samedi 6 août 2016

Veut-on vraiment indexer la construction des mosquées sur le nombre de morts dans les attentats ?

Après Charlie nous avions eu droit à quelques déclarations lénifiantes sur le bon islam de France qu’il fallait aider, soutenir, voire subventionner. Après le Bataclan on a entendu la même chose, un ton au-dessus. Après l’effroyable tuerie de Nice on a fait sonner, avec la même partition, les grandes orgues. Et avec l’égorgement du père Jacques Hamel, cette frénésie musicale a atteint des sommets himalayesques.
Gauche et droite s’étripent par habitude mais communient dans la même exaltation d’un islam rêvé, tout mignon, tout gentil, parce que “de France”. Tordons vite le coup à cette expression imbécile. Il n’y a pas d’islam “de France”. Il y un islam tout court. Un islam “en France” qui a toutes les apparences d’une personne très bien élevée. Normal : contrairement à ce qui est le cas dans les pays arabo-musulmans, il n’est pas chez nous au pouvoir. Normal : il est en France une religion marginale et minoritaire (et devrait être traitée comme telle) même si la vigueur de ses appétits peut faire penser le contraire.
Mais dans quel monde vivons-nous pour qu’après chaque tuerie -une fois passées les paroles convenues de compassion- on assiste aussitôt au spectacle de bonnes fées se penchant sur le berceau du pauvre petit islam, privé de biberons et de peluches ? Pour qu’on se désole sur le manque et la vétusté des mosquées et qu’on cherche par des moyens détournés à en ériger d’autres ? C’est le monde à l’envers. On tue au nom d’Allah et immédiatement on s’emploie à voir comment il pourrait être célébré avec faste.
Le mot déshonneur ici n’est pas trop fort. Tout se passe comme si l’islam avait un lien de parenté étroit avec le livret A. Ce dernier est indexé sur l’inflation. L’autre, à écouter les déclarations de nos dirigeants et de ceux qui aspirent à leur succéder, est indexé sur les morts qui jonchent nos rues. Valls, Cazeneuve, Hollande, Juppé, Bayrou, Anne Hidalgo, Nathalie Koscuizko-Morizet etc. portent tous les mêmes masques dans le même carnaval. Comment faire pour contourner la loi de 1905 qui interdit le financement public des confessions ? Où trouver l’argent pour former des imams “républicains”, des imams bien de chez nous, des imams “made in France” qu’on habillera peut-être avec les marinières chères à Montebourg ? Mais à qui fera-t-on croire que s’il y a plus de mosquées, il y aura moins de djihadistes ? Moins de tueurs et d’assassins ? Continuons sur cette voie et au prochain attentat, faisons fleurir les salles de prières … Et au prochain curé égorgé (c‘est ce qui rapporte le plus en termes d’indexation) on fera pousser de superbes mosquées sur le sol de France.
Quand une pensée devient à ce point là molle, elle n’a pas plus de consistance qu’un loukoum (c’est de circonstance) et sa saveur est tout aussi écœurante. Il y aurait pourtant autre chose à dire : Nous attendons tous une lame de fond qui submerge tous les musulmans en France et de part le monde pour manifester leur désapprobation totale de la barbarie et leur douleur réelle face à la souffrance de tant de familles endeuillées (...) Que tous ceux qui ont laissé faire, tétanisés qu’ils sont par l’abjection, sachent que leur grande part de responsabilité est engagée. Ils ne peuvent pas rester complices par l’inaction au moment où le silence n’est pas de mise. Sinon nous subirons pour toujours les méfaits de notre résignation.
C’est dans Le Monde et c’est de Ghaleb Bencheikh, un islamologue honnête. Et vous MM. Valls, Cazeneuve, Juppé, Bayrou, et vous MMes Nathalie Koscuizko-Morizet, Anne Hidalgo, vous ne pouvez pas dire la même chose ? Ah vous n’êtes pas arabes ? Il faut être arabe pour dire la vérité ?

http://www.atlantico.fr/decryptage/veut-on-vraiment-indexer-construction-mosquees-nombre-morts-dans-attentats-benoit-rayski-2785036.html

samedi 25 juin 2016

On the Reality of Race and the Abhorrence of Racism

Empirical studies bear this logic out. The geneticist Hua Tang and his colleagues, for instance, found that self-reported ethnicity corresponded almost perfectly with genetic clusters from 326 microsatellite markers  (a microsatellite marker is a piece of repetitive DNA in which a series of DNA base pairs are repeated). Other studies have demonstrated even more power to identify people’s ancestry accurately. These studies illustrate that, whatever the meaning of the claim that there is much more variation within than among races, researchers can, if they use the appropriate procedures, distinguish human ancestral groups from each other with remarkable accuracy. The significance of these genetic differences among groups is entirely an empirical question.

