mardi 31 août 2010

L'industrie française est-elle condamnée par la concurrence des pays à bas salaire ?

L'industrie française souffre de la mondialisation

L'industrie française est-elle condamnée par la concurrence des pays à bas salaire ? Une étude commandée dans le cadre des États généraux de l'industrie passant en revue dix des onze filières* jugées stratégiques pour l'industrie française (automobile, luxe, technologie de l'information, aéronautique...) permet de mettre des chiffres derrière la "désindustrialisation" supposée de la France.

L'industrie automobile a été particulièrement affectée. Parmi les filières étudiées, c'est celle qui a le plus souffert ces dix dernières années. En 2009, moins de la moitié des voitures achetées en France (43 %) ont été fabriquées dans l'Hexagone alors qu'elles étaient encore 57 % en 1999. Une tendance pas forcément négative, si dans le même temps la filière avait compensé l'érosion en augmentant ses exportations. Or, cela ne semble pas être le cas : majoritairement exportatrice en 1999, l'industrie automobile française était globalement importatrice l'année dernière. On comprend mieux la colère du gouvernement lorsque Renault a réfléchi à produire une partie de sa Renault Clio 4, une voiture destinée au marché français, en Turquie. D'autant que les véhicules encore produits dans l'Hexagone utilisent de moins en moins de produits et de services français ! Ceux-ci sont passés de 67 % en 1999 à 64 % en 2009.
Les Français achètent de moins en moins français
Plombé en partie par l'automobile, l'ensemble de l'industrie française a connu la même érosion. Au global, la France importe maintenant plus de produits industriels qu'elle n'en exporte, ce qui n'était pas le cas dix ans auparavant. Cinq filières restent toutefois exportatrices nettes : la construction navale, les industries de santé, du ferroviaire et de l'agroalimentaire ainsi que l'aéronautique. Cette dernière est la seule à avoir amélioré son ratio exportation/importation en dix ans, preuve que les technologies à forte valeur ajoutée ont encore de l'avenir.

Mais, afin de réaliser ces performances, la filière aéronautique française a de plus en plus recours aux produits et services étrangers pour réaliser sa production. Et il en va de même pour toutes les filières étudiées. La part de composants et de recherche-développement dans un produit fabriqué en France est passée de 75 à 69 % en dix ans. Seuls la construction navale et le secteur des technologies de l'information et des télécommunications ont augmenté leur part de produits français utilisés dans le processus de production.

Et ce n'est pas la demande qui freinera cette tendance défavorable pour l'industrie française. Malgré le rejet des délocalisations par les Français, les consommateurs (et les entreprises françaises) achètent de moins en moins de produits hexagonaux... Des constats qui conduisent le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, à affirmer qu'il faut "protéger l'usine, protéger l'ouvrier, protéger le technicien, protéger l'ingénieur et leur matière grise et leur savoir-faire que nous avons perdus pour un certain nombre d'entre eux depuis près de dix ans dans des proportions trop importantes". Il a indiqué qu'il allait lancer le débat avec l'Union européenne "pour lui faire entendre l'évolution des règles auxquelles il faut que nous puissions aboutir" pour un marquage de l'origine des produits fabriqués en Europe.

http://www.lepoint.fr/economie/l-industrie-francaise-souffre-de-la-mondialisation-31-08-2010-1230727_28.php

Ce que penser faux veut dire

par Jacques Attali

Depuis qu'ont commencé les débats autour de la remise en cause de la citoyenneté française de gens soupçonnés d'actes délictueux et autour des expulsions de roms , on a vu se multiplier les critiques, comparant ces actes aux tragédies qui se sont produites en France à partir de la prise de pouvoir du maréchal Pétain : la remise en cause de la nationalité des délinquants a été comparée à celle de juifs étrangers en 1940 ; et on a comparé l'expulsion actuelle de quelques tsiganes aux rafles qui les touchèrent alors , en même temps que les juifs . On a même vu l'évêque de Toulouse, Monseigneur Le Gall, lire en chaire la lettre rédigée, en août 1942, par son prédécesseur, le magnifique cardinal Saliège, appelant à protéger les Juifs.

Quoi qu'on pense du fond de ces décisions, (que je trouve pour ma part parfaitement condamnables, dans le fonds et dans la forme, à un moment où au contraire il faudrait renforcer l'unité nationale et la solidarité européenne), rien n'est plus déplacé que d'oser cette comparaison avec ce qui s'est passé dans les années 40.

D'abord parce qu'à l'évidence, les dangers encourus par ceux des roms qu'on renvoie ainsi brutalement, dans leur pays d'origine, membre de l'Union Européenne, n'ont rien à voir avec le destin de ceux qui, raflés de 1940 à 1945, partaient en voyage vers la mort. Et ceux qui seraient menacés de perdre la nationalité ne courent en fait aucun risque de ce genre, en raison de la jurisprudence du conseil constitutionnel.

Ensuite parce que se servir de ce genre de comparaison révèle une volonté malsaine de revivre, mieux qu'on ne l'avait fait à l'époque, les événements de l'époque : l'Eglise ne fut pas aussi courageuse, dans son ensemble, face à Vichy, que ne voudrait le faire croire l'actuel évêque de Toulouse, et elle n'expiera pas ses péchés d'alors en se trompant de combat aujourd'hui. Plus généralement, ceux qui emploient ce vocabulaire tentent de se glisser, sans risques, dans les habits des trop rares résistants de l'époque.

Enfin parce qu'ils révèlent une incapacité à penser la nature nouvelle et condamnable de ces événements : ces gens ne sont pas expulsés ou menacés de perdre leur nationalité au nom d'une volonté exterminatrice, mais d'une manœuvre de diversion d'un pouvoir cherchant à faire parler d'autre chose que de la crise économique et sociale, et à montrer que, sur ce sujet au moins, il contrôle encore les événements.

Le phénomène n'est d'ailleurs pas que français : Steve Schwarzman, fondateur et PDG du fonds d'investissement américain Blackstone, s'est permis récemment de comparer la tentative de taxer les rémunérations astronomiques des gestionnaires des fonds d'investissements à ...l'invasion de la Pologne par Hitler !

Notre monde est si difficile à comprendre que beaucoup se contentent de se rattacher à des métaphores anachroniques. Faute de mieux. Faute de pire. Faute de comprendre le monde. Qu'on y prenne garde : à force de refuser le réel, il finira par ressembler à sa caricature.

j@attali.com

A Paris, un voleur sur cinq est Roumain

Reuters

Les actes de délinquance perpétrés par des Roumains à Paris ont augmenté de 259 % en 18 mois, a affirmé, lundi 30 août, le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, pour justifier le démantèlement des camps de Roms. "Aujourd'hui, à Paris, la réalité est que près d'un auteur de vol sur cinq est un Roumain" et "un vol commis par un mineur sur quatre l'est par un mineur roumain", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec le ministre de l'immigration, Eric Besson.

