jeudi 28 février 2008

UK is experiencing a large exodus of highly skilled citizens

The number of highly skilled migrants coming into the United Kingdom continues to exceed the number leaving the country, according to a new study by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD). The study also found that highly skilled migrants coming in are significantly better educated than their UK-born counterparts.

38.4% of foreign-born adults in Britain have degrees in higher education, compared to 20.1% of the native-born population. Even with the large influx of highly skilled migrants, the UK is experiencing the largest exodus of highly skilled citizens of all OECD countries.

workpermit.com

lundi 25 février 2008

Ikea prône-t-il l'impérialisme suédois ?

Reinhard Wolff indique que le Danois Klaus Kjøller, professeur en communication politique, reproche au vendeur de meubles Ikea son "impérialisme suédois". Pour quel motif ? Tout simplement la dénomination des meubles. "Pourquoi devrais-je m'essuyer les pieds sur un paillasson Køge, avant de marcher sur un tapis Nästved ou Sindal ? Klaus Kjøller déplore que 'les paillassons et les tapis sont de seconde zone, si ce n'est pire, en matière d'aménagement intérieur. Rien ne se trouve plus bas qu'un revêtement de sol.' Un coup d'oeil sur le catalogue confirme l'impression que les articles les plus exposés aux coups de pied portent des noms danois. En revanche, les meubles plus onéreux arborent des noms suédois clinquants et le voisin norvégien a prêté sa langue pour baptiser quelques lits. (...) Ce débat passionné déclenché par un journal de Copenhague pourrait trouver une réponse dans la décision du [brasseur danois] Carlsberg de donner des noms de villes suédoises à ses bières sans alcool ou faiblement alcoolisées. On attend désormais avec impatience la réaction des Danois lorsqu'ils apprendront qu'Ikea a baptisé un siège de toilette Oresund, le nom du détroit séparant le Danemark et la Suède."

die tageszeitung (Allemagne)

La politique d'immigration pourrait se durcir en Suède

Le gouvernement suédois souhaite renforcer ses exigences envers les immigrants, à qui on pourrait demander d'apprendre le suédois. La ministre de l'Intégration Nyamko Sabuni et le ministre de l'Education Jan Björklund proposent que ces cours de langue, financés par des fonds publics, soient limités à une durée de trois ans et sanctionnés par un examen final. Selon le journal, "il semble que les élites libérales européennes au pouvoir, du président français Nicolas Sarkozy au gouvernement danois d'Anders Fogh Rasmussen, aient décidé de changer de ton et de prôner un dédain manifeste à l'encontre de ceux qui sont au bas de l'échelle. (...) Les diplômés de l'enseignement supérieur qui sont venus s'installer avaient plus de facilités pour apprendre la langue. Ils ont été récompensés. Une personne quasi analphabète n'aura pas droit à la même chose. Il faut y voir un signal de Nyamko Sabuni et de Jan Björklund, qui souhaitent inverser les sondages défavorables à leur parti."

Dala Demokraten (Suède)

samedi 23 février 2008

La Grande-Bretagne durcit les conditions d'accès à la nationalité britannique

AP | 20.02.2008 |

Les étrangers vivant et travaillant en Grande-Bretagne devront attendre plus longtemps et payer plus cher s'ils veulent devenir citoyens britanniques en vertu d'une nouvelle législation proposée mercredi.

Les étrangers qui veulent être naturalisés, ce qui leur permet de vivre et travailler sans visa et leur donne le droit de vote, doivent prouver leur allégeance envers la Grande-Bretagne, a expliqué la secrétaire à l'Intérieur Jacqui Smith.

Actuellement, ils doivent déjà passer un test de connaissance sur la vie britannique, parler anglais ou bien gallois ou gaélique et vivre en Grande-Bretagne depuis au moins cinq ans, pour demander la nationalité britannique.

