters
dimanche 17 octobre 2010
Angela Merkel constate l'échec du modèle multiculturel
AFP
Tout en affirmant que l'Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé : "Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social."
La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d'une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait "totalement échoué", alors que le débat sur l'immigration s'enflamme en Allemagne. L'Allemagne manque de main d'oeuvre qualifiée et ne peut pas se passer d'immigrants, mais ceux-ci doivent s'intégrer et adopter la culture et les valeurs allemandes, a-t-elle insisté dans un discours devant les Jeunesses de sa formation conservatrice. Le credo "Multikulti" (multiculturel) --"Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons"-- a échoué, selon elle. "Cette approche a échoué, totalement échoué", a martelé la chancelière devant le congrès des jeunes de son parti CDU et de son pendant bavarois CSU, à Potsdam près de Berlin.
Le débat sur l'immigration divise l'Allemagne depuis la publication d'un pamphlet d'un haut fonctionnaire, Thilo Sarrazin, qui sous le titre "L'Allemagne se défait", affirme que son pays "s'abrutit" sous le poids des immigrés musulmans. La classe politique a condamné ses thèses mais selon les sondages une majorité des Allemands les approuvent. Une étude publiée cette semaine montre même que plus de 50% d'entre eux tolèrent mal les musulmans. Plus de 35% estiment que l'Allemagne est "submergée" par les étrangers et 10% que l'Allemagne devrait être dirigée "d'une main ferme" par un "Führer".
Tout en affirmant que l'Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé : "Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social."
La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d'une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement différentes cultures, avait "totalement échoué", alors que le débat sur l'immigration s'enflamme en Allemagne. L'Allemagne manque de main d'oeuvre qualifiée et ne peut pas se passer d'immigrants, mais ceux-ci doivent s'intégrer et adopter la culture et les valeurs allemandes, a-t-elle insisté dans un discours devant les Jeunesses de sa formation conservatrice. Le credo "Multikulti" (multiculturel) --"Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons"-- a échoué, selon elle. "Cette approche a échoué, totalement échoué", a martelé la chancelière devant le congrès des jeunes de son parti CDU et de son pendant bavarois CSU, à Potsdam près de Berlin.
Le débat sur l'immigration divise l'Allemagne depuis la publication d'un pamphlet d'un haut fonctionnaire, Thilo Sarrazin, qui sous le titre "L'Allemagne se défait", affirme que son pays "s'abrutit" sous le poids des immigrés musulmans. La classe politique a condamné ses thèses mais selon les sondages une majorité des Allemands les approuvent. Une étude publiée cette semaine montre même que plus de 50% d'entre eux tolèrent mal les musulmans. Plus de 35% estiment que l'Allemagne est "submergée" par les étrangers et 10% que l'Allemagne devrait être dirigée "d'une main ferme" par un "Führer".
mercredi 13 octobre 2010
L'humanité engloutit l'équivalent d'une planète et demie
AFP
Selon le rapport "Planète vivante 2010" de l'organisation écologiste WWF, rendu public mercredi 13 octobre, l'humanité utilise désormais "l'équivalent d'une planète et demie" pour subvenir à ses besoins, principalement en raison de la "surconsommation" des pays les plus riches.
L'empreinte écologique de l'humanité, c'est-à-dire la surface de terre et le volume d'eau requis pour produire les ressources renouvelables utilisés par la population sur une année, a doublé depuis 1966, ajoute l'organisation. Si rien ne change dans nos modes de consommation, l'humanité aura besoin de "deux planètes par an" en 2030, s'alarme le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Le WWF souligne le rôle prépondérant des pays les plus riches dans cette évolution en relevant que, toujours sur les données de 2007, les pays membres de l'OCDE, dont font partie les économies les plus riches au monde, "représentaient 37 % de l'empreinte écologique de l'humanité". "Si chaque habitant de la planète vivait comme un habitant moyen des Etats-Unis ou des Emirats arabes unis, il faudrait une biocapacité équivalente à plus de 4,5 planètes pour répondre à la consommation de l'humanité et absorber les émissions de CO2", souligne le texte. "Par contre, si tout le monde vivait comme le citoyen indien moyen, l'humanité n'utiliserait même pas la moitié de la biocapacité de la planète", ajoute-t-il.