"Il n'est pas question de stigmatiser telle ou telle population (...) mais il ne s'agit pas non plus de fermer les yeux sur une réalité", a poursuivi Brice Hortefeux, évoquant "des femmes, des hommes, des enfants qui passent des journées entières à mendier dans des conditions épouvantables pour rapporter leur butin généralement à un donneur d'ordre qui est resté à l'abri".

Michel Gaudin, préfet de police de Paris, a parlé de son côté d'une délinquance "de plus en plus violente" et "de plus en plus structurée". Selon lui, un acte de délinquance sur 20 est commis par un Roumain (5,71 %). La proportion monte à 8,5 % dans le cas de la délinquance de proximité. Dans le cas d'escroqueries sur les distributeurs de billets, "il arrive que la police interpelle dans la même journée deux ou trois fois les mêmes individus", souvent mineurs, a-t-il rapporté. Le nombre d'actes violents commis par des mineurs roumains a augmenté de 64 % en un an. La hausse a été de 117 % pour les vols avec violence.

jeudi 26 août 2010

Royaume-Uni : Immigration +20% en un an

Les chiffres de l’Office National des Statistiques britannique viennent de sortir : 567.000 immigrants sont (officiellement) arrivés au Royaume-Uni l’année écoulée.

- augmentation de 37% du nombre de titres de séjours entre juin 2009 et juin 2010
– augmentation de 35% du nombre de visas étudiants, qui atteint 362,000 par an
– 25% des nouveaux nés de l’ensemble du pays sont de mères étrangères (75.7% dans la partie est de Londres)
– L’Angleterre est le pays le plus surpeuplé des 27 pays de l’UE avec une densité de population de 402.1 hab/km2 (France: 99.4)
– 100000 nouvelles habitations par an sont nécessaires pour faire face à l’accroissement de la population
– le taux d’immigration net par an a augmenté de 33.000 personnes (163000 en 2008, 196,000 cette année)
– le nombre d’immigrants habitant au Royaume-Unis a augmenté de 20% en 1 an

“Les ministres ont promis de plafonner l’immigration l’année prochaine pour ramener le nombre d’arrivées au niveau de celui des années 90 et pour relâcher la pression sur la population. Cependant, plusieurs membres de la coalition, notamment le secrétaire au commerce Vince Cable, sont hostiles à tout changement visant à réduire l’immigration et sont enclins à répondre aux appels de l’industrie pour faire entrer davantage de travailleurs étrangers dans le pays.”

http://www.guardian.co.uk/uk/2010/aug/26/net-migration-to-uk-increases

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1306323/Number-immigrants-living-UK-long-term-soars-20-1-year.html

mercredi 25 août 2010

Il existe une "spécificité" en France concernant le rapport aux immigrés.

Europe 1
Eric Besson a fustigé mardi le "concours Lépine" de critiques assénées à la politique de sécurité menée par le gouvernement, faisant notamment allusion aux accusations de "déportation". Selon le ministre de l'Immigration, il existe une "spécificité" en France concernant le rapport aux immigrés. "Nous sommes les champions du monde de l’autoflagellation parce que nous n’avons pas digéré la Seconde guerre mondiale, le régime de Vichy, la colonisation et la post-colonisation", a ainsi ironisé le ministre.

"les Roms n'ont pas d'avenir en France"

La fille adoptive du couple Chirac, Anh-Dao Traxel, estime que "les Roms n'ont pas d'avenir en France" et défend la politique d'expulsions menée par le gouvernement dans une interview publiée mardi dans France soir.

"Les Roms n'ont pas d'avenir en France: non seulement ils n'y trouvent pas de travail mais de toutes façons, ils ne cherchent pas à s'intégrer", affirme l'ex-réfugiée vietnamienne.

"Ils ne parlent pas notre langue, ils n'ont pas de quoi vivre et ils n'éduquent pas leurs enfants qui sont peu scolarisés (...) Ils vivent comme des rats et c'est intolérable de fermer les yeux la dessus", assène la fille adoptive de Chirac.

La France est "une terre d'accueil dont j'ai moi-même bénéficié", reconnait Anh-Dao Traxel, mais "elle ne peut pas accueillir toute la misère du monde".

Prenant la défense du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, elle fait remarquer que "le problème ne se pose pas seulement en France: il existe en Italie, en Espagne, partout en Europe". "J'entends les critiques actuelles, notamment de la gauche et du PS. Mais où sont leurs propositions ?", s'interroge-t-elle.

http://www.lepoint.fr/politique/la-fille-adoptive-de-chirac-estime-que-les-roms-n-ont-pas-d-avenir-en-france-24-08-2010-1228006_20.php

France expulsions Roms: 48% pour, 42% contre (sondage quotidien Le Parisien 24-25 août)

Un Paris-Bucarest, et retour

(...) Nous allons plutôt nous concentrer sur l'efficacité d'une mesure que le gouvernement présente volontiers comme représentative de sa fermeté. Sur le résultat, puisque c'est la logique qui l'anime et la justifie.
Commençons par reconnaître au gouvernement une étonnante franchise et, plus surprenant encore, un pouvoir comique à la Raymond Devos. M. Besson n'affirme-t-il pas lui-même que ce renvoi spectaculaire n'empêchera pas les renvoyés de revenir à l'envoyeur plus rapidement encore que par la voie postale ? Dans une Union Européenne où la liberté de circulation, garantie à chacun de ses 27 pays membres, est un principe fondamental, rien n'interdit à des ressortissants roumains de venir et de revenir en France. C'est comme ça. M. Hortefeux le sait bien.
Autrement dit, au nom de l'aide humanitaire, le gouvernement français va donner 300 euros à chaque Rom roumain charterisé auquel il faudra ajouter 100 euros pour chaque enfant sans pouvoir être sûr qu'ils ne reviendront jamais chez nous, sans compter le coût du voyage...
C'est absurde ? Pas tout à fait, en vérité. C'est le prix de l'affichage d'une communication gouvernementale simple qui a un seul intérêt : faire semblant d'agir. Tant pis si on perd, du temps, de l'argent et de l'énergie : on espère que le peuple sera content, et rassuré, c'est l'essentiel.
Au-delà d'une approche ouvertement populiste, qu'il dénonce, et d'un risque de « dérapage xénophobe », qu'il redoute, le ministre roumain des affaires étrangères a pointé du doigt l'inanité d'une opération qui coûte cher et ne réglera rien. Qu'il existe des filières mafieuses, des exploitations de femmes et d'enfants Rom, une immigration dévoyée vers la France, personne ne le conteste ! C'est un vrai problème, très concret, mais très complexe à traiter et qui ne pourra pas être résolu en 48 heures ni en deux ans. Une vraie question de civilisation européenne à laquelle il faudra trouver une réponse européenne qui ne surgira pas par miracle d'un casque policier.
La vraie volonté, la vraie honnêteté à l'égard des Français, consisterait, pour commencer, à admettre cette évidence.

http://www.dna.fr/fr/infos-generales/edito/info/3644133-Olivier-Picard-Un-Paris-Bucarest-et-retour

mardi 24 août 2010

DNA tests reveal 'Hitler was descended from the Jews and Africans he hated'

Adolf Hitler is likely to have been descended from both Jews and Africans, according to DNA tests.
Samples taken from relatives of the Nazi leader show that he is biologically linked to the 'sub-human' races he sought to exterminate.

