These days, there is intense competition for the title of "worst airport."
Each year, the World Airport Awards, given by an air travel research and consulting firm called Skytrax, honor the best airports. Only a few in Europe made the top 10 this year: Munich is No. 4, Zurich is No. 6, Amsterdam Schiphol is No. 7 and Madrid Barajas is No. 10. The top three are in Asia, while no U.S. airports made the list.
While passenger numbers have skyrocketed in the past decade, airports have expanded in a makeshift fashion, leaving travelers to hike longer and longer distances. The treks are best suited for marathoners, doable for fit mortals. I am not quite sure how people with children or those who are elderly or have disabilities are expected to handle them.
Add to that the fact that air traffic and security procedures have both grown more onerous, and bad airport experiences far outnumber the good ones. So outing the worst airports may be more useful than praising the best.
In that spirit, and as a frequent flier around Europe, I have polled my fellow road warriors over the past two months - on airplanes, in security lines and at taxi ranks - to come up with an entirely unscientific survey of Europe's worst.
And though I am no statistician, I think it must be significant that nearly everyone gives the same response: London Heathrow is, hands down, the worst, cited by 100 percent of respondents, as the scientists say.
Charles de Gaulle outside Paris came in a close second. Leonardo da Vinci at Fiumicino, near Rome, and the Frankfurt airport won honorable, or should I say dishonorable, mentions.
http://www.iht.com/articles/2007/12/28/business/wbairport.php
BEST AIRPORTS
1
Hong Kong Int'l Airport
2
Seoul Incheon Airport
3
Singapore Changi Airport
4
Munich Airport
5
Kuala Lumpur Int'l Airport
6
Zurich Airport
7
Amsterdam Schiphol Airport
8
Vancouver Int'l Airport
9
Kansai Int'l Airport
10
Madrid Barajas Airport
-------------
Aéroports, airports, informations sur les vols:
http://www.flightstats.com/go/Home/home.do
samedi 29 décembre 2007
vendredi 28 décembre 2007
Canada - Programmes Provinciaux et Résidence Permanente
Si l'on vous propose un emploi au Canada dans un secteur où une province manque de main d'oeuvre, vous êtes peut-être éligible pour un des Programmes Provinciaux qui permettent d'accélérer votre demande de résidence permanente (RP).
En Colombie Britannique, il s'agit du BC PNP (British Columbia Provincial Nominee Program). Voici le lien officiel: http://www.ecdev.gov.bc.ca/ProgramsAndServices/PNP/index.htm
Une fois ce sésame obtenu (assez rapidement), vous pourrez présenter votre demande de RP dans votre pays d'origine, ou bien à Buffalo si vous résidez déjà au Canada. Elle sera alors traitée bien plus rapidement que si vous n'aviez pas l'appui d'une province et d'un futur employeur.
En ce moment, les délais de traitement de RP pour les "candidats des provinces" sont plus courts à Paris mais cette information peut changer, mieux vaut donc consulter le site officiel, actualisé toutes les semaines:
http://www.cic.gc.ca/francais/information/delais/internationale/04-provinces.asp
En Colombie Britannique, il s'agit du BC PNP (British Columbia Provincial Nominee Program). Voici le lien officiel: http://www.ecdev.gov.bc.ca/ProgramsAndServices/PNP/index.htm
Une fois ce sésame obtenu (assez rapidement), vous pourrez présenter votre demande de RP dans votre pays d'origine, ou bien à Buffalo si vous résidez déjà au Canada. Elle sera alors traitée bien plus rapidement que si vous n'aviez pas l'appui d'une province et d'un futur employeur.
En ce moment, les délais de traitement de RP pour les "candidats des provinces" sont plus courts à Paris mais cette information peut changer, mieux vaut donc consulter le site officiel, actualisé toutes les semaines:
http://www.cic.gc.ca/francais/information/delais/internationale/04-provinces.asp
jeudi 27 décembre 2007
La véritable histoire du Père Noël
Le Père Noël est américain. Enfin… presque. Sous sa forme moderne, Petit Papa Noël nous vient en effet d'outre-Atlantique. Mais au départ de l'action, les Etats-Unis n'étaient absolument pas concernés. D'ailleurs, ils n'existaient même pas.
Le 25 décembre, date officielle
Au commencement, il n'y avait rien. Puis, il y eut Jésus-Christ, apparu on ne sait quel jour car les Evangiles ne disent rien sur le sujet. Dans les premiers instants du christianisme, d'ailleurs, on fêtait la naissance du Christ selon le bon vouloir du Pape du moment, entre les premières dents du petit et les semailles des graines d'artichaut.
Mais au IVe siècle, il devint urgent de se mettre d'accord: dans l'Empire romain, le christianisme se trouvait en concurrence avec des centaines de religions, dont certaines très influentes. Parmi celles-ci figurait le mithriacisme, culte du dieu Mithra, venu de Perse plusieurs siècles avant J.-C. et dont la fête officielle était fixée au 25 décembre. En 274, l'empereur Aurélien s'était inspiré de Mithra pour inventer le culte de Sol Invictus (Soleil invaincu), dieu auquel il attribua ses victoires militaires en Orient, et dont il décida, lui aussi, que la célébration officielle tomberait le 25 décembre.
Afin d'assoir leur domination en Orient et pour clouer le bec à tous les petits cultes, le Pape Libère décréta finalement en 354 que la célébration de la naissance du Christ tomberait, elle aussi, le 25 décembre!
Depuis plus de 1600 ans, nous fêtons donc la naissance du petit Jésus à cette date jamais remise en cause. Et comme il s'agissait d'arroser la venue au monde de l'enfant de Dieu, la fête de Jésus est rapidement devenue la fête de tous les petits enfants, à qui on racontait des histoires merveilleuses au coin du feu. Le 25 décembre est ainsi devenu, au fil des siècles, une des fêtes religieuses les plus populaires et les plus gaies: la fête de la famille et des enfants.
Comment Saint-Nicolas devint Santa Claus
Toujours au IVe siècle, nous rejoignons maintenant la côte sud de la Turquie, dans l'ancienne ville de Myre. Là-bas, comme dans toutes les villes chrétiennes, un bon petit évêque faisait régner la paix perpétuelle de Dieu. Il se nommait Nicolas et il devint malgré lui un martyr, puis une légende, et finalement un Saint. L'évêque Nicolas est mort vers l'année 345, très certainement un 6 décembre et peut-être tué par les Romains. On le considéra donc comme un martyr, à qui on attribua des dizaines de légendes et de miracles, grâce auxquels l'Eglise le canonisa.
Le jour de sa mort devint l'occasion d'un véritable culte: le 6 décembre, on fête la Saint-Nicolas. Et comme par hasard, les principales légendes qui lui sont associées concernent des enfants, qu'il aurait sauvés de morts affreuses ou de prostitutions infâmantes. La Saint-Nicolas est donc une fête des enfants, à qui l'évêque rend visite dans la nuit du 6 décembre pour leur offrir des cadeaux. S'ils ont été sages.
Les reliques de Nicolas furent conservées à Myre pendant des siècles. Mais, vers 1087, une bande d'Italiens attirés par la légende n'hésitèrent pas à voler les restes de Saint-Nicolas pour les ramener chez eux, à Bari, sous prétexte que celui-ci y était passé au cours de sa vie. Puis, vers 1090, le lorrain Charles Aubert, chevalier de Varangéville, qui passait par Bari, récupère à son tour un morceau du Saint et le ramène chez lui: dans ce qui deviendra la basilique de Saint-Nicolas le Port, près de Nancy.
