mercredi 29 septembre 2010

Mexique: “les cartels de drogue maintiennent sous leur contrôle 71 % du territoire”.

Selon un rapport publié par le Sénat mexicain le 1er septembre, “les cartels de drogue maintiennent sous leur contrôle 71 % du territoire”. Le document souligne que les narcos exercent un contrôle total dans 195 municipalités du pays et tiennent sous leur influence 1 500 autres. Le manque de budgets, l’absence de politiques économiques et sociales et l’indifférence du gouvernement fédéral rendent les municipalités fragiles face aux caïds de la drogue. Ces trois dernières années, 41 fonctionnaires municipaux ont été assassinés.

Courriet intl'

mardi 28 septembre 2010

Diversité ou solidarité, il faut choisir

 Les Echos

Les tensions régionales en Belgique ou en Italie, tout comme le sort réservé aux Roms, le montrent : une société ne peut pas être généreuse et hétérogène. Et ce constat s’applique à l’Union européenne. Telle est la thèse de deux économistes français.

Augustin Landier - David Thesmar

(...)

Pourtant, la diversité n'est pas un obstacle fatal pour les Etats-nations. L'Espagne et le Royaume-Uni, malgré d'importantes tensions séparatistes, ont fini par combiner régionalisme et unité nationale. Les Etats-Unis, temple du communautarisme, ne menacent pas d'exploser.

Dans les faits, la diversité ébranle l'intégrité nationale lorsqu'elle s'accompagne de forts transferts intercommunautaires. Ce que les Flamands reprochent aux Wallons, ce n'est pas de parler français, mais de bénéficier d'une protection sociale généreuse financée par leurs impôts. Les Italiens du Nord ne sont pas hostiles au mode de vie flegmatique de leurs compatriotes du Sud, mais ils ne veulent pas les subventionner.

La diversité, fossoyeur de l'ambition fédéraliste

Ce conflit entre ouverture à l'autre et générosité financière peut sembler paradoxal, mais il n'est pas propre à l'Europe. Si les Américains n'ont pas de réticence à voir coexister sur leur territoire des modes de vie radicalement différents, ils ne sont pas prêts à étendre leur solidarité et leurs efforts au-delà d'un cercle de proximité étroit, leur "communauté". Ce déficit de capital social, d'intérêt pour le bien commun, se traduit concrètement dans leur vie quotidienne.

Alberto Alesina, professeur à Harvard, a par exemple découvert que les villes américaines à forte diversité (culturelle, sociale) sont aussi celles où les services publics sont de moins bonne qualité. Les poubelles y sont relevées moins souvent, les bibliothèques municipales plus petites, le tout-à-l'égout déficient, les programmes d'aide sociale moins développés. Contrepartie de la diversité, l'absence de solidarité collective a parfois un prix politique : les pays les plus hétérogènes ont des gouvernements plus instables, quand ils ne sont pas plus autoritaires.

La diversité, qui est l'immense richesse du continent européen, pourrait donc bien aussi être le fossoyeur de l'ambition fédéraliste. La triste affaire des Roms roumains, de ce point de vue, est une nouvelle illustration de ce principe d'arbitrage entre diversité et solidarité. Aucun Etat de l'Union, même la Roumanie, ne considère le peuple nomade comme une partie de sa propre communauté.

Chaque Etat les expulse, sans chercher vraiment à résoudre leur problème. Les Roms n'étant le problème de personne, ils deviennent celui de la Commission européenne, qui, comme elle émane de communautés trop différentes (les Etats européens dans leur diversité), n'a pas les moyens de les protéger au-delà des postures moralisatrices.

lundi 27 septembre 2010

Acheter un billet d’avion au Brésil, depuis l’étranger, la galère…

Le Brésil va accueillir la Coupe du Monde de football en 2014, mais les touristes étrangers qui veulent visiter le pays en sont encore pour leurs frais. Surfer sur les sites des compagnies aériennes pour organiser son voyage tient du marathon impossible ! C’est la conclusion d’une enquête menée par l’Institut brésilien de service à la clientèle, l’IBRPC.

La comparaison des sites des compagnies brésiliennes GOL, TAM, Azul, Webjet et Avianca avec ceux de LAN Chile, American Airlines, Air Canada, Lufthansa, Air France et South African Airways montre des lacunes effrayantes : pas de pages en anglais, navigation lente et compliquée, impossibilité d’acheter un billet par internet si on n’a pas un n° de CPF brésilien (le CPF est le « passeport fiscal » qui accompagne chaque démarche financière au Brésil et ne peut être obtenu que par les résidents).

Il faut ainsi entre 15 et 30 clics de souris pour commander son billet sur le site d’une compagnie brésilienne contre 9 en moyenne pour les autre. Le nombre de champs à remplir pour s’inscrire (y compris les noms et prénoms du père et de la mère !) atteint le nombre de 30 dans certaines compagnies. Au final, la note moyenne des compagnies brésiliennes est de 61 sur 100, contre 86 pour les autres compagnies analysées.

http://visionbresil.wordpress.com/2010/09/25/ca-sest-passe-ce-mois-septembre-2010/

mardi 21 septembre 2010

How Segregated is Your City?

Recently, cartographer Bill Rankin produced an astounding map of Chicago, which managed to show the city's areas of racial integration.


Eric Fischer saw those maps, and took it upon himself to create similar ones for the top 40 cities in the United States. Fisher used a straight forward method borrowed from Rankin: Using U.S. Census data from 2000, he created a map where one dot equals 25 people. The dots are then color-coded based on race: White is pink; Black is blue; Hispanic is orange, and Asian is green.

The results for various cities are fascinating: Just like every city is different, every city is integrated (or segregated) in different ways.

Washington, D.C., for example, has a stark east/west divide between white and black:
Detroit meanwhile, is marked by the infamous Eight Mile beltway, which serves a precise boundary for the city's black and white populations. Integration is almost non existent:  
L.A

NY:


http://moourl.com/cities

http://www.flickr.com/photos/walkingsf/sets/72157624812674967/with/4981417821/

USA: Discrimination raciale à l’école

Un garçon noir a trois fois plus de chances de se faire exclure temporairement de l’école qu’un garçon blanc, et une petite fille noire quatre fois plus qu’une petite fille blanche, révèle le New York Times. Ces disparités touchent également les hispaniques et les américains d’origine indienne qui sont aussi plus souvent exclus que leur camarades blancs. Le pourcentage d’expulsions d’élèves de la maternelle au lycée a presque doublé entre 1970 et 2006, période sur laquelle porte l’étude du Southern Poverty Law Center. Une hausse qui s'explique par la politique de tolérance-zéro mise en place dans les établissements.

http://www.courrierinternational.com/breve/2010/09/20/discrimination-raciale-a-l-ecole

lundi 20 septembre 2010

"On est pas venus pour rester" #FAIL


"L'alliance objective entre les patrons qui veulent une main d'oeuvre moins chère qui pèsent sur les salaires, et les droits de l'hommiste, bien-pensants qui sont les idiots utiles du capitalisme et qui poussent à la régularisation massive et à l'abandon des frontières"

"Mais en 1981, l'aide au retour est supprimée, le regroupement familial à nouveau favorisé, 130.000 régularisations"

dimanche 19 septembre 2010

Des Palestiniens d’origine juive ?