Avec la nouvelle législation, les candidats pourraient être contraints d'attendre huit ans pour faire leur demande. En revanche, ceux qui acceptent d'accomplir un travail bénévolement durant leur temps libre -par exemple entraîner un club local de football ou aider une organisation caritative- verraient cette période réduite à six ans.

Le coût de la naturalisation, 655 livres sterling (870 euros) actuellement, devrait également augmenter, selon le ministère de l'Intérieur. "Nous espérons collecter des dizaines de millions de livres" grâce à cette augmentation, confie un porte-parole du Home Office.

Mme Smith a precisé que son projet législatif, qui pourrait être adopté au cours de l'année, prévoit d'empêcher les étrangers ayant fait de la prison à l'étranger de devenir citoyens britanniques.

La nouvelle législation ne s'appliquera qu'aux personnes entrant en Grande-Bretagne après son adoption et pas à ceux vivant déjà dans le pays, a-t-elle précisé. Si elle est adoptée, elle ne devrait pas entrer en vigueur avant 2010.

vendredi 15 février 2008

Des cours de français au travail pour les immigrants

La Presse

Québec

Au moment où beaucoup de nouveaux arrivants travaillent en anglais, le gouvernement Charest réanimera un programme de francisation des immigrants dans les entreprises, moribond et négligé depuis des années, a appris La Presse.


Québec tente de rejoindre les milliers d'immigrants allophones qui, chaque année, boudent les cours de français offerts par l'État ou les abandonnent après avoir décroché un emploi.

Les allophones immigrés récemment qui utilisent surtout l'anglais au boulot sont aussi nombreux que ceux travaillant en français, selon les études les plus récentes. L'anglais a gagné du terrain au cours des dernières décennies.

La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, lancera au cours des prochains jours une offensive pour renforcer la francisation des immigrants dans les milieux de travail, ce qui fait actuellement défaut. Cette mesure sera au coeur de son plan sur l'intégration des nouveaux arrivants. Son annonce surviendra après des semaines de controverse entourant l'état du français au Québec, à Montréal en particulier.

À l'heure actuelle, Québec offre bien peu de cours de français dans les entreprises par l'entremise de son Programme d'intégration linguistique pour les immigrants (PILI). Douze entreprises - de l'hôtellerie, de la pharmaceutique et du textile par exemple - participent à ce programme en ce moment. À peine 387 travailleurs immigrants sont inscrits aux cours de français.

Le budget consacré à la francisation en milieu de travail se chiffre à 200 000$ seulement. Il s'élevait à près de 2 millions de dollars au début des années 2000, un effort qui était jugé insuffisant à l'époque. La francisation en milieu de travail est si négligée que le MICC n'en fait même pas état dans ses rapports de gestion.

L'offensive du gouvernement Charest vise notamment les entreprises qui comptent entre 25 et 50 employés. Les entreprises de cette taille, où se concentre une forte proportion d'immigrants, échappent à plusieurs dispositions de la loi 101. Seules celles de plus de 50 employés sont obligées d'adopter un programme de francisation en vertu de la Charte de la langue française. Elles doivent utiliser le français comme langue de travail et de communications internes.

Le gouvernement Charest refuse d'amender la Charte pour inclure les entreprises de moins de 50 employés. Avec son programme de francisation en milieu de travail, il veut intervenir dans ces entreprises sans avoir à rouvrir la loi 101. Mais le gouvernement ne forcerait pas les entreprises à participer au programme. Il tenterait plutôt de persuader celles qui emploient plusieurs immigrants d'y prendre part.

Qui sont les immigrés du Japon ?

Le Japon n'est pas une terre d'immigration, avec à peine deux millions d'étrangers sur son sol arrivés en deux vagues, Coréens et Chinois pendant la période coloniale du pays, puis asiatiques et latino-américains à partir des années 1980.