L'ancien évêque turc, après plus de 700 ans de voyages, atteint la Lorraine. De là, son culte se répand dans tout le Nord et l'Est de la France, puis dans les actuels Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Et voilà comment les Chrétiens du Nord de l'Europe ont appris à faire la fête, avec leurs enfants, le 6 décembre.
Tout se passe merveilleusement pour Nicolas jusqu'à la Réforme. Luther dont l'influence devint immense en Europe du Nord, trouvait en effet cette célébration par trop catholique. certains continuèrent malgré tout à la célébrer discrètement et, aux Pays-Bas, un groupe de supporters acharnés parvint à le maintenir quasi officiellement sous le nom de Sinter Klaas (traduction de Saint-Nicolas, en flamand dans le texte).
C'est un siècle plus tard que l'Histoire rejoint l'Amérique. Nous sommes alors en pleine période d'explorations du nouveau continent, sur lequel les Hollandais fondent, à partir de 1614, la colonie de la Nouvelle Amsterdam. Qui deviendra en 1667, après plusieurs années de guerres anglo-hollandaises… New York. Anglais et Hollandais entament alors une période de cohabitation durant laquelle des échanges en tous genres s'opèrent. Les Hollandais refilent notamment à leurs vainqueurs l'idée d'une bonne grosse fête le 6 décembre, en l'honneur de Sinter Klaas. Les Anglais, incapables de prononcer un nom pareil, le renomment à son tour pour lui donner une sonorité plus familière: Santa Claus.
Le gros bonhomme en rouge et blanc
L'histoire moderne du Père Noël peut commencer. Pendant longtemps, les Anglais continuent de fêter Santa Claus le 6 décembre, puis la naissance de Jésus le 25. Mais après tout, ce sont deux fêtes consacrées aux enfants à trois semaines d'intervalle. Autant n'en faire qu'une… Peu à peu, les Anglais transportent donc Santa Claus au 25 décembre et le laissent libre de venir offrir des cadeaux aux bambins. Ils conservent aussi la vieille tradition religieuse qui voit en Nicolas un ancien évêque des débuts de la chrétienté, vieux et famélique, transporté par une pauvre mule décharnée. Rien de très joyeux a priori.
Mais aux Etats-Unis d'Amérique, on comprend très vite que, pour plaire aux enfants, il faut les faire rêver. C'est pourquoi, ce 23 décembre 1823, le journal Sentinel de la ville de Troy (état de New York) publie un joli petit conte de Noël tout mignon, d'abord anonyme puis attribué à Clement Clarke Moore. Dans ce poème, intitulé "A visit from Saint Nicholas", Moore présente ledit Saint comme un bonhomme joufflu, l'air gentil et bien nourri, habillé en fourrure, portant barbe soyeuse et véhiculé par un traîneau tiré par huit rennes.
Une image un tout petit peu plus enthousiasmante que celle du pauvre vieux traîné par sa mule agonisante… D'ailleurs, le poème devient rapidement célèbre, se propage à travers les Etats-Unis puis, après traductions multiples, se disperse dans le monde entier. La légende internationale du Père Noël prend forme. Un des premiers pays touchés sera l'Angleterre, qui associera le Santa Claus américain à ses anciennes traditions pour créer un Father Christmas dès les années 1850.
L'apparence physique décrite par Moore est ensuite concrétisée par une série de dessins signés par Thomas Nast, caricaturiste pour le Harper's Illustrated Weekly de New York. Dès le premier dessin, réalisé le 3 janvier 1863, Santa Claus ressemble bien plus à un lutin qu'à un évêque. Au cours des quarante ans qui suivent, Nast produit des centaines de dessins similaires qui s'exportent à tour de crayon. L'image du bonhomme joufflu pénètre les esprits et, progressivement, on invente tous les détails de sa vie: dans un dessin de 1885, Nast décide que Santa Claus habite le Pôle Nord, et ainsi de suite.
Dans les années 1920, la société Coca-Cola se lance dans une campagne de pub afin d'encourager les consommateurs à se désaltérer en toute saison. Pour les arguments d'hiver, on choisit le personnage le plus représentatif de la saison: Santa Claus. A l'origine, il est représenté dans sa tenue traditionnelle de lutin, conforme aux dessins de Nast. Puis, à partir de 1931, la société fait appel à l'illustrateur Haddon Sundblom, à qui on demande de remodeler l'image du Santa Claus publicitaire. Et ce bon Haddon nous dessine un bonhomme gras et joufflu, rougeaud, barbu, sympathique et forcément assoiffé. Il est habillé de rouge et blanc, les couleurs… de Coca-Cola. Et voilà. Le Père Noël moderne est là. Officiel.
Brulé sur les grilles de la cathédrale de Dijon
En France, il faudra attendre la fin de la Deuxième Guerre mondiale pour que les soldats américains introduisent, avec le chewing-gum, les histoires d'amour sur grand écran, le Coca et leur Père Noël. Qui mettra d'ailleurs du temps à s'installer: le 23 décembre 1951, un prêtre bourguignon un peu à cheval sur les principes brûla une effigie géante du Père Noël sur les grilles de la cathédrale de Dijon. Car l'église catholique continua de voir d'un mauvais œil ces représentations grossières d'un Saint très respectable.
Mais elle avait tort. Une tradition se doit d'évoluer sous peine de s'éteindre, surtout quand elle n'est pas très affriolante. S'il s'agissait de glorifier un vieux Turc mort depuis presque 1700 ans et même pas un 25 décembre, qui accepterait aujourd'hui de s'user les nerfs pendant des heures de courses effrénées pour les enfants? Un vrai Père Noël, c'est quand même plus encourageant!
http://www.rue89.com/blog/infusion-de-sciences/de-nicolas-le-turc-a-coca-la-veritable-histoire-du-pere-noel
mardi 25 décembre 2007
Conserver son statut de résidence permanente au Canada
Le statut de résidence permanente permet aux personnes qui ne jouissent pas de la citoyenneté canadienne de vivre au Canada. Les résident(e)s permanent(e)s sont contraint(e)s à certaines obligations afin de maintenir leur statut:
Afin de conserver votre statut de résident permanent, vous devez vivre au Canada pendant au moins 730 jours (deux ans) de présence physique au Canada pour chaque période de cinq ans.
NOTE: les circonstances particulières suivantes vous permettent de compter des jours passés à l’étranger comme si vous étiez physiquement au Canada:
-Vous accompagnez votre époux ou conjoint de fait qui est citoyen canadien.
-Vous êtes un enfant qui accompagne un parent qui est citoyen canadien.
-Vous travaillez à temps plein pour une entreprise canadienne ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
-Vous accompagnez votre époux ou conjoint de fait qui est un résident permanent, qui est aussi hors du Canada et qui travaille à temps plein pour une entreprise canadienne.
http://www.cic.gc.ca/francais/vivre/affaires-cdn.html ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
-Vous êtes un enfant qui accompagne un parent qui est un résident permanent, qui est hors du Canada et qui travaille à temps plein pour une entreprise canadienne ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
Exemples de DOCUMENTATION POUVANT DÉMONTRER VOTRE SÉJOUR CONTINU AU CANADA:
-Lettre(s) d’employeur(s) indiquant vos périodes d’emploi au Canada
-Talons de salaire d’un emploi au Canada
-Copies de rapports d’impôt annuels démontrant vos revenus de sources canadiennes
-Lettres de religieux que vous avez côtoyés régulièrement au Canada
-Lettres de fonctionnaires médicaux, sociaux, ou légaux vous ayant rencontré régulièrement au Canada
-Copies de contrats de location (résidence, autos, et autres) confirmant quand vous étiez au Canada
-Toute autre documentation vérifiable qui permet de démontrer le temps que vous avez effectivement résidé au Canada pour des périodes de temps spécifiques et/ou vous étiez à l’étranger dans des circonstances particulières vous permettant de maintenir votre statut de résidence permanente.
http://www.canada.cz/am3/asp/text.asp?pageID=Fr5E3y7A&lang=4
Afin de conserver votre statut de résident permanent, vous devez vivre au Canada pendant au moins 730 jours (deux ans) de présence physique au Canada pour chaque période de cinq ans.
