vendredi 19 avril 2019

American women don't owe feminists for their modern lives


Whenever I talk to young women about feminism, it usually falls on deaf ears. To most of them, feminism was just some movement when women burned their bras and fought for women’s rights. The details escape them. But what these women know, or think they know, is that they owe their lives to the women (i.e., feminists) who came before them. After all, that’s what they’ve been told over and over and over again.
It's a lie. Technology, labor-saving devices, and reliable birth control are what liberated women from the taxing work of child care and household maintenance. It was men, not feminists, who invented these things.
Together, they gave women what they’ve always needed: time. The more time women had as a result of having fewer babies and modern conveniences, the more they began to enter the workforce. The more they joined the workforce, the more men began taking on an active role at home. It was a logical progression that would have happened with or without feminism.
Indeed, feminism is completely different from what young people have been led to believe. It is a radical political movement and ideology, though it has never been billed as such. Rather, it is sold as something any enlightened human being would embrace.
The assumption is that if it weren’t for feminists, women in America would be second-class citizens. They’d be stuck in secretarial jobs or at home doing the grunt work of caring for the house and kids while men got to lead exciting lives in the marketplace.
That many women got college degrees and worked outside the home before the 1960s goes unmentioned (yes, there are more today, but still). That men, once they marry, are also bound to family obligations and make sacrifices of a different sort goes unchallenged as well. For years, feminists have assured women it is they who’ve suffered the most.
To ameliorate this supposed problem, feminists insist that men and women become interchangeable beings. What one sex does, the other must do. Only then will we have true equality.
Yet after all this time, much to feminists’ chagrin, women still choose the caregiving professions at a much higher rate than men; and men still choose the STEM fields at a much higher rate than women. Women also still choose to be their children’s primary caregivers, while men choose to be their families’ primary breadwinners. This is true even in Scandinavian countries, where gender equality is considered the norm.
Still, the push for equality hasn’t been all for naught. While feminists continue to bang their heads against the wall trying to get the sexes to conform to their unrealistic ideals, marriage and relationships have suffered. Feminists assured women their efforts would result in more satisfying, equitable marriages — but that has not happened. Instead, one of three things takes place:
1. Women postpone marriage indefinitely and move in and out of intense romantic relationships or even live with their boyfriends. Eventually, their clocks start ticking, and many decide they better hurry up and get married to provide a stable home for their yet-to-be-born children. Trouble is, they can’t find a man who’s willing to commit.
2. Marriage becomes a competitive sport. The complementary nature of marriage — in which two people work together, as equals, toward the same goal but with an appreciation for the unique qualities each gender brings to the table — has been obliterated. Today, husbands and wives are locked in a battle about who does more on the home front and how they’re going to get everything done. That’s not a marriage. That’s war.
3. No-fault divorce, which feminists wholeheartedly support, makes ending one’s marriage a piece of cake. Just check the “irreconcilable differences” box and pack your bags.
So I’ll ask: Do you still think women are indebted to feminism?

mardi 19 mars 2019

« Islamisation française », 40 ans de soumission médiatique

Un livre, écrit par un collectif d’auteurs, rassemble quarante ans de citations et de récits tirés d’archives sur « l’islamisation française ». Cette Histoire de l’islamisation française: 1979-2019 rappelle l’hypocrisie et le parti pris des grands médias, politiques et intellectuels en faveur de l’idée d’un islam, forcément bienveillant, offensé par les « racistes » et les laïcards.
Les auteurs de ce livre ont eu l’idée géniale de reprendre ce qui s’est dit et écrit sur l’immigration et l’islam au cours des quarante ans qui viennent de s’écouler en rappelant « les faits et les décisions », comme le mentionne la quatrième de couverture. Ce rappel se fait à travers de très nombreuses citations tirées d’archives. De ces auteurs nous ne savons rien, puisque la signature est celle d’un collectif anonyme. Mais on comprend, à la lecture, qu’ils se soient mis à plusieurs, compte tenu de la masse documentaire considérable qu’ils ont eu à travailler.
Le titre du livre, Histoire de l’islamisation française – et non Histoire de l’islamisation de la France – insiste sur la fabrication française d’un renoncement à être et à persévérer dans son être d’une nation abandonnée par des élites qui s’appliquent à domestiquer des autochtones qui renâclent à l’adaptation qu’elles attendent d’eux.

