mardi 19 octobre 2021

Les frites sont parisiennes...

jeudi 13 mai 2021

Google démontre de manière incontestable que le « peuple palestinien » a été inventé dans les années 60

 



Google démontre de manière incontestable que le « peuple palestinien » a été inventé dans les années 60

Il existe peu d’informations honnêtes sur les origines du conflit arabo-israélien qui expliquent honnêtement les droits des uns et des autres.

Pour cela, il me semble utile de republier un certain nombre d’articles qui couvrent le sujet.

Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous recherchez ont été mentionnés – par année.

Si vous tapez Palestinian people, Palestinian state dans Google Ngram, vous obtenez le graphique suivant, qui vous indique depuis quand le peuple palestinien est mentionné dans les livres : il n’existe rien avant 1960 :

Si vous comparez avec le peuple français, la différence saute aux yeux :

En français la recherche « peuple palestinien » faite sur les livres, magazines et journaux imprimés en langue française, renvoie exactement le même résultat : il n’existe aucune trace d’un « peuple palestinien » dans l’histoire – avant 1960.

Là encore, une recherche sur « peuple français » se passe de commentaire :

Après tout, un peuple a le droit de se constituer, il faut bien un début à tout. Mon rappel est ici destiné à donner l’information, à savoir que ce peuple est très nouvellement créé, ce qui veut dire que ses composantes viennent de partout dans la région, et ne sont pas là depuis longtemps.

  • Concernant le peuple palestinien, deux auteurs, Guy Millière et David Horowitz, dans leur livre Comment le peuple palestinien fut inventé*, démontrent que le peuple palestinien est une invention récente, confirmant la recherche Google.

Si la communauté internationale n’était pas devenue folle, elle ne refuserait pas de regarder la vérité en face. Mais voilà, cette vérité bouleverse un certain nombre « d’acquis » géopolitiques :

  1. Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un Etat palestinien sur la Palestine ancienne ne s’applique pas.
  2. Le second est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – pré-1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem, des mensonges.
  3. Le troisième est que les quelques 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Ce ne sont même pas des réfugiés. Au mieux, certains de leurs aïeuls étaient des travailleurs immigrés qui sont venus habiter la région. On ne fait pas un peuple avec des travailleurs immigrés venus de Syrie, d’Egypte, de Jordanie ou de plus loin encore.
  4. Le quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :
    • pourquoi, avant la déclaration l’Etat d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en Etat ? Parce qu’ils ne se voyaient pas, et n’étaient pas, un peuple.
    • Pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation jordanienne de leurs terres ? Parce qu’ils ne voyaient pas cela comme leurs terres.
    • Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème ? Pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ? Parce que c’était pour eux l’occupation de la Terre des juifs, pas la leur.

Les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Ils n’avaient aucune revendication territoriale. La preuve ultime est que la première convention de la création de l’OLP ne parle même pas d’un Etat ou d’un peuple palestinien.

Pour la plupart, les habitants de Judée Samarie se considéraient comme jordaniens, leur pays d’origine, pays qui venait d’ailleurs d’être créé sur le sol de Palestine. Et ceux de Gaza venaient d’Egypte. Ils n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée : leur pays occupait l’endroit où ils habitaient, qui n’était pas jordanien.

  • Le cinquième point est que si le besoin de se constituer en peuple n’est pas né, s’il ne s’agit pas d’un peuple au sens étymologique, c’est-à-dire un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée, d’origine commune », mais d’un peuple « politique », alors c’est un peuple fabriqué en réaction à Israël. Est-ce un peuple moins légitime ? Pas forcément. Mais ce n’est pas un peuple à qui l’on ne peut attribuer ni passé, ni histoire, ni Terres ancestrales, ni aucun droit sur ces Terres. Et l’on ne peut pas dire qu’un autre peuple, les juifs, occupe « leurs » Terres – elles ne sont pas à eux. Tout juste pourrait-on débattre des droits de la Jordanie, qui les ont perdus en 1967.