NOTE: les circonstances particulières suivantes vous permettent de compter des jours passés à l’étranger comme si vous étiez physiquement au Canada:
-Vous accompagnez votre époux ou conjoint de fait qui est citoyen canadien.
-Vous êtes un enfant qui accompagne un parent qui est citoyen canadien.
-Vous travaillez à temps plein pour une entreprise canadienne ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
-Vous accompagnez votre époux ou conjoint de fait qui est un résident permanent, qui est aussi hors du Canada et qui travaille à temps plein pour une entreprise canadienne.
http://www.cic.gc.ca/francais/vivre/affaires-cdn.html ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
-Vous êtes un enfant qui accompagne un parent qui est un résident permanent, qui est hors du Canada et qui travaille à temps plein pour une entreprise canadienne ou pour l’administration publique fédérale ou provinciale.
Exemples de DOCUMENTATION POUVANT DÉMONTRER VOTRE SÉJOUR CONTINU AU CANADA:
-Lettre(s) d’employeur(s) indiquant vos périodes d’emploi au Canada
-Talons de salaire d’un emploi au Canada
-Copies de rapports d’impôt annuels démontrant vos revenus de sources canadiennes
-Lettres de religieux que vous avez côtoyés régulièrement au Canada
-Lettres de fonctionnaires médicaux, sociaux, ou légaux vous ayant rencontré régulièrement au Canada
-Copies de contrats de location (résidence, autos, et autres) confirmant quand vous étiez au Canada
-Toute autre documentation vérifiable qui permet de démontrer le temps que vous avez effectivement résidé au Canada pour des périodes de temps spécifiques et/ou vous étiez à l’étranger dans des circonstances particulières vous permettant de maintenir votre statut de résidence permanente.
http://www.canada.cz/am3/asp/text.asp?pageID=Fr5E3y7A&lang=4
vendredi 21 décembre 2007
Congress forces the Bush administration to delay the passport requirement at land borders for another year
The U.S. Congress on Thursday gave final approval to legislation forcing the Bush administration to delay contentious requirements for passports at the Canada-U.S. land border until at least the summer of 2009.
The U.S. and Canada are in negotiation to allow Canadians to use enhanced-security driver's licences as an alternative to passports.
The U.S., meanwhile, is forging ahead with plans for the introduction of a wallet-sized "passport card" designed to be a cheaper and more convenient alternative for U.S. travellers.
http://www.canada.com/theprovince/news/story.html?id=d4b175d7-a244-439d-bb94-86c455ee0823
The U.S. and Canada are in negotiation to allow Canadians to use enhanced-security driver's licences as an alternative to passports.
The U.S., meanwhile, is forging ahead with plans for the introduction of a wallet-sized "passport card" designed to be a cheaper and more convenient alternative for U.S. travellers.
http://www.canada.com/theprovince/news/story.html?id=d4b175d7-a244-439d-bb94-86c455ee0823
Les indiens Sioux rompent les traités signés avec les Etats-Unis par leurs ancêtres
Les Indiens Lakotas, véritable nom des Sioux, ont rompu les traités signés par leurs ancêtres avec les Etats-Unis, ont annoncé mercredi 19 décembre des représentants de la tribu."Nous ne sommes plus citoyens des Etats-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq Etats que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre", a déclaré leur représentant Russell Means, lors d'une conférence de presse à Washington. Il a précisé que des passeports et des permis de conduire seraient délivrés à tous les habitants du territoire s'ils renonçaient à leur nationalité américaine.
source: Le Monde
source: Le Monde
mercredi 19 décembre 2007
Illegal immigration in Arizona
On Jan. 1, Arizona intends to become the first state to try to muscle its way out of its immigration problems on its own. That is when, barring a last-minute setback in court, it is to begin enforcing a new state law that harshly punishes businesses that knowingly hire undocumented immigrants. It is a two-strike law, suspending a business' license on the first offense and revoking it on the second. It is the strictest workplace-enforcement law in the United States.
The boosters of the Arizona law, including the Minutemen border vigilantes who have made "January First!" an anti-immigrant rallying cry, have a much narrower goal: the biggest purge of illegal immigrants in the Southwest since the federal government's Operation Wetback in 1954.
http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Wetback
source: http://www.iht.com/articles/2007/12/18/opinion/edarizona.php?WT.mc_id=newsalert
The boosters of the Arizona law, including the Minutemen border vigilantes who have made "January First!" an anti-immigrant rallying cry, have a much narrower goal: the biggest purge of illegal immigrants in the Southwest since the federal government's Operation Wetback in 1954.
http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Wetback
source: http://www.iht.com/articles/2007/12/18/opinion/edarizona.php?WT.mc_id=newsalert
dimanche 16 décembre 2007
400.000
· 400.000
C’est le nombre de personnes qui ont quitté la Grande-Bretagne en 2006 pour aller vivre à l’étranger, soit une augmentation de 41.000 par rapport à 2005. 207.000 sont britanniques et choisissent principalement l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, l’Espagne et les Etats-Unis. Toujours en 2006 sont arrivées 591.000 personnes, venant le plus souvent de l’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh et Sri-Lanka), surpassant en nombre ceux de Pologne et des Etats-Unis. (SOURCE : « The Guardian » du 16/11/07.)
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Les britanniques qui en ont les moyens fuient leur pays qui font entrer des immigrés ravis de travailler pour un salaire inférieur à ceux des anglais et ainsi bloquer les salaires de tout le monde.
La même chose en France où, au lieu de trouver du travail aux 4 millions de chômeurs existants, le gouvernement préfère continuer a importer de la main d oeuvre venu d'ailleurs...
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Transfert de richesses
La Chine, puis l'Inde, et quelques autres grands pays émergents deviennent les principaux producteurs de biens et de services. Avec, pour simplifier, un triple transfert de richesses. Au profit d'une classe moyenne balbutiante dans les pays émergents, des multinationales qui améliorent leurs marges et d'une nouvelle noblesse d'argent. Cette pression sur les salariés occidentaux, rendue possible par la mondialisation, visait à redéfinir un nouveau partage de la valeur ajoutée, plus favorable au capital et un peu moins au travail. Le tout devant, bien sûr, redynamiser des économies occidentales qui avaient tendance à s'ankyloser. L'ajustement a commencé, il y a près d'un quart de siècle, chez les Anglo-Saxons. Les syndicats ont été cassés ; l'ouvrier de la General Motors s'est transformé en vendeur de pizzas.