Journalist Jean-Paul Mulders and historian Marc Vermeeren used DNA to track down 39 of the Fuhrer's relatives earlier this year.
They included an Austrian farmer revealed only as a cousin called Norbert H.
A Belgian news magazine has reported that samples of saliva taken from these people strongly suggest Hitler had antecedents he certainly would not have cared for.
A chromosome called Haplopgroup E1b1b (Y-DNA) in their samples is rare in Germany and indeed Western Europe.

'It is most commonly found in the Berbers of Morocco, in Algeria, Libya and Tunisia as well as among Ashkenazi and Sephardic Jews,' Mr Vermeeren said.
'One can from this postulate that Hitler was related to people whom he despised,' adds Mr Mulders in the magazine, Knack.
Haplogroup E1b1b1, which accounts for approximately 18 to 20 per cent of Ashkenazi and 8.6 per cent to 30 per cent of Sephardic Y-chromosomes, appears to be one of the major founding lineages of the Jewish population.
'This is a surprising result,' said Ronny Decorte, a genetic specialist who agreed that Hitler probably did have some roots in North Africa.

'It is difficult to predict, what happens with this information, both to opponents and supporters of Hitler,' he added.
The magazine says the DNA was tested under stringent laboratory conditions to obtain the results.
It is not the first time that historians have suggested Hitler had Jewish ancestry.
His father, Alois, is thought to have been the illegitimate offspring of a maid called Maria Schickelgruber and a 19-year-old Jewish man called Frankenberger.
This would have made the man who inspired the Holocaust one-quarter Jewish.


Reports have suggested that Hitler's nephew, Patrick, tried to blackmail his uncle over the issue of Alois Hitler's parentage. Hitler asked his lawyer, Hans Frank, to investigate the claims and he announced just before the outbreak of the Second World War that they were 'without any foundation'.

'Hitler would not have been pleased about this,' added Mr Decorte, of the Catholic University of Leuven.
'The affair is fascinating if one compares it with the conception of the world of the Nazis, in which race and blood was central.
'Hitler's concern over his descent was not unjustified. He was apparently not "pure" or "Ayran".'
DNA was also taken from American Alexander Stuart-Houston, 61, a grand-nephew of Hitler.
He was trailed for seven days before he dropped a used serviette which Mulders said led him to the cousin in Austria - and the link with Hitler's sworn enemies.

http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/article-1305414/Hitler-descended-Jews-Africans-DNA-tests-reveal.html

samedi 21 août 2010

Most US students think Beethoven is a dog

WASHINGTON (AFP) – Most young Americans entering university this year can't write in cursive, think email is too slow, that Beethoven's a dog and Michelangelo a computer virus, according to an annual list compiled by two academics at a US college.

To students who will get their bachelor's degrees in 2014, Czechoslovakia has never existed, Fergie is a pop singer, not a duchess; Clint Eastwood is a sensitive movie director, not Dirty Harry; and John McEnroe stars in TV ads, not on the tennis court, Beloit College's "Mindset" list says.

The Mindset list was first compiled in 1998, for the class of 2002, by Beloit humanities professor Tom McBride and former public affairs director Ron Nief.

(...)

http://news.yahoo.com/s/afp/20100818/ts_alt_afp/lifestyleuschildrenoffbeat

mardi 17 août 2010

Le cri de détresse des Indiens du Brésil

Des représentants des communautés autochtones du Brésil sont réunis jusqu'au 20 août dans l'Etat du Mato Grosso, au sud de l'Amazonie, pour attirer l'attention sur leurs conditions de vie, en particulier sur celles des indiens Guarani, décimés par une vague de suicides. Les quelques 800 participants entendent dénoncer les assassinats de leurs leaders et la spoliation de leur terre au profit de projets industriels, pour l'élevage du bétail et la cultivation de la canne à sucre. Ils vont protester aussi contre la construction de digues et de routes en Amazonie. Les candidats à l'élection présidentielle brésilienne du 3 octobre prochain ont été invités à participer aux débats.
La manifestation est organisée par l’Association des peuples indigènes du Brésil et le Forum de défense des droits indigènes.

http://www.radiovaticana.org/FR1/Articolo.asp?c=415874

L’UE s’élargit en catimini

Ils sont Moldaves, Macédoniens, Serbes, Ukrainiens ou Turcs. Grâce à la politique des visas de certains pays frontaliers de l’Union, ils peuvent obtenir un passeport européen. Et ce n’est qu’un début.

Soumise à une pression migratoire qui ne se dément pas et à des opinions publiques hantées par le syndrome de l'invasion, l'Union européenne se serait sans doute bien passée des initiatives de trois de ses nouveaux membres. La Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, mandatées par Bruxelles pour sécuriser les frontières orientales de l'UE, ont quelque peu enfreint leur mission en décidant d'ouvrir les portes de la forteresse européenne. 5 millions de Moldaves, Macédoniens, Serbes, Ukrainiens et Turcs ont ou auront la possibilité d'acquérir un passeport européen en bonne et due forme. L'histoire et ses injustices leur permettent d'emprunter des chemins de traverse. Un cadeau inespéré dont les dirigeants hongrois, roumains et bulgares espèrent secrètement tirer les dividendes politiques. Quitte à faire grincer des dents dans les capitales de la vieille Europe.

Le texte adopté le 26 mai dernier par le Parlement hongrois, à l'instigation du premier ministre de droite Viktor Orban et avec le soutien de l'extrême droite, résonne comme une revanche. Ou comme une provocation. La Hongrie ne s'est jamais vraiment remise du traumatisme que lui a infligé le traité de Trianon. Signé le 4 juin 1920, il l'amputa des deux tiers de son territoire et de la moitié de sa population.

La loi sur la double nationalité concerne 3,5 millions de personnes et entrera en vigueur en janvier prochain. Elle offrira les clés de l'eldorado aux quelque 300 000 Serbes d'origine hongroise établis dans la province autonome de Voïvodine et aux 150 000 Ukrainiens appartenant à la minorité hongroise. Elle contribue aussi à semer la zizanie avec deux autres pays membres de l'UE : 1,4 million de Magyars vivent en Roumanie et 520 000 Hongrois en Slovaquie (soit 10 % de la population). Les autorités slovaques n'ont pas du tout apprécié. En représailles, le Parlement de Bratislava a adopté une loi stipulant que quiconque optera pour la nationalité hongroise perdra du même coup la nationalité slovaque.

Prudentes, les autorités roumaines ne souhaitent pas, elles, souffler sur les braises. D'abord parce qu'une partie de la minorité hongroise de Transylvanie rêve parfois à voix haute d'autonomie pour la "terre des Sicules". Et puis Bucarest aurait mauvaise grâce à critiquer la Hongrie alors qu'elle vient d'en faire autant.