Corollaire

  • Puisque Google nous confirme que le peuple palestinien est inventé vers 1960, c’est de 1960 que date l’origine commune de ce peuple.
  • Avant 1960, l’origine des Arabes de la région est à chercher ailleurs.
  • Les « frontières de 67 » dont certains parlent, ne peuvent pas exister puisqu’il n’y a pas d’Etat de l’autre côté de cette « frontière ». Pas d’Etat, pas de frontière, pas d’occupant israélien d’un autre Etat, c’est une lapalissade.
  • Il est impossible de se constituer en peuple en 1960, et de revendiquer une archéologie, une histoire, et des racines qui remontent 1000 ans plus tôt. (Sauf à nier la réalité, et bénéficier des complicités d’organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE).

Conclusion

Puisqu’il n’existe pas de peuple palestinien, les chercheurs et historiens ne devraient pas avoir trop de difficulté à tracer la provenance de ces personnes qui se sont, depuis 1960, constituées en peuple. Seulement ils ne veulent pas le faire, de peur de trop bien savoir ce qu’ils découvriraient.

Combien d’entre eux sont venus des contrées voisines comme travailleurs immigrés, pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du 19e siècle ? Combien vivaient déjà sur place ? Les chercheurs ne veulent pas le savoir, craignant ce qu’ils pourraient découvrir.

Ces deux groupes ont pourtant des liens et des droits bien différents avec cette partie de la Terre de Palestine. Les premiers, les travailleurs immigrés, n’en ont aucun, les seconds en ont … peut-être.

J’ai la chance d’être l’heureux possesseur d’un exemplaire original, daté de 1714, de Palestina, de Relandi, un géographe qui a sillonné la région pour en faire le relevé. L’ouvrage d’un peu plus de 1000 pages, qui a la taille d’un gros dictionnaire, est illustré de nombreuses cartes dépliantes.

Sur ces cartes, parmi toutes les villes, villages, hameaux, lieux recensés par Relandi, un seul porte un nom arabe : al Ramle. Tous les autres sont hébraïques – ils ont été créés par les juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5000 ans.

https://www.europe-israel.org/2021/05/google-demontre-de-maniere-incontestable-que-le-peuple-palestinien-a-ete-invente-dans-les-annees-60/

vendredi 19 mars 2021

Danemark : Le gouvernement veut encore plus réduire la part des étrangers « non occidentaux » de certains quartiers

 Le Danemark va encore élargir le périmètre d’une loi controversée visant à réduire la part des « non-occidentaux » dans ses quartiers défavorisés, tout en abandonnant le terme polémique de « ghetto », a annoncé mercredi le gouvernement social-démocrate. Dans un nouveau projet de loi, le ministre de l’Intérieur veut que la part de la population d’origine « non-occidentale » dans chaque quartier ne dépasse pas 30 % d’ici dix ans - alors que le plan actuel, adopté par la droite il y a trois ans, retient un critère de 50 %.

Le Danemark est depuis de nombreuses années un des pays d’Europe à la politique d’immigration la plus restrictive, une ligne poursuivie par la Première ministre social-démocrate Mette Frederiksen depuis son arrivée au pouvoir en juin 2019. Selon le ministre Kaare Dybvad Bek, une proportion trop importante d’étrangers de pays non-occidentaux « augmente le risque de voir grandir une société parallèle religieuse et culturelle », affirme-t-il dans un communiqué.

On change de mot, mais pas d’objectif

Il entend toutefois faire disparaître de la loi le terme polémique de « ghetto » pour désigner les quartiers sensibles, lors d’une prochaine révision de la législation sur les « sociétés parallèles ». « La désignation de ghetto est trompeuse. […] je pense que cela contribue à éclipser l’important travail qui doit être fait dans ces quartiers », a fait valoir le ministre.