Nouveau nomadisme
Londres symbolise jusqu'à la caricature cette évolution. C'est la capitale des ultra-riches, qui côtoient une armée d'immigrés prompts à leur offrir toute une gamme de services. Les Britanniques les plus pauvres survivent difficilement, avec de maigres allocations sur le modèle de notre RMI. Mais ils sont, fort habilement, sortis des statistiques. Quant à la classe moyenne, elle émigre de plus en plus. Notamment… en France. Confrontées à une paupérisation relative, les familles se délocalisent. C'est le nouveau nomadisme, fruit de la mondialisation. Celui des ultra-riches, avec leurs jets privés. Celui des immigrés traditionnels, attirés par le miroir aux alouettes de l'Occident qu'ils croient encore riche. Et celui maintenant des classes moyennes occidentales, qui tentent de maintenir leur pouvoir d'achat, en n'habitant plus là où elles gagnent leur vie.
http://www.marianne2.fr/Ultra-riches-et-nouveaux-pauvres_a82259.html?TOKEN_RETURN
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Royaume-Uni Le grand défi migratoire
La Grande-Bretagne connaît une grosse vague d'immigration depuis une décennie, notamment d'Europe de l'Est. Dans la banlieue londonienne, écoles, logements et emplois sont sous pression.
Eric Albert, Slough (GB)
Mardi 18 décembre 2007
«Quels sont ceux pour qui l'anglais n'est pas leur langue maternelle?» Douze enfants lèvent la main dans cette classe d'école primaire. Douze sur 21. Chez eux, ils parlent ourdou, tagalog, penjabi, malayalam (sud de l'Inde), irlandais, shona(Zimbabwe) et un dialecte de Côte d'Ivoire. Ce sans compter les quatre élèves polonais partis répéter des chansons de Noël.
La classe «Chestnut» de cinquième année de primaire est typique de l'école St. Etherbert. Situé à Slough, en grande banlieue ouest de Londres, l'établissement fait face à une impressionnante vague d'immigration depuis quelques années. Il y a dix ans, 8% des élèves n'étaient pas de langue maternelle anglaise. Ils sont désormais 62%. Au total, les 450 élèves, dont une cinquantaine de Polonais, parlent 32 idiomes différents.
Mais cette vague d'immigration ne se limite pas à Slough. Depuis une décennie, le nombre d'étrangers à s'installer en Grande-Bretagne a fait un véritable bond. L'immigration nette (le total de l'immigration, moins celui de l'émigration) atteint désormais près de 200000 personnes par an (lire l'encadré ci-dessous). Du jamais vu depuis au moins quarante ans (quand on a commencé à disposer de statistiques). Les Polonais, en particulier, sont arrivés en nombre.
Cet afflux a longtemps été très bien accueilli par la Grande-Bretagne. Les employeurs se félicitaient de l'arrivée d'une main-d'œuvre à bon marché, souvent bien qualifiée et dure à la tâche. La restauration, l'hôtellerie, l'agriculture et les usines en sont particulièrement friandes, alors qu'elles avaient des difficultés à recruter des Britanniques.
Mais l'atmosphère commence à changer. En mai 2006, le British National Party, parti d'extrême droite ultra-minoritaire, a remporté une vingtaine de sièges de conseillers municipaux lors des élections locales. Plus récemment, le premier ministre Gordon Brown s'est cru obligé d'annoncer des «emplois britanniques pour les travailleurs britanniques». Sa promesse - intenable, étant donné les lois contre la discrimination - visait à réconforter la population défavorisée blanche, qui se plaint de se retrouver en concurrence avec les immigrés sur le marché du travail. Enfin, de nombreuses mairies se plaignent de ne pas recevoir le financement nécessaire pour faire face aux nouveaux venus. «La migration accroît la population et donc les demandes sur les services locaux», s'inquiète la Local Government Association (LGA). Concrètement, les demandes de logements sociaux, de places dans les écoles, d'aide aux sans-emploi ou aux sans-abri ont fortement progressé. La LGA demande la création d'un fonds d'urgence de 570 millions de francs.
Slough est un exemple typique. L'école St.Etherbert reçoit toutes les semaines de nouvelles demandes pour des enfants qui viennent d'arriver. La liste d'attente est désormais d'une cinquantaine d'élèves. «Nous avons désespérément besoin de plus de professeurs et d'assistants, explique Theresa Haggart, la très dynamique directrice. Mais la mairie ne dispose pas d'argent supplémentaire.» Elle insiste sur le fait que l'afflux migratoire de ces dernières années apporte aussi de nouvelles chances: «Nous avons modifié notre enseignement de l'anglais, pour favoriser notamment le vocabulaire. Cette nouvelle méthode profite aussi aux élèves britanniques.» Reste que la pression démographique est un défi difficile à relever pour l'école.
Dans la rue principale de Slough, avec son alignement typique de magasins sans fantaisie, la grogne n'est jamais très loin. Marcel, jeune plombier anglais à l'accent banlieusard prononcé, est agacé: «C'est de plus en plus difficile d'obtenir du travail. Les Polonais travaillent pour moins cher. Quand on demande 15 livres (35francs), ils en prennent 12 (28). En plus, ils travaillent très bien et prennent moins de pauses-cigarette que nous.»
La pression sur le logement est aussi évidente. Honorata, Polonaise de 28 ans installée à Slough depuis trois ans, vit dans une maison où ils se partagent quatre chambres à six personnes. La situation de cette vendeuse de journaux est courante. Profitant du manque de logements, de nombreux propriétaires locaux ont fait construire des «cabanes» à l'arrière de leur jardin, qu'ils louent au marché noir à de récents immigrés. Ceux-ci se retrouvent ainsi sans adresse officielle, ce qui rend l'inscription chez le médecin ou les demandes d'aide sociale quasi impossibles.
Depuis deux ans, la mairie de Slough mène campagne pour que l'immigration soit reconnue par le gouvernement. Mais le problème est que les statistiques officielles en ignorent l'existence. Celles-ci sont basées en partie sur des sondages très incomplets, réalisés dans les aéroports. Officiellement donc, la population de Slough baisse de 1% par an. Selon la mairie, il s'agit en fait d'une hausse de 1% par an. Cette erreur a des conséquences financières très importantes, l'argent versé par le gouvernement dépendant de la population vivant sur son territoire. «La mairie a ainsi perdu 4,6 millions de livres (10,5millions de francs) depuis 2002», estime Andrew Blake-Herbert, le patron des Finances de Slough.
Mais l'immigration massive de ces dernières années ne provoque pas que des problèmes. Dans la rue principale de Slough, bonnet enfoncé sur la tête, Roga se frotte les mains. Pakistanais élevé en Ouganda, il a émigré il y a six ans en Grande-Bretagne. Son petit stand de cartes de téléphone pour appeler à bon compte à l'étranger fonctionne de mieux en mieux. «Auparavant, j'étais installé au centre de Londres, mais je suis venu à Slough, parce que le marché est meilleur ici.»
Quant à la petite épicerie SL Wines & Food tenue par des Indiens, elle a changé sa devanture pour y mettre une inscription en polonais. A l'intérieur, saucisses et bières abondent. Hercharan, le vendeur qui arbore une coiffe sikh et une moustache bouclée, sourit: «Dans le business, il n'y a pas de religion ni de nationalité.»
Un mouvement positif pour l'économie
Pratiquement toutes les études le montrent: l'immigration est positive pour l'économie britannique. Elle a ajouté environ 3,1 points de croissance depuis 1998, selon les calculs du National Institute of Economic and Social Research (NIESR). L'explication est presque mathématique: en travaillant, les immigrés participent à la création de richesse dans le pays. «En dix ans, 2,7 millions d'emplois ont été créés, explique Christian Dustmann, du Centre de recherche et d'analyse de la migration. L'immigration était une nécessité pour fournir la main-d'œuvre nécessaire. Il n'y avait pas assez de travailleurs britanniques pour cela.»