En avril 2009, Traian Basescu a en effet décidé d'accorder la citoyenneté roumaine aux Moldaves qui le désirent et peuvent prouver leur ascendance. "Les liens du sang nous donnent l'obligation de les soutenir", a déclaré le président roumain pour justifier sa décision. La Moldavie a une histoire compliquée. Elle a été créée par Staline à partir d'un territoire qui appartenait à l'ex-URSS et de la Bessarabie, qui fut une province roumaine de 1918 à 1940 puis de 1941 à 1944. Deux tiers des Moldaves sont roumanophones et un tiers russophone. La Moldavie - environ quatre millions d'habitants - est un petit pays démuni et très pauvre. Un tiers de sa population active a dû s'expatrier pour trouver du travail, le plus souvent illégalement.

Ce sésame pour l'UE pourrait donc avoir un effet pervers, à savoir désintégrer ce fragile État en proie à une crise identitaire qui faisait douter depuis longtemps déjà de sa viabilité. Environ 120 000 Moldaves détiennent déjà un passeport roumain, 800 000 autres ont déposé une demande et tout laisse à penser que ce nombre pourrait s'accroître. Bucarest a d'ailleurs ouvert, aux frais de l'UE, deux nouveaux consulats dans les villes de Balti et Cahul.

À l'instar de la Hongrie, la Bulgarie a facilité les procédures d'acquisition de la nationalité bulgare pour les quelque 2,5 millions de Bulgares de souche vivant à l'étranger. Ils se trouvent éparpillés en Ukraine, en Moldavie, en Albanie, en Grèce mais surtout en Macédoine et en Turquie. Environ 1,4 million de Macédoniens (soit les trois quarts de la population) pourraient bénéficier d'un passeport européen. Au regard de certains historiens, la Macédoine constitue l'une des marches de la nation bulgare. La langue macédonienne ne serait d'ailleurs rien d'autre qu'un dialecte bulgare.

Sofia se soucie aussi des Pomaks, Bulgares islamisés à l'époque de l'occupation ottomane. Cette minorité, estimée à 900 000 personnes avant la chute du communisme, a été victime d'une politique d'assimilation forcée qui a culminé à la fin des années 1980. Quelque 350.000 Pomaks se sont réfugiés en Turquie et ne devraient donc pas avoir à attendre une éventuelle adhésion d'Ankara pour obtenir un passeport européen.

Amérique Latine

Les “usines à Espagnols” tournent à plein régime
C’est facile de devenir Espagnol, explique Le Figaro : près de 120 000 demandes de nationalité ont déjà été accordées en 2010 par l’Espagne. 95% émanent de Sud-Américains, notamment des Cubains et des Argentins. Une situation qui s’explique par une disposition de la "loi sur la mémoire historique" adoptée fin 2007, qui permet aux descendants des Espagnols exilés pendant la guerre civile ou le régime franquiste, de réclamer la naturalisation. Débordé par le succès de la loi, le gouvernement a prolongé d'un an la fenêtre légale pour faire la demande du précieux sésame auprès des consulats, jusqu'à décembre 2011. D'ici là, le nombre de nouveaux Espagnols pourrait atteindre 500 000.

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/315411-l-ue-s-elargit-en-catimini

dimanche 15 août 2010

U.S. Job Satisfaction at Lowest Level in Two Decades

Selon une étude de la Conference Board, seuls 45% des Américains étaient satisfaits de leur travail en 2009.

http://www.conference-board.org/press/pressdetail.cfm?pressid=3820

samedi 14 août 2010

Coucher le premier soir ?

Le premier rendez-vous permet de vérifier que personne n’est trop marié et d’évaluer le niveau d’éducation (aussi appelé salaire annuel + primes)

(...)Qu’est ce que ça veut dire coucher le premier soir ? On vient juste de rencontrer le type ? On l’a forcément déjà rencontré étant donné qu’on s’est filé rendez-vous, ou tout du moins a-t-on déjà communiqué, donc techniquement c’est jamais vraiment le premier contact. Tout est faussé. Et puis les règles du jeu sont modulables. D’ailleurs lorsqu’on pose la question, chacune répond un très mignon « ça dépend du contexte, du feeling… et de si j’ai bu des coupettes, hihi ». Traduction: s’il est attirant, bien sapé, pas trop débile ou névrosé, s’il a payé le resto sans tiquer et si sa voiture est pas trop pourrie, y a moyen d’envoyer valser la règle des X rendez-vous avant pénétration.


Car les femelles peuvent se voir accorder des dérogations par le Grand Conseil de la Gonzesse Bien Comme Il Faut. Par exemple, tu as droit au coup d’un soir sans te faire huer par les membres du Grand Conseil de la Gonzesse Bien Comme Il Faut dans le cadre de situations bien définies: si ton mec t’a plaquée ou trompée, si tu viens de te faire refaire la poitrine, ou si ton chat est mort. Et le coup d’un soir, si tu couches pas avec le premier soir, ben tu l’as dans le… Enfin non justement, tu l’as pas.


Si nous agissons dans la quête de la relation stable, les magazines féminins – pardon, les Magazines Féminins – conseillent souvent d’attendre le 3ème rendez-vous. Parfois, c’est le 5ème, ou bien on mise plutôt sur le temps qui passe, imposant un mois d’attente au partenaire. Admettons qu’à force de lire des conneries nous soyons devenues intimement persuadées de l’absolue nécessité d’appliquer ces conseils sortis de nulle part. Nous imposons donc à l’homme désiré une attente. Alors que ce dernier est psychologiquement prêt pour le coït depuis la seconde moitié de la première minute de la rencontre. Lorsque son pénis lui a dit: « je veux me promener à l’intérieur de la madame » et que son cerveau a répété: « je veux me promener à l’intérieur de la dame ».


Malgré son désir d’en découdre dans les plus brefs délais, le mâle a parfaitement conscience de notre fixette sur l’attente, aussi n’essaie-t-il même plus de nous grimper dessus dès le premier soir. Il sait déjà qu’il passera sa fin de soirée seul à se palucher devant son écran de pc, après nous avoir chastement redéposée chez nous et ainsi prouvé que nous représentions plus qu’un vagin à ses yeux. Cela n’a rien de sincère, il se plie juste à cette petite contrainte nécessaire. Durant quelques rendez-vous, il fera semblant de vous écouter, de s’intéresser à vos problèmes existentiels, le temps d’un restaurant et d’une balade dans le parc, il vous abreuvera de quelques anecdotes totalement stériles sur sa propre existence pour alimenter la causette, et attendra, patiemment, que vous daigniez enfin virer vos sous-vêtements.