Jusqu’à présent est qualifié légalement de « ghetto » tout quartier de plus de 1.000 habitants avec une population à plus de 50 % d’origine « non-occidentale », remplissant au moins deux des quatre critères suivants : plus de 40 % des personnes qui y vivent n’ont ni travail ni formation ; plus de 60 % des 39-50 ans ne sont pas allés au-delà du collège ; une criminalité trois fois plus importante que la moyenne nationale ; et un revenu brut des habitants inférieur de 55 % à la moyenne régionale.

Quinze quartiers dans les critères

Quinze quartiers danois rentrent dans ce cadre, et 25 sont considérés comme « exposés ». La liste est actualisée en décembre de chaque année. Dans ces quartiers, les délits sont sanctionnés deux fois plus sévèrement qu’ailleurs, et la crèche est obligatoire pour tous les enfants de plus d’un an sous peine de suppression des allocations familiales.

La loi prévoit aussi d’y limiter à 40 % d’ici à 2030 le nombre de logements sociaux occupés par des familles, mesure très polémique car elle contraint à terme certains habitants à des déménagements. La proposition doit maintenant être discutée par les partis parlementaires. D’après l’institut statistique national, 11 % des 5,8 millions d’habitants du Danemark est étrangère, dont 58 % de citoyens d’un pays classé « non-occidental ».

https://www.20minutes.fr/monde/3000911-20210317-danemark-gouvernement-veut-encore-plus-reduire-part-etrangers-non-occidentaux-certains-quartiers

dimanche 14 mars 2021

Zemmour à la ministre féministe : De quoi vous mêlez-vous ? Vous culpabilisez les hommes et vous victimisez et infantilisez les femmes.

 Zemmour — « Quand vous dites il y a une répartition des rôles dans la famille qui n'est pas comme cela devrait être, je me répète : « de quoi vous vous mêlez ? » L'équilibre dans les couples entre les hommes et les femmes cela ne regarde personne. [...]

Le quinze pour cent de différence de rémunération est un chiffre faux. C'est un chiffre qui mélange des carottes et des navets. La différence s'explique parce que les femmes font beaucoup plus de temps partiels que les hommes et dans des secteurs qui sont moins payés, c'est-à-dire le social, la santé.

Encore une fois, vous allez me dire, il faut que les femmes aillent dans des secteurs mieux rémunérés, il faut qu'elles soient dans la finance, il faut qu'elles soient ingénieurs.


Et là, de nouveau, je vais vous dire : « de quoi vous vous mêlez ? » Les gens font ce qu'ils veulent. Les femmes choisissent les métiers qu'elles veulent. D'ailleurs, elles sont plutôt meilleures élèves que les garçons. Donc si elles avaient envie de choisir ces secteurs-là, elles le feraient.

Je connais des jeunes femmes qui ont fait des études très brillantes, qui ont commencé dans la finance et qui ont quitté ensuite la finance et ont gagné moins. Parce que le métier ne les intéressait pas. L'ambiance ne les intéressait pas. Donc je vous répète : « de quoi vous vous mêlez ? »

« La charge mentale ». D'abord, on invente des mots. C'est le génie du progressisme en général, c'est qu'il invente des mots et qu'il les impose à la société. C'est le mot de Lénine : « Faites-leur manger le mot, vous leur ferez avaler la chose. » C'est une technique de propagande avérée, une technique de propagande communiste avérée que tous les progressistes ont reprise à leur compte : féminicide, charge mentale, écriture inclusive, tous ces mots qui sont en déconnexion avec la vie des gens. C'est cela le problème. Car il y a un fond totalitaire dans le féminisme. Totalitaire, cela veut dire changer la vie des gens. Imposer la vision aux gens. Tout simplement parce que le féminisme pousse à l'indifférenciation : on veut croire que les hommes et les femmes c'est la même chose. Qu'il n'y a pas de différences biologiques, que tout n'est que différences sociales. Or c'est faux.