(...)

Most people believe that there are human races. They believe this not because they have a sophisticated understanding of genetic variation or human evolution, but because they see and categorize perspicuous phenotypic (and possibly behavioral) differences. Although many intellectuals have contended that these differences are largely superficial and distort underlying genetic realities, most research suggests that there are meaningful genetic differences among racial groups and that these differences are largely consistent with common racial classifications. Race is as real and useful as other constructs in the social sciences such as neuroticism, self-esteem, and intelligence. Therefore, with appropriate care and caution, scientists can and should study racial variation. This argument may appear alarming to people concerned about racial justice. But it doesn’t need to be. Tolerance and cosmopolitanism don’t require the leveling of diversity; they require the celebration of it. Race exists, but racism does not have to.

http://quillette.com/2016/06/23/on-the-reality-of-race-and-the-abhorrence-of-racism/

mercredi 8 juin 2016

Adonis : "Sur le plan intellectuel, l’islam n’a plus rien à dire"

Adonis.

 Adonis.

L’écrivain, poète et essayiste syrien Adonis s’est livré dans un ouvrage d’entretien à une analyse pertinente et sans concession sur l’islam et son emprise autoritaire. 

Renversant. L’analyse que propose le poète syrien sur la violence en islam est des plus percutantes. Rien ne trouve grâce aux yeux d’Adonis, ni les gouvernements qui se réclament arabo-musulmans, ni d’ailleurs le "printemps arabe". Adonis observe dans ce livre d’entretien que la violence est intrinsèque à la naissance de l'islam. "Il est né en tant que pouvoir, analyse-t-il. Et cette violence a accompagné le fondement du premier califat".
L’intellectuel n’y va pas de main morte pour dénoncer les carcans de la religion. Le propos est au vitriol et l’argumentaire bien élaboré.
Extrait de ses réponses.
Révolution arabe. «Une révolution est censée refléter le niveau des révolutionnaires… Ce qui s’est passé au nom de la révolution dans les pays arabes prouve que la grande majorité de la société arabe est dominée par l’ignorance, l’analphabétisme et l’obscurantisme religieux. Une révolution qui bascule dans l’obscurantisme n’a rien d’une véritable révolution».
L’islam tribu. "Pour ce qui est de l’histoire, les Arabes n’arrivent pas à penser objectivement le premier état dit arabo-musulman qui a été fondé sur le pouvoir et l’appartenance à la tribu. Qui dit tribu, dit absence de l’idée de pluralité. Quraysh, la tribu de Mahomet qui a exercé, après le décès de ce dernier, le califat, est une famille qui a fondé un Etat. Depuis Saqîfa (Lieu se trouvant au nord-ouest de la mosquée de Médiene où se réunirent les musulmans après le décès de Mohamet, afin de choisir le nouveau chef de la communauté musulmane, NDLR)… Le pouvoir est devenu une propriété de la tribu. Depuis, l’histoire est liée au pouvoir de la tribu".
Daech. "Je vois en Daech la fin de l’islam. C’est un prolongement certes. Mais c’est également la fin. Actuellement, sur le plan intellectuel, l’islam n’a rien à dire. Ni élan, ni vision pour changer le monde, ni pensée, ni art, ni science. Cette répétition est le signe même de la fin".