Des études scientifiques récentes s’appuyant sur des éléments historiques se penchent avec attention sur le cas des Palestiniens d’origine juive. Il apparaît que si l’on scrute bien les différentes étapes de l’histoire de la Terre d’Israël, de la période du Second Temple jusqu’à aujourd’hui, nombreux sont les Palestiniens qui ont des antécédents juifs. Mieux encore, il apparait que dans certains villages arabes d’Israël, des traditions juives sont observées comme la mezouza, les tefillins, la circoncision le 8ème jour et la fabrication du vin (interdit par l’Islam). Autant d’éléments sur l’identité palestinienne qui invitent à reconsidérer le problème israélo-palestinien à sa source. C’est la thèse de Tsvi Misinai, scientifique renommé en Israël, physicien et informaticien, développée notamment dans son livre « Un frère ne doit pas lever l’épée contre un frère ».

Au-delà du « conflit israélo-palestinien » : retour aux sources

L’origine juive de la majorité des Palestiniens d’Israël n’est pas une idée nouvelle, ni une idéologie révolutionnaire. David Ben Gourion et Itzhak Ben-Zvi (second Président de l’Etat d’Israël) en parlaient bien avant 1948, dans les années 20. Ils publièrent un article commun intitulé « La Terre d’Israël au passé et au présent », article qui exprimait l’idée d’intégrer les Palestiniens parmi le peuple d’Israël. En 1917, Ben Gourion avait même publié une « Enquête sur les origines des Fellahin », analysant leurs ancêtres et rappelant que « coule encore dans leurs veines du sang juif, le sang de ces agriculteurs juifs, de ces masses, qui pendant des périodes troubles de l’histoire, ont choisi de renier leur foi pour ne pas être déracinés de leur terre ». Ben-Zvi quant à lui, mena une longue enquête en Terre d’Israël pour collecter des témoignages dans un livre intitulé « Populations de notre Terre » mais l’envenimement de la situation entre les arabes et les juifs contraint Ben-Zvi à abandonner son travail.

Les premiers Sionistes avaient bien vu la nécessité de revisiter les origines de la population non-juive d’Eretz Israël. En effet, suivant la thèse la plus répandue, après la destruction du Second Temple et la révolte de Bar Kohva, les Juifs auraient été dispersés de la Terre d’Israël. Cela signifierait que par la suite, cette terre fut peuplée majoritairement par des étrangers, et ce, jusqu’à la création de l’Etat d’Israël. C’est brosser l’histoire à gros traits : la « disparition » des Juifs en Terre d’Israël est toujours restée mystérieuse. Les communautés juives se sont en fait beaucoup développée en dehors de Jérusalem, en Galilée notamment, à l’époque byzantine.

En scrutant l’histoire et en analysant les témoignages, on découvre que le peuple de la Terre d’Israël serait composé de deux groupes principaux : Le premier, exilé de la Terre d’Israël après la destruction du Temple, a réussi à préserver son identité et sa religion à travers le temps jusqu’au retour et à la création de l’Etat. Le second groupe est constitué de ceux qui sont restés à travers les siècles en Terre d’Israël, même lorsqu’ils ont été forcés d’abandonner leur religion et qu’ils ont même fini pour certains par perdre leur identité originelle. Après que la Judée ait pris le nom de « Palestine » par la volonté de l’Empereur Romain Hadrien en 135, les descendants de ces convertis de force, mélangés aux autres nationalités présentes, en vinrent à s’appeler « Palestiniens ».

La première révélation concernant l’identité des Palestiniens a été publiée par des chercheurs allemands en 1860 qui découvrirent que des juifs cachés, comme les Marranes (Juifs cachés au temps de l’Espagne musulmane et chrétienne, convertis de force mais pratiquant le Judaïsme en secret), existaient au temps des Templiers. Le colonel Condor de l’Institut de Recherche en Israël découvrit des traces d’araméen et d’hébreu dans la langue des Fellahin de la Terre d’Israël.

Ceux qui sont restés à travers les siècles…

Les révoltes juives contre les Romains (en 70 puis en 135) ont été la cause d’un grave amoindrissement de la présence juive en Terre d’Israël. Mais certains sont restés, même lorsque la Judée reçut pour nom « Palestine », et que les Judéens devinrent « Palestiniens ». La conquête de la Terre d’Israël par les arabes en 640, conduisit à l’expansion de l’Islam par la force. Au 8ème siècle, certains se convertissent en raison d’une sérieuse discrimination économique à l’encontre des non-musulmans. Mais ces conversions ne concernaient encore que la minorité des Juifs et des Chrétiens qui restèrent fidèles à leur identité. Au 11ème siècle cependant, en 1012, les califes Fatimides dirigés par les Musulmans Shiites du Caire, décrètent que tous les résidents de Terre Sainte qui ne sont pas musulmans ont l’obligation de se convertir à l’Islam ou doivent quitter le pays. La majorité des Chrétiens partent, mais nombre de Juifs, attachés à leur terre, préfèrent rester quel qu’en soit le prix.

Ces conversions forcées conduisent à l’islamisation de 90% de la population. Mais pour la majorité de ces « convertis », à l’ouest du Jourdain, l’Islam n’est qu’une couverture. Chez eux, dans leurs maisons, ils continuent d’observer leurs traditions juives. On les nomme les Musta ‘arbim, ce qui signifie « cachés comme arabes ». Lorsqu’en 1044, un autre calife lève le décret des conversions forcées, un quart seulement des Musta’arbim retournent ouvertement au Judaïsme, les autres préfèrent rester apparemment musulmans pour ne pas souffrir des discriminations économiques. Certains Juifs même se font délibérément Musta’arbim pour cette raison. Et les différentes persécutions durant les Epoques Croisée et Mameluk conduiront également à une forte augmentation des Juifs cachés.

A partir de 1840, les descendants des Musta’arbim se mélangèrent à divers migrants dans le pays. Ainsi, lorsque arrivèrent les premiers colons sionistes, confrontés à des habitants parlant l’arabe, ils ne réalisèrent pas que nombre d’entre eux étaient les descendants de ces Musta’arbim, que certains connaissaient même leur identité originelle cachée, et même qu’une partie de ces « Palestiniens » avaient réussi à préserver à travers les siècles quelques traditions juives. Des recherches démographico-historiques basées sur l’analyse des dynasties palestiniennes à travers les siècles, révèlent qu’à l’ouest du Jourdain, entre 82% et 89.5% de ces dynasties ont des origines juives anciennes, connues ou non.

Témoignages : des traditions au-delà des lignes de séparation

Dans le village de Yutta en Cisjordanie, jusqu’en 1989, la femme la plus âgée du village allumait les bougies du shabbat au pied d’un arbre qui avait grandi sur une roche, devant tous les habitants. Cette pratique cessa suite aux pressions des jeunes générations après la première Intifada.

Dans ce village qui correspond à la ville biblique de Yatta, vit le clan des « Makhamara » à traduire littéralement par « fabricants de vins ou vignerons ». La consommation d’alcool et par conséquent la fabrication du vin étaient interdites par l’Islam. Les « Makhamara » étaient ces Juifs apparemment musulmans qui, en vérité, n’observaient pas la loi islamique. Des « vignerons ». S’ils n’avaient pas le droit de faire du vin, ils en buvaient, entre eux, dans des lieux cachés.