Vous croyez que les gens n'en parlent pas [de l'affectation des rôles dans le couple] ? Vous croyez que les femmes sont muettes ? Vous croyez qu'elles ne savent pas dire : « tiens, tu pourrais faire cela » ? Je trouve cela dingue.

Vous dites [que cette répartition des rôles dans le couple] : « sans y avoir réfléchi ». Mais c'est faux.  C'est faux. La reproduction de modèle, il a du bon le modèle. Le modèle vient d'où Mme Wargon ? Il vient de l'origine des temps. Ce sont les femmes qui portent les enfants.

 [Wargon ressort des lieux communs  féministes : pas le droit de vote des femmes, pas de chéquier pour les  femmes]

Vous voulez que l'on parle de cela ? Qui avait le droit de vote avant 1848 ? Personne. Qui avait des chéquiers avant les années 60 ? Les ouvriers étaient payés à la journée, voire à la semaine ! C'est Georges Pompidou qui a imposé la mensualisation [et donc la bancarisation] en 1969... Vous êtes dans un narratif de lieux communs féministes. 

Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous avez une évolution de la société, c'est-à-dire il y avait le capitalisme du XIXe siècle qui avait besoin d'une structure de famille qui reposait sur l'épargne et de la division des tâches classiques avec un homme qui allait travailler, qui travaillait très dur, qui travaillait 12 heures, 14 heures par jour... Il était favorisé celui-là ? L'ouvrier de Zola dans Germinal ? Est-ce qu'il était favorisé par rapport à sa femme ? Non ! Il travaillait énormément, très dur.  Bien sûr, les deux travaillaient. La femme travaillait aussi, elle travaillait à la maison, parce qu'il y avait une séparation des tâches qui était induite par ...

[Wargon interrompt : «  elle n'est pas génétique, elle est culturelle. »]

Zemmour reprend — Non, elle est à la fois biologique et culturelle. Elle est biologique parce que les femmes portent les enfants. Elles nourrissent les enfants. Vous voyez, il y a une part de biologie et il y a une part de culturel, comme toujours. [...]

[Wargon interrompt à nouveau : « Il est temps de questionner » cet état de fait.]

Zemmour reprend — Mais on ne fait que cela depuis des millions d'années, on questionne...

[Nouvelle interruption...: «  On peut le mettre dans le débat ».]

Zemmour reprend Mme Wargon — Vous ne mettez pas dans le débat, vous imposez. Vous culpabilisez les uns et vous victimisez les autres. C'est une vision injuste de la femme. La femme n'est pas une victime. La femme est libre, elle est autonome, elle réfléchit. Et si elle a ce mode de vie, c'est qu'elle le désire. Vous infantilisez les femmes.

[Wargon dit que les femmes sont moins revendicatives dans les négociations, ce n'est pas nécessairement faux, voir Jordan Peterson sur le sujet, mais c'est aussi le revers d'un de leurs atouts : elles sont plus aimables et plus sociables que les hommes, ce qui les sert dans d'autres scénarios.]

Zemmour poursuit — C'est l'erreur d'origine du féminisme. Vous plaquez la lutte des sexes sur la lutte des classes.  [Alors que les femmes sont libres, autonomes, font les études qu'elles veulent.] Mais ce que vous ne comprenez pas c'est que ce n'est pas la lutte des femmes qui a permis cela. Ce sont simplement les conditions économiques qui ont changé. C'est-à-dire que le capitalisme a muté. Il faut que vous lisiez Christopher Lasch, vous comprendrez ce que je veux dire. C'est devenu un capitalisme de consommation qui a besoin de plus de consommateurs. Donc on a mis les femmes dans l'espace public. Deuxièmement, la technologie a libéré les femmes des tâches traditionnelles [faire la lessive prenait ainsi beaucoup de temps]. À partir du moment où la technologie les libérait, les femmes tout naturellement pouvaient aller travailler ailleurs. Il n'y a pas de rivalité. Il n'y a pas de luttes avec les hommes.