1979: « La joie fait son entrée à Téhéran »

Ce livre est l’occasion de nous rappeler tout ce que nous avons eu tendance à oublier ou que nous n’avons tout simplement pas remarqué et qui, au fil des ans, fait système. Il raconte la lente élaboration d’une idéologie islamophile, portée par une bonne partie des élites intellectuelles et médiatiques dont le bréviaire de gauche est en train de changer en début de période et qui va avoir tendance, au fil des ans, à devenir hégémonique.
Chacun des titres des 40 chapitres est un millésime (de 1979 à 2018), accompagné d’une citation qui en donne la tonalité. Le premier chapitre démarre ainsi sur la révolution iranienne de 1979, avec ces mots de Serge July dans Libération : « La joie fait son entrée à Téhéran ». Le dernier chapitre s’ouvre sur le lapsus du décodeur de France Culture, Nicolas Martin, lapsus qui révèle « son incompétence et ses préjugés inconscients » : « Si les immigrés font plus d’enfants, seront-ils plus nombreux ? »

Le Monde et Libé, porte-parole de l’islam « modéré »

Ce livre est l’occasion de repérer les prémisses de ce que l’on entend aujourd’hui, de manière récurrente, sans y avoir toujours prêté attention alors. Qui se rappelle qu’en 1979, en réponse aux propos de Georges Marchais, Libération publiait une tribune de Fredj Stambouli de l’université de Tunis qui plaidait déjà pour une décolonisation des esprits des populations occidentales, afin de leur permettre « d’accepter et même d’encourager le droit légitime des Autres à rester ce qu’ils veulent être » ? Nous étions à la fin des années 1970 et, déjà, l’assimilation faisait figure de repoussoir. C’étaient déjà les autochtones qu’il fallait acclimater aux nouveaux venus.
Déjà, dans les années 1980, les propos des musulmans dits « modérés » étaient reçus avec politesse, même s’ils disaient la même chose que ceux proférés par d’autres qualifiés d’islamistes. Dans Le Monde de mars 1989, Mohammed Arkoun, grand « modéré » s’il en est, pouvait ainsi accuser, sans soulever le moindre tollé « la raison des Lumières d’avoir substitué le dogme de sa souveraineté à celui de la raison théologique ». On ne lui répondit pas.

2014, l’enfumage de Dalil Boubakeur

Vingt-cinq ans plus tard, le réflexe de l’inversion ou du mensonge par omission s’est si bien propagé que la presse rapporte parfois exactement l’inverse de ce qui est dit, tout en faisant silence sur les propos les plus gênants. C’est l’objet du chapitre 2014. Cette année là, le « modéré » Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), présente à la presse une Convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre-ensemble concoctée par le CFCM. Ça sonne bien à nos oreilles. Lors de la conférence de presse, Dalil Boubakeur se garde bien d’évoquer l’article 5 de la convention sur les tenues vestimentaires qui fait du voile une obligation islamique. Les rares médias qui évoquent cette convention trouvent motif à se réjouir, sans jamais parler de l’article 5. Ainsi, Le Monde déclara que « ce message ne pouvait pas mieux tomber ». Il ajouta que « le texte s’attache aussi à lever les soupçons qui pèsent sur l’islam. “L’islam est parfaitement compatible avec les lois de la République” proclame-t-il […], le texte affirme que “les musulmans de France désirent se joindre au renouveau de la pensée religieuse sur l’islam” et “ajuster leurs pratiques” à la société française. » Le président de l’Observatoire de la laïcité Jean-Louis Bianco salua aussi cette avancée. Médiapart, Le Nouvel Observateur et la Ligue de l’enseignement ne furent pas en reste. La lettre ouverte de trois femmes du collectif « Femmes sans voile » d’Aubervilliers, parue dans Marianne et qui dénonçait le CFCM, n’aura aucun écho. Les féministes ne bougeront pas. Enhardi par cette méprise volontaire, Dalil Boubakeur récidive en juin 2017 lorsqu’il met en ligne, sur le site de la Grande Mosquée de Paris, des textes injurieux, méprisants et hostiles au christianisme et au judaïsme, textes qui reprennent en gros la doctrine islamique sur le sujet. Sans provoquer, là encore, la moindre réaction.