Dans le village de Samoa (Eshtamoah biblique) trois familles issues des « Makhamara » ont entamé le processus de conversion au Judaïsme, et ceci en dépit des menaces terroristes qui ont été dirigées contre eux. Une des femmes les plus âgées allume méticuleusement les lumières de shabbat et jeûne pour la commémoration de la destruction du Temple. Elle raconte aussi la succession des mères juives préservée dans sa famille, expliquant par là même que ses propres fils sont légitimement juifs. A Samoa, il y a toujours la synagogue encore en bon état et des perforations sur certaines portes rappellent l’usage de la mezuzah. On retrouve les mêmes perforations sur les maisons au nord d’Hébron dans la localité de Sa’ir, par exemple. A Samoa, plus de 40% de la population observaient les traditions juives et reconnaissaient leurs origines juives il y a moins de cent ans. Ils ne se mariaient qu’entre membre d’une même tribu et donnaient à leurs enfants des noms juifs. Aujourd’hui beaucoup d’entre eux refusent de révéler leurs origines et se déclarent désormais musulmans. Au sud d’Hébron, dans le village de Dura (l’Adora’yim biblique), les pratiques funèbres mais aussi agricoles observées correspondent à la loi juive et non pas à celle de l’Islam. Il semblerait, selon l’hypothèse de Ben-Zvi et d’Israël Belkind, que l’Islam s’est difficilement enraciné en Terre d’Israël, contrairement aux autres pays arabes, à cause des la solidité des traditions ancestrales qui l’ont précédé dans l’histoire dans cette Terre Sainte.

Les exemples sont nombreux et il ne s’agit pas seulement d’exceptions. A Khirbat Anim Al Fawka (situé juste au nord de la Ligne Verte), à Soussia, à Kiryat Arba, à Tekoa (au nord de Bethléem), à Shfar’ham et à Damun (près de Nazareth), à Ma’aleh Amos (à l’est d’Hébron), à Awarta (au sud de Naplouse), à Bid’yah (à l’ouest d’Ariel), à Katana (près d’Abu Gosh), et dans beaucoup d’autres villes arabes de la Terre d’Israël on retrouve les pratiques juives matrimoniales, funéraires, religieuses mais aussi de cacherout, de shabbat, de règles de pureté, de circoncision au huitième jour, ainsi que le calendrier juif… Les témoignages sont souvent recueillis à mi-voix : dans une ville arabe-israélienne située à l’est de Sharon, un Sheikh reconnait être un descendant des Juifs du Maghreb, il prie avec les livres de prières juives, et en secret, raconte la conversion forcée de ses ancêtres. A Bid’yah, on sait qu’il y a encore quelques années, au moins un patriarche d’une famille continuait l’étude des Ecritures saintes du Judaïsme et que les hommes se réunissaient secrètement pour prier dans une cave.

Des ancêtres communs ?

Dans son article « les Arabes qui sont en Terre d’Israël », Belkind souligne que « partout en Israël, on trouve des tombes de saints ou de prophètes devant lesquelles les Arabes vont se prosterner et faire des vœux. Nombre d’entre elles sont aussi des lieux saints pour le peuple d’Israël ». Par exemple, à côté de la localité de Nes Tsiona, la tombe de Nabi Rubin le prophète est celle de Ruben, le fils de Jacob. A côté de Kfar Sava, la tombe de Nabi Benjamin est vénérée, comme celle non loin, de Nabi Sham’un (Simon).

Depuis les années 90, de sérieuses études génétiques sont menées et révèlent des troublantes ressemblances entre les Palestiniens et les Juifs. Autre élément exprimant cette continuité ancestrale : l’actuelle prononciation de l’hébreu par les Palestiniens, de même que l’usage d’expressions et de maximes dérivées de l’hébreu ancien par les « Arabes » des villages de Galilée, comme par exemple à Sakhnin et Arabeh. En outre, les noms de lieu en général sont restés bibliques, seulement légèrement modifiés : Safad pour Safed, Akka pour Akko, Beitlahem pour Bethléem, Khalil pour Hevron et beaucoup d’autres. On entend aussi parmi les habitants et on peut lire sur les tombes, des noms bibliques hébreux ou araméens qui n’apparaissent pas dans le Coran ni dans la langue arabe parlée ou littéraire.

Des études géographiques et démographiques s’attachent également à montrer que dans les régions montagneuses de la Terre d’Israël, en Galilée, en Samarie et en Judée, la majorité de la population n’a pas abandonné ses lieux de résidence depuis des milliers d’années. Toutes les nations qui ont voulu conquérir la Terre d’Israël à travers l’histoire, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Turcs, les Britanniques, en sont restés aux basses régions. Ainsi, au XIXème siècle, entre 70 et 75% des habitants des montagnes d’Israël étaient des descendants des Juifs (contre entre 10 et 25% dans les basses régions).

Parmi les Bédouins, au sein des tribus du Néguev et du Sinaï, nombreux sont ceux qui suivent les pratiques juives. Il y en a aussi qui reconnaissent ouvertement leurs origines juives. En octobre 2009, dans le cadre d’une rencontre destinée au rapprochement entre Juifs et Bédouins à Rahat, le sheikh Salam s’est exprimé en ces termes « Je suis un descendant des Juifs ». Il n’a pas dit s’il envisageait une reconversion au judaïsme. Cependant, c’est un élément de plus apporté à la thèse du docteur Tsvi Misinai selon laquelle « la guerre entre Israël et les Arabes est une véritable guerre fratricide ». Il faut revenir à nos racines…

http://www.un-echo-israel.net/Dossier-Des-Palestiniens-d-origine

Landskrona, petite ville suédoise

(...)
«Marre de la tolérance»

C'est de Landskrona que venaient les frères Alija, qui ont tenté, en mai dernier, d'incendier la maison du dessinateur Lars Vilks, sous le coup d'une fatwa pour avoir caricaturé le prophète Mahomet en chien. C'est aussi à Landskrona qu'en mars, pour une histoire de place de parking, un couple de retraités a été passé à tabac par un jeune homme d'origine libanaise. La femme est décédée des suites de ses blessures.

Ce drame, qualifié d'«accident» par les associations musulmanes, a choqué l'ensemble du pays. «D'autant plus que l'agresseur n'a été condamné qu'à un an et dix mois de prison, précise Torkild Strandberg. Au même moment, un cadre de la Croix-Rouge qui avait volé plusieurs millions prenait cinq ans ferme…» La semaine dernière encore, une autre tragédie endeuillait la ville. «C'est là, indique le maire en désignant un attroupement sur la chaussée, qu'un Rom a tué son ex-femme en l'écrasant avec sa voiture, sous les yeux de plusieurs de ses sept enfants.» Tous ces gros titres dans la presse, soupire-t-il, «balaient nos espoirs d'attirer de nouvelles entreprises… » Et font le jeu de l'extrême droite.

«Selon le tribunal de Helsingborg, la ville voisine, sept criminels sur dix sont des immigrés, assène Daniel Engström. Mais on n'a pas le droit de le dire, sous peine d'être taxé de raciste ! Comment peuvent-ils s'intégrer quand ils arrivent dans des écoles, comme celle de Damhag, au centre-ville, où 97 % des enfants sont étrangers !