Ces deux millions d'immigrés ne représentent que 1,6% de la population du Japon, alors que les Etats-Unis comptent 35 millions d'habitants nés à l'étranger (12% de la population) et l'Europe de l'Ouest 32 millions (10%).

La première vague de cette immigration est arrivée pendant les années de la colonisation japonaise en Corée, à Taïwan et en Chine continentale. Des habitants de ces contrées sont alors venus travailler au Japon, souvent contre leur gré, notamment dans les années 1930 et jusqu'à la défaite de 1945.

Lorsque l'Empire japonais a été dissous, ces immigrés des colonies ont perdu la nationalité japonaise et repris leur nationalité d'origine, mais nombre d'entre eux sont restés dans l'archipel.

Certains de ces immigrés ou leurs descendants ont depuis adopté la nationalité japonaise. Mais quelque 500.000 d'entre eux restent des étrangers au Japon, avec le statut de "résident spécial permanent".

Installés depuis plusieurs générations, parlant et écrivant couramment le japonais mais souffrant souvent de discriminations, ils constituent les "oldcomers" (anciens venus).

Par opposition, les "newcomers" (nouveaux venus) sont les immigrés économiques arrivés depuis les années 1980. Parmi eux, des Coréens du Sud et Chinois, mais aussi des Philippins, Thaïlandais ou Vietnamiens.

Arrivant à une période où les petites entreprises japonaises commençaient à manquer de main d'oeuvre, cette deuxième vague d'immigration a provoqué un débat sur la venue des étrangers au Japon.

En 1990, le gouvernement a tranché en privilégiant la venue de populations étrangères d'origine japonaise installées en Amérique latine. L'idée du pouvoir était de concilier l'arrivée de main d'oeuvre avec le maintien voulu de l'"harmonie" d'une nation homogène.

Des Brésiliens et Péruviens d'origine japonaise sont alors "revenus" s'installer au Japon. Les Brésiliens constituent aujourd'hui, avec 300.000 personnes, la troisième communauté étrangère du pays, derrière les Coréens (du Sud et du Nord), 600.000 personnes, et les Chinois, 520.000.

Le débat sur l'immigration a été relancé à partir des années 2000 avec le vieillissement de la population japonaise. Un rapport de l'ONU de 2001 avait provoqué la stupeur en affirmant que pour stabiliser sa population active, le Japon devrait faire venir 33 millions d'immigrés d'ici 2050.

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-qui-sont-les-immigres-du-japon--3085.asp?1=1

L'Europe obsédée par la surveillance des frontières

Le commissaire européen Franco Frattini a présenté le 13 février un projet de lutte contre l'immigration illégale. Il souhaite mettre en place un registre électronique centralisé des entrées et des sorties de voyageurs dans l'UE. Les données biométriques des visiteurs - leurs empreintes digitales, la forme et la couleur de leur iris - seront collectées. Et elles seront consultées avant l'octroi d'autorisation d'entrée dans la zone. Thorsten Knuf estime que l'autorité européenne va trop loin. "Le commissaire Frattini semble croire que la technologie permettra de contrôler les frontières. Il souhaite même utiliser des satellites, des avions sans pilote et des agents des services secrets pour dépister et arrêter les boat-people africains. Tout savoir, avec tous les moyens disponibles : telle serait sa devise. Les citoyens ont de plus en plus l'impression d'être à la merci de l'Etat. Une surveillance renforcée se traduit par une atteinte à la liberté. Voilà pourquoi les raisons de cette surveillance doivent être légitimes. Cette frénésie de collecte des informations laisse penser que l'Europe va suivre la même voie que les Etats-Unis."

Berliner Zeitung (Allemagne)

Un résidant de Toronto ne pourra indiquer Jérusalem, Israël comme lieu de naissance dans son passeport.

La Cour suprême du Canada a refusé, jeudi, d'entendre l'appel interjeté par Eliyahu Veffer. Comme c'est son habitude, le plus haut tribunal du pays n'a pas justifié sa décision.