(...)

http://blogs.lesinrocks.com/bouillondeluxure/2010/08/13/coucher-le-premier-soir/

jeudi 12 août 2010

Obama as border cop: He's deported record numbers of illegal immigrants

Obama bat le record d'expulsion d'immigrés clandestins
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New data suggest that the dramatic rise in deportations for illegal immigrants since 9/11 has continued under President Obama, hitting record levels in 2009.

A parade of states led by Arizona says the federal government is not doing enough to combat illegal immigration. But by one measure – deportations – the federal government is doing more than it has ever done.

In 2009, the United States deported a record 387,790 people – a 5 percent increase over 2008. Nearly two months before the end of the 2010 federal fiscal year, the deportation rate is down slightly from 2009, but the number of removals is still likely to be more than triple what it was in 2001.(...)

http://www.csmonitor.com/USA/Justice/2010/0812/Obama-as-border-cop-He-s-deported-record-numbers-of-illegal-immigrants

C’est au tour des ouvriers d’Europe occidentale de sauter le pas vers les pays d’Europe centrale

Adieu plombier polonais, Guten Tag menuisier allemand

Le mythe du plombier polonais qui ôte le pain de la bouche des travailleurs Allemands est désormais dépassé. Selon l'édition roumaine de Foreign Policy, c’est au tour des ouvriers d’Europe occidentale de sauter le pas vers les pays d’Europe centrale, où les emplois ne manquent pas.

Avec une croissance économique d’1,7% en 2009, la Pologne est restée le pays le moins touché par la crise en Europe de l'Est. Même la tragique disparition de la plupart des élites responsables de ce succès n'a pas dévié la trajectoire ascendante polonaise. En conséquence, des milliers d'Est-Allemands franchissent aujourd’hui l’Oder à la recherche d'un emploi.

Officiellement, plus de 2 500 Allemands travaillent dans des centres d'appels, dans le bâtiment et d'autres secteurs aux alentours de la ville de Szczecin, mais les chiffres officieux qui circulent sont beaucoup plus élevés. Un travailleur allemand qualifié peut gagner environ 1 000 euros par mois en Pologne - pas beaucoup, mais mieux que rien. A un jet de pierre, dans le district allemand Uecker Randow, le taux de chômage s'élève à 20%.

Ce phénomène nouveau constitue une preuve supplémentaire d'un mouvement de transhumance inverse. Si dans les années 1950-1960 les Turcs ou les Grecs migraient vers l'Allemagne, la crise économique incite désormais les Allemands à émigrer, en Pologne, ou... en Turquie.

Les Germano-Turcs rentrent "chez eux"
De jeunes Germano-Turcs quittent également la terre où ils sont nés pour retourner dans le pays d'origine de leurs parents. Selon une étude de l'Institut Futureorg de Dortmund, 38% des jeunes Turcs diplômés veulent retourner en Turquie. La moitié d’entre eux affirment "ne pas se sentir chez eux" en Allemagne, où ils estiment être traités en étrangers. Ils étaient environ 5 000 à émigrer en 2008.

Outre ce sentiment de non-intégration, l'autre raison qui les pousse à partir est la discrimination sur le marché du travail. Selon une étude réalisée par l'Université de Constance, ceux qui portent des noms turcs auraient 14% de chances en moins d'être convoqués à un entretien d'embauche. Par contre la Turquie, qui connaît depuis plusieurs années un boom économique continu, offre des opportunités d'emploi alléchantes et se montre intéressée à l’idée d’absorber une main-d'œuvre hautement qualifiée et polyglotte de surcroît.

Les diplômés en gestion des affaires ou ingénierie, bilingues et imprégnés d'une éthique du travail à l'allemande, représentent le profil favori des employeurs turcs. "L'Allemagne perd ainsi non seulement de la main d'œuvre hautement qualifiée dont elle a financé l'éducation, mais aussi des individus qui pourraient contribuer de manière décisive à l'intégration réussie(?) de la minorité ethnique", regrette Astrid Ziebarth dans une analyse pour le German Marshall Fund.

Les reflux grec et irlandais
De façon prévisible, les Etats le plus durement touchés par la crise enregistrent eux aussi un exode des jeunes qualifiés. Nombre de jeunes grecs qui étaient rentrés au pays après avoir fini leurs études à l'étranger, ont perdu leur emploi et envisagent de repartir.

Pendant la période de forte croissance économique, le "Tigre celtique" se félicitait du fait que les nouvelles industries gardaient les autochtones au pays et attiraient les Irlandais de la diaspora disposés à travailler dans la construction et les services financiers. Aujourd’hui, les victimes des compressions salariales font la queue pour émigrer.

Portugais de l'ancienne colonie africaine
Avec un chômage d'environ 10% dans leur pays, des dizaines de milliers de portugais cherchent désormais fortune en ... Angola, ancienne colonie lusitaine d’Afrique australe. Grâce aux revenus élevés du pétrole, l'économie angolaise affiche une croissance de 16% par an sur les cinq dernières années, contre 1,1% pour l’économie portugaise.

Le boom angolais assure plus d'opportunités professionnelles, en raison de la pénurie importante de main-d'œuvre qualifiée dans l'ingénierie, les télécommunications, le commerce de détail et le secteur bancaire.

Près de 25 000 portugais y ont immigré au cours des trois dernières années. Parmi eux des patrons de petites entreprises, des cadres ou des ouvriers qualifiés (maçons, électriciens, chefs de chantier, etc.). Bien que marqués par les traumatismes de la période coloniale et de la lutte pour l'indépendance, les forts liens linguistiques, historiques et culturels qui unissent les deux pays facilitent l’intégration des Portugais.

Vu de Roumanie
Vive la fuite des cerveaux !
"Lorsque le chef de l’Etat en personne fait l’apologie de l’émigration, cela marque la faillite du pays", note Jurnalul National, au sujet des récentes déclarations du président Traian Băsescu. Celui-ci avait loué le "courage" des Roumains qui ont quitté le pays et qui ont le bon goût de contribuer à sa richesse par leurs remises tout en ne pesant pas sur sa protection sociale. Qu'importe que la Roumanie "risque de rester sans médecins, que les patients soient abandonnés sans remords par l'Etat et que les cerveaux quittent le pays !" ironise le journal. La fuite de cerveaux ne concerne pas que la Roumanie : au moment où le chômage repart à la hausse un peu partout en Europe, Lidové noviny explique que dans certains pays, comme l’Allemagne et le Royaume-Uni, les chasseurs de têtes s’adressent de plus en plus à l’étranger afin de trouver des profils correspondant à des postes stratégiques tels qu’ingénieur, informaticien, cuisinier ou médecin.

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/313701-adieu-plombier-polonais-guten-tag-menuisier-allemand

79% d’enfants d’immigrés illégaux ont la nationalité américaine

AFP

"Au total, 4 millions d’enfants nés aux Etats-Unis de parents immigrés illégaux vivaient dans le pays en 2009, aux côtés de 1,1 million d’enfants nés à l’étranger de parents immigrés illégaux", résume Pew.