2006, le lynchage de Robert Redeker

Heureusement, le chapitre 2006 nous a déjà rappelé la veulerie dans laquelle se sont vautrés les contempteurs de Robert Redeker, menacé de mort et condamné à la clandestinité pour avoir écrit dans Le Figaro ce que d’autres avant lui avaient écrit sur l’islam. C’est vrai, c’est plus facile et moins risqué de se mettre du côté du plus fort. Olivier Roy y vit « un tissu d’imbécilités », Le Monde« des vociférations ». Libération parla d’une « tribune satanique ». Et, n’écoutant que son courage, la responsable de la page « Débats » du Monde rassura les lecteurs du journal : si la tribune avait été proposée au Monde, « nous ne l’aurions certainement pas publiée ». On retrouve donc les “Usual Suspects”, dont Le Nouvel Observateur qui a l’audace d’écrire que Robert Redeker n’est pas victime d’islamistes, de musulmans vindicatifs mais « de son orgueil de roseau pensant », mettant ainsi en doute sa compétence de philosophe. C’est la curée. S’y joignent Témoignage chrétien qui voit dans la tribune de Robert Redeker une injure islamophobe digne de l’extrême droite et Paris Match qui pousse au maximum le renversement moral en parlant de chronique haineuse d’un « simplet » qui cherche la notoriété et n’est pas digne d’être défendu au nom de la liberté d’expression.
Les auteurs du livre y voient une inversion, dénoncée au fil des chapitres, qui place la violence du côté de celui qui en est victime. Olivier Roy gagne le pompon de la lâcheté lorsque, dans Libération, en septembre 2006, il accuse Robert Redeker de « chatouiller la fatwa », lequel ne devrait pas s’étonner de ce qui lui arrive. Pour Olivier Roy, qui remet ça dans Esprit, « Robert Redeker est raciste ».

2005, les caricatures de Mahomet incitent « à la haine religieuse, au racisme et à la xénophobie »

Et, si l’on veut bien remonter au chapitre 1989, on trouvera le même genre de veulerie intellectuelle lors de l’affaire Rushdie. Rappelons simplement ce que le grand Jacques Berque écrivait dans Le Figaro à l’époque. Il aurait préféré que Les Versets sataniques ne soient pas diffusés en France et considérait que Salman Rushdie ne pouvait en aucun cas être pris pour un héros de la libre-pensée après avoir insulté si grossièrement le prophète de l’islam.
Sans oublier l’affaire des caricatures danoises publiées en 2005 qui donna l’occasion aux députés européens de montrer leur courage en adoptant une résolution dénonçant les abus de la liberté d’expression qui incitent « à la haine religieuse, au racisme et à la xénophobie » et exprimant leur « sympathie à l’égard de ceux qui se sont sentis offensés par les caricatures du prophète Mahomet ». Le Conseil des ministres de l’UE s’était fendu, rappelons-nous, d’un texte où il avait cru bon de préciser que « la liberté d’expression devait respecter les croyances et les convictions religieuse ». On a là un renversement de l’interprétation de l’incitation à la haine décrit par Flemming Rose, qui parle d’inversion de l’effet et de la cause dans son livre, jamais traduit en français, The Tyranny of Silence. Rappelons seulement la stupéfaction qui fut la sienne lorsqu’il fut accueilli le 10 décembre 2005 pour participer à un débat organisé par Amnesty International et l’Institut danois des droits de l’homme, lesquels avaient installé une bannière au titre orwellien « Victimes de la liberté d’expression ». Le livre illustre la progression de cette inversion et de l’activisme nécessaire pour, au moins, faire taire ceux qui seraient tentés par la lucidité.
Jacques Chirac lui-même avait condamné les caricatures, ce qui avait rendu le CFCM audacieux au point de demander une loi interdisant le blasphème, demande relayée par Éric Raoult qui fut un temps ministre de l’Intégration ! Cette affaire des caricatures a eu les conséquences que l’on sait et a renforcé la tyrannie du silence dénoncée par Flemming Rose, dont les effets désastreux sont parfaitement décrits au fil des pages de ce livre.