Comment admettre qu'ils ne soient pas obligés de connaître le suédois alors que ma petite amie, élève infirmière, a été priée d'apprendre quelques phrases en arabe, afin de “mieux communiquer”avec eux ? Le problème en Suède, ce ne sont pas tant les immigrés, mais les hommes politiques moralisateurs.»

Numéro huit sur la même liste, son ami Daniel Petersson acquiesce : « On sent une frustration qui gronde. Les Suédois en ont marre de cet éternel message de tolérance. Pourquoi ne serait-ce pas aux étrangers de s'adapter à notre société ?»

(...)

Si Torkild Strandberg continue de penser que «l'immigration est une bonne chose pour la Suède», il s'inquiète, comme l'extrême droite, «de certains signes témoignant d'un refus d'intégration ». «Notre pays a déjà gâché tant d'argent dans une série de programmes absurdes, des cours de cuisine jusqu'aux danses folkloriques ! souligne-t-il. Ma grande crainte, c'est de fabriquer des générations d'assistés : beaucoup d'enfants trouvent normal que leurs parents ne travaillent pas, et qu'ils soient payés à regarder les chaînes étrangères !»

(...)

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/16/01003-20100916ARTFIG00746-en-suede-dans-le-petit-chicago-de-landskrona.php

jeudi 16 septembre 2010

Un Américain sur sept souffre de pauvreté

AFP

Le Sud, avec les Etats de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama est le plus touché (15,7% de sa population).

La pauvreté a gagné du terrain aux Etats-Unis pour la troisième année consécutive en 2009, et frappe désormais un Américain sur sept, soit un nombre record de personnes depuis 51 ans, a annoncé jeudi le Bureau du Recensement.

Dans le pays le plus riche du monde, 43,7 millions de personnes vivent dans la pauvreté, le taux de pauvres atteignant 14,3% en 2009 contre 13,2% l'année d'avant. C'est le plus haut taux depuis 1994, a indiqué David Johnson, du Bureau du Recensement.

L'administration considère qu'une personne vit dans la pauvreté lorsque ses revenus sont inférieurs à 11.000 dollars par an avant impôts et à 22.000 dollars par an pour une famille de quatre.

Ainsi quatre millions de personnes supplémentaires sont entrées dans la pauvreté en 2009.

Les Français sont plus riches que les Allemands

 Le Figaro

Plus de 163.700 euros. Au classement des personnes les plus riches du monde, les ressortissants Suisses arrivent très largement en tête, selon l'étude réalisée dans 50 pays par Allianz. Pour établir cette hiérarchie de la fortune mondiale, l'assureur allemand n'a pas pris en compte le patrimoine immobilier mais les sommes détenues sur les comptes bancaires ainsi que les placements effectués sur les marchés financiers et chez les assureurs.

Loin derrière les Suisses, les ménages américains prennent la seconde place avec une fortune personnelle évaluée à 101.762 euros. En troisième position, avec 96.0242 euros, se trouvent les Danois suivis des Néerlandais (91.798 euros) et des Japonais (88.659 euros). Les Français se classent 12ème avec 61.437 euros dans leur bas de laine. S'ils sont devancés par les Belges (84.529 euros), les Britanniques (75.842 euros) et les Irlandais (68.060 euros), les ressortissants hexagonaux sont en revanche plus riches que leurs homologues allemands qui prennent la 16ème place (56.856euros). La fortune personnelle des ménages grecs s'établit quant à elle à 25.757 euros.

Les pays industrialisés toujours en tête

Le niveau de fortune qui sépare les pays industrialisés des pays émergents reste considérable, et ceci malgré la crise même si celle-ci a réduit les écarts. « Au début des années 2000, la fortune des pays les plus riches était 135 fois supérieure à celle des pays pauvres. En 2009 le rapport est tombé à 45 », explique dans son communiqué l'économiste en chef d'Allianz, Michael Heise. Il ajoute cependant que malgré cette dégringolade, l'Amérique du nord, l'Europe de l'Ouest et le Japon possèdent encore, à eux-seuls, 85% de la richesse mondiale.

La fortune privée des ressortissants des pays émergents a néanmoins crû de 13% à 17 % par an durant la même période. Mais malgré cette tendance à la hausse, notamment du fait des disparités immenses de population, le montant de la fortune personnelle des Brésiliens (3.925 euros), des Chinois (2.521 euros), des Russes (1.405 euros) et des Indiens (544 euros) est très éloigné des niveaux atteints dans les pays industrialisés. Très loin aussi de la moyenne mondiale estimée à 17.539 euros de patrimoine personnel.

Nouveau label "palaces"

Europe1.fr

D’ici la fin de l’année, des hôtels illustrant la quintessence du luxe vont obtenir un nouveau label.

Ce nouveau label "palaces", le premier du genre en France, devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Il sera attribué par arrêté ministériel, sera décerné à une vingtaine d'établissements maximum sur la centaine de cinq-étoiles comptabilisés à la mi-septembre.

La hausse de fréquentation de près de 17% cet été des hôtels haut de gamme français - classés 4 et 5 étoiles - est liée à la création de la cinquième étoile début 2010, selon le secrétaire d’Etat. Ce titre a attiré les clientèles lointaines à fort pouvoir d'achat, a-t-il assuré.

Avant d’obtenir le label pour représenter la quintessence du luxe et attirer les riches clients du monde entier, les cinq-étoiles devront d'abord répondre à des critères objectifs renforcés. Parmi les pistes évoquées figurent : la possibilité de déjeuner sept jours sur sept, l'obligation pour le personnel de parler anglais ou encore la livraison des bagages moins de 10 minutes après l'arrivée des clients.

Des critères subjectifs seront ajoutés comme une adresse et un emplacement prestigieux, un intérêt esthétique avec par exemple la présence d'oeuvres d'art dans les halls ou les chambres, ou encore un bâti historique unique et non duplicable, comme une façade en pierre. Un jury de cinq personnalités - un académicien, un architecte, un capitaine d'industrie, un grand mécène et un journaliste - remettra ses recommandations au ministre qui statuera.

Le luxe étant synonyme de durée, une ancienneté "minimum de cinq années" constituerait "un gage de sérieux", selon le rapport.

Actuellement, les six ou sept établissements qualifiés de "palaces" à Paris rassemblent 1.150 chambres.

mercredi 15 septembre 2010

Paris et Berlin veulent mettre fin au "supermarché européen de l'asile"

AFP

La France et l'Allemagne sont deux des cinq premiers pays de destination de la demande d'asile mondiale.

La France et l'Allemagne ont dénoncé mardi à Bruxelles l'augmentation continue des demandes d'asile sur leurs territoires et demandé à leurs partenaires européens de respecter les règles communes. "Cette situation est intenable (...) La France connaît, comme un certain nombre d'autres partenaires, une véritable crise nationale de l'asile", a averti le ministre de l'immigration, Eric Besson, au cours d'une réunion avec ses homologues de l'UE.

La France et l'Allemagne sont deux des cinq premiers pays de destination de la demande d'asile mondiale. Les chiffres "ont augmenté de plus de 43 % en deux ans et de 12,5 % depuis le début de l'année" dans l'Hexagone, a précisé Eric Besson, alors que dans le même temps, "certains pays connaissent une baisse sans précédent des demandes".