James Kafieh, l'avocat de Canadians for Jerusalem, une organisation qui rassemble une cinquantaine de groupes musulmans, chrétiens, juifs et druzes, a accueilli cette décision avec joie.

M. Veffer s'était adressé aux tribunaux après que le ministère des Affaires étrangères lui eut émis un passeport citant Jérusalem comme lieu de naissance, mais sans la mention "Israël ". Le Canada ne reconnaît pas la juridiction israélienne sur Jérusalem.

Estimant que cela contrevenait à ses droits, M. Veffer a intenté une poursuite devant la Cour fédérale. Le tribunal a toutefois tranché contre lui, en rappelant que les Nations unies considèrent que Jérusalem ne se trouve pas dans les frontières d'un quelconque pays. Cette décision avait plus tard été confirmée par la Cour d'appel fédérale.

Israël considère Jérusalem comme étant sa capitale, mais l'ambassade canadienne se trouve à Tel Aviv.

Les avocats du gouvernement fédéral avaient rappelé que le statut de Jérusalem est nébuleux depuis la création de l'État d'Israël en 1948. Ils ont indiqué que la politique canadienne, comme celle d'autres pays, est de laisser Israéliens et Palestiniens régler la question entre eux.

D'ici là, ont-ils dit, une modification de la politique canadienne pourrait refléter d'un parti pris à l'endroit d'Israël et nuire à un règlement pacifique de la question.

L'avocat David Matas, qui a représenté M. Veffer au nom de B'nai Brith Canada, estime qu'il s'agit là d'un argument bien faible, puisque dans les années 1950 les Canadiens pouvaient indiquer Jérusalem, Israël comme lieu de naissance dans leur passeport.

`C'est un changement relativement récent, a-t-il dit. Règle générale, quand le statut d'un territoire est contesté en vertu de la loi internationale, un Canadien né dans ce territoire peut choisir ce qu'il veut indiquer dans son passeport comme pays de naissance. Jérusalem est la seule exception à cette règle."

Me Kafieh a rappelé que depuis des dizaines d'années, la communauté internationale considère Jérusalem comme une zone neutre juridique.

`Nous sommes reconnaissants que le consensus international mis en place il y a 60 ans (...) concernant le statut de Jérusalem sera préservé, a-t-il dit. Nous constatons qu'un juge de la Cour fédérale, que trois juges de la Cour d'appel fédérale _ dont le juge en chef _ et que la Cour suprême sont d'accord avec nous."

Me Matas indique de son côté que si les recours juridiques sont maintenant épuisés, cela ne marque pas pour autant la fin du combat. "Nous allons maintenant tenter de convaincre le gouvernement de changer sa politique", a-t-il dit.

La Presse Canadienne, 2008

mardi 12 février 2008

Level of immigrants in U.S. could surpass 19th century mark

By Sam Roberts, IHT



If present trends continue, within two decades the proportion of immigrants in the United States will surpass the peak reached more than a century ago, a new analysis concludes.

The Pew Research Center, a nonpartisan research group, estimates that sometime between 2020 and 2025, the foreign-born will account for 15 percent of the American population, or more than 1 in 7 residents. They represented about 12 percent of the population in 2005, 14.7 percent in 1910 and about 15 percent in the late 19th century.

Trends further ahead are typically harder to predict. Still, the Pew Center projects that in 2050, 19 percent of Americans will be foreign-born; that the share of Hispanic residents will more than double to 29 percent from 14 percent in 2005; and that the proportion of Asians will almost double, from 5 percent to 9 percent.

The center estimates that the total population will grow to 438 million in 2050, with immigrants accounting for 82 percent, or 117 million, of the increase.

(...)

The native-born Hispanic population, already about 60 percent of all Hispanic residents, would rise to 67 percent in 2050.
Asians: from 58 percents in 2005 to 47 percent by 2050 of foreign born.