Mais cette analyse comporte une faille, selon Martin Weale, le directeur du NIESR. «Bien sûr que la croissance aurait été inférieure sans l'immigration. Mais ce qui compte, c'est la croissance par habitant. Or, celle-ci progresse beaucoup moins vite, parce que l'immigration fait croître la population.» En d'autres termes, la croissance est au rendez-vous, mais les Britanniques n'en ressentent pas forcément les conséquences. «C'est une erreur de dire que l'immigration est bonne pour tout le monde, poursuit Martin Weale. Pour certaines personnes, cela a provoqué une pression à la baisse sur les salaires. Les techniciens de surface n'ont pratiquement pas eu d'augmentation ces dernières années, par exemple.»
Martin Weale estime cependant que l'immigration dans son ensemble a eu un impact «légèrement positif». La principale explication est que les immigrants sont majoritairement en âge de travailler, et payent donc des impôts. Mais ils n'ont pas été éduqués en Grande-Bretagne aux frais du contribuable. Leur apport fiscal net est donc positif.
Un demi-million d'arrivées par an
La vague d'immigrations que connaît la Grande-Bretagne a commencé à la fin des années 1990. La bonne santé économique du pays d'une part, et les facilités d'immigration pour les Etats membres du Commonwealth d'autre part ont favorisé l'arrivée de personnes cherchant du travail. Le phénomène s'est encore accéléré en 2004 avec l'élargissement de l'Union européenne, les habitants des nouveaux pays membres ayant le droit automatique de travailler en Grande-Bretagne.
Les chiffres sont impressionnants. Le nombre d'immigrants est passé de 219000 en 1991 à 510000 en 2006. Parmi ceux-là, 40% venaient des pays du Commonwealth et un tiers d'Europe (dont 18% de l'Est). Ces chiffres sont très critiqués, parce qu'ils sont basés sur des sondages de faible ampleur dans les aéroports. En particulier, ils sous-estiment sans doute le nombre d'Européens de l'Est, dont une partie ne passe que quelques mois par année en Grande-Bretagne (seuls ceux qui restent plus de douze mois sont comptés).
Au total, cela provoque une hausse nette de la population. Selon l'office national des statistiques, le nombre d'habitants en Grande-Bretagne augmentera de 4,4 millions d'ici à 2016, à 65 millions. La barrière des 70 millions sera atteinte en 2028.
source: Le Temps
C’est le nombre de personnes qui ont quitté la Grande-Bretagne en 2006 pour aller vivre à l’étranger, soit une augmentation de 41.000 par rapport à 2005. 207.000 sont britanniques et choisissent principalement l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la France, l’Espagne et les Etats-Unis. Toujours en 2006 sont arrivées 591.000 personnes, venant le plus souvent de l’Asie du Sud (Inde, Pakistan, Bangladesh et Sri-Lanka), surpassant en nombre ceux de Pologne et des Etats-Unis. (SOURCE : « The Guardian » du 16/11/07.)
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Les britanniques qui en ont les moyens fuient leur pays qui font entrer des immigrés ravis de travailler pour un salaire inférieur à ceux des anglais et ainsi bloquer les salaires de tout le monde.
La même chose en France où, au lieu de trouver du travail aux 4 millions de chômeurs existants, le gouvernement préfère continuer a importer de la main d oeuvre venu d'ailleurs...
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Transfert de richesses
La Chine, puis l'Inde, et quelques autres grands pays émergents deviennent les principaux producteurs de biens et de services. Avec, pour simplifier, un triple transfert de richesses. Au profit d'une classe moyenne balbutiante dans les pays émergents, des multinationales qui améliorent leurs marges et d'une nouvelle noblesse d'argent. Cette pression sur les salariés occidentaux, rendue possible par la mondialisation, visait à redéfinir un nouveau partage de la valeur ajoutée, plus favorable au capital et un peu moins au travail. Le tout devant, bien sûr, redynamiser des économies occidentales qui avaient tendance à s'ankyloser. L'ajustement a commencé, il y a près d'un quart de siècle, chez les Anglo-Saxons. Les syndicats ont été cassés ; l'ouvrier de la General Motors s'est transformé en vendeur de pizzas.
Nouveau nomadisme
Londres symbolise jusqu'à la caricature cette évolution. C'est la capitale des ultra-riches, qui côtoient une armée d'immigrés prompts à leur offrir toute une gamme de services. Les Britanniques les plus pauvres survivent difficilement, avec de maigres allocations sur le modèle de notre RMI. Mais ils sont, fort habilement, sortis des statistiques. Quant à la classe moyenne, elle émigre de plus en plus. Notamment… en France. Confrontées à une paupérisation relative, les familles se délocalisent. C'est le nouveau nomadisme, fruit de la mondialisation. Celui des ultra-riches, avec leurs jets privés. Celui des immigrés traditionnels, attirés par le miroir aux alouettes de l'Occident qu'ils croient encore riche. Et celui maintenant des classes moyennes occidentales, qui tentent de maintenir leur pouvoir d'achat, en n'habitant plus là où elles gagnent leur vie.
http://www.marianne2.fr/Ultra-riches-et-nouveaux-pauvres_a82259.html?TOKEN_RETURN
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Royaume-Uni Le grand défi migratoire
La Grande-Bretagne connaît une grosse vague d'immigration depuis une décennie, notamment d'Europe de l'Est. Dans la banlieue londonienne, écoles, logements et emplois sont sous pression.
Eric Albert, Slough (GB)
Mardi 18 décembre 2007
«Quels sont ceux pour qui l'anglais n'est pas leur langue maternelle?» Douze enfants lèvent la main dans cette classe d'école primaire. Douze sur 21. Chez eux, ils parlent ourdou, tagalog, penjabi, malayalam (sud de l'Inde), irlandais, shona(Zimbabwe) et un dialecte de Côte d'Ivoire. Ce sans compter les quatre élèves polonais partis répéter des chansons de Noël.
La classe «Chestnut» de cinquième année de primaire est typique de l'école St. Etherbert. Situé à Slough, en grande banlieue ouest de Londres, l'établissement fait face à une impressionnante vague d'immigration depuis quelques années. Il y a dix ans, 8% des élèves n'étaient pas de langue maternelle anglaise. Ils sont désormais 62%. Au total, les 450 élèves, dont une cinquantaine de Polonais, parlent 32 idiomes différents.
Mais cette vague d'immigration ne se limite pas à Slough. Depuis une décennie, le nombre d'étrangers à s'installer en Grande-Bretagne a fait un véritable bond. L'immigration nette (le total de l'immigration, moins celui de l'émigration) atteint désormais près de 200000 personnes par an (lire l'encadré ci-dessous). Du jamais vu depuis au moins quarante ans (quand on a commencé à disposer de statistiques). Les Polonais, en particulier, sont arrivés en nombre.
Cet afflux a longtemps été très bien accueilli par la Grande-Bretagne. Les employeurs se félicitaient de l'arrivée d'une main-d'œuvre à bon marché, souvent bien qualifiée et dure à la tâche. La restauration, l'hôtellerie, l'agriculture et les usines en sont particulièrement friandes, alors qu'elles avaient des difficultés à recruter des Britanniques.
