lundi 27 avril 2009

Les “lève-tard” sont les meilleurs




La “France qui se lève-tôt”, si chère à notre (connard de) président, vient de prendre un sacré coup à sa réputation, via une étude menée en France, en Suisse et en Belgique.

L’expérimentation a consisté à comparer l’activité cérébrale de deux groupes tests de santé comparable : 16 lève-tôt et 15 lève-tard. Des IRM réalisés à 1h30 après le réveil, puis 9h plus tard, afin de mesurer le degré d’attention.

Résultat : en début de journée (que celle-ci soit à 7h ou 11h), l’attention est bonne pour tout le monde. Mais en fin de journée (à 16h pour les uns, à 20h pour les autres), ce sont les lève-tard qui sont les plus alertes ! En effet, plus on se lève tôt, plus on a du mal à gérer la fatigue accumulée dans la journée et à garder son niveau de concentration.

http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr

jeudi 23 avril 2009

La Grande-Bretagne multiplie les mesures pour renforcer ses frontières

Agence France-Presse

La Grande-Bretagne, appelée par la France à renforcer sa frontière avec l'espace Schengen, a durci les contrôles à l'entrée de son territoire ces dernières années et dit avoir empêché 28 000 tentatives de passages de clandestins en 2008.

«La Grande-Bretagne poursuit sa coopération avec la France dans la lutte contre l'immigration illégale et a déjà créé l'un des passages aux frontières les plus protégés au monde à Calais», a indiqué jeudi matin un porte-parole de l'agence britannique aux frontières.

«Des technologies avancées, comme des détecteurs de dioxyde de carbone et de battements de coeur, et des contrôles aux frontières avancés sur le territoire français signifient que nous pouvons refuser des gens avant même leur arrivée sur le sol britannique», a-t-il ajouté.

Quelque 1700 chauffeurs routiers ont été contrôlés alors qu'ils transportaient des clandestins, en Grande-Bretagne et aux contrôles avancés sur le continent en France et en Belgique, avait précisé le ministre britannique à l'Immigration Phil Woolas en mars dernier.


La Grande-Bretagne a également commencé à mettre en place un système de «frontières électroniques» qui comprend des visas avec empreintes digitales, pour détecter d'éventuelles fraudes à l'identité de candidats à l'immigration ou au séjour en Grande-Bretagne.

L'agence aux frontières prévoit d'installer un centre à Manchester (nord) qui pourra d'ici 2010 vérifier à distance toutes les entrées et sorties du territoire britannique de passagers étrangers.

Londres a par ailleurs alourdi les amendes pour les employeurs de travailleurs clandestins et a commencé à introduire des cartes d'identité obligatoires pour les travailleurs étrangers.

La Grande-Bretagne a procédé à 21 110 expulsions au total l'an dernier, ce qui inclut des ex-détenus, des demandeurs d'asile recalés, des clandestins et des personnes ayant outrepassé la durée de leur visa.

Selon une étude de la London School of Economics (LSE) il y avait en 2007 quelque 725 000 clandestins en Grande-Bretagne, les dernières statistiques du gouvernement, datant de 2001, estimant cette population à 430 000.

Londres veut accélérer le rythme des expulsions et vient d'ouvrir à cette fin un nouveau centre près de l'aéroport de Gatwick, au sud de Londres.

Le gouvernement a catégoriquement écarté la proposition du maire de Londres Boris Johnson au début de l'année, d'accorder une amnistie pour les immigrés en situation irrégulière «qui vivent dans l'ombre».

lundi 20 avril 2009

Afrique du Sud: Apartheid à l'envers

Afrique du Sud : « pauvres Blancs »…

http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2572754,scheduleId=2538676.html

Dans la banlieue sud de Johannesburg, un parc immense, bien entretenu, en bordure d'un étang. L'endroit est très couru le week-end. On vient y montrer sa berline et pratiquer entre amis l'art du "braï", le barbecue sud africain. "Coronation park" aurait pu devenir un symbole, le modèle d'une transition réussie qui en dix ans à peine, a vu cet endroit autrefois interdit aux "gens colorés" devenir l'un des lieux de détente préféré des familles noires des classes moyennes.
Pourtant, "Coronation park" symbolise aujourd'hui l'échec de la nouvelle politique sud-africaine. Ces dernier mois, les pelouses ont vu éclore un camp fait de cabanes en tôle, de tentes usées jusqu'à la corde et de caravanes hors d'âge... Un bidonville est sorti de terre : quatre cents Afrikaners, dont plus de quatre-vingt enfants, y survivent avec moins d'un euro par jour et par personne. Ces "pauvres blancs" sont les nouveaux exclus de la société sud-africaine.
Depuis la chute du régime de l'Apartheid en 1994, une nouvelle catégorie de pauvres a vu le jour en Afrique du sud. De nombreux Afrikaners, ces descendants des premiers colons européens installés en Afrique australe depuis le 17ème siècle, ont perdu leurs privilèges. Ils sont les nouveaux parias d'un système fondé sur le "Black economic empowerment", la discrimination positive en faveur des "personnes précédemment désavantagées" qui donne la priorité d'embauche aux Noirs les plus pauvres. Sous l'Apartheid, les Blancs non qualifiés bénéficiaient d'emplois réservés dans l'administration et de logements sociaux. Aujourd'hui, un million d'Afrikaners sont au chômage, et plusieurs centaines de milliers de Blancs vivent sous le seuil de pauvreté. Ces nouveaux exclus de la "Nation arc-en-ciel" survivent comme ils peuvent à la périphérie des grandes agglomérations comme Johannesburg ou Cape Town, dans des cabanes en bois ou des caravanes, entre mendicité et petits boulots, avec parfois le sentiment de vivre une sorte "d'Apartheid à l'envers".