La liberté d’intimidation

Même sans loi écrite sur le blasphème, la liberté d’expression n’est plus qu’un lointain souvenir. Les poursuites en justice qui se sont multipliées ont un puissant pouvoir d’intimidation. Même lorsque les personnes poursuivies gagnent leur procès, l’intimidation dont elles ont fait l’objet tend à les rendre plus discrètes et plus prudentes et à dissuader celles qui seraient tentées de s’exprimer librement de le faire. Et, depuis Charlie Hebdo, la menace s’est concrétisée.
La peur a abîmé la notion de respect et de tolérance. Salman Rushdie craignait par dessus tout que des gens bien puissent céder à la peur en appelant cela du respect. Jens-Martin Eriksen et Frederik Stjernfelt, deux chercheurs danois, parlent de « respect-mafia ».
La peur a aussi démonétisé toute idée de subversion…

Amalgames et infantilisation

Alors qu’on attendait des élites politiques, intellectuelles et médiatiques qu’elles défendent la liberté d’expression, elles se sont trop souvent illusionnées en croyant défendre les faibles et les déshérités. Elles ont ainsi pratiqué l’amalgame qu’elles dénoncent tant par ailleurs en prétendant défendre les musulmans qu’elles considèrent authentiques, sans grand discernement, tout en abandonnant les dissidents acquis aux valeurs libérales. L’assimilation des critiques et des moqueries de l’islam à du racisme a produit cet amalgame et favorisé l’infantilisation des musulmans.
Ce livre permet de mesurer ce qui nous sépare aujourd’hui d’un temps pas si lointain où les connaisseurs de la question, tombés dans l’oubli pour ce qu’ils ont écrit sur l’islam (c’est le cas de Jacques Ellul), écrivaient ce qui leur vaudrait aujourd’hui un passage à la 17ème chambre, sans parler des menaces de mort. Et les livres scolaires sont à la pointe du « progrès ».
https://www.causeur.fr/islamisation-francaise-histoire-medias-159923

vendredi 22 février 2019

#MeToo Will Not Survive Unless We Recognize Toxic Femininity

Sometimes I wish I could gather up all the women I’ve ever known, or encountered, and conduct this informal poll:
Raise your hand if you’ve ever behaved badly and blamed it on your period.
Raise your hand if you’ve ever acted helpless in the face of an unpleasant-if-not-physically-demanding task like dealing with a wild animal that’s gotten inside the house.
Raise your hand if you’ve ever coerced a man into sex even though he didn’t seem to really want it.
Raise your hand if you’ve thought you were at liberty to do this coercing because men “always want it” and should feel lucky any time they get it.
Raise your hand if you’ve ever threatened to harm yourself if a man breaks up with you or doesn’t want to see you anymore.
Raise your hand if you’ve been physically abusive with a male partner, knowing you’d be unlikely to face any legal consequences.
Raise your hand if you’ve lied about being on birth control, or faked a pregnancy scare, to see how a man would respond.
Raise your hand if you’ve ever manipulated a divorce or child custody dispute in your favor by falsely insinuating that a man has been abusive toward you or your child.
In this hypothetical gathering of every woman I’ve ever known or encountered (I’m imagining a football stadium at decent capacity), I’m certain there is not a single one of these questions that, if answered honestly, wouldn’t send hands into the air. Including my own. I know I’m guilty on the pest control front. I don’t want to think too hard about some of the others.
We hear all too much about toxic masculinity, that amorphous term that refers to the way traits like aggression and emotional repression are baked into male social norms. It also frequently shows up in online feminism as lazy shorthand for registering disapproval of just about anything men do at all. But when are we going to grant equal rights to women and admit that toxic femininity also exists and can be just as poisonous?
(...)
https://medium.com/s/powertrip/metoo-will-not-survive-unless-we-recognize-toxic-femininity-6e82704ee616

dimanche 3 février 2019

Günther Anders : L’obsolescence de l’Homme

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.
L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »

Günther Anders, « L’Obsolescence de l’homme », 1956

samedi 17 novembre 2018

Multiculturalism

dimanche 4 novembre 2018

Paradoxe confirmé : l'égalité des sexes renforce les stéréotypes sexuels


Paradoxe confirmé : l'égalité des sexes renforce les stéréotypes sexuels

Le Québec a une politique gouvernementale de discrimination en faveur des femmes dans les sciences

Nous avons tous appris ce qui est censé se passer lorsque les sexes deviennent juridiquement plus égaux. Tandis que les femmes brisent les plafonds de verre et diversifient l’éducation, les autres différences sont également vouées à disparaître.

Sans les entraves psychologiques liées au fait d’appartenir au deuxième sexe, les femmes sont libres de penser et de se comporter comme elles le souhaitent, de devenir ingénieurs, dirigeants de haut vol, débarrassées de stéréotypes surannés.