Selon le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, les demandes d'asile dans le monde sont restées stables en 2009. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus sollicité par les requérants d'asile, avec 13 % de l'ensemble des demandes dans les pays industrialisés. Le second pays de destination en 2009 a été la France, qui a connu une hausse de 19 % par rapport à 2008 - du fait de l'augmentation du nombre de demandes d'asile déposées par des citoyens serbes originaires majoritairement du Kosovo.

Le Canada, qui arrive en troisième position, a, lui, enregistré une baisse de 10 %. On trouve ensuite le Royaume-Uni qui a également enregistré une baisse des demandes d'asile avec 29 800 dossiers remis, l'un des chiffres les plus bas observés depuis quinze ans. Au contraire, les demandes d'asile en Allemagne ont augmenté de 25 %. En somme, ces cinq pays de destination principaux ont reçu 48 % du total des demandes d'asile enregistrées en 2009.

Paris et Berlin veulent "mettre fin au supermarché européen de l'asile", a affirmé Eric Besson. "Il faut être lucide, pour certains, la demande d'asile est une tentative de détourner les règles européennes (...) Eric Besson est partisan de "procédures accélérées pour écarter les demandes manifestement infondées". "Le droit d'asile ne sera durablement préservé que si les Etats de l'Union disposent des moyens de dissuader les abus dont il peut faire l'objet", souligne un document commun franco-allemand. (...)

samedi 11 septembre 2010

Why Parents of Girls Divorce More ?

Is it really better to have a boy?

Yes, it's true. In generation after generation across many countries, parents of girls divorce more than do parents of boys.

As Steven E. Landsburg put it in his Oct 2003 article for Slate magazine, "All over the world, boys hold marriages together, and girls break them up."

Economists Gordon Dahl (at the University of Rochester) and Enrico Moretti (at UCLA) discovered the following facts in 2003: In the United States, the parents of a girl are nearly 5 percent more likely to divorce than the parents of a boy. The parents of three girls are close to 10 percent more likely to divorce than the parents of three boys.

Not only do parents of daughters divorce more, but divorced women with daughters are substantially less likely to remarry than divorced women with sons. Landsburg suggested that "daughters are a liability in the market for a husband. Not only do daughters lower the probability of remarriage; they also lower the probability that a second marriage, if it does occur, will succeed."

Perhaps most incredible are Dahl and Moretti's findings from unmarried couples who are expecting a child. If the couple is expecting a boy, they are more likely to get married. Landsburg interpreted this fact in the following way, "Apparently, for unmarried fathers, the prospect of living with a wife and a son is more alluring than the prospect of living with a wife and a daughter."

Is Landsburg right? Are daughters a curse for marriages? Why is that? Dahl and Moretti have summarized attempts to explain their facts as follows: Sons may either improve the quality of married life or worsen the pain of divorce (perhaps by becoming more distraught when the father leaves). Landsburg chooses the former explanation based on the fact that parents, on average, prefer having boys over having girls.

However, these explanations seem to have overlooked several important facts:

1. Recent statistics in the US show that 73% of divorces involve wives leaving their husbands. So, perhaps we should be wondering, "Why are mothers of daughters divorcing more than mothers of sons?"

2. When adult sons live at home, they add to the daily workload of their parents. When adult daughters live at home, they decrease the daily workload.*

3. Females offer more and better social support than do men (see Shelley Taylor's 2002 book, The Tending Instinct).

4. An enormous human motivation is avoiding being lonely (see Cacioppo and Patrick's 2008 book, Loneliness: Human Nature and the Need for Social Connection).

When we add up these facts, a conclusion we might draw is that wives with daughters are less likely to stay with their husbands because they know that with a girl, they'll never be lonely or without help. Thus, they may be less willing to tolerate any bad behaviors from their husbands (and less willing to stay married) because they don't need their husbands as much. This idea could even explain why couples expecting a girl are less likely to marry: A woman carrying a girl anticipates that she won't need a husband.

http://www.psychologytoday.com/blog/insight/201008/why-parents-girls-divorce-more

Berlin, la nouvelle Tel-Aviv

Berlin, la nouvelle Tel-Aviv
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG MUNICH

Touristes, étudiants et résidents toujours plus nombreux : les Israéliens se plaisent dans la capitale allemande, dont l’image est aujourd’hui associée au divertissement plus qu’aux crimes nazis.

Amit et Eynat Sonnenfeld se traînent sept sacs à la main et sont trempés de sueur mais ils n’ont pas le temps de faire une pause ou de manger une glace. Ils sont pressés. L’atmosphère est chaude et humide comme à Tel-Aviv. La foule se presse sur les trottoirs étroits de l’Hackescher Markt. Il serait bien de partir maintenant mais Eynat sort la liste de ce qu’ils ont encore à faire. Leur programme du jour comporte encore deux étapes : Birkenstock et Sachsenhausen, l’ancien camp de concentration près d’Oranienburg.

Amit fait du 56 et ne jure que par ses sandales Birkenstock. En Israël, la marque vante particulièrement le "made in Germany" de ses produits. Ces derniers coûtant moins cher en Allemagne, Amit décide d’en acheter trois paires. Puis, il se demande s’il n’aura pas l’air bizarre de se précipiter au mémorial du camp de concentration avec ses sacs Zara et Birkenstock à la main.

Amit dirige une usine de ballons de baudruche et sa femme travaille comme clown dans les services de soins intensifs pour les enfants atteints de cancer. Ce sont leurs premières vacances depuis un long moment et leur première visite en Allemagne. Eynat est enchantée : "Berlin est tellement multicolore ! Rien à voir avec les images de l’Allemagne avec lesquelles j’ai grandi". "J’ai du mal à imaginer que mon père a été déporté d’ici à Sachsenhausen", ajoute son mari.

La destination préférée des Israéliens, devant Prague et Barcelone
Berlin a la cote en Terre sainte. A Tel-Aviv, les dépôts-ventes s’appellent "Salon Berlin" et les cours du Goethe Institut affichent complet ainsi qu’à Jérusalem. Il y a cinq ans, il n’existait qu’une seule liaison directe entre Tel Aviv et Berlin, à présent il y a jusqu’à trois vols par jour. Lufthansa propose quatre vols quotidiens vers l’Allemagne sur de gros appareils. La ville où fut décidée l’extermination des juifs est devenue la destination préférée des Israéliens, avant Prague ou Barcelone. Au cours des dix dernières années, le nombre de visiteurs israéliens dans la capitale allemande a été multiplié par cinq. Près de 48 000 touristes israéliens se sont rendu à Berlin l’année dernière. Venus d’un pays de seulement 7 millions de compatriotes, les touristes israéliens sont les principaux visiteurs non européens à venir en Allemagne, après les Américains (qui sont 300 millions).

Les Israéliens aiment aussi Berlin comme lieu de résidence. Le nombre de ceux qui y vivent a augmenté de 50% entre 1999 et 2009. Depuis 2000, les deux universités berlinoises ont vu leur nombre d’étudiants israéliens doubler. Soixante-dix ans après l’expulsion des juifs d’Allemagne, il est de bon ton pour les Israéliens d’investir sur le marché immobilier berlinois, notamment dans les quartiers de Kreuzberg et Friedrichshain.