Dans le cadre du débat sur l’immigration aux Etats-Unis, qui constitue un des thèmes importants de la campagne pour les élections législatives de novembre, des parlementaires républicains ont évoqué la possibilité de réviser un amendement constitutionnel qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le sol des Etats-Unis.

Ces parlementaires affirment que cette disposition constitutionnelle, qui existe depuis 1864, incite des personnes sans papiers à se rendre aux Etats-Unis pour y donner naissance à leurs enfants.

Selon l’étude du centre Pew, la grande majorité des familles d’immigrés sans papiers aux Etats-Unis, soit un total évalué à 11 millions de personnes, ont un "statut mixte", c’est-à-dire que l’un de leurs membres au moins n’a pas de papiers, tandis qu’un autre de leurs membres au moins est citoyen américain.

Le centre Pew a réalisé en juin un sondage selon lequel 56% des Américains étaient contre la remise en cause du droit du sol.

L’administration Obama a lancé une vaste réforme du système migratoire ouvrant la voie à l’octroi de papiers aux immigrés illégaux, mais cette réforme est bloquée au Congrès, où deux autres réformes comparables avaient échoué en 2006 et 2007.

mardi 10 août 2010

Visa ou pas, pour rentrer aux Etats-Unis, il faudra payer

A partir du 8 septembre, les ressortissants de pays exemptés de visas dans le cadre de l’autorisation de voyage (ESTA) devront s'acquitter d'une taxe de 14 dollars pour rentrer aux Etats-Unis. L'Union européenne proteste.

Le programme ESTA (Electronic System Travel Authorization) a été mis en place il y a deux ans par les Etats-Unis : cette autorisation de voyage disponible en ligne concerne les ressortissants de pays exempté de visa, dont la Belgique, la France et la plupart des pays de l'Union (sauf certains nouveaux Etats-membres comme la Pologne).

L'annonce d'une taxe de 14 dollars - dont 10 dollars pour alimenter un fond destiné à la promotion du tourisme aux Etats-Unis et 4 dollars de frais d'administration a fait bondir la Commission européenne qui avait mis en garde les Etats-Unis il y a deux ans contre la réintroduction déguisée d'un visa.

Cecilia Malmström, commissaire européenne chargée de la Sécurité, a déclaré qu'elle regrettait l'instauration de cette taxe et que cela représentait une charge supplémentaire pour les citoyens européens se rendant aux Etats-Unis : "J'ai déjà répété mes préoccupations concernant l'instauration de cette taxe et je demeure convaincue que cette obligation imposée dans le cadre de l'ESTA aux seuls voyageurs exemptés de visas est incompatible avec l'engagement pris par les Etats Unis de faciliter la mobilité transatlantique".

La commission suivra le dossier et déterminera si cette taxe ne serait pas un visa déguisé.

rtbf
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"Les autorisations de voyage sont valables deux ans à compter de la date d’autorisation ou à la date d’expiration de votre passeport si celui-ci expire avant les deux années d’autorisation."

vendredi 6 août 2010

Le racisme supposé des Français

Après les déclarations fracassantes de Nicolas Sarkozy, un sondage vient à point pour dire que les annonces présidentielles répondent aux attentes des Français.

Immédiatement, on a entendu le Camp du Bien hurler qu'on vivait dans un pays de merde, que les Français étaient des salauds de racistes et bien pire encore. On en a aussi entendu d'autres qui exprimaient leur satisfaction de voir les prétendues élites ridiculisées.

Les Français, racistes ? Ça reste à démontrer !...

(...)

Si on parle des aides sociales, on entend souvent beaucoup dire que les immigrés ont plus de droits que les Français de souche. C'est bien sûr un propos fantasmé et abondamment relayé par le FN. Sur la base de « C'est vous qui payez, ce sont eux qui en profitent », on enflamme les foules.

En réalité, il s'agit souvent d'autre chose. J'en ai été témoin, certains employés des services sociaux ont voulu trop bien faire. Lorsqu'on se bat pour faire régulariser son dossier et qu'on vous fait passer votre tour pour le céder à une famille immigrée, forcément, ça énerve. Lorsque, en plus, cette famille n'a rien demandé, n'est pas en détresse et est à l'aise avec l'administration française, cette sollicitude semble prouver une inégalité de droits. Il ne s'agit que de stupidité condescendante de la part d'un travailleur social qui joue les dames-patronnesses.

On pourrait citer d'autres lieux où l'inégalité de traitement, réelle ou ressentie, existe aussi, à l'école, par exemple, mais je ne vais pas en faire la liste. Alors, bien sûr, naturellement, cela provoque de la grogne. La grogne, ce n'est pas le racisme. Si on me marche sur le pied, je grogne, je ne vais pas trucider l'impudent.

Le chauvinisme n'est pas du racisme
Être fier de son pays, l'aimer et vouloir le protéger, ce n'est pas du racisme, c'est du patriotisme. Même si cela va jusqu'au chauvinisme, ça n'est toujours pas du racisme.

Lorsque les Français ont le sentiment que la France du Cochonou et du coup de rouge, la France du bob Ricard et de la messe de Minuit, la France des mini-jupes et d'Intervilles, bref, la France qu'ils aiment, quand ils ont le sentiment qu'elle est menacée, ils réagissent, c'est normal. Si quelqu'un vient chez vous et vous dit comment vous devez vivre ou refait toute la déco à son goût à lui, vous le prendrez mal aussi.

Sous prétexte d'intégration, on a forcé les Français à renoncer à leur culture. On peut chanter l'Internationale au centre aéré mais pas Mon Beau Sapin, trop religieux. On fait disparaître les crucifix des écoles. On tolère que des rues entières soient bloquées à l'heure de la prière musulmane, etc. Bref, une élite décrète que la France n'est plus la France, qu'elle n'a d'Histoire que coupable, de culture que mondiale, et on voudrait que tout le monde s'en réjouisse ?

Comment dire ?... C'est con ? C'est très con ?

Rendez la France aux Français !
Peu m'importe qu'ils soient Français par leur naissance ou naturalisés depuis cinq minutes ! Être français, c'est appartenir à un peuple qui a une histoire. Cette histoire est faite de guerre, d'invasions, de victoires, de découvertes, de chefs-d'œuvre, etc. Il n'y a pas de sang purement français, c'est comme la fourmi de 18 mètres, ça n'existe pas, mais il y a un sentiment d'appartenance à la France, le sentiment d'appartenance à une famille.

À l'heure où certains se font une gloire de cracher leur haîne et leur dégoût de notre beau pays, un grand nombre de Français expriment leur attachement à leur nation. Cela se traduit, entre autres, par cette approbation aux mesures annoncées par Sarkozy. (...)

http://www.redacbox.fr/Blog/2010/08/le-racisme-suppose-des-francais/

Les Japonais hésitent à prendre leurs vacances, pas les Français

Reuters

Seulement deux tiers des salariés dans le monde utilisent la totalité des jours de vacances qui leur sont accordés, révèle un sondage Reuters-Ipsos publié vendredi. Peur du qu'en-dira-t-on ? Priorité donnée au travail ? Les Japonais sont particulièrement réticents à l'idée de profiter pleinement de leur temps de loisir. Seuls 33 % d'entre eux exercent ce droit.