Régression. "La régression est générale. Et ceux qui essaient de trouver au sein de l’islam un autre islam n’y parviendront jamais. L’islam régnant ne reconnaît pas ce qui est en contradiction avec lui (...) L’islam refuse et bannit ce qui est en contradiction avec ses thèses ; ceci témoigne d’une grande intolérance. Il ne reconnaît pas l’égalité entre les individus ou les êtres humains."
Le fiqh. "Le fiqh a anéanti les droits de l’individu par le recours à l’idée du licite et de l’illicite, délimitant l’idée même de liberté et traçant les conditions pour la connaissance. (…) La vie en elle-même est réduite à un monde de prohibition et d’interdits. Or on ne peut pas se libérer dans le monde arabe que si nous rompons avec le fiqh. Ce dernier a créé au sein de l’islam une vision extrêmement étroite et pauvre, liée historiquement à l’exercice du pouvoir. Le fiqh n’était ni une libération ni une exploration d’horizons philosophiques et scientifiques."
Féminité. "La féminité est devenue un objet de licite et de l’illicite, à savoir un objet codifié. C’est le sommet de la déformation et de la négation du féminin, de la femme et du désir. La religion a déformé le désir. Elle a déformé la sexualité et l’amour. Je peux même dire qu’elle a annulé l’amour". Plus loin Adonis ajoute : "Quand nous disons : «la femme en islam», la pensée va automatiquement à son organe sexuel. La femme est un sexe. L’islam a tué la femme. Il n’y a plus de femme, seulement un sexe ou un fantôme qui s’appelle «la femme». Il en a fait un instrument pour le désir et le plaisir de l’homme."
Les Arabes. "Daech extermine chiites, yazidites, sunnites… C’est une histoire de boue. Je n’ai pas envie de parler de ce que l’on appelle l’histoire arabe. Je n’arrive plus à parler des Arabes excepté dans le domaine de la poésie. Les Arabes n’ont pas réussi à créer un Etat ou à instaurer une citoyenneté."
Après ce réquisitoire, le poète syrien en appelle à une nouvelle lecture du Coran, à reconsidérer la question des interdits notamment à la lumière moderne. En conclusion, Adonis estime que "la conception qui règne actuellement requiert une nouvelle lecture de l’islam et des cultures des peuples qui ont vécu sous l’égide du pouvoir islamique".
Ce livre entretien apporte un témoignage rare, courageux et lumineux sur le monde dit arabo-musulman. Considéré comme l’un des plus illustres poètes vivants en langue arabe, Adonis veut sans nul doute que son analyse soit cathartique et ouvre la voie pour qu’enfin la société dite musulmane s’affranchisse de la camisole religieuse. A lire absolument.
Kassia G.-A.
"Adonis Violence et Islam, entretiens d’Adonis avec Houria Abdelouaheb", aux éditions Le Seuil.
La couverture de l'ouvrage.
http://www.lematindz.net/news/20118-adonis-sur-le-plan-intellectuel-lislam-na-plus-rien-a-dire.html

samedi 23 avril 2016

Non, nous ne sommes pas des Arabes. Assez de mensonge, de fraude, de courtisanerie, d’impuissance et de peur … !!!

Père Théodoros Daoud, pasteur à l’Église orthodoxe antiochoise, Baltimore – Maryland 

Le Syrien n’est pas un Arabe, l’Irakien n’est pas Arabe, l’Egyptien n’est pas un Arabe, le Libanais n’est pas un Arabe, le Jordanien et le Palestinien non plus.
Nous sommes des Levantins, nous sommes des Byzantins, des syriaques, des Chaldéens, des Assyriens, des Coptes, nous sommes les descendants d’Ebla et de la Mésopotamie, des Phéniciens, des Pharaons, nous sommes du Levant et son peuple autochtone. Nous ne sommes pas des Arabes, assez  de viol de falsification de l’histoire, de la géographie, de la vérité et la réalité.
Les descendants de l’Arabie sont les Arabes – et pour rester fidèle à l’Histoire – nous disons qu’il y a des tribus arabes qui sont devenues chrétiennes mais l’arabité de la minorité ne saurait se généraliser à la majorité Levantine qui n’a jamais été Arabe.
Même si nous sommes arabophones, cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes des Arabes. l’Américain qui parle anglais n’est pas un anglais pour autant, le brésilien qui parle portugais n’est pas portugais pour autant et l’Argentin qui parle espagnol n’est pas espagnol pour autant. Ce sont des langues coloniales héritées d’un passé colonial.
Même si nous parlons arabe, nous ne sommes pas des Arabes et  ne nous  ressemblons en rien aux Arabes,  ni dans la pensée, ni dans le goût ni non plus dans la civilisation. Eux,  leur  terre est le désert  alors que la nôtre elle est celle du lait, du miel, de la figue, de l’amande, de la pomme et  du raisin. Nos ancêtres avaient cultivé la terre et s’y ont enracinés et ils y sont devenus « des Authentiques » quant à vous, vous êtes des nomades, vous ne semez point et vous n’y êtes jamais enracinés.
Nos ancêtres avaient planté la vigne, fabriqué du vin et cultivé la musique, ils ont fait la fête, ils ont dansé, ils ont construit des civilisations et écrit des livres, vos grands-parents ont bu du sang et ils le font toujours,  ils ont dansé sur des cadavres de certains d’entre eux et abattus certains d’entre eux pour faire la fête et ils le font toujours.  Ils ont  détruit les civilisations et brûlées des livres et et le font toujours. Que ce soit dans l’Histoire ancienne ou dans l’Histoire contemporaine, nous ne vous  ressemblons point.
Notre passé est fait d’épopées, de science, et de gloire, quant à vous, votre passé est une trahison, votre présent est une trahison et votre avenir est une trahison. Ne nous vous ressemblons en rien,  ni par notre passé  humain, ni  par notre passé chrétien, ni par notre passé musulman. Les musulmans de mon pays, sont des musulmans aimants de la science de la vie, alors que vous avez élevé des peuples emplis de haine, de complexes, de maladies, qui adorent la mort. Notre passé est une civilisation, une science, une littérature, une musique, une poésie, votre passé est fait de sang, d’invasions, de haine et de convoitises.
Celui qui est devenu musulman dans mon pays, après l’invasion arabe, a gardé sa noblesse sociale, ses traditions, et ses coutumes et même celui qui a vécu parmi nous est devenu l’un des nôtres du point de vue social, nous avons mangé ensemble, dansé ensemble, ri ensemble et pleuré ensemble mais vous, vous ne changez jamais. 1400 ans et vous ne changez jamais et quand vous vous êtes rendu compte que  vous n’arriverez pas à nous changer, vous avez détruit notre pays, notre patrimoine, notre coexistence  et vous nous avez détruit. Le musulman Levantin n’a plus foi en vous, vous le dégoûtez plus que vous l’êtes  pour un chrétien Levantin.
Nous vous avons enseigné, construit vos villes, vos hôpitaux et vos universités et préservé votre langue. Si seulement nous ne l’avons pas fait, si seulement nous vous avons laissé à la justice de Dieu et votre destin plus foncé que votre pétrole.
Nous étions un pont entre vous et l’Occident et vous êtes devenus un outil entre les mains de l’Occident pour détruire notre oritentalité. Nous vous avons connu à travers vos fruits, un passé barbare, fait d’humiliation et de fractures. Rappelez-nous une seule victoire à vous   Ou une seule  gloire à vous  ? Vos victoires se réduisent à l’anéantissement de l’Autre, du frère à frère, du fils à son père pour le pouvoir ou pour une femme ou  pour un chameau ou encore pour un âne. L’Occident vous a écrasé , celui-là même que vous taxez d’infidèle et vous lui léchez quand même les pieds pour qu’il préserve vos trônes, et  voler ensuite les deniers des pauvres pour remplir ses ( l’Occident ) banques.
On en a assez et on ne couvrira plus jamais cette farce à partir d’aujourd’hui. Ô vous bergers et messieurs les arabisants et les passionnés de l’arabisme, si vous souhaitez  la parler et vous en targuez, parlez  plutôt de votre lâcheté et non des peuples massacrés, violés et enlevés et dont le passé et le présent ont été détruit et peut-être même l’avenir, tout au nom de l’arabisme.
Gloire au Levant et que Dieu bénisse Nizâr Qabbâni.
 Traduit par R.O
http://www.tabrat.info/?p=3188

vendredi 8 avril 2016

Being tired isn’t a badge of honor

Whenever I speak at a conference, I try to catch a few of the other presentations. I tend to stand in the back and listen, observe, and get a general sense of the room.
Lately, I’ve been hearing something that disturbs me. A lot of entrepreneurs onstage have been bragging about not sleeping, telling their audiences about their 16-hour days, and making it sound like hustle-at-all-costs is the way ahead. Rest be damned, they say — there’s an endless amount of work to do.
I think this message is one of the most harmful in all of business. Sustained exhaustion is not a rite of passage. It’s a mark of stupidity. Literally. Scientists have suggested that scores on IQ tests decline on each successive day you sleep less than you naturally would. It doesn’t take long before the difference is telling.
People pulling 16-hour days on a regular basis are exhausted. They’re just too tired to notice that their work has suffered because of it.
And there’s more to not getting enough sleep than compromising your own health and creativity. It affects the people around you. When you’re short on sleep, you’re short on patience. You’re ruder to people, less tolerant, less understanding. It’s harder to relate and to pay attention for sustained periods of time.
Sleep-deprived managers are terrible managers, too, not least because of the awful example they set. Why spend the time and money to recruit a brilliant staff if you’re going to drive everyone into a state of insensibility?
If the point of working long hours is to get more work done, and you care about the quality of your work, how can you justify sustained lack of sleep? The only people who try to do so are tired and not thinking straight.
One argument I hear a lot about working long hours is that when you’re just getting started, you have to give it everything you’ve got. I understand that feeling. And there’s certainly some truth to it.
But here’s what I see happen over and over: People don’t stop working that way. We’re creatures of habit. The things you do when you start doing something tend to be the things you continue to do. If you work long hours at the beginning, and that’s all you know, you can easily condition yourself to think this is the only way to operate. I’ve seen so many entrepreneurs burn out following this pattern.
So it’s important — especially when you’re forming your habits — to get a ton of sleep. You’ll start better, think better, and be a better colleague and boss. Sleep is great for creativity. Sleep is great for problem solving. Aren’t these the things you want more of, not less of, at work?
Your brain is still active at night. It works through matters you can’t address during the day. Don’t you want to wake up with new solutions in your head rather than bags under your eyes?
Yes, sometimes emergencies require extra hours. And, yes, sometimes deadlines can’t be moved and you’ll need to make an extra push at the end. That happens. And that’s OK, because the exhaustion is not sustained; it’s temporary. Such cases should be the exception, not the rule.
In the long run, work is not more important than sleep. If you aren’t sure how important sleep is, think about this: You’ll die faster without sleep than you will without food.
And, on balance, very few problems need to be solved at the 12th, 13th, 14th, or 15th hour of a workday. Nearly everything can wait until morning.
Good night, and sleep well!
https://m.signalvnoise.com/being-tired-isn-t-a-badge-of-honor-fa6d4c8cff4e#.5znkyoenu

Les visages incontestables du racisme anti-blanc et la xénophobie anti-française

Ils existent : Libération les a rencontrés ! Le titre du journal est prudemment allusif : ces visages contestés de l'anti-racisme. Le mot "anti-raciste" n'a pas grand chose à faire ici. Sa seule justification tient au fait que ces militants "anti-racistes" sont arabes ou noirs. Notre titre est plus juste parce qu'il dit simplement la vérité. 
La liste de ces frénétiques comprend des organisations et des noms. Le Comité français contre l'islamophobie, le Conseil représentatif des associations noires, les Indigènes de la République, la Ligue des droits de l'homme dans le rôle peu glorieux de compagnon de route.
Des noms aussi. Sihame Assbague engagée corps et âme dans un combat contre le "racisme d'état" et pour le voile. Fateh Kimouche, fondateur du site Al Kanz, pour lequel l'islamophobie est le crime des crimes. Fania Noël auto-définie comme "afro-féministe" et qui pour rien au monde ne voudrait frayer avec des "meufs blanches". 
Au-delà de leurs différences d'origines ils ont le même adversaire en commun : la France. La France telle qu'ils la voient ou plutôt telle qu'ils la caricaturent. La France colonialiste et anti-noirs : colonialiste un jour, colonialiste toujours.. La France anti-arabes et anti-islamiques à laquelle la guerre d'Algérie ne sera jamais pardonnée. 
L'anti-racisme quand il n'est pas dévoyé suppose de la fraternité, de l'empathie et de l'amour. Chez eux, il n'y a que de la haine et du ressentiment. Le Français, à les entendre, n'a qu'un chemin étroit pour mériter une rédemption : se convertir à l'islam ou s'en rapprocher. Le blanc, lui, doit faire encore plus : comme devenir noir lui est impossible, il doit battre sa coulpe et quémander pardon pour l'esclavage. 
Ils sont les héritiers abâtardies de Frantz Fanon, glorifié en son temps -les années 1960- par Jean-Paul Sartre. Dans Les damnés de la terre, il écrivait que le colonisé devait prendre la maison du colon, du blanc et coucher dans son lit avec la femme du colonisateur, du blanc. Un viol légitimé en tant que vengeance nécessaire contre le colonisateur qui aurait usé de son pouvoir pour abuser des filles noires. 
Tout leur est permis : ils sont les dominés. Tout est bon contre nous : nous sommes les dominants. Nous avons des choses à expier jusqu'à la nuit des temps. Ils sont français. Nous aussi. Mais peut-être pas tout à fait comme eux. C'est pour cela qu'ils nous haïssent. Et ça porte un nom : le racisme. 

 http://www.atlantico.fr/decryptage/visages-incontestables-racisme-anti-blanc-et-xenophobie-anti-francaise-benoit-rayski-2653730.html

The $2 Billion Market for Passports

How wealthy people are buying passports from other countries.

As migration and inequality continue to get significant attention from the U.S. presidential candidates, it is worth noting a rising phenomenon at the intersection of these two topics: economic citizenship. A growing number of countries offer individuals passports in return for investment, and the wealthy have been taking advantage in increasing numbers. In 2014, the global rich spent an estimated $2 billion acquiring nationalities.
The Caribbean is the global capital of “citizenship-by-investment” programs. A passport from Dominica can be had in return for a $100,000 investment. A $400,000 real estate investment or a $250,000 donation to a development fund will get you citizenship in St. Kitts and Nevis. Similar sums are required for a passport from Antigua and Barbuda, plus five days of residency over the first five years of citizenship. In 2015, Caribbean nationseffectively sold an estimated 2,000 passports through citizenship-by-investment programs, up 100% over the past five years.
But it’s not just Caribbean nations hawking passports. Cyprus, for instance, offers citizenship in return for a minimum €2.5 million real estate investment. Further, not all countries sell citizenship outright. Some, including the United States and the United Kingdom, offer residency—and a path to citizenship—to wealthy investors. In the U.S., for example, aspiring citizens that invest $500,000 and create 10 jobs can apply for an EB-5 visa. The UK requiresan investment of at least £2 million. Both countries expect investors to spend roughly half the year in residence for several years before applying for citizenship. And almost all economic citizenship programs have fees that are paid directly to governments in addition to the required investment.
For more on luxury and travel, watch this Fortune video:
So why is the market for passports booming? Some point to the efforts of a Swiss lawyer named Christian Kalin, a man labeled by Bloomberg as the “passport king.” Kalin’s firm,Henley & Partners, is the world’s leading citizenship planning firm and also advises countries on how to design these programs. The firm was a sleepy immigration consultancy that also helped with wealth management. But then in 2006, Kalin advised St. Kitts on setting up its economic citizenship program, and the results were stunning.
By selling passports, St. Kitts and Nevis slashed its “debt from 164 per cent of GDP in 2010 to 104 per cent of GDP at the end of 2013.” By 2014, passports were the country’sbiggest export, money associated with the passport business accounted for at least 25% of GDP, and the development it spurred on the islands led to what some were calling a real estate bubble. Other indebted nations took notice of Kalin’s ability to create a resource for a country that didn’t have any. The supply of passports for sale ballooned.
But demand also boomed as investors sought second passports in record numbers. Many are fleeing domestic instability, whether war or political uncertainty. Middle East unrest has been a driving factor in the popularity of economic citizenship programs: Henley and Partners notes its business has doubled since the start of the Arab Spring. Even more important has been the outflow of wealthy Chinese and Russian citizens, who dominate citizenship-by-investment and related programs, according to the IMF. For example, 80% of American EB-5 visas go to Chinese nationals, while Russian and Chinese “investors” buy roughly 50% of the passports sold by St. Kitts and Nevis.
A second passport is more than a means of escape and a hedge against uncertainty. It can enhance the mobility of nationals from diplomatically-fraught countries—especially in a post-9/11 world. Passports from Iran, Iraq, and Pakistan, for example, will get you into fewer than 40 countries visa-free (just behind North Korea), while a passport from St. Kitts and Nevis will get you into 131. The very best passports, including those from the U.S., UK, and Canada, will get you into 170 or more.
Of course, this added mobility might also be used to break the law. In 2014, both Canada and the United Statescondemned the citizenship-by-investment program run by St. Kitts and Nevis for helping Iranians skirt sanctions. The island nation, seeking to protect its cash cow, recalled thousands of passports and implemented higher standards.
Another reason wealthy investors might want to pursue economic citizenship is for tax purposes. Americans living abroad, for example, are required by law to pay taxes in the United States. Trading in a U.S. passport for one from St. Kitts and Nevis would lower one’s tax rates to 0% on income and capital gains. Of course, to do this requires an American to renounce his or her citizenship.
So what does the future hold for the economic citizenship market? Given unprecedented global economic and political instability, it seems likely demand for passports among the global elite will remain strong for years to come. But at the same time, an increasing number of indebted nations will look to economic citizenship programs as a means to attract capital. One result may be lower costs for a passport; another might be lowered diligence standards that ultimately provide evildoers greater security and enhanced mobility.
Whatever happens, the passport market is, along with art markets, a fascinating indicator of confidence levels among the global elite. One way to interpret alternative citizenship is as an insurance policy. And as any insurance underwriter will note, a sudden surge in coverage is not a good sign. For this reason alone, it’s worth watching the evolution of this market.
http://fortune.com/2016/04/02/passports-citizenship-investment/

lundi 4 avril 2016

33% des Américains n’arrivent même plus à subvenir à leurs besoins élémentaires

usa-family-poverty
# 2 – Selon Pew Research Center(Centre de recherche (think tank) américain qui fournit des statistiques et des informations sociales)le revenu médian des ménages de la classe moyenne a diminué de 4 % de 2000 à 2014.
# 6 – Selon les derniers chiffres de l’administration américaine en charge de la sécurité sociale (The Social Security Administration)51 % de l’ensemble des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 dollars par an.
# 9 – Actuellement, les États-Unis ne se classe qu’au 19ème rang dans le monde lorsqu’il s’agit de la richesse médiane par adulte.
# 10 – Traditionnellement, l’esprit d’entreprise a été l’un des principaux moteurs qui favorisait l’augmentation de la classe moyenne aux États-Unis, mais aujourd’hui, le niveau d’esprit d’entreprise dans ce pays est à un plus bas historique.
# 13 – Si vous n’avez pas de dette et que vous possédez également dix dollars dans votre poche, vous êtes alors plus riche qu’environ 25 % des Américains.
# 15 – Aussi incroyable que cela puisse paraître, 48,8 % des américains de 25 ans vivent encore à la maison avec leurs parents.
# 16 – Selon le Le Bureau américain du recensement(US Census Bureau), 49 % des Américains vivent aujourd’hui dans une maison qui reçoit l’aide du gouvernement chaque mois, et près de 47 millions d’Américains vivent dans la pauvreté dorénavant.
# 17 – Les autres chiffres du Bureau du recensement américain sont également très inquiétants. Par exemple, en 2007, environ un enfant sur huit aux Etats-Unis bénéficiait de coupons d’alimentation. Aujourd’hui, ce nombre est passé à un enfant sur cinq.
# 18 – Selon Kathryn J. Edin et H. Luke Shaefer, les auteurs d’un nouveau livre intitulé “2.00 dollars par jour: Vivre avec presque rien aux Etats-Unis“, il y a 1,5 million de ménages” extrêmement pauvres” aux États-Unis qui vivent avec moins de deux dollars par jour. Ce nombre a doublé depuis 1996.
# 19 – 46 millions d’Américains bénéficient de coupons alimentaires chaque année, et des queues commencent à se former devant certaines banques alimentaires américaines dès 6h30 du matin car les gens veulent obtenir quelque chose avant que les approvisionnements alimentaires viennent à s’épuiser.
# 21 – Selon le site povertyusa, 1,6 million d’enfants américains ont dormi dans des refuges pour sans-abri ou dans une autre forme d’hébergement d’urgence l’an dernier.
# 22 – La richesse médiane des familles américaines était de 137.955 dollars en 2007. Aujourd’hui, elle a chuté à 82.756 dollars.