Pourtant, à la surprise de certains psychologues, on constate précisément le contraire. Plus l’égalité entre les sexes est grande dans un pays, plus la différence de mentalité entre hommes et femmes est grande. On pourrait appeler cela le paradoxe patriarcal. [Note du carnet : les féministes pourraient appeler cela ainsi, les autres ne voient pas le monde actuel en termes de patriarcat] 

Deux nouvelles études démontrent une nouvelle fois [voir Le paradoxe de l’égalité entre les sexes c. la théorie du genre] ce résultat contre-intuitif, ce qui signifie qu’il s’agit de l’une des découvertes les mieux établies en psychologie, même si [selon The Times] personne ne peut l’expliquer correctement.

Des scientifiques de l’Université de Göteborg en Suède ont montré dans une enquête menée auprès de 130 000 personnes originaires de 22 pays que les pays comptant davantage de femmes dans la population active, le parlement et l’éducation sont également ceux dans lesquels les caractéristiques psychologiques divergent davantage entre hommes et femmes.

[Détails supplémentaires : L’enquête a mesuré les « cinq grands » traits de personnalité (ouverture, conscience, extraversion, tolérance et névrosisme), catégories bien acceptées dans la recherche sur la personnalité.

Les différences moyennes entre les résultats de personnalité des hommes et des femmes ont été calculées pour chaque pays, puis comparées au niveau d’égalité de genre du pays tel que mesuré par le Forum économique mondial.

Reprenant des recherches antérieures, l’étude a montré que des niveaux plus élevés d’égalité entre les sexes étaient associés à de plus grandes différences de personnalité entre les sexes. Les pays à très forte égalité des sexes, tels que la Suède et la Norvège, ont montré des différences de personnalité entre les sexes environ deux fois plus importantes que celles de pays à plus faible égalité des sexes, comme la Chine et la Malaisie.]

En outre, un article de recherche publié par la revue en ligne Plos One a révélé que dans les pays classés comme moins égalitaires envers les femmes par le Forum économique mondial, les femmes étaient plus susceptibles de choisir des cours traditionnellement masculins tels que les sciences ou les études en ligne.

Erik Mac Giolla, chercheur principal de la première étude, a déclaré que les résultats avaient plutôt révélé une différence plus grande que celle mise en lumière par les études précédentes. La personnalité est généralement mesurée en utilisant les « cinq grands » traits. Ce sont l’ouverture, l’extraversion, l’amabilité, la conscience et le névrosisme. Les femmes obtiennent généralement des résultats plus élevés dans ces cinq catégories, mais il existe toujours un grand chevauchement entre les sexes.

En Chine, où la parité hommes-femmes reste faible, le chevauchement des personnalités entre hommes et femmes était d’environ 84 %. Aux Pays-Bas, qui comptent parmi les sociétés les plus égalitaires, ce n’est que 61 %. [Voir Peu de Hollandaises travaillent à plein temps, elles se disent très heureuses.]

« Il semble que, à mesure que l’égalité des sexes augmente et que les pays deviennent plus progressistes, les hommes et les femmes gravitent autour des normes sexospécifiques traditionnelles », a déclaré Mac Giolla. « Pourquoi cela arrive-t-il ? Je ne sais vraiment pas. »

Steve Stewart-Williams, de l’Université de Nottingham, a déclaré qu’il existait désormais trop de preuves de cet effet pour qu’on puisse considérer la chose comme un coup de chance. « Ce n’est pas que sur le plan de la personnalité », a-t-il déclaré. « Les mêmes résultats contre-intuitifs ont été observés dans de nombreux autres domaines, notamment les styles d’attachement, le choix de la spécialité universitaire, le choix de la profession, la fréquence des pleurs, la dépression, le bonheur et l’intérêt pour les relations sexuelles occasionnelles.»

« C’est à coup sûr un défi pour un courant dominant de la théorie féministe qui affirme que presque toutes les différences entre les sexes découlent de la formation culturelle et des rôles sociaux. »

Le Dr Stewart-Williams, auteur du Singe qui comprenait l’univers, a déclaré qu’une explication pourrait être que les personnes vivant dans des sociétés plus riches et plus égalitaires entre les sexes bénéficient d’une plus grande liberté qui leur permet de poursuivre leurs intérêts propres et de se comporter plus individuellement ce qui amplifie ainsi les différences [observées dans les autres sociétés.]