Il y a aujourd'hui 3000 bidonvilles de blancs en Afrique du Sud.

20 000 meurtres par an, 1 viol par minute!

samedi 18 avril 2009

Canada: la loi sur la nationalité changée

AFP

Les petits-enfants de Canadiens nés à l'étranger n'auront plus automatiquement la nationalité canadienne en vertu d'un amendement à la "loi sur la citoyenneté canadienne" entré en vigueur aujourd'hui. Le Parlement avait approuvé cet amendement l'an dernier pour que des non-résidents ayant plus ou moins de liens avec le Canada ne puissent transmettre indéfiniment la nationalité canadienne à leurs descendants.

"Nous limitons la citoyenneté à la première génération de Canadiens nés à l'étranger pour faire apprécier à sa juste valeur la citoyenneté canadienne", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Immigration, Danielle Norris. La loi a été modifiée en partie en réponse à l'évacuation massive de milliers de Canadiens vivant au Liban, qui avait dû être organisée par le gouvernement canadien après l'opération militaire d'Israël dans ce pays en 2006, a-t-elle ajouté.

Plusieurs de ces Canadiens nés au Liban et qui avaient été secourus à grand frais par Ottawa n'avaient que des liens ténus avec le Canada, ce qui avait suscité des critiques dans ce pays.

mercredi 15 avril 2009

Irlande, Portugal, Italie: Le courage de décider

Immigration: l'Irlande durcit sa politique
AFP

L'Irlande va durcir les conditions d'accès à son marché du travail pour les travailleurs immigrés en réaction à la progression du chômage dans ce pays frappé de plein fouet par la récession, a annoncé le vice-Premier ministre aujourd'hui.

Les nouvelles règles qui incluent une révision des conditions d'obtention des permis de travail, devraient entrer en vigueur le 1er juin.
Mary Coughlan, vice-Premier ministre, a souligné que le système d'attribution de permis ou de renouvellement de permis devait laisser "un maximum de chances" aux Irlandais ou aux citoyens de l'Espace économique européen (EEE) d'obtenir les emplois disponibles.

L'Espace économique européen comprend les 27 pays européens ainsi que la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.

"L'Irlande a beaucoup bénéficié de l'immigration, en particulier au cours de la dernière décennie", a déclaré Mme Coughlan, qui est aussi ministre des Entreprises, du Commerce et de l'Emploi.

"Nous devons cependant nous assurer que nos politiques d'immigration flexibles restent un outil bénéficiaire à la politique économique irlandaise, (et pour ce faire) qu'elles soient adaptées continuellement pour refléter la réalité changeante du marché du travail irlandais", a-t-elle relevé.

Or, "ces réalités ont changé dramatiquement au cours des derniers mois", a-t-elle souligné.
Le taux de chômage en Irlande a bondi pour atteindre 11% en mars, son plus haut niveau depuis plus de 13 ans, alors que le pays a été en septembre le premier pays européen à entrer en récession.

Selon les nouvelles conditions imposées aux travailleurs immigrés, les permis de travail ne seront pas octroyés pour des emplois dotés de salaires inférieurs à 30.000 euros par an.

Les employés de maison et les conducteurs de poids-lourds ne seront plus des emplois accessibles aux immigrés, tandis que les conjoints, enfants ou ascendants des travailleurs immigrés devront solliciter des permis séparément.

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Le Portugal réduit de moitié son quota d'immigrés en raison de la crise

LISBONNE - Le Portugal a décidé jeudi de réduire de plus de moitié le nombre de nouveaux immigrés hors Union européenne autorisés à entrer dans le pays en 2009, invoquant la détérioration de la situation économique.

"Il est normal que dans le contexte économique actuel, on procède à un ajustement du contingent en fonction de la réalité", a déclaré le ministre de la Présidence Pedro Silva Pereira, à l'issue du Conseil des ministres.