À l'autre bout de l'échelle se trouvent les Français qui, à 89 %, jouissent de l'intégralité de leur temps libre, loin devant les Argentins (80 %) et les Hongrois (78 %). "Les raisons de ne pas utiliser tous ses jours de vacances sont multiples, mais les salariés pour la plupart se sentent obligés vis-à-vis de leur activité professionnelle, qu'ils placent au-dessus de choses plus importantes telles que leur propre santé et leur bien-être", souligne John Wright, chercheur chez Ipsos.

"Les salariés devraient se rappeler que les cimetières sont pleins de gens indispensables", ajoute-t-il.

L'étude montre en outre que les jeunes sont généralement plus enclins à prendre la totalité de leurs congés que les personnes âgées de plus de 50 ans.

Le classement : France 89 pour cent, Argentine 80, Hongrie 78, Grande-Bretagne 77, Espagne 77, Arabie saoudite 76, Allemagne 75, Belgique 74, Turquie 74, Indonésie 70, Mexique 67, Russie 67, Italie 66, Pologne 66, Chine 65, Suède 63, Brésil 59, Inde 59, Canada 58, États-Unis 57, Corée du Sud 53, Australie 47, Afrique du Sud 47, Japon 33.

USA : 1% de la population en prison

AFP

Environ 2,3 millions d'Américains étaient en prison en janvier 2010, soit près d'un Américain sur cent en âge d'être incarcéré, selon une étude du Pew Center

Sur environ 230 millions d'Américains en âge d'être incarcérés, 1.403.091 sont emprisonnés dans des prisons d'Etats, plus de 200.000 dans des prisons fédérales et le reste dans des prisons locales.

Les Etats-Unis continuent ainsi de dominer les statistiques internationales en termes de taux d'incarcération. Selon cette étude indépendante, la population carcérale dans les prisons fédérales a augmenté de 6.838 détenus en 2009 par rapport à 2008.

(...)

Alors que la population carcérale américaine a augmenté de 705% depuis 1973, le Pew center estime qu'il est "trop tôt pour dire si la baisse observée en 2009 est un accident conjoncturel ou le début d'une tendance de fond".

jeudi 5 août 2010

Au menu des expatriés britanniques, des croissants livrés... du Royaume-Uni

Les Britanniques établis dans le Sud-Ouest sont de plus en plus nombreux à faire leurs courses en ligne auprès des supermarchés de leur pays. Ils s'y retrouvent financièrement et gustativement.

05.08.2010 | Leo Hickman | The Guardian

"Cela permet-il de faire des économies ? Il semblerait. Est-ce une folie du point de vue écologique ? Sans nul doute." Leo Hickman critique vertement, dans les colonnes du Guardian, le fait que les Britanniques expatriés en France se fassent livrer leurs courses depuis le Royaume-Uni. Au même titre que les roses coupées importées du Kenya ou les fruits exotiques acheminés depuis de lointaines contrées, il s'agit selon lui d'une "aberration" qui, rendue possible par la mondialisation, se révèle très coûteuse pour l'environnement."

Si cela n'a aucun sens d'envoyer une cargaison de charbon à Newcastle, importer en France des croissants, des baguettes et des bouteilles de clairet peut sembler encore plus absurde. Pourtant, en raison de l'appréciation de l'euro contre la livre, des centaines de Britanniques résidant dans l'Hexagone s'approvisionnent, y compris en produits français, dans les supermarchés de chez eux par l'intermédiaire d'Internet.

Simon Goodenough, le directeur de Sterling Shopping, une société de livraison de Brackley, dans le Northamptonshire, dit ainsi avoir 2 500 expatriés en France parmi ses clients, et il expédie chaque semaine cinq camions remplis de nourriture outre-Manche. "Nous livrons les produits des chaînes Waitrose, Sainsbury's et Marks and Spencer, mais surtout, et de très loin, d'Asda [filiale britannique du géant américain Wal-Mart], explique-t-il. Nous livrons dans le sud-ouest de la France, de Poitiers vers le sud, où l'on estime que vivent 25 000 Britanniques. Parfois, dans notre entrepôt, nous regardons ce que les gens ont acheté et nous rigolons de l'absurdité de la chose. On voit passer des croissants et des baguettes. Et nous livrons des bouteilles de bergerac achetées chez Sainsbury's à un client de Bergerac. Nous avons même quelques clients français qui ont entendu parler de notre activité. Ils en profitent pour s'approvisionner en currys et en tacos, des produits qu'ils adorent mais ne trouvent pas en France."

Sterling Shopping est l'une des quatre sociétés de livraison du Royaume-Uni qui expédient actuellement en France des produits alimentaires achetés en ligne auprès de supermarchés britanniques par des Britanniques expatriés. Il est conseillé aux clients de passer commande sur les sites Internet des supermarchés britanniques, de payer en livres et de demander à être livrés à l'adresse de la société d'expédition. Selon le domicile du client en France, cette dernière facture des frais allant de 15 à 25 % du montant de l'achat. Les surgelés sont interdits, mais la demande est telle que certains livreurs réfléchissent à une levée de cette restriction. Les douanes françaises, elles, interdisent uniquement l'importation de bœuf frais acheté au Royaume-Uni.

John Steventon est le propriétaire de l'entreprise de déménagement La Maison Removals, à Raleigh, dans l'Essex. De ses entrepôts partent des livraisons alimentaires pour un millier de clients britanniques vivant dans le centre de la France. "Nous ne faisons plus face à la demande en ce moment, constate-t-il. Ça tourne à plein régime. Depuis janvier, la demande est phénoménale. Les déménagements vers la France ont connu un vrai ralentissement l'année dernière, et nous avons constaté que des amis en France nous demandaient de leur amener des produits alimentaires de chez nous : alors, naturellement, nous nous sommes dit que c'était une bonne idée de monter un service de livraison d'alimentation. Nous avons trois camions réfrigérés qui font la route chaque semaine, plus deux non réfrigérés transportant des meubles, de l'électroménager, des articles de bricolage, etc. Notre carnet de commandes est plein jusqu'à Noël. "Les économies, sur la nourriture en particulier, sont considérables avec un euro fort. Nos clients nous disent que pour 100 livres [120 euros] qu'ils auraient dépensées en France en alimentation, ils économisent 30 livres [36 euros] en passant par nous, malgré notre commission de 15 %. Beaucoup commandent chez nous pour se procurer des produits qui leur manquent vraiment, comme le bacon et les saucisses."