Les Emirats arabes unis, le Qatar, le Danemark, la Belgique, les Etats-Unis, l'Estonie, le Canada, l'Australie, le Koweït et l'Irlande sont les pays à la plus forte empreinte écologique, ajoute l'organisation. "La surconsommation du Nord se fait à crédit sur les ressources du Sud", souligne le WWF, dont le rapport relève également qu'"un déclin de la biodiversité est plus élevé dans les pays à faibles revenus".
Le rapport du WWF fait état d'une diminution globale de la biodiversité de 30 % entre 1970 et 2007. Dans les zones tropicales, cette diminution atteint 60 %.
Selon le rapport "Planète vivante 2010" de l'organisation écologiste WWF, rendu public mercredi 13 octobre, l'humanité utilise désormais "l'équivalent d'une planète et demie" pour subvenir à ses besoins, principalement en raison de la "surconsommation" des pays les plus riches.
L'empreinte écologique de l'humanité, c'est-à-dire la surface de terre et le volume d'eau requis pour produire les ressources renouvelables utilisés par la population sur une année, a doublé depuis 1966, ajoute l'organisation. Si rien ne change dans nos modes de consommation, l'humanité aura besoin de "deux planètes par an" en 2030, s'alarme le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Le WWF souligne le rôle prépondérant des pays les plus riches dans cette évolution en relevant que, toujours sur les données de 2007, les pays membres de l'OCDE, dont font partie les économies les plus riches au monde, "représentaient 37 % de l'empreinte écologique de l'humanité". "Si chaque habitant de la planète vivait comme un habitant moyen des Etats-Unis ou des Emirats arabes unis, il faudrait une biocapacité équivalente à plus de 4,5 planètes pour répondre à la consommation de l'humanité et absorber les émissions de CO2", souligne le texte. "Par contre, si tout le monde vivait comme le citoyen indien moyen, l'humanité n'utiliserait même pas la moitié de la biocapacité de la planète", ajoute-t-il.
Les Emirats arabes unis, le Qatar, le Danemark, la Belgique, les Etats-Unis, l'Estonie, le Canada, l'Australie, le Koweït et l'Irlande sont les pays à la plus forte empreinte écologique, ajoute l'organisation. "La surconsommation du Nord se fait à crédit sur les ressources du Sud", souligne le WWF, dont le rapport relève également qu'"un déclin de la biodiversité est plus élevé dans les pays à faibles revenus".
Le rapport du WWF fait état d'une diminution globale de la biodiversité de 30 % entre 1970 et 2007. Dans les zones tropicales, cette diminution atteint 60 %.
lundi 11 octobre 2010
Près d'un millionnaire sur dix vit en France
L'Expansion.com
Sur les 24,2 millions de millionnaires en dollars dénombrés dans le monde, 9% d'entre eux, soit 2,2 millions, vivent dans l'Hexagone.
50.288 milliard d'euros : c'est, en valeur absolue, la fortune évaluée des milionnaires dans le monde. Ils représentent seulement 0,5% de la population mondiale, mais concentrent 35,6% de la richesse de la planête, selon une étude de Crédit Suissee révélée dans le journal La Tribune de lundi 11 octobre.
La France accueille 9% des millionnaires dans le monde. Elle se place ainsi devant l'Italie (6%), la Grande-Bretagne (5%) , l'Allemagne (5%), le Canada (4%) et la Chine( 3%). La France est presque au niveau du Japon (10%) mais reste loin derrière les Etats Unis, terre d'élection favorite des grosses fortunes : 41% des millionnaires, soit 9,94 milions d'entre eux, y vivent.
La richesse moyenne par adulte a triplé en France entre 2002 et 2007
D'après l'étude de Crédit Suisse, la richesse moyenne par adulte a en effet triplé en France entre 2000 et 2007, même si elle a reflué de 15% depuis cette date. Un bond qui s'explique par le faible taux d'endettement des ménages et l'appréciation de l'euro par rapport au dollar.
Le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'lévève à 56.052 dollars en France, qui se classe ainsi devant le Japon (46.857) mais reste derrière les Etats-Unis (65.593), l'Australie (72.414), le Danemark (75.213) et la Suisse (88.590). Parmi l'ensemble des pays que l'étude a passé au peigne fin, le pays helvétique est le plus riche. En revanche, la Chine reste en retard, avec 5.535 dollars par habitant.
Sur les 24,2 millions de millionnaires en dollars dénombrés dans le monde, 9% d'entre eux, soit 2,2 millions, vivent dans l'Hexagone.