Pour l'année 2009, le Portugal se dit prêt à accueillir 3.800 nouveaux immigrants hors Union européenne, contre 8.600 en 2008.

Ce quota a été fixé en fonction de "l'évolution du marché de l'emploi jusqu'à fin 2009", ainsi que du "niveau d'utilisation du contingent de 2008", explique un communiqué du conseil des ministres.

http://www.romandie.com/infos/news2/090514190448.824v8rcx.asp

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L'Italie durcit nettement sa législation anti-immigration clandestine

ROME (AFP) — Les députés italiens ont adopté jeudi sous la pression de l'extrême-droite une loi controversée sur la sécurité intérieure et l'immigration qui va placer l'Italie parmi les pays les plus sévères en Europe dans la lutte contre l'immigration clandestine.

Le vote a été acquis par 297 voix contre 255 avec 3 abstentions.

La loi crée un délit "d'immigration et de séjour" clandestins, puni d'une amende de 5 à 10.000 euros et rend possible la dénonciation à la justice de tout immigrant en situation irrégulière. Elle porte de deux à six mois la durée de rétention des immigrants dans les centres d'identification et d'accueil.

"Nous fermons les portes (de l'immigration) et nous ne les entrouvrons que pour ceux qui viennent pour travailler et s'intégrer", a résumé jeudi le chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

76% des Italiens soutiennent la position du gouvernement sur l'immigration, a-t-il affirmé.

mardi 14 avril 2009

Quand l'Amérique refoule les cerveaux étrangers

via Marianne2.fr

Le Sénat américain vient de décider de limiter le nombre de visas délivrés aux travailleurs étrangers hautement qualifiés. Incohérent quand on accepte massivement les produits chinois... et apparemment inutile.



Quand certains pays luttent contre la fuite des cerveaux, les Etats-Unis, eux, bataillent contre leur entrée sur le territoire national ! Dans l’espoir de contrer un chômage affolant (1), des sénateurs ont pris, coup sur coup, deux initiatives pour limiter le nombre de permis de travail temporaires accordés aux travailleurs étrangers hautement qualifiés.



Le premier épisode est passé presque inaperçu en France. Pourtant, il s’est déroulé au moment du vote du plan de relance de Barack Obama. Il s’agit d’un amendement déposé par un sénateur indépendant du Vermont. Votée par le Congrès, cette modification apportée au texte original interdit purement et simplement aux établissements financiers ayant bénéficié de l’aide de l’Etat de demander, pendant deux ans, des visas pour des travailleurs immigrés qualifiés.

Plus récemment, deux sénateurs, l’un démocrate (Dick Durbin, un proche du président) et l’autre républicain, ont demandé au gouvernement de limiter le nombre de ces fameux permis, baptisés « visas H1-B » dont le nombre a été fixé, cette année, à 85 000.


Les Américains ne sont pas des nouveaux-nés en matière d’immigration choisie et de protectionnisme. Pourtant, ces deux initiatives ont suscité un vif débat. Elles ont même réussi à faire sortir de ses gonds le « Alain Duhamel local », Thomas Friedman, éditorialiste au New York Times : « Même si je pense que le Président Obama a fait de son mieux, avec son plan de relance, pour ne pas céder aux pires tentations protectionnistes du Congrès, le Sénat a décidé, malheureusement, le 6 février, d’interdire aux banques et autres institutions financières qui reçoivent de l'argent des contribuables, les permis de travail temporaires pour immigrés hautement qualifiés. (…) Pourquoi devrions-nous ajouter des barrières contre ces cerveaux ? (…) Cela s'appelle la “Vieille Europe”. Cela s'écrit S-T-U-P-I-D-E ! »



Ce petit bijou de journalisme — que la « Vieille Europe » saura apprécier — a été ciselé depuis la ville de Bangalore en Inde. Si Thomas Friedman, s’y ait rendu, c’est que les visas H-1B sont utilisés principalement, non pas par des établissements financiers mais par des entreprises américaines du secteur des nouvelles technologies (Microsoft, IBM, etc), pour embaucher des travailleurs asiatiques et, en particulier, indiens.



Pour expliquer sa « colère », Thomas Friedman s’appuie d’ailleurs sur les travaux d’un chercheur de la Harvard Law School qui explique que « plus de la moitié des start-ups de la Silicon Valley ont été créées par des immigrants au cours de la dernière décennie » : « Ces entreprises ont employé 450.000 travailleurs salariés et réalisé un chiffre d'affaires de 52 milliards de dollars en 2005. » Dans une tribune publiée dans Newsweek, ce même chercheur précise qu’il y a « une forte corrélation entre l’augmentation du nombre de visas H-1B et l'augmentation du nombre de brevets déposés aux Etats-Unis ».