Partout, on entend parler hébreux
Berlin est la nouvelle Tel-Aviv sur la Spree. Partout dans la rue, dans les clubs, on entend parler hébreux. Les Israéliens n’associent plus seulement Berlin à leur extermination mais surtout au divertissement et à la vie pas chère. Ils peuvent y faire des visites guidées en hébreux pour découvrir la vie nocturne de Kreuzberg ou le quartier juif d’hier et d’aujourd’hui. On peut même aller à des soirées meschugge ("cinglées") dans un club de la Rosenthaler Platz pour danser sur les chansons de la chanteuse israélienne Ofra Haza.

Bien sûr, il reste toujours des Israéliens qui ne mettront jamais le pied en Allemagne. Mais il y en a aussi, de plus en plus nombreux, qui ne s’en lassent pas. Vivre aujourd’hui à Berlin, là où plus un juif ne devait rester selon la volonté des nazis, constitue une forme de victoire. C’est également une façon de s’affranchir du poids du passé. Tous les enfants israéliens apprennent l’histoire de l’Holocauste, connaissent un voisin avec un numéro tatoué sur l’avant-bras et visitent Auschwitz en voyage de classe. Les jeunes Israéliens et les couples comme les Sonnenfeld qui se rendent aujourd’hui à Berlin, veulent découvrir le nouveau visage de la capitale allemande. "Les jeunes disent comme leurs parents qu’ils n’oublient rien, mais ils ne veulent pas ressasser le passé tous les jours", observe Monsieur Kieker qui travaille dans le tourisme.

ll arrive néanmoins que le sujet revienne de lui-même. Après s’être perdus plusieurs fois, Amit et Eynat parviennent enfin au mémorial de Sachsenhausen. Amit appelle son père en Israël. Les deux hommes ont "la gorge nouée par l’émotion". Dans le musée se trouve un dessin du père d’Amit. "Nous en sommes sortis tellement épuisés que nous ne voulions plus prendre le train pour rentrer". Le couple décide alors de prendre un taxi pour parcourir les 60 kilomètres qui les séparent de leur hôtel berlinois. Ils ne sont pas près d’oublier ce trajet. Le chauffeur était relativement âgé. Amit lui demanda d’où il venait. "D’Oranienburg", lui répondit celui-ci. Et ses parents ? Pareil. Les mots résonnent dans la tête des Sonnenfeld. Oranienburg. Les parents de cet homme auraient-ils travaillé dans le camp ? Les Sonnenfeld n’osent pas poser la question. Amit explique alors que son père a été prisonnier en camp de concentration. Le chauffeur ne répond pas. Il ne décrochera plus un mot pendant toute l’heure que durera le voyage jusqu’à l’hôtel. "Voilà qui était un silence intéressant", conclut Amit.

BERLIN
Un nouveau mur s’érige
Plus de vingt ans après la chute du Mur de Berlin, une barrière invisible continue de diviser la ville, écrit La Stampa : "au sud de la Bernauer Strasse commence le quartier de Mitte, avec ses supermarchés bio et ses bars bobos. Au nord, Wedding et Brunnenviertel, avec leur taux de chômage record et les HLM habitées par des familles turques et arabes". Ainsi, et malgré les réactions outragées au brûlot de Thilo Sarrazin, le mythe du Berlin multiculturel est en train de s’efritter, laissant apparaître une réalité faite d’intégration ratée et de ghettoïsation. Les autorités, qui espéraient que les '"Gastarbeiter" ne seraient pas restés longtemps en Allemagne, leur ont permis de s’établir uniquement dans certains quartiers, comme Kreutzberg et Neukölln. "Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, les zones où l’on peut faire ses courses ou aller chez le médecin sans parler un mot d’allemand se sont multipliées".

Brésil : la classe moyenne se développe

AFP
Quelque 29 millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté de 2003 à 2009 et ont intégré la classe moyenne qui représente désormais la moitié de la population du Brésil, selon une étude de la Fondation Getulio Vargas (FGV, privée), diffusée vendredi.

Quelque 94,9 millions de personnes, soit 50,5% des Brésiliens, font désormais partie de cette tranche, où les salaires vont de 1.126 (512 euros) à 4.854 reais (2.210 euros) par mois. "Jamais la classe moyenne n'a été aussi importante dans le pays", s'est félicité Marcelo Neri, l'auteur de l'étude fondée sur les données de l'enquête nationale par échantillon de domiciles (PNAD).

En 1992, la classe moyenne représentait seulement un tiers de la population, a souligné ce chercheur du Centre de politiques sociales de la FGV, ajoutant que les inégalités sociales "diminuent depuis 2001".

De 2001 à 2009 le revenu par tête des 10% de Brésiliens les plus riches a augmenté de 1,49% alors que le revenu des plus pauvres a progressé de 6,79% par an.
Les plus riches sont désormais 20 millions au Brésil (10,5% de la population) mais ils détiennent 50% des revenus ce qui fait encore du pays l'un des dix les plus inégalitaires du monde, selon Neri.

Cependant, la classe moyenne concentrait 46,2% du pouvoir d'achat des Brésiliens en 2009, dépassant les plus riches (44,1% du pouvoir d'achat), a-t-il ajouté.

vendredi 10 septembre 2010

L'immigration est néfaste pour le pays, estime un Canadien sur deux

Ottawa — Près d'un Canadien sur deux estime que l'immigration est néfaste pour le pays, et plus d'un sur trois souhaite que le nombre de nouveaux arrivants accueillis par Ottawa soit revu à la baisse, révèle un nouveau sondage. Mais l'idée que se font parfois les autres Canadiens d'un Québec sectaire ne semble qu'un mythe, alors que c'est là que l'immigration est perçue le moins négativement.

Le dernier coup de sonde effectué en ligne par la firme Angus Reid auprès de 1007 personnes ébranle l'idée que les Canadiens se font d'eux-mêmes. Une société accueillante, le Canada? Peut-être, mais de plus en plus malgré elle, semble-t-il. Ainsi, 46 % des répondants estiment que l'immigration a un effet négatif sur le pays. Il s'agit d'une hausse de cinq points par rapport à pareille date l'an dernier. Ce sont les Albertains (56 %) et les Ontariens (55 %) qui sont les plus négatifs, alors que le Québec et la Colombie-Britannique (35 %) se retrouvent à l'autre extrémité du spectre. En moyenne, seulement 34 % des Canadiens (et 42 % des Québécois) voient l'immigration comme positive. Il s'agit d'une baisse de trois points par rapport à août 2009.

Les Canadiens sont toutefois plus ambivalents quant au niveau d'immigration acceptable: 38 % croient qu'on devrait accueillir moins d'immigrants chaque année, mais ils sont autant (39 %) à croire que les niveaux devraient rester les mêmes. Encore là, il y a une légère détérioration des perceptions par rapport à l'an dernier. Ce sont les Ontariens (42 %) et... les Québécois (40 %) qui sont les plus susceptibles de réclamer une réduction du nombre annuel d'immigrants. Depuis 10 ans, le Canada accueille annuellement environ 250 000 nouvelles personnes.

Le ministre fédéral de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, attribue cette détérioration des perceptions à l'arrivée d'un bateau clandestin rempli de réfugiés tamouls cet été, sur la côte ouest.