The analysis, by Jeffrey Passel and D'Vera Cohn, projects a higher rate of immigration than a number of federal agencies do. But it concludes, as the federal agencies have, that the share of blacks in the population will remain roughly steady - about 13 percent in 2050, compared with 12 percent in 2005 - while the proportion of non-Hispanic whites will shrink below half the population, to 47 percent.

Le français est-il devenu la nouvelle langue des jeux?

Il fut un temps — pas tout à fait révolu, surtout si vous travaillez chez Nintendo — où pour progresser dans le domaine du jeu vidéo, la connaissance du japonais était un atout important.

À l'heure actuelle, semble-t-il, ce serait plutôt le français qu'il vaudrait la peine d'apprendre. C'est du moins l'avis de ce blogueur britannique http://www.bruceongames.com/2008/02/06/time-to-learn-french/, trouvé via le site du chapitre local de l'IGDA. L'essor des compagnies françaises (Vivendi et Ubisoft), les efforts du gouvernement français, copiés sur celui du Québec, pour attirer des entreprises, sans oublier bien sûr la progression fulgurante de l'industrie à Montréal sont tous relevés par cet ancien haut dirigeant du côté marketing.

Faites le test d'ailleurs. La prochaine fois que vous compléterez un jeu, prenez la peine de regarder le générique. À l'exception des jeux produits par des éditeurs très japonais, style Namco, il est de plus en plus rare que l'on ne trouve pas un petit Tremblay ou Gagné impliqué quelque part...

http://jeuxvideo.blogue.canoe.ca/

Faire "le tour du poteau" depuis Vancouver

Faire "le tour du poteau" est une expression québécoise (on s'en serait douté!) qui définit le fait de sortir et re-rentrer ds le pays afin de valider un visa.

Depuis Van, le plus simple consiste à prendre les transports publics (Translink) jusqu'à White Rock. De là, vs serez à 3km de la frontière (le taxi ou les pieds feront le reste) Il vous en coûtera environ 30$ aller-retour. Le tout prendra environ 2 h. Plus simple et moins long qu'avec Greyhound!
Si vous souhaitez aller faire un tour aux USA en bus, poussez jusqu'à Seattle, le 1er bled sur la route est Bellingham mais alors: y'a rien à foutre et rien à voir!
L'aller-retour jusqu'à Bellingham durera environ 9h pour 31$
(Seattle: 48$) Prévoir 6$ pour les douanes.

Au retour, le visa d'entrée s'effectuera en 15, 20 min. Préparez vos questions car il faut leur tenir la main!
(durée du visa, visite médicale à leur mettre sous le nez et bien leur expliquer que vs pouvez bien bosser avec des enfants ou ds le médical)

IMPORTANT: dites bien au chauffeur de bus Greyhound de vous attendre!!!
Mon crétin de chauffeur était reparti et les douaniers l'ont fait revenir, il faisait la gueule..héhéhé..mais faut dire qu'il était con!

Vs constaterez qu'un groupe aux douanes US metrra 2h à passer alors que côté canadien= 10 min!

samedi 9 février 2008

EL DEBER: Il y a toujours des "esclaves" boliviens au Brésil

Il y aurait 200 000 travailleurs illégaux boliviens qui travaillent dans des conditions de "semi-esclavage" à São Paulo. Un chiffre d'autant plus étonnant que le gouvernement brésilien a tenté, il y a deux ans, de les régulariser massivement. Or seuls 18 000 Boliviens ont profité de l'aubaine. La raison est simple : il fallait payer 455 dollars aux autorités pour obtenir des papiers, relate le quotidien bolivien. Une somme égale à deux fois le salaire minimum. La plupart travaillent dans des ateliers clandestins de confection.

Est-ce facile pour un canadien de s'établir aux États-Unis pour travailler?

La réponse de Me Edward Weiner, avocat américain spécialisé en droit de l’immigration exerçant à Boston, aux États-Unis.