Mais l'atmosphère commence à changer. En mai 2006, le British National Party, parti d'extrême droite ultra-minoritaire, a remporté une vingtaine de sièges de conseillers municipaux lors des élections locales. Plus récemment, le premier ministre Gordon Brown s'est cru obligé d'annoncer des «emplois britanniques pour les travailleurs britanniques». Sa promesse - intenable, étant donné les lois contre la discrimination - visait à réconforter la population défavorisée blanche, qui se plaint de se retrouver en concurrence avec les immigrés sur le marché du travail. Enfin, de nombreuses mairies se plaignent de ne pas recevoir le financement nécessaire pour faire face aux nouveaux venus. «La migration accroît la population et donc les demandes sur les services locaux», s'inquiète la Local Government Association (LGA). Concrètement, les demandes de logements sociaux, de places dans les écoles, d'aide aux sans-emploi ou aux sans-abri ont fortement progressé. La LGA demande la création d'un fonds d'urgence de 570 millions de francs.
Slough est un exemple typique. L'école St.Etherbert reçoit toutes les semaines de nouvelles demandes pour des enfants qui viennent d'arriver. La liste d'attente est désormais d'une cinquantaine d'élèves. «Nous avons désespérément besoin de plus de professeurs et d'assistants, explique Theresa Haggart, la très dynamique directrice. Mais la mairie ne dispose pas d'argent supplémentaire.» Elle insiste sur le fait que l'afflux migratoire de ces dernières années apporte aussi de nouvelles chances: «Nous avons modifié notre enseignement de l'anglais, pour favoriser notamment le vocabulaire. Cette nouvelle méthode profite aussi aux élèves britanniques.» Reste que la pression démographique est un défi difficile à relever pour l'école.
Dans la rue principale de Slough, avec son alignement typique de magasins sans fantaisie, la grogne n'est jamais très loin. Marcel, jeune plombier anglais à l'accent banlieusard prononcé, est agacé: «C'est de plus en plus difficile d'obtenir du travail. Les Polonais travaillent pour moins cher. Quand on demande 15 livres (35francs), ils en prennent 12 (28). En plus, ils travaillent très bien et prennent moins de pauses-cigarette que nous.»
La pression sur le logement est aussi évidente. Honorata, Polonaise de 28 ans installée à Slough depuis trois ans, vit dans une maison où ils se partagent quatre chambres à six personnes. La situation de cette vendeuse de journaux est courante. Profitant du manque de logements, de nombreux propriétaires locaux ont fait construire des «cabanes» à l'arrière de leur jardin, qu'ils louent au marché noir à de récents immigrés. Ceux-ci se retrouvent ainsi sans adresse officielle, ce qui rend l'inscription chez le médecin ou les demandes d'aide sociale quasi impossibles.
Depuis deux ans, la mairie de Slough mène campagne pour que l'immigration soit reconnue par le gouvernement. Mais le problème est que les statistiques officielles en ignorent l'existence. Celles-ci sont basées en partie sur des sondages très incomplets, réalisés dans les aéroports. Officiellement donc, la population de Slough baisse de 1% par an. Selon la mairie, il s'agit en fait d'une hausse de 1% par an. Cette erreur a des conséquences financières très importantes, l'argent versé par le gouvernement dépendant de la population vivant sur son territoire. «La mairie a ainsi perdu 4,6 millions de livres (10,5millions de francs) depuis 2002», estime Andrew Blake-Herbert, le patron des Finances de Slough.
Mais l'immigration massive de ces dernières années ne provoque pas que des problèmes. Dans la rue principale de Slough, bonnet enfoncé sur la tête, Roga se frotte les mains. Pakistanais élevé en Ouganda, il a émigré il y a six ans en Grande-Bretagne. Son petit stand de cartes de téléphone pour appeler à bon compte à l'étranger fonctionne de mieux en mieux. «Auparavant, j'étais installé au centre de Londres, mais je suis venu à Slough, parce que le marché est meilleur ici.»
Quant à la petite épicerie SL Wines & Food tenue par des Indiens, elle a changé sa devanture pour y mettre une inscription en polonais. A l'intérieur, saucisses et bières abondent. Hercharan, le vendeur qui arbore une coiffe sikh et une moustache bouclée, sourit: «Dans le business, il n'y a pas de religion ni de nationalité.»
Un mouvement positif pour l'économie
Pratiquement toutes les études le montrent: l'immigration est positive pour l'économie britannique. Elle a ajouté environ 3,1 points de croissance depuis 1998, selon les calculs du National Institute of Economic and Social Research (NIESR). L'explication est presque mathématique: en travaillant, les immigrés participent à la création de richesse dans le pays. «En dix ans, 2,7 millions d'emplois ont été créés, explique Christian Dustmann, du Centre de recherche et d'analyse de la migration. L'immigration était une nécessité pour fournir la main-d'œuvre nécessaire. Il n'y avait pas assez de travailleurs britanniques pour cela.»
Mais cette analyse comporte une faille, selon Martin Weale, le directeur du NIESR. «Bien sûr que la croissance aurait été inférieure sans l'immigration. Mais ce qui compte, c'est la croissance par habitant. Or, celle-ci progresse beaucoup moins vite, parce que l'immigration fait croître la population.» En d'autres termes, la croissance est au rendez-vous, mais les Britanniques n'en ressentent pas forcément les conséquences. «C'est une erreur de dire que l'immigration est bonne pour tout le monde, poursuit Martin Weale. Pour certaines personnes, cela a provoqué une pression à la baisse sur les salaires. Les techniciens de surface n'ont pratiquement pas eu d'augmentation ces dernières années, par exemple.»
Martin Weale estime cependant que l'immigration dans son ensemble a eu un impact «légèrement positif». La principale explication est que les immigrants sont majoritairement en âge de travailler, et payent donc des impôts. Mais ils n'ont pas été éduqués en Grande-Bretagne aux frais du contribuable. Leur apport fiscal net est donc positif.
Un demi-million d'arrivées par an
La vague d'immigrations que connaît la Grande-Bretagne a commencé à la fin des années 1990. La bonne santé économique du pays d'une part, et les facilités d'immigration pour les Etats membres du Commonwealth d'autre part ont favorisé l'arrivée de personnes cherchant du travail. Le phénomène s'est encore accéléré en 2004 avec l'élargissement de l'Union européenne, les habitants des nouveaux pays membres ayant le droit automatique de travailler en Grande-Bretagne.
Les chiffres sont impressionnants. Le nombre d'immigrants est passé de 219000 en 1991 à 510000 en 2006. Parmi ceux-là, 40% venaient des pays du Commonwealth et un tiers d'Europe (dont 18% de l'Est). Ces chiffres sont très critiqués, parce qu'ils sont basés sur des sondages de faible ampleur dans les aéroports. En particulier, ils sous-estiment sans doute le nombre d'Européens de l'Est, dont une partie ne passe que quelques mois par année en Grande-Bretagne (seuls ceux qui restent plus de douze mois sont comptés).