Quelle que soit la raison des constations établies par ces études, le Dr Stewart-Williams fait valoir que cela signifiait que nous devrions cesser de penser que les différences entre les sexes dans la société sont automatiquement le produit de l’oppression [il manque le mot « patriarcale » !]. « Ces différences observées pourraient indiquer le contraire : on a affaire à une société relativement libre et juste », a-t-il déclaré. Si cela contredit certaines analyses féministes, pour le Dr Stewart-Williams cela a surpris également à peu près tout le monde. [Note du carnet : des études scandinaves précédentes, de moindre ampleur, il y a près de 10 ans concluaient la même chose, voir la vidéo ci-dessous.]


« Il semblait tout à fait raisonnable de penser que, dans des cultures où les hommes et les femmes sont traités de manière très différente et se voient offrir des possibilités très différentes, ils se seraient nettement plus différents que dans des cultures où ils sont traités de manière plus similaire et bénéficient des mêmes chances. »

« Mais il s’avère qu’on observe précisément l’inverse. Traiter les hommes et les femmes de la même façon les rend différents, et les traiter différemment fait de même. Je ne pense pas que quiconque ait prédit cela. C’est bizarre. »  

[Pour le Dr Jordan Peterson ce n’est en rien étonnant : les femmes et les hommes ont des intérêts différents. Les femmes sont en moyenne plus portées à s’intéresser aux gens, les hommes aux choses. Plus de libertés et de prospérité permettent à chacun des sexes de se tourner vers ce qui les intéresse alors que, dans des pays pauvres, il faut d’abord songer à faire bouillir la marmite, d’où la présence importante de femmes dans des métiers techniques en Inde, en Asie ou en Afrique. La lutte contre les « stéréotypes » n’y est pour rien.]

Source : The Times (de Londres), le 15 septembre 2018, par Tom Whipple, rédacteur scientifique

lundi 29 octobre 2018

LES MOTS « ARABES » DANS LA LANGUE FRANÇAISE, VESTIGES DE ROUTES COMMERCIALES DU PASSÉ ET VÉHICULES D’INTENTIONS CONQUÉRANTES DU PRÉSENT

Depuis plusieurs mois, un certain nombre de médias martèlent parfois plusieurs fois par jour que le français comporterait de nombreux mots d’origines arabes. Malheureusement, il n’est pas rare de voir ce fait avancé par les médias être utilisé pour justifier une politique migratoire particulièrement violente et cruelle à l’égard des français. Ce nombre de mots est estimé selon ces médias au nombre de 500.
Pourtant, c’est une chose étrange d’en venir à considérer que ces 500 mots (1,6%) auraient plus de légitimité à représenter la France que les 31 500 mots restants (98,4%) de la langue française. Face à l’utilisation très insistante par certaines sphères politiques de cette information linguistique, il est donc nécessaire de se pencher sur la question et de vérifier si cela légitime réellement l’argumentaire immigrationniste.

Plus de mots arabes dans la langue française que de mots gaulois?

Un des arguments les plus mis en avant est qu’il y aurait aussi plus de mots arabes dans la langue française que de mots gaulois.
Il est juste regrettable que la « langue gauloise » n’ai jamais réellement existé. Celle-ci fut divisée en plusieurs milliers de dialectes celtes. Le socle culturel linguistique de la France, contrairement au socle ethnique, est le latin. En effet, le latin représente 44 % des origines des mots dans la langue française. On compte également 10 % de grec ancien. Presque tout le vocabulaire utilisé en sciences provient du grec, ce qui n’est guère étonnant dans la mesure où les élites romaines elles-même utilisait le grec ancien comme langue du savoir, de la même façon que les français utilisèrent le latin plus tard par ailleurs. Un nombre conséquent de mots germains existent également dans la langue française, de par la proximité avec l’Allemagne et l’Angleterre, mais aussi comme vestige de l’histoire franque et normande.
De plus, il est à noter qu’une langue ne saurait se résumer aux mots qu’elle contient. Elle est grandement défini par sa syntaxe, son alphabet, par sa façon de présenter les informations, par les images qu’elle utilise, par la mythologie qui la nourrit. Or, l’arabe est très loin d’avoir légué un quelconque héritage au français sur ce terrain plus fondamental. Dans la représentation de l’arbre des langues, en effet, l’arabe n’appartient même pas à la branche des proto-langages indo-européens, branche dans laquelle se trouve le français, si vaste qu’elle vient à intégrer le sanskrit et le persan. Deux langues anciennes qui vont justement être le centre de notre attention.