Ce qu’il faut savoir d’entrée de jeu, c’est qu’il n’est pas possible de travailler aux États-Unis sans visa de travail. Et bien évidemment, il faut avoir une excellente connaissance de l’anglais, la langue de travail du pays. Différentes catégories de visas temporaires facilitent l’entrée de travailleurs canadiens aux États-Unis. D’abord, en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), les citoyens canadiens peuvent demander un visa TN. Ce visa de travail temporaire d’une durée d’un an, avec possibilité de renouvellement, s’adresse aux professionnels. Il s’obtient directement au passage douanier de la frontière américaine. Pour y être admissible, il faut nécessairement obtenir une promesse d’embauche d’un employeur américain et être reconnu comme un représentant d’une des 63 professions établies par l’ALENA (liste accessible à l’adresse suivante : www.dfait-maeci.gc.ca/nafta-alena/temp05-3-fr.asp#US3 ). Cette liste comprend, entre autres, les professions libérales (architectes, avocats, comptables, experts-conseils en gestion, etc.), les professionnels de la santé (médecins, dentistes, infirmiers, psychologues, etc.), les scientifiques (agronomes, apiculteurs, biologistes, géographes, etc.) et les enseignants des niveaux collégial et universitaire. Au poste frontalier des États-Unis, vous aurez besoin d’une preuve de citoyenneté canadienne (idéalement, votre passeport canadien), d’une copie originale ou certifiée de votre diplôme ou de vos titres de compétences et d’une lettre signée de votre futur employeur américain exposant le titre de votre poste, vos responsabilités, la date de votre entrée en fonction et la durée prévue de votre séjour. Le visa TN coûte environ 50 $US.

Pour ceux qui ne satisfont pas aux conditions du visa TN, il existe plusieurs autres catégories de visas temporaires, dont le visa L-1 pour les employés d’une société mutés dans une succursale aux États-Unis; le visa E-1 pour les négociants qui veulent mener une activité commerciale de circulation de biens ou de services entre le Canada et les États-Unis; le visa E-2 pour les investisseurs qui souhaitent développer et diriger une entreprise aux États-Unis; le visa P pour les artistes et les athlètes et le visa H-1B pour les professions dont l’exercice nécessite au moins un diplôme de premier cycle universitaire. La durée de validité de ces visas varie d’un an à sept ans. Les coûts et les conditions d’admission sont également variables. Dans la majorité des cas, vous devez effectuer votre demande de visa aux Services d’immigration des États-Unis (U.S. Citizenship and Immigration Services [USCIS]). Vous pouvez d’ailleurs obtenir plus d’information sur ces différents visas à l’adresse suivante : uscis.gov/graphics/services/tempbenefits/ecrd.htm .



Si vous désirez vous établir définitivement aux États-Unis, il est aussi possible de demander un permis de résidence permanente, mieux connu sous le nom de "carte verte". Ce permis vous accorde le droit de vivre et de travailler légalement sur le territoire américain. Vous devrez toutefois renouveler votre carte verte tous les 10 ans si vous ne faites pas entre-temps votre demande de citoyenneté américaine. La carte verte vous donne aussi droit aux services de santé et d’éducation au même titre qu’un citoyen américain. Il faudra cependant vous armer de patience parce que ce permis est nettement plus difficile à obtenir qu’un visa de travail temporaire. Pour demander la carte verte, selon des critères professionnels, vous devez prouver que vous avez un emploi permanent aux États-Unis. Vous devez donc nécessairement être parrainé par un employeur américain. Les services d’immigration favorisent également certaines catégories de travailleurs, dont les gens qui ont des compétences extraordinaires en sciences, en affaires, en arts, en sports; les titulaires d’un diplôme d’études supérieures et les gens d’affaires prêts à investir entre 500 000 et un million de dollars pour créer au moins 10 nouveaux emplois aux États-Unis. Il est possible de préparer vos demandes de visa seul, mais plusieurs candidats choisissent l’aide d’un avocat spécialisé en droit de l’immigration.