Mais dans le camp d’en face, aussi, les arguments sont affûtés. La plupart regrettent que le système des visas H-1B mette en place un dumping social à l’intérieur même des frontières américaines. Norman Matloff est professeur à l'Université de Californie. Etudes à l’appui, il montre que les entreprises des Etats-Unis exploitent les « failles » du système pour employer des « travailleurs étrangers en possession de visas H-1B à des salaires inférieurs à ceux pratiqués pour des citoyens américains. » Même discours ou presque du côté de Ron Hira, professeur au Rochester Institute of Technology. Lui n’y va pas par quatre chemins : « Le débat public sur l’immigration hautement qualifiée est en proie à des mythes. » Et au registre des mythes, il cite notamment celui qui voudrait « que l'octroi de visas H-1B [permette] d'éviter la délocalisation des emplois américains » : « En fait, il les accélère, et pas seulement en raison de "transferts de connaissances." »



Mais ce débat, aussi intéressant soit-il, arrive sans doute trop tard : les Services américains de la citoyenneté et de l’immigration, chargés d’enregistrer les demandes de visas H-1B, viennent d’annoncer n’avoir reçu, après neuf jours, qu'environ 62 000 demandes sur les 85 000 permis de travail temporaires possibles. En 2007, en quelques heures seulement, le seuil fixé par les autorités avait très largement été atteint et même dépassé. Pour certains experts, le faible nombre de demandes de visas en 2009 ne doit pas seulement être mis sur le compte du ralentissement de l’économie. C’est aussi qu’une partie des entreprises américaines ont, entre temps, eu le « bon goût » de délocaliser leur production à l’étranger et notamment en Inde…



(1) En touchant 8,5% de la population active en mars, il a atteint son plus haut niveau depuis novembre 1983.

jeudi 2 avril 2009

Les deux listes de paradis fiscaux établie par l'OCDE

Voici les deux listes de paradis fiscaux rendues publiques jeudi par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE): la liste noire inclut les pays qui ne se sont jamais engagés à respecter les standards internationaux; la liste grise recense les Etats qui se sont engagés à respecter les règles de l'OCDE mais ne les ont pas "substantiellement" appliquées. (Traduction: ça attendra!)


LISTE NOIRE
Costa Rica, Malaisie, Philippines, Uruguay

LISTE GRISE
Autriche, Andorre, Anguilla, Antigua et Barbuda, Aruba, Bahamas, Bahreïn, Belgique, Belize, Bermudes, Brunei, Îles Caïmans, Chili, Îles Cook, République dominicaine, Gibraltar, Grenade, Guatemala, Liberia, Liechtenstein, Îles Marshall, Luxembourg, Monaco, Montserrat, Nauru, Antilles néerlandaises, Niue, Panama, Saint-Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, Saint Vincent et les Grenadines, Samoa, Saint-Marin, Singapour, Suisse, Iles Turks et Caïques, Vanuatu, îles Vierges.

http://www.ouest-france.fr
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Sans oublier bien sur :
Le Delaware, le Wyoming, le Nevada, les Iles Vierges... Hein, Barack ?

+ la City, Jersey, Guernesey, Chypre, Malte, Macao, Hong-Kong.

C'est une refondation du capitalisme on vous dit...

Selon le magazine Forbes, la France a la pression fiscale la plus lourde du monde

"Zut alors !" C'est, en français dans le texte, le titre ironique de Forbes Asia - branche asiatique du célèbre magazine de classements américain. Après de savants calculs, la revue publie un comparatif de la pression fiscale dans 50 pays du monde. Et, à ce jeu-là, la France est considérée comme le pays ayant le régime fiscal le moins accueillant de tous... Et ceci pour une raison très simple : dans l'Hexagone, l'impôt sur les sociétés atteint 34,4 %, l'impôt sur le revenu 52,1 %, les charges patronales 45 %, les charges salariales 14 % et la TVA 19,6 %, détaille l'enquête de Forbes. À l'inverse, l'émirat du Qatar, qui lève uniquement un impôt sur les sociétés, est le pays jugé le plus accueillant du monde, talonné par les Émirats arabes unis qui ne prélèvent que des contributions pour la sécurité sociale.

Chaque année, le magazine Forbes calcule le niveau de pression fiscale en additionnant les impôts sur les sociétés et sur le revenu, les charges patronales et salariales et la taxe sur la valeur ajoutée. Le total est censé déterminer si le pays a plutôt tendance à attirer ou à faire fuir talents et capitaux. Huit des dix pays du monde jugés les moins accueillants sont des États européens.

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/selon-le-magazine-forbes-la-france-a-la-pression-fiscale-la-plus/916/0/331459

1- France
2- Chine
3- Italie
4- Hongrie
5- Japon
6- Turquie
7- Inde
8- Mexique
9- UK
10- Allemagne