50.288 milliard d'euros : c'est, en valeur absolue, la fortune évaluée des milionnaires dans le monde. Ils représentent seulement 0,5% de la population mondiale, mais concentrent 35,6% de la richesse de la planête, selon une étude de Crédit Suissee révélée dans le journal La Tribune de lundi 11 octobre.
La France accueille 9% des millionnaires dans le monde. Elle se place ainsi devant l'Italie (6%), la Grande-Bretagne (5%) , l'Allemagne (5%), le Canada (4%) et la Chine( 3%). La France est presque au niveau du Japon (10%) mais reste loin derrière les Etats Unis, terre d'élection favorite des grosses fortunes : 41% des millionnaires, soit 9,94 milions d'entre eux, y vivent.
La richesse moyenne par adulte a triplé en France entre 2002 et 2007
D'après l'étude de Crédit Suisse, la richesse moyenne par adulte a en effet triplé en France entre 2000 et 2007, même si elle a reflué de 15% depuis cette date. Un bond qui s'explique par le faible taux d'endettement des ménages et l'appréciation de l'euro par rapport au dollar.
Le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'lévève à 56.052 dollars en France, qui se classe ainsi devant le Japon (46.857) mais reste derrière les Etats-Unis (65.593), l'Australie (72.414), le Danemark (75.213) et la Suisse (88.590). Parmi l'ensemble des pays que l'étude a passé au peigne fin, le pays helvétique est le plus riche. En revanche, la Chine reste en retard, avec 5.535 dollars par habitant.
vendredi 8 octobre 2010
Un tiers des trentenaires européens vivent chez leurs parents
Un homme sur trois entre 25 à 34 ans habitait toujours chez ses parents dans l'Union européenne en 2008, selon des chiffres publiés vendredi par l'Office européen des statistiques, Eurostat. Chez les femmes de la même tranche d'âge, c'était une sur cinq.
Chez la tranche d'âge des 18 à 24 ans, la proportion de jeunes vivant avec leurs parents est beaucoup plus élevée. En 2008, 71% des femmes de cette tranche d'âge et 82% des hommes vivaient au domicile familial.
Au total, 46% des jeunes adultes européens, âgés de 18 à 34 ans, soit 51 millions de personnes, vivaient chez leurs parents en 2008, souligne Eurostat.
Ce phénomène a été popularisé par le film "Tanguy", qui racontait l'histoire d'un jeune portant ce prénom et vivant encore chez ses parents à 28 ans.
Il est plus accentué dans les pays du sud et de l'est de l'Europe. Dans les pays du nord de l'Europe, les jeunes adultes ont tendance à quitter plus tôt le domicile familial. Le fait de rester vivre au domicile des parents est souvent une question de nécessité, relève Eurostat dans son rapport.
La poursuite des études est une des raisons qui expliquent ce phénomène notamment chez les 18-24 ans. Mais la crise est également un facteur qui compte. 13% des jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans vivant chez leurs parents sont au bord du seuil de pauvreté, note Eurostat. Parmi les jeunes adultes vivant chez leurs parents et ayant un emploi, 36% d'entre eux ont des contrats à durée déterminée.
http://www.letemps.ch/
Chez la tranche d'âge des 18 à 24 ans, la proportion de jeunes vivant avec leurs parents est beaucoup plus élevée. En 2008, 71% des femmes de cette tranche d'âge et 82% des hommes vivaient au domicile familial.
Au total, 46% des jeunes adultes européens, âgés de 18 à 34 ans, soit 51 millions de personnes, vivaient chez leurs parents en 2008, souligne Eurostat.
Ce phénomène a été popularisé par le film "Tanguy", qui racontait l'histoire d'un jeune portant ce prénom et vivant encore chez ses parents à 28 ans.
Il est plus accentué dans les pays du sud et de l'est de l'Europe. Dans les pays du nord de l'Europe, les jeunes adultes ont tendance à quitter plus tôt le domicile familial. Le fait de rester vivre au domicile des parents est souvent une question de nécessité, relève Eurostat dans son rapport.
La poursuite des études est une des raisons qui expliquent ce phénomène notamment chez les 18-24 ans. Mais la crise est également un facteur qui compte. 13% des jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans vivant chez leurs parents sont au bord du seuil de pauvreté, note Eurostat. Parmi les jeunes adultes vivant chez leurs parents et ayant un emploi, 36% d'entre eux ont des contrats à durée déterminée.
http://www.letemps.ch/
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