Pour plus d’information : www.immigration-aux-usa.com

http://travel.state.gov/visa/temp/types/types_1274.html

vendredi 8 février 2008

Québec: Langue de travail: une étude cachée depuis des mois

L’Office québécois de la langue française (OQLF) refuse de rendre publique une étude sur le sujet très délicat de la langue utilisée au travail à Montréal, alors qu’il avait promis de la publier dès juin 2007.


(...)

L’étude démontre que 64,8 % de la main-d’œuvre de l’île de Montréal travaille principalement en français (contre 93 % à l’extérieur de la région de Montréal). « Lorsqu’on se rapproche de l’île, le français est de moins en moins utilisé seul dans les milieux de travail, l’anglais se taillant une place plus importante », ajoute-t-on. « Seulement le tiers des travailleurs » montréalais utilisent seulement le français, alors que les trois quarts de la main-d’œuvre de l’extérieur de la région métropolitaine le font. Ainsi, les deux tiers des travailleurs de Montréal – dont la moitié ont le français comme langue maternelle – utilisent l’anglais.

Toujours selon cette étude, 84,9 % de la main-d’œuvre de langue maternelle française de l’île de Montréal travaille principalement en français.

Les allophones sont partagés entre l’utilisation principale du français (40,1 %) et celle de l’anglais (38,9 %) au travail. Ceux qui ont immigré depuis 1991 utilisent moins le français (43,9 %) que ceux ayant immigré entre 1971 et 1990 (51 %).


http://www.cyberpresse.ca/article/20080207/CPACTUALITES/80206268/6488/CPACTUALITES/?utm_campaign=retention&utm_source=bulletin&utm_medium=email

lundi 4 février 2008

Suisse: Retirer la nationalité devrait devenir plus facile

ABUS. Le Conseil fédéral veut lutter plus efficacement contre les mariages blancs.



Ceux qui ont acquis la nationalité suisse de manière frauduleuse ou qui ont l'intention de le faire n'ont qu'à bien se tenir. Le Conseil fédéral vient d'approuver un projet de la Commission des institutions politiques (CIP) du Conseil national qui veut prolonger de trois ans le délai permettant d'annuler une naturalisation acquise de façon irrégulière. But poursuivi: lutter plus efficacement contre les mariages blancs.

Des conjoints étrangers de ressortissants suisses profitent parfois d'une naturalisation facilitée en cachant certaines informations ou en donnant des indications mensongères, sur la vie conjugale surtout. Et les abus ne sont souvent démasqués que bien des années après. Le projet de révision de la loi sur la nationalité de la CIP prévoit ainsi la possibilité d'annuler une naturalisation dans les huit ans qui suivent l'acquisition du passeport suisse, au lieu du délai de cinq ans en vigueur aujourd'hui.

Une fois l'abus constaté, l'Office fédéral des migrations (ODM) aura deux ans devant lui pour rendre sa décision et un nouveau délai de prescription de deux ans commence à courir après tout acte d'instruction signalé à la personne naturalisée, précise encore le texte. Si ce projet braque la gauche, la plupart des cantons jugent ce durcissement nécessaire.

http://www.letemps.ch/template/suisse.asp?page=5&contenuPage=&article=224520&quickbar=

dimanche 3 février 2008

Economy of Canada could lose CAD $10 billion

The Conference Board of Canada projects that the economy of Canada could lose CAD $10 billion if the estimated 90,000 Canadian IT (Information, Technology, Computers) jobs expected to be available in the next five years remain unfilled. The study found that one of the contributing factors to Canada's IT labor shortage is the lack of participation by Canada's immigrant population. The study expressed concerns that, if not addressed, a labor shortage in these professions could force the Canadian IT labor market offshore.

Workpermit