(...)Le sondage a une marge d'erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20.

http://www.ledevoir.com/politique/canada/295847/l-immigration-est-nefaste-pour-le-pays-estime-un-canadien-sur-deux

jeudi 9 septembre 2010

Près de 12,3% des 46 millions d’habitants de l’Espagne est étranger

L’Espagne, terre d’accueil record

"L’Espagne accueillie plus d’immigrés que le Royaume-Uni, la France ou l’Italie", titre El Mundo en Une. L’arrivée "massive" d’immigrés "a modifié la population espagnole, au sein de laquelle la présence des étrangers a quasiment été multipliée par neuf ces dix dernières années", la plaçant "en tête des pays ayant la population étrangère la plus importante, derrière la superpeuplée Allemagne", note ainsi le journal. Selon Eurostat, près de 12,3% des 46 millions d’habitants de l’Espagne est étranger, contre une moyenne européenne de 6,4%. Le quotidien attribue ces chiffres "exhorbitants" au gouvernement socialiste et à sa "politique folle de l’immigration" et estime qu’il est "nécessaire de mettre en place une politique restrictive" pour stabiliser les flux migratoires en Espagne.

mardi 7 septembre 2010

Brasileiro é o mais barrado em aeroportos da Europa

De janeiro a março, 1.842 brasileiros tiveram entrada negada no continente.
Para europeus, barrados não garantiram que voltariam a país de origem.

Viajantes brasileiros foram os mais barrados em aeroportos da Europa no primeiro trimestre de 2010, segundo dados divulgados pela Frontex - agência europeia de controle de fronteiras. Segundo o levantamento, 25.400 estrangeiros tiveram entrada rejeitada entre janeiro e março, sendo 1.842 brasileiros, o equivalente a 7,25% do total.

O volume de brasileiros barrados no início de 2010 é 6,3% maior de que no final de 2009 (...)

http://g1.globo.com/brasil/noticia/2010/09/brasileiro-e-o-mais-barrado-em-aeroportos-da-europa.html

Les dépressions et suicides coûtent cher au Japon

AFP

Près de 25 milliards d'euros. Voilà le coût engendré, l'an dernier au Japon, par les arrêts de travail des dépressifs et les manques à gagner dus aux personnes qui ont mis fin à leur jour, ajouté au prix des diverses allocations et coûts médicaux pour soigner les personnes souffrantes, selon une étude gouvernementale inédite publiée mardi 7 septembre.

Sur cette somme, 17,7 milliards d'euros sont des salaires et revenus qui n'ont pu être versés en raison du suicide de leurs bénéficiaires, et n'ont pu être réinjectés dans l'économie. Le taux de suicide au Japon dépasse 25 pour 100 000 habitants, soit presque le double de la moyenne mondiale, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le pays connaît une nette poussée suicidaire depuis le milieu des années 90.

lundi 6 septembre 2010

"le fait est que ces gens sont devenus des parasites "

Alors que les ministres de l’Intérieur de plusieurs pays de l’UE se réunissent le 6 septembre à Paris pour discuter de l’immigration, la politique du président français à l’encontre des Roms est critiquée en France comme à l’étranger. L'éditorialiste en chef de The Independent prend pourtant sa défense.

Mary Dejevsky

Vers la fin des vacances d'été, Nicolas Sarkozy a donné des instructions pour que les bidonvilles et les camps roms qui s'étaient multipliés aux abords des villes et des banlieues françaises soient démantelés et que leurs habitants soient regroupés et expulsés. Expulsions qui ont fait l'effet d'une bombe dans toute l'Europe. Leurs motifs ont été remis en question : Sarkozy n'essayait-il pas par hasard d'user bassement de démagogie pour détourner l'attention de sa propre impopularité ? Ne foulait-il pas aux pieds la législation – car, après tout, les Roms ne sont-ils pas des citoyens de l'Union européenne, dotés du droit de circuler librement ? Le Vatican s'en est mêlé, et les Nations unies, par le truchement de leur Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, ont demandé à la France de faire davantage d'efforts pour intégrer les familles roms, assurer l'instruction de leurs enfants et les installer dans des logements décents.

Ce qui relève bien entendu d'un idéal louable et qui semble parfaitement juste, mais ne vous sert pas à grand chose lorsque vous êtes un citoyen français qui a passé toute sa vie en France, a payé ses impôts et s'est réveillé un beau matin pour trouver au pied de son jardin un campement du tiers-monde – disons le mot – qui grossit de jour en jour. Que sont censés faire les pouvoirs publics ? Il ne s'agit pas ici de nomades qui achètent une parcelle et profitent d'un week-end de trois jours pour s'y installer au mépris du code de l'urbanisme ; mais d'une incursion d'un genre tout à fait différent.

Une vérité crue et politiquement incorrecte

Lorsque l'Italie s'est trouvée confrontée à un problème similaire, voilà quelques années, le gouvernement a fermé les yeux sur l'apparition de milices privées très inquiétantes. Si la France n'en est pas arrivée là, c'est peut-être parce que Nicolas Sarkozy a pris le taureau par les cornes. Pour condamner son action, il faut proposer une autre solution, ce qui est très difficile à trouver. Des familles entières vivent sans sanitaires ni aucune commodité, travaillant au noir quand elles travaillent, et leur vie est cependant plus agréable et plus avantageuse en France qu'elle ne l'était, ou ne le serait, là d'où elles sont originaires. Elles n'ont aucune raison de repartir. Or, le fait est que ces gens sont devenus des parasites pour une civilisation qu'ils n'ont pas contribué à construire, ni matériellement, ni culturellement, et qu'ils ne pourraient pas reproduire pour eux-mêmes.

Telle est la vérité crue, et politiquement incorrecte. Ces expulsions pourraient bien engendrer un mouvement de va-et-vient sans fin si les expulsés tentent de revenir. Mais le contribuable français doit-il payer l'école, les services publics, la formation professionnelle des familles roms pour leur donner un niveau de vie acceptable en France ? Pourquoi la France devrait-elle faciliter leur intégration quand la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et d'autres pays ont botté en touche ? Et si elle ne le fait pas, les Roms peuvent-ils, ou devraient-ils, être déchus de la liberté de circulation en vigueur dans l'ensemble de l'Union européenne, bien que ce soit déjà quasiment inapplicable dans la pratique ?

Mariages forcés, rapts, infirmités et crimes d'honneur

Il est malhonnête d'affirmer que l'on peut facilement faire coexister des niveaux de vie et des attentes aussi opposés et que les nouveaux venus peuvent être accueillis sereinement, ou accueillis tout court, sans lourdes dépenses et sans une énorme dose de bonne volonté. Le défi posé par les Roms n'est pas non plus un cas isolé.

Voilà environ un an, un rapport allemand a conclu que, contrairement aux prédictions, les Turcs allemands de deuxième et de troisième génération se mariaient en Turquie, provoquant ainsi une nouvelle vague inattendue de ce que l'on appelait autrefois l'immigration primaire", et freinant leur intégration. Un phénomène similaire s'observe dans les communautés pakistanaises et bengalaises en Grande-Bretagne, qui ont reproduit leur organisation villageoise dans certains quartiers des villes britanniques et vont chercher leurs conjoints "au pays".