Une grande partie de ces mots arabes désignent des mots du commerce avec les pays du sud, dont la généalogie retrace l’itinéraire des routes commerciales

Un autre point à noter est que ces mots arabes proviennent souvent d’un champ lexical de produits du commerce des pays du sud et de l’asie, des produits qui n’existaient pas alors sur le sol français. En effet, un certain nombre de ces denrées nous provenaient par le commerce avec les pays arabisés ou sous colonisation arabe. L’Espagne a notamment été un pont linguistique pour les mots décrivant ces denrées. On peut citer par exemple les mots: coton, satin, jasmin, soude (plante), safran benzène (l’essence), goudron.
De ce fait, beaucoup de ces mots ne sont que des mots qui ont transité par la langue arabe. Leur origine remonte souvent vers d’autres contrées et la langue arabe n’a fait que les emprunter, elle-même, à d’autres langues. On retrouve ainsi dans ces mots « arabes » beaucoup d’origines antérieures sanskrites (zéro, chiffre) ou persanes(divan, caravane, bazar, chicha, châle, douane, échec, épinard, momie, tambour, tabouret, azur, lascard, écarlate, calibre). Le sanskrit étant une langue d’érudit ancienne née en Inde. Les origines perses et sanskrites se retrouvent souvent mêlées ensemble, retraçant les anciennes routes commerciales avec des mots tels que: aubergine, nénuphar, sucre, orange. S’arrêter spécifiquement à l’arabe relève de la malhonnêteté.
Aussi, beaucoup de mots sont ainsi importés dans la langue française pour décrire des pratiques religieuses ou culturelles étrangères. C’est notamment très marqué avec les mots d’origine encore sanskrit (avatargourounirvanachakramantrasvastikaviagra). Quoi de plus naturel que de reprendre certains mots étrangers pour décrire des choses étrangères (chine, mandarin, manouche venant du sanskrit également)? C’est ainsi le cas pour les mots « girafe », « fennec » ou « gerboise » dont l’origine pourrait venir de l’arabe. Des mots décrivant une faune étrangère à notre territoire.
La liste des mots associés à chaque langue est consultable et très bien fournie sur Wikipédia aux adresses suivantes : pour le sanskrit, pour le persan et pour l’arabe.

Une partie de ce vocabulaire issue du monde arabe est relative à la guerre et à la violence

Quelques rares exceptions existent à ces dénominations liées à la guerre et la violence du fait des incursions islamiques en Europe. C’est le cas du mot amiral, matraque, arsenal, barde (armure), caïd ou mesquin. C’est le cas du mot cafard, hérité de « kafir », le mécréant. C’est aussi le cas du mot assassin, référant à la secte tueuse perso-syrienne des haschichins. Cette secte tenait son nom du « haschisch », utilisant cette drogue pour mettre dans un état second ses tueurs.

Confusion volontaire entre reprise d’un mot et reprise d’une idée

Lorsqu’il s’agit de mots arabes, une confusion est très souvent volontairement faite : celle de faire croire que parce qu’un mot est repris d’une langue étrangère, le concept ou l’idée qu’elle décrit est obligatoirement inconnu à la langue qui fait cet emprunt.
Par exemple, le mot bougie est bien présent en arabe mais provient de l’appellation de la ville de Bejaïa, ville de la Kabylie très exportatrice de cire. Le mot « jupe » venant de l’arabe « jobba » a remplacé un mot qui préexistait pour désigner le même vêtement: « cotillon ». Certains mots en arabe peuvent même être simplement issus du grec ancien. C’est le cas pour les mots « guitare », «chimie», « alambic », « élixir » ou « abricot » passé du grec (kithara / khumeía / ambix / xêrion / praikókion) à l’arabe (kittara / kîmiyâ / al-inbīq / al-‘iksīr / āl-barqwq).
Le mot « algèbre » provient du nom d’un ouvrage du perse Al-Khwarizmi (al-jabr), dont les travaux reposent sur les écrits indiens et grecs. Le mot « algorithme » est également associé étymologiquement au nom de ce mathématicien, bien que le mot arithmós (signifiant nombre) préexiste en grec ancien. De fait, le précurseur de l’algèbre et de l’algorithmie est considéré comme étant Diophante d’Alexandrie ayant vécu entre le Ier et le IV siècle av JC, ayant déjà laissé des écrits à cette époque sur la résolution d’équations quadratiques (ax2 = bx + c) et la décomposition d’un nombre en somme de deux carrés. Il en va de même pour le mot chiffre issu du sanskrit, les chiffres étant déjà très bien connus des romains et des grecs.
Ainsi ces mots peuvent être associés à la reprise d’un certain formalisme, et non à la reprise du concept ou de l’idée même. Dans tous ces exemples, ce que les mots décrivaient préexistaient à leur utilisation.