[Wargon ressort une scie]

Zemmour  — Dans la magistrature, il n'y a plus que des femmes. Qu'est-ce vous allez faire, Mme Wargon, vous allez mettre la parité dans la magistrature parce qu'il y a trop de femmes ? Dans l'Éducation nationale, il y a trop de femmes, est-ce que vous allez imposer la parité? Pourquoi vous ne l'imposez pas là ? Pourquoi vous ne dites pas qu'il y a des contraintes qui empêchent les hommes d'aller dans ces métiers ? Pourquoi vous ne le dites pas ? Ce serait la même chose. Voyez, c'est sans fin votre histoire. Et donc ça ne peut pas tenir. C'est pourquoi je préfère me référer à la liberté des gens, aux choix des gens, je ne prends pas les femmes pour des mineurs, je ne prends pas les femmes pour des enfants. Car c'est ce à quoi revient votre discours. Les femmes sont toujours des enfants et des mineures éternelles, il faut toujours les aider. Ah ! les pauvres, elles sont martyrisées.


mercredi 6 janvier 2021

Préférences ethnique et culturelle dans le choix de colocataires parmi les millenials

(...)  la génération Y sait qu’il faut s’afficher « ouvertes à la diversité » et elle se déclare l’être, mais l’est-elle en dehors des sondages ?


Selon les auteurs, la génération Y ferait preuve de discrimination à l’égard des candidats colocataires asiatiques, hispaniques et noirs. Cependant, les taux de réponse reçue des Asiatiques et des Hispaniques varient considérablement en fonction des prénoms employés. Ces prénoms pourraient agir comme signal d’assimilation ou d’« américanisation » des candidats. Pour les chercheurs « Nos résultats suggèrent que, à mesure que la génération Y continue d’accéder à des postes de pouvoir, elle est susceptible de perpétuer l’inégalité raciale plutôt que d’adopter un système postracial. De plus, bien que certaines personnes d’origine asiatique et hispanique se voient offrir une plus grande possibilité d’intégration que dans les époques précédentes (Lee et Bean 2007), cette intégration est incomplète et conditionnelle, et la discrimination envers les noirs reste une caractéristique fondamentale du paysage racial émergent. »

Comme le montre la colonne la plus à droite de la figure ci-dessous, les répondants identifiés comme noirs n’ont reçu que 66 % de réponses par rapport aux répondants blancs, tandis que les expéditeurs hispaniques de 1re à 1,5e génération ont reçu 71 % de réponses par rapport aux candidats blancs. Bien que les taux de réponse soient plus faibles dans la région de Boston qu’ailleurs, les expéditeurs blancs ont toujours un avantage sur un ou plusieurs autres groupes dans toutes les villes. Les candidats locataires blancs se situent au sommet de la hiérarchie des réponses (si on ignore pour l’instant les candidats non blancs indiquant l’appartenance à une 2e génération ou plus), les demandeurs de chambre indiens se classent en deuxième position après les Blancs, avec un taux de réponse de 0,83 (soit 83 réponses pour 100 réponses aux Blancs). Les candidats chinois et hispaniques suivent avec des taux de réponse de 0,76 et 0,74, respectivement. Les chercheurs de chambre noire sont les moins bien lotis : leur taux de réponse de 0,63 indique qu’un aspirant colocataire noir devrait envoyer environ 50 % de demandes de plus pour recevoir le même nombre de réponses qu’un candidat blanc. Les candidats indiens et chinois de 2e génération ou plus s’en tirent aussi bien que les candidats blancs (taux relatif de réponse de 1,01 et 0,94). Bien que les Hispaniques de 2e génération ou plus aient un taux de réponse plus faible (0,89), il n’est pas significativement différent des Blancs.


http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2021/01/preferences-ethnique-et-culturelle-dans.html