L'idée qui veut que l'intégration n'est qu'une simple question de génération n'a pas été prouvée. La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne sont toutes trois allées chercher de la main d'œuvre à l'étranger, bon marché de préférence. Mais, en réalité, en recrutant dans les zones rurales de pays moins développés, nous avons délocalisé des villages entiers et importé des microcosmes victimes d'un retard que nous avions comblé ici. Avec l'arrivée des conjoints et des personnes à charge qu'ils peuvent légalement faire venir de leur pays d'origine, le Royaume-Uni se trouve désormais confronté à un problème de votes frauduleux, de mariages forcés, de rapts, de "crimes d'honneur" et d'infirmités physiques – comme l'a montré un récent numéro de l'émission Dispatches sur Channel 4 – causées par les mariages entre cousins germains. La tuberculose, la maladie des quartiers pauvres de l'ère victorienne, qui avait été quasiment éradiquée, fait son retour, et les traitements réclament de l'argent et des moyens en personnel que les pays riches auraient peut-être souhaité utiliser ailleurs.

Dans un sens, c'est le sempiternel épineux problème du post-colonialisme, et nos générations post-coloniales ne devraient peut-être pas lésiner sur les dépenses ; après tout, nous nous sommes servis de ces pays autrefois. Toutefois, les juxtapositions que l'on observe aujourd'hui, et qui sont le résultat de migrations transfrontalières massives, menacent de provoquer un choc des civilisations, dans lequel se confronteront non pas les religions, mais les niveaux de vie, et ce juste devant notre porte.

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/332391-pourquoi-sarkozy-raison

Britain to announce student visas crackdown

(AFP)

LONDON — Britain is to outline a crackdown on people arriving on student visas Monday as it bids to tighten its immigration system, described by a minister as "largely out of control".

Immigration Minister Damian Green said the government had inherited a system which was "largely out of control" and described the number of foreign students being let in as "unsustainable", in comments quoted by the BBC.

In a speech Monday, he is to call for "smarter immigration controls," according to extracts pre-released by the Home Office.

New Home Office research has revealed that of 186,000 foreign students granted visas in 2004, more than one-fifth were still in Britain five years later. Officials fear many may be working illegally.

The number of visas being issued to students and their dependants had risen to over 300,000 by this year, the figures added.

Green will say that Britain needs "smarter immigration controls -- controls which bear down on the numbers coming and welcome those we really need here."

He will add: "We cannot assume that everyone coming here has skills that the UK workforce cannot offer and we will not make Britain prosperous in the long-term by telling our own workers not to bother to learn new skills as we can bring them all in from overseas."

The Conservatives have promised to cut net migration from hundreds of thousands to tens of thousands annually.

vendredi 3 septembre 2010

SEXISME - Les filles se croient plus intelligentes que les garçons (BBC)

Les clichés ont la vie dure. Dès leur plus jeune âge, les filles pensent qu’elles sont plus intelligentes que les garçons. Une étude britannique montre que les représentations véhiculées par la société ont un impact réel sur les jeunes enfants et sur leur perception de leurs propres capacités.

Les chercheurs ont demandé à des enfants s’ils pensent être plus ou moins intelligents que leurs camarades du sexe opposé. Dès l’âge de 4 ans, les petites filles estiment “être plus intelligentes, plus sages et plus capable d’efforts” que les garçons du même âge. Cette perception met plus de temps à s’imposer chez les garçons, mais ils finissent aussi par l’accepter. A partir de l’âge de 8 ans, ils sont une majorité à estimer que les filles sont plus intelligentes.

Le problème de ces idées reçues est qu’elles peuvent finir par devenir “auto-réalisatrices”, notent les chercheurs, et donc à influer sur les résultats des uns et des autres.

Les chercheurs ont en effet fait passer un test à deux groupes mixtes. Au premier groupe, ils ont affirmé que les garçons ne réussissent pas aussi bien que les filles. Ils n’ont rien dit au second groupe. Dans le premier groupe, les résultats des garçons ont été significativement plus bas que ceux des filles. Les garçons du second groupe ont eu des résultats identiques à ceux des filles.

jeudi 2 septembre 2010

Le 'multi-culti' s’affiche volontiers les jours de fête mais se vit beaucoup moins au quotidien

L’échec de l’intégration à la luxembourgeoise

On aurait tendance à penser que dans le pacifique et prospère grand-duché, immigrés et autochtones vivent en harmonie. Les banlieues ne s'enflamment pas et, dans les quartiers des banques ou de l'eurocratie, on apprend vite à dire "moien" et à adopter le paisible rythme local. Pourtant, à en croire Le Jeudi, les communautés qui "cohabitent plus ou moins bien se mélangent peu. Les amis, les maris, voire les employeurs sont choisis parmi un cercle de même nationalité, langue ou culture. Plus de 90% des Luxembourgeois ont un conjoint luxembourgeois, idem pour les Portugais. Le 'multi-culti' s’affiche volontiers les jours de fête mais se vit beaucoup moins au quotidien".

Voilà pourquoi, affirme l'éditorialiste Laurence Harf, il est "difficile dans ces conditions de cerner une société luxembourgeoise", qui comprenne à la fois la "transnational upper class, l'élite bancaire et européenne, l'mmigration économique en provenance du Portugal ou d’ex-Yougoslavie et les Luxembourgeois de sixième génération". Et pourtant, raconte Le Quotidien, selon un récent sondage, face à certaines catégories, les habitants du Grand-Duché, toute origine confondue, font preuve à une inquiétante minorité d'une certaine hostilité.


http://www.presseurop.eu/fr/content/billet-de-blog/325801-l-echec-de-l-integration-la-luxembourgeoise

Au Brésil, le taux d'assassinats a augmenté de 32% en 15 ans

Le taux d'homicides au Brésil, l'un des pays les plus violents du monde, a augmenté de 32% en quinze ans, a révélé mercredi l'Institut brésilien de géographie et statistiques (Ibge), qui précise que les assassinats touchent dix fois plus les hommes que les femmes.

Le taux moyen d'homicides, qui était de 19,2 pour 100.000 habitants en 1992, a grimpé à 25,4 en 2007, soit une hausse de 32%, indique l'Ibge dans une enquête fondée sur des données du ministère de la Santé.

Le Brésil n'est cependant pas le pays le plus violent d'Amérique latine. Cinq autre pays, notamment la Colombie et le Venezuela, présentent des statistiques plus mauvaises en la matière.

AFP

mercredi 1 septembre 2010

Les effets de l’identité sociale sur l’exposition sélective à des informations concernant des endogroupes et des exogroupes

Silvia Knobloch-Westerwick & Matthias R. Hastall

Des hypothèses ont été testées dans une analyse de données secondaires tirées d’une expérience sur l’exposition sélective à des articles d’information positifs ou négatifs portant sur des individus de même âge ou d’âge différent de soi. Un échantillon de 178 jeunes adultes (18-30 ans) et de 98 adultes plus âgés (50-65 ans) ont parcouru un magazine d’information en ligne alors que leur temps de lecture était enregistré par un logiciel. Les individus plus jeunes (statut élevé, incertitude élevée) ont généralement concentré leur lecture sur les histoires concernant les individus du même âge qu’eux, préférant les nouvelles positives à propos de cet endogroupe. Les participants plus âgés (faible statut et faible incertitude) étaient plus susceptibles de sélectionner des informations négatives à propos des jeunes que des informations positives à propos de cet exogroupe ou que des informations négatives à propos de personnes plus âgées. De plus, l’exposition à des informations négatives concernant les individus plus jeunes a renforcé l’estime de soi chez les participants plus âgés.

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1460-2466.2010.01495.x/abstract