Concrètement, que devons nous en terme de lexique à la langue arabe une fois ces précautions prises ?

Il existe pourtant bien des mots qui sont uniquement originaires de l’arabe sans faire partie du champ lexical de la guerre, des biens commerciaux ou de la faune de l’étranger. En voici la liste faite une fois toutes les précautions nécessaires prises: amalgame (union charnelle), alcool, carafe, fard, matelas, magasin, hasard, macramé, récif, talisman, tare, zénith. Sur les 500 mots courants évoqués, il ne reste donc alors plus que 12 mots.
Toutefois, contrairement à ce que peuvent raconter certains militants de gauche, ces mots ne sont pas directement compris dans la langue française. Ils n’ont qu’une origine étymologique lointaine provenant de l’arabe. Cela veut dire qu’en aucune manière, Eric Zemmour ne parlerait arabe en employant ces mots, et un locuteur arabe serait bien incapable de les comprendre lui-même. Qu’importe les mensonges, cette vérité est plaisante pour un certain bord politique habité par un projet politique très hasardeux.
Aussi, cette liste réduite reste à prendre avec précaution. Par exemple, il est possible que le mot « amalgame » (amal al-gamāa) trouve également son origine dans le grec ancien avec l’assemblage des mots « ama » (ensemble) et « gamein » (marier)

L’approche culturelle prédatrice de la langue arabe justifie sa marginalisation

La chose la plus dangereuse en définitif est de lier ces faits linguistiques, vestiges d’anciennes routes commerciales, à une quelconque revendication politique. Le français comporte un certain nombre de mots germains, anglais voir même japonais. Mais jamais il ne viendrait pourtant à l’idée des allemands, des anglais ou des japonais de remettre en cause l’intégrité de la nation française. Aucun de ces pays n’aurait la saugrenue idée de transformer ces échanges culturels en revendications suprémacistes.
Ironiquement, si les échanges culturels avec les pays arabes aboutissent en définitif à la revendication du territoire français, alors tout contact doit être évité et les pays arabes doivent rester isolés du reste du monde. Si une goutte de la langue arabe dans l’océan Atlantique suffit à ce qu’il soit revendiqué comme l’océan arabique, alors il n’y a pas d’autre choix que de marginaliser cette langue et de se prémunir de son comportement carnassier.

Informations sur les Publicités Twitter et confidentialL’approche culturelle prédatrice de la langue arabe justifie sa marginalisaLa chose la plus dangereuse en définitif est de lier ces faits linguistiques, vestiges d’anciennes routes commerciales, à une quelconque revendication politique. Le français comporte un certain nombre de mots germains, anglais voir même japonais. Mais jamais il ne viendrait pourtant à l’idée des allemands, des anglais ou des japonais de remettre en cause l’intégrité de la nation française. Aucun de ces pays n’aurait la saugrenue idée de transformer ces échanges culturels en revendications suprémaciIroniquement, si les échanges culturels avec les pays arabes aboutissent en définitif à la revendication du territoire français, alors tout contact doit être évité et les pays arabes doivent rester isolés du reste du monde. Si une goutte de la langue arabe dans l’océan Atlantique suffit à ce qu’il soit revendiqué comme l’océan arabique, alors il n’y a pas d’autre choix que de marginaliser cette langue et de se prémunir de son comportement carnassier.
Alors que l’arabe pourrait être une langue comme une autre, et échanger culturellement normalement, ses locuteurs font le choix de la prédation. Évoquer ces 500 mots comme argument politique est en vérité un comportement plus que favorable aux thèses de l’extrême droite, préconisant un principe de précaution envers cette langue.

Les échanges culturels devraient pouvoir se faire sans rencontrer la volonté de domination constante de l’un sur l’autre. Si de telles intentions existent chez l’un des partenaires culturels, cette relation devient alors nocive et ne peut qu’être arrêtée et réprouvée.
http://www.adoxa.info/les-mots-arabes-dans-la-langue-francaise-vestiges-de-routes-commerciales-du-passe-et-vehicules-dintentions-conquerantes-du-present