Nikki Bundy, 41 ans, vit avec sa famille près de Périgueux, en Dordogne, depuis quatre ans. Elle a découvert les livraisons de produits alimentaires britanniques par le biais de la publicité dans les médias s'adressant aux expatriés et, depuis, elle achète l'essentiel de sa nourriture chez Asda. "Ça nous revient tellement moins cher, constate-t-elle. Je dépense désormais 300 livres [360 euros] par mois chez Asda, soit environ 70 % de mon budget alimentation. La nourriture française est bonne, mais on sort parfois du supermarché avec deux petits sacs de rien du tout en ayant dépensé 100 euros. Je continue d'essayer d'acheter mes fruits et légumes sur place, mais, pour le reste, je me fournis chez Asda. Et puis mes produits préférés me manquent, comme le pain de mie blanc, les baked beans [haricots à la sauce tomate], la jelly et les plats préparés. J'achète même du beurre de cacahuètes et des digestive biscuits pour un ami français. Il y a tellement plus de choix au Royaume-Uni."

Etonnamment, ajoute Nikki Bundy, ces livraisons venues d'Outre-Manche sont peu critiquées sur place. "J'ai quelques amis britanniques qui disent que nous devrions soutenir le commerce de proximité, mais nous sommes désormais si nombreux à recourir à ces livraisons que tout le monde est pour. En revanche, je ne sais pas ce qu'en pensent les Français, je ne crois pas que beaucoup soient au courant."

http://www.courrierinternational.com/article/2010/08/05/au-menu-des-expatries-britanniques-des-croissants-livres-du-royaume-uni

La détérioration de la dette brésilienne inquiète le marché

Les investisseurs déplorent le manque d’enthousiasme à diminuer les coûts alors que la croissance a rebondi. Le Mexique apparaît plus rigoureux

Le marché s’inquiète de l’évolution de la dette publique brésilienne. Les CDS (credit default swap, les primes d’assurance de risque de défaut) sont désormais légèrement plus chers que ceux du Pérou ou de Panama, selon CMA DataVision. Plus que l’état des finances brésiliennes – la dette atteint 60% du PIB (2000 milliards de réis ou 1184 milliards de francs), un montant sans commune mesure avec celle de la Grèce, approximativement le double –, c’est son évolution et le fait que le gouvernement ne semble pas pressé de réduire les dépenses qui soulèvent des questions. Selon les données de la Banque centrale brésilienne, elle était de 54,7% il y a quatre ans. Entre-temps, la récession – qui a entraîné un recul de 0,2% du PIB – a conduit le gouvernement à augmenter les dépenses. Or les investisseurs estiment que Lula – président jusqu’à la fin de 2010 – devrait profiter d’une croissance solide cette année (7,2% selon un sondage publié par la banque centrale) pour réduire les dépenses. L’un des candidats à l’élection d’octobre a déjà annoncé sa volonté de réduire le déficit.

«Par rapport au PIB, la dette brésilienne augmente rapidement. Il ne faut pas encore tirer la sonnette d’alarme. Mais le pays s’en tirera-t-il facilement? C’est là tout l’enjeu», a expliqué Paulo Vieira da Cunha, ancien directeur de la banque centrale et maintenant associé de Tandem Global Partners, un hedge fund basé à New York. Interrogé par Bloomberg, il a néanmoins estimé que le profil de crédit restait «très bon». Le pays est noté BBB- par les trois principales agences de notation, soit le niveau d’investissement le plus bas.

Pour les analystes de Merrill Lynch, le fardeau de la dette constitue le principal argument négatif pour investir dans la dette brésilienne. De ce point de vue, la deuxième économie d’Amérique latine, le Mexique, apparaît comme plus rigoureux: sa dette publique n’atteint que 32% du PIB, souligne la banque américaine.

De manière générale, les marchés de la dette au Brésil sont très actifs. Les entreprises ont levé 18,8 milliards de dollars depuis le début de l’année, soit une hausse de 235% par rapport à l’an dernier, selon des données récoltées par Bloomberg.

http://www.letemps.ch/

lundi 2 août 2010

Quels sont les départements les plus touchés par les homicides, qu'ils soient commis ou tentés ?

TF1 News : Quels sont les départements les plus touchés par les homicides, qu'ils soient commis ou tentés ?

Alain Bauer : Dix départements concentrent à eux seuls plus de 40% des meurtres ou tentatives de meurtres. Ceux qui arrivent en tête sont les Bouches-du-Rhône, Paris et le Rhône. Suivent la Seine-Saint-Denis, le Nord, les Alpes-Martimes, le Val d'Oise, le Val de Marne, l'Essonne et la Haute-Garonne.

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La délinquance a encore reculé en 2009 dans les Alpes-Maritimes
(...)
De plus en plus de cambriolages

Si de manière générale la délinquance a baissé en 2009 dans les Alpes-Maritimes, un gros point noir surgit des derniers chiffres : les cambriolages. Plus nombreux cette année, avec une augmentation de 4, 80 %. Exactement, 4,74 % à Nice. Pour lutter contre, une cellule anti-cambriolage a été mise en place, et le développement du réseau des voisins vigilants va se poursuivre en 2010. De plus en plus de vidéo-protection, aussi. Nouveauté, également : le recours systématique à la police technique et scientifique. Comme l’explique le Préfet Francis Lamy à notre micro.


Augmentation de la délinquance des mineurs

15, 3 % des délinquants sont mineurs, révèle la Préfecture des Alpes-Maritimes. Une part importante qui augmente, cette année, de 6,8 %. Mais, pas plus pas moins que sur l’ensemble du territoire. A Nice, Christian Estrosi a pris un arrêté municipal interdisant aux mineurs de moins de 13 ans de circuler seuls entre 23 heures et 5 heures chaque mardi, vendredi et samedi, veilles de jours de repos ainsi que pendant les vacances scolaires et le carnaval.


Si Nice est la cinquième plus grande ville de France, elle arrive en haut du palmarès concernant la sécurité. Elle enregistre la plus forte baisse de la délinquance devant Paris (-1,46 %), Marseille, Lyon et Toulouse, selon le Préfet des Alpes-Maritimes.

En bref…
La délinquance qui baisse en 2009 :
- les atteintes aux biens (-1,43 %), notamment les vols à main armée avec armes à feu (-20,20 %) ou les vols à la portière (-26,7 %)
- les atteintes volontaires à l’intégrité physique (-0,80 %)
- les escroqueries, faux et contrefaçons (-8,67 %)
- la délinquance économique et financière (- 3,08 %)
- les violences scolaires (-1,75 %)

La délinquance qui augmente en 2009 :
- les cambriolages (+4,80 %)
- les violences sexuelles (+8 %)
- la délinquance des mineurs (+6,8 %)


http://www.nissactu.com/le-fait-du-jour/la-delinquance-a-encore-recule-en-2009-sur-la-cote-dazur/

dimanche 1 août 2010

Déchéance de nationalité

A l'heure actuelle, un Français peut se voir déchu de sa nationalité en cas de condamnation pour "atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation" ou pour terrorisme ou s'il s'est livré "au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciable aux intérêts de la France".

Une personne naturalisée peut également perdre sa nationalité française si elle a été acquise par "mensonge ou par fraude".