Au total, cela provoque une hausse nette de la population. Selon l'office national des statistiques, le nombre d'habitants en Grande-Bretagne augmentera de 4,4 millions d'ici à 2016, à 65 millions. La barrière des 70 millions sera atteinte en 2028.
source: Le Temps
vendredi 14 décembre 2007
Les merveilles du multi-culturalisme
ÉTATS-UNIS • Des tensions raciales préoccupantes
Selon un récent sondage publié par le New York Times, les tensions raciales sont un sujet de préoccupation majeure pour les différentes minorités américaines : 93 % des Hispaniques, 92 % des Africains-Américains et 73 % des Asiatiques sondés estiment en effet que les tensions raciales constituent un grave problème. Par exemple, 51 % des Africains-Américains considèrent que les immigrés latino-américains leur prennent leurs emplois et les concurrencent sur le plan politique, tandis que 44 % des Hispaniques avouent avoir peur des Africains-Américains. Enfin, les communautés ne se sont jamais aussi peu mélangées. Les trois quarts des Asiatiques et des Hispaniques ainsi que 61 % des Africains-Américains avouent n'avoir jamais eu de relations avec un membre d'une autre communauté que la leur.
courrier intl'
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En France, le "cirque" continue:
130
C‘est environ le nombre de policiers et de gendarmes blessés lors des violences urbaines qui ont agité le Val-d’Oise durant deux jours. Un grand nombre d’entre eux ont été victimes de tirs de plomb de chasse, de grenaille et même de balles à sangliers. (SOURCE : AFP du 28/11/07.)
Selon un récent sondage publié par le New York Times, les tensions raciales sont un sujet de préoccupation majeure pour les différentes minorités américaines : 93 % des Hispaniques, 92 % des Africains-Américains et 73 % des Asiatiques sondés estiment en effet que les tensions raciales constituent un grave problème. Par exemple, 51 % des Africains-Américains considèrent que les immigrés latino-américains leur prennent leurs emplois et les concurrencent sur le plan politique, tandis que 44 % des Hispaniques avouent avoir peur des Africains-Américains. Enfin, les communautés ne se sont jamais aussi peu mélangées. Les trois quarts des Asiatiques et des Hispaniques ainsi que 61 % des Africains-Américains avouent n'avoir jamais eu de relations avec un membre d'une autre communauté que la leur.
courrier intl'
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En France, le "cirque" continue:
130
C‘est environ le nombre de policiers et de gendarmes blessés lors des violences urbaines qui ont agité le Val-d’Oise durant deux jours. Un grand nombre d’entre eux ont été victimes de tirs de plomb de chasse, de grenaille et même de balles à sangliers. (SOURCE : AFP du 28/11/07.)
jeudi 13 décembre 2007
Canadian population
The 2006 census figures, analyzed by Statistics Canada, show that one in five people living in Canada are foreign-born, the highest proportion in 75 years. Asia and the Middle East accounted for the largest proportion of new immigrants (58.3%), followed at a distant second by Europe (16.1%).
Immigrants from the Americas follow European immigrants, accounting for 10.8%. 20% of the Canadian population now claims a language other than English or French as their native tongue.
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An estimated 2.7 million Canadians live abroad. Roughly 1.7 million of them are believed to be permanent residents of another country.
Immigrants from the Americas follow European immigrants, accounting for 10.8%. 20% of the Canadian population now claims a language other than English or French as their native tongue.
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An estimated 2.7 million Canadians live abroad. Roughly 1.7 million of them are believed to be permanent residents of another country.
mardi 11 décembre 2007
Law would restore citizenship to 'lost Canadians'
The Conservative government announced legislation Monday to modernize the country's citizenship laws and restore citizenship to tens of thousands of people known as "lost Canadians."
The proposed amendments to the 1947 and 1977 laws would retroactively grant citizenship to more than 170,000 people who lost their status - or never received it - thanks to a set of archaic and discriminatory rules.
"We had our identity taken away from us against our will, and now we're going to get it back," said a jubilant Don Chapman, a Canadian-born man who grew up in the United States and has been fighting the law since 1972.
Don Chapman fought for over twenty years to get his Canadian citizenship back after it was taken away after immigration laws where changed in the 1970s.
Vancouver Sun file
I'm a little on cloud nine," he said in an interview Monday. "There are retroactive changes here. How often does any country in the world retroactively change its laws?"
The legislation would adopt the bulk of the recommendations from the Commons citizenship committee, automatically restoring citizenship to war brides and their children. It would also award citizenship to children born overseas to Canadian parents, and to children whose parents moved their families to the U.S., like Chapman's.
Chapman, an Arizona-based airline pilot whose Nova Scotia ancestor, William Alexander Henry, was a Father of Confederation, lost his Canadian birthright after his father took out U.S. citizenship for himself when Chapman was a boy.
A quirk of the Canadian law meant that Chapman was also stripped of his citizenship, a fact he never discovered until he tried to move back to Canada when he was 18.
Chapman is one of an estimated 100,000 Canadians born prior to 1977 who lost their citizenship after moving to the U.S. with their parents.
Other "lost Canadians" affected by the country's obscure citizenship rules include roughly 30,000 war brides and any children born out of wedlock who came to Canada after the Second World War.
The group also includes an estimated 40,000 people born to Canadian parents in foreign countries.
Although many of these people may not yet know it, most lost their citizenship under a set of outdated clauses in the law, according to a parliamentary report released last week.
"These so-called 'lost Canadians' either lost their citizenship, or never were Canadian citizens in the first place," said the report of the citizenship committee, which has been unanimously endorsed by all four political parties.
"In many cases they were not aware that they were not Canadian citizens until they applied for a certificate of Canadian citizenship, often needed to get a passport, or other documentation.
"In addition to the shock and emotional upset many of them felt upon learning their status, they also may have experienced difficulties with work, travel and receiving some social benefits."
Citizenship and Immigration Minister Diane Finley has said only about 450 Canadians have applied in recent years to have their citizenship restored.
But the committee report said tens of thousands had technically been stripped of their citizenship under the law.
"This legislation will deal with 95 per cent of those people who either lost their citizenship and shouldn't have, or who never had it in the first place but should have," said Finley in a statement Monday. "The rest we will be able to handle on a case-by-case basis as we have done all this year."
What the legislation does not do, and what the committee report did not ask for, is award citizenship to children born outside Canada whose Canadian parents were also born overseas.
With the exception of families in the diplomatic corps or the Armed Forces, only first-generation-born-overseas Canadians will automatically qualify for citizenship under the proposed changes.
The legislation also does not recognize Canadians who either renounced their citizenship or obtained it through fraud.
However, Finley said "no one who is a citizen today would lose their citizenship as a result of these amendments."
The government began giving back citizenship through special cabinet certificates to a handful of individuals last month.
Among the "lost Canadians" to receive a certificate was Joe Taylor, the child of a Canadian D-Day veteran and an English war bride who fought a high-profile court case against Ottawa over his citizenship.
Although Chapman says his campaign for a better citizenship law is not over - he wants to see an entirely new act, rather than simply amendments to the existing one - he reflected with pride Monday on the accomplishments of his years of effort fighting for himself and other lost Canadians.
CanWest News
The proposed amendments to the 1947 and 1977 laws would retroactively grant citizenship to more than 170,000 people who lost their status - or never received it - thanks to a set of archaic and discriminatory rules.
"We had our identity taken away from us against our will, and now we're going to get it back," said a jubilant Don Chapman, a Canadian-born man who grew up in the United States and has been fighting the law since 1972.
Don Chapman fought for over twenty years to get his Canadian citizenship back after it was taken away after immigration laws where changed in the 1970s.
Vancouver Sun file
I'm a little on cloud nine," he said in an interview Monday. "There are retroactive changes here. How often does any country in the world retroactively change its laws?"
The legislation would adopt the bulk of the recommendations from the Commons citizenship committee, automatically restoring citizenship to war brides and their children. It would also award citizenship to children born overseas to Canadian parents, and to children whose parents moved their families to the U.S., like Chapman's.
Chapman, an Arizona-based airline pilot whose Nova Scotia ancestor, William Alexander Henry, was a Father of Confederation, lost his Canadian birthright after his father took out U.S. citizenship for himself when Chapman was a boy.
A quirk of the Canadian law meant that Chapman was also stripped of his citizenship, a fact he never discovered until he tried to move back to Canada when he was 18.
Chapman is one of an estimated 100,000 Canadians born prior to 1977 who lost their citizenship after moving to the U.S. with their parents.
Other "lost Canadians" affected by the country's obscure citizenship rules include roughly 30,000 war brides and any children born out of wedlock who came to Canada after the Second World War.
The group also includes an estimated 40,000 people born to Canadian parents in foreign countries.
Although many of these people may not yet know it, most lost their citizenship under a set of outdated clauses in the law, according to a parliamentary report released last week.
"These so-called 'lost Canadians' either lost their citizenship, or never were Canadian citizens in the first place," said the report of the citizenship committee, which has been unanimously endorsed by all four political parties.
"In many cases they were not aware that they were not Canadian citizens until they applied for a certificate of Canadian citizenship, often needed to get a passport, or other documentation.
"In addition to the shock and emotional upset many of them felt upon learning their status, they also may have experienced difficulties with work, travel and receiving some social benefits."
Citizenship and Immigration Minister Diane Finley has said only about 450 Canadians have applied in recent years to have their citizenship restored.
But the committee report said tens of thousands had technically been stripped of their citizenship under the law.
"This legislation will deal with 95 per cent of those people who either lost their citizenship and shouldn't have, or who never had it in the first place but should have," said Finley in a statement Monday. "The rest we will be able to handle on a case-by-case basis as we have done all this year."
What the legislation does not do, and what the committee report did not ask for, is award citizenship to children born outside Canada whose Canadian parents were also born overseas.
With the exception of families in the diplomatic corps or the Armed Forces, only first-generation-born-overseas Canadians will automatically qualify for citizenship under the proposed changes.
The legislation also does not recognize Canadians who either renounced their citizenship or obtained it through fraud.
However, Finley said "no one who is a citizen today would lose their citizenship as a result of these amendments."
The government began giving back citizenship through special cabinet certificates to a handful of individuals last month.
Among the "lost Canadians" to receive a certificate was Joe Taylor, the child of a Canadian D-Day veteran and an English war bride who fought a high-profile court case against Ottawa over his citizenship.
Although Chapman says his campaign for a better citizenship law is not over - he wants to see an entirely new act, rather than simply amendments to the existing one - he reflected with pride Monday on the accomplishments of his years of effort fighting for himself and other lost Canadians.
CanWest News
lundi 10 décembre 2007
«On est vraiment des étrangers, ici»
Isabelle Hachey - La Presse
On n'a pas entendu beaucoup de Français à la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. S'il y a une communauté que l'on croyait bien intégrée au Québec, c'est bien celle-là. Pourtant, certains d'entre eux subissent tout un choc culturel quand ils débarquent dans la Belle Province.
Rodolphe et Christina Claret ont adopté le Québec en mai 2005. Ils ont vendu leur resto et leur maison à Nice et sont partis avec leurs deux enfants pour ce qu'ils croyaient être le pays de toutes les chances. En février, ils retourneront en France. Amers, déçus et avec le désagréable sentiment d'avoir été bernés.
En presque trois ans, le couple a vécu de petits boulots, cumulé les échecs professionnels, encaissé un peu trop souvent à son goût les remarques sur les «maudits Français».
Pour eux, le choc culturel a été dur. «Le froid, c'est peut-être ce à quoi on s'est le mieux adapté, dit M. Claret. On est vraiment des étrangers, ici. On nous avait pourtant laissé entendre qu'on était les bienvenus.»
Avant de s'embarquer dans cette aventure, le couple avait assisté, en 2003, à deux réunions d'information de la délégation du Québec en France. «Ils nous ont bien vendu leur salade. C'était un beau «package», ils nous montraient des graphiques, des photos, raconte M. Claret. On avait envie d'y croire.»
Yann Hairaud connaît trop bien le refrain. «Dans le discours des gens, cela revient de manière systématique», dit celui qui dirige une agence d'aide à l'intégration au travail des immigrés francophones.
«Le Québec établit des cibles d'immigration et a beaucoup de difficulté à atteindre ses objectifs», souligne M. Hairaud. Or, à l'heure où l'usage du français recule dans la province, le gouvernement a tout avantage à attirer nos «cousins» en grand nombre. «Tout ça fait que, en France, on a plutôt tendance à forcer le trait sur les côtés positifs du Québec», constate-t-il.
Comme le couple Claret, plusieurs Français disent avoir été trompés par la délégation, qui leur aurait promis une vie facile dans une contrée idyllique pour mieux les attirer au pays de la «sloche» et des urgences bondées. «C'étaient des officiels, alors on leur a fait confiance. Ils nous encourageaient à partir en nous disant que tout irait bien», raconte Françoise Manauté, qui a vécu quatre ans au Québec et qui a flambé toutes ses économies dans l'aventure.
«La délégation a peut-être un quota à remplir», avance François Lubrina, conseiller de l'Assemblée des Français à l'étranger. Ces propos font bondir Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration. «Au tout début des efforts pour faire connaître le Québec à l'étranger, c'est sûr que les gens étaient un peu malhabiles et ont confondu information avec vente. Mais on a reçu beaucoup de critiques et, honnêtement, aujourd'hui, on est si prudent qu'on se trouve un peu «drabe»!»
«On dit les choses de façon claire, ajoute M. Fradette. Il reste que, sur le marché international, on est en compétition avec d'autres pays. Alors oui, il faut être honnête, mais on ne pourra pas nous reprocher de mettre en valeur les aspects plus positifs du Québec!»
Un certain malaise
Chaque année, environ 3000 Français s'installent au Québec. C'est leur destination préférée en dehors de l'Europe. Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.
«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.
Mais le malaise ne s'arrête pas là, selon Olivier Perez, directeur général de l'Union française à Montréal. «Il y a un certain nombre de choses qui agacent la communauté française. Le terme «maudit Français», pour nous, ça commence à devenir un terme raciste.» Mme Manauté, qui a quitté le Québec en 2004, a durement vécu sa condition de minorité audible. «Je finissais par ne plus vouloir parler en public pour ne pas me faire repérer!»
C'était inévitable: les frustrations d'une minorité d'immigrés français désillusionnés ont fini par déborder sur l'Internet. Salement. Yann Takvorian a vécu 12 ans au Québec avant de retourner en France, il y a quelques mois. Là-bas, raconte-t-il dans son site, immigrer-contact.com, il se sent «plus homme» et n'a plus à «baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province».
Le site de M. Takvorian compte des dizaines de témoignages, parfois très virulents, d'immigrés déçus de leur expérience au Québec. Ils y critiquent la xénophobie ambiante, le corporatisme des ordres professionnels, le système de santé tiers-mondiste, les ratés de la réforme scolaire.
Bien que très marginaux, des sites comme celui-ci ou comme bienvenue-au-quebec.com, encore plus venimeux, servent de défouloir à ceux qui avaient cru trouver ici un eldorado mais qui se sont butés à une réalité moins rose, dit M. Perez. «Ils y ont cru, ils ont voulu et, finalement, ils se sont rendu compte que ce n'était pas possible.»
Pour la plupart des Français, le vrai problème reste la non-reconnaissance de leurs diplômes au Québec. «Le gouvernement sélectionne ses immigrants qualifiés sur leurs diplômes, mais les ordres professionnels leur interdisent le droit d'exercice et le gouvernement s'en lave les mