1— Dans les années Jospin, près de120 000 titres de séjour été accordés/an. Nous sommes désormais à 323 000 ! Une hausse de +170 % des entrées.
— Ce chiffre n’inclut que les étrangers majeurs issus de pays hors Espace Économique Européen.
2. Ces immigrés légaux ont tendance à rester relativement longtemps en France.
— 74 % restent pour une durée de 10 ans ou plus, l’un des taux les plus élevés d’Europe occidentale.
3. Non seulement l’immigration légale est massive, mais sa nature peut poser question.
— La France est le 1er pays d’Europe occidentale sur le plan de l’immigration familiale.
— Celle-ci représente 40 % de l’immigration en France, en tendance longue.
4. Sans surprise, la contribution à l’emploi de cette immigration très familiale est mauvaise.
— Une étude OCDE classe la France 39e sur 45 pays en ce qui concerne la contribution de l’immigration au taux d’activité.
5. Par ailleurs, l’immigration en France est caractérisée par un niveau d’éducation très faible comparé à la moyenne nationale.
— C’est une fois de plus l’un des écarts les plus importants observés au sein des pays d’Europe occidentale.
La publication récente de l’enquête Elipa 2, qui se concentre sur une cohorte d’immigrés ayant obtenu un titre de séjour en 2018, l’illustre très bien.
— 27 % des immigrés n’ont même pas le niveau collège (terminé à 15 ans normalement) !
6. En toute logique, la contribution économique de l’immigration en France est estimée comme l’une des plus mauvaises d’Europe occidentale.
— Une étude OCDE indique que seules la Suède et la Belgique font pire que la France en la matière.
7. Par ailleurs, la France est le 1er pays de l’OCDE en termes d’immigration africaine.
— Plus de 60 % des immigrés en France sont d’origine africaine, classant la France loin devant le Portugal (35 %) et la Belgique (28 %).
Mais est-ce un problème ?
Alors que les Français sont 71 % à juger l’intégration des immigrés d’Europe du Sud « plus facile », ils sont 57 % à juger l’intégration des Maghrébins « plus difficile » (IFOP, Le regard des Français sur l’immigration, nov. 2018).
Ont-ils raison ?
— Divers indicateurs semblent indiquer une moins bonne intégration des immigrés africains que des immigrés européens : taux de chômage, dépendance aux aides sociales, échec scolaire, délinquance, etc.
Les facteurs sont multiples et sujets à débat (notamment la précarité).
— La France doit-elle rester le pays de l’UE avec le plus faible % d’Européens parmi sa population immigrée ?
8. L’opinion des Français est claire : ils souhaitent une immigration moins massive, et mieux concentrée sur les besoins économiques.
Tous les sondages sur le sujet le montrent inlassablement depuis plus de quinze ans. Exemples :
9. Simple remarque de bon sens : il est bien plus facile d’agir sur l’immigration légale que sur l’immigration illégale.
L’immigration légale est le fruit de la volonté politique, elle devrait être choisie et non subie.
10. À la frontière entre immigrations légales et illégales, les régularisations de clandestins sont aussi un sujet majeur.
— Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron dans les sphères de l’exécutif, aux côtés de François Hollande en 2012, 370 000 clandestins ont été régularisés.
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