jeudi 31 octobre 2024

Macron, en vieillissant, trouve du charme à la colonisation

Réaction d'Éric Zemmour aux déclarations récentes d'Emmanuel Macron.




On le savait depuis longtemps : souvent Macron varie, fol qui s’y fie. On l’avait connu anti colonialiste flamboyant, donneur de leçon impénitent : « la colonisation, avait-il lancé, à l’aube de son premier mandat, c’est un crime contre l’humanité ». Et puis, les années ont passé. Macron, en vieillissant, trouve du charme à la colonisation. C’est l’occasion d’échanges culturels entre deux civilisations, prétend-il désormais. Et ça laisse des merveilles architecturales aux peuples colonisés.



Vous croyez qu’Emmanuel Macron, Président de la République française, fait ainsi l’éloge de la colonisation par la France ? Vous n’y êtes pas du tout. Il évoquait El Andalous, c’est-à-dire l’époque bénie, selon lui, quand l’islam pendant sept siècles, entre le VIIe et le XVe siècle, occupa le sud de l’Espagne, et même une partie du sud de la France.

Et oui, pour Emmanuel Macron, la colonisation française est un crime contre l’humanité, mais la colonisation musulmane est un lit de roses. Un éternel regret.

Macron, c’est le chauvinisme à l’envers. C’est la haine de soi - ou plutôt, car cet homme a plutôt l’air de bien s’aimer - la haine de la France, de son peuple, de son histoire.

Macron, c’est l’ignorance surtout. Macron croit qu’il tire les leçons de l’histoire, alors qu’il ne fait que recracher un mythe. Un mythe qui avait pignon sur rue quand le jeune Emmanuel avait vingt ans et préparait l’ENA. Le mythe de l’existence harmonieuse des trois religions, juive, chrétienne et musulmane, sous la férule bienveillante et tolérante de l’islam. Le mythe de El Andalous. Un mythe déconstruit par un des plus grands historiens espagnols, Serafin Fanjul, il y a quelques années.

Oui, monsieur le Président, le livre a été traduit en Français. Et malgré les nécessaires restrictions budgétaires, je suppose que l’Élysée peut encore acheter des livres.

Lisez-le et offrez-le à tous vos collaborateurs. Ils découvriront - et vous avec - que la colonisation musulmane fut tout sauf bienveillante, que la conquête fut sanglante et féroce, qu’elle instaura un régime de discriminations, proche de l’apartheid dans l’Afrique du Sud du XXe siècle, pour les chrétiens et les juifs, qui n’avaient pas le droit de posséder des armes, de monter à cheval, devaient porter des vêtements particuliers, étaient les seuls à payer un impôt et vivaient dans des ghettos. On appelait ces sous-hommes des dhimmis.

Surtout, les fameux échanges culturels que fantasme Emmanuel Macron étaient réduits à néant. C’est même le propre de toutes les conquêtes islamiques, que ce soit en Europe ou au Moyen-Orient. Vainqueurs, les conquérants imposent toujours la langue arabe, le Coran et Allah. Tout le contraire des barbares venus du Nord, les Francs ou les Goths qui, lorsqu’ils s’emparèrent de l’Empire romain d’Occident, se convertirent au christianisme, parlèrent le latin, et épousèrent des femmes gallo-romaines.

Enfin, ce sont des chrétiens et des juifs qui, vivant dans les pays du Moyen-Orient, conquis par les soldats de Mahomet, traduisirent en arabe, ou en latin, les précieux textes d’Aristote, ouvrant la porte à l’éclosion des connaissances et des découvertes de la Renaissance. En Europe et par l’Europe et pour l’Europe.

Sans Charles Martel, sans la Reconquista espagnole, sans les croisades, l’Europe n’aurait jamais connu un telle liberté et une telle explosion du savoir, car elle serait restée sous le joug islamique, qui interdisait tout autre livre que le Coran, et toute vérité qui ne venait pas d’Allah.

Mais au-delà d’une querelle historique, les propos d’Emmanuel Macron résonnent particulièrement en France, où des millions de musulmans vivent, et dont un nombre croissant refuse de s’assimiler et impose ses moeurs, son Dieu, son Coran, sa langue arabe, dans des quartiers de plus en plus nombreux, où les Français de souche ont le choix entre partir ou s’islamiser.

Avec ses propos tenus au Maroc, c’est comme si le Président leur donnait carte blanche. Comme s’il bénissait « ces formidables échanges culturels » entre deux civilisations. Comme s’il appelait toujours plus d’immigration, arabo-musulmane à venir conquérir la France et l’Europe.

Emmanuel Macron est le premier président dhimmi de la République française.

mercredi 16 octobre 2024

C'est bien la décision de l'Onu sur le partage de la Palestine qui a permis officiellement à l'Etat d'Israël d'être reconnu

 Macron est-il allé trop loin ? Techniquement, non. C'est bien la décision de l'Onu sur le partage de la Palestine qui a permis officiellement à l'Etat d'Israël d'être reconnu par une bonne partie du monde. 

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Au lendemain de la proclamation du pays, les troupes de plusieurs pays membres de la Ligue arabe (Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie, Yémen) envahissent la Palestine. Face à la résistance israélienne, soutenue par les armes d'URSS, les pays voisins perdent la guerre et Israël agrandit le territoire que l'Onu lui avait accordé. Benjamin Netanyahou s'accomode donc des dates quand il dit que c'est « la victoire obtenue dans la guerre d'indépendance » qui établit la création d'Israël, plus que la décision de l'Onu, cette guerre s'étant déroulée après la proclamation de l'Etat israélien et à cause de celle-ci.

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« Le gouvernement israélien a beau prétendre que les Nations unies, et l’Assemblée générale en particulier, ne servent à rien et (… ) et qu’ils sont pleins de préjugés antisémites, Israël n’existe aujourd’hui que grâce à une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu. La Déclaration d’indépendance du pays de 1948 fait sept fois référence aux Nations unies, toutes très positives et pleines de reconnaissance ».

La déclaration d'indépendance d'Israël stipule ainsi : « En conséquence, nous, membres du conseil national représentant le peuple juif du pays d’Israël et le mouvement sioniste mondial, réunis aujourd’hui, jour de l’expiration du mandat britannique, en assemblée solennelle, et en vertu des droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que de la résolution de l’assemblée générale des nations unies, proclamons la fondation de l’Etat juif dans le pays d’Israël, qui portera le nom d’Etat d’Israël. […] ». La décision de l'Onu est clairement mentionnée comme l'un des éléments fondateurs de la création de l'Etat.

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Il aura donc fallu plusieurs décennies de pression politique du mouvement sioniste pour parvenir à la décision de l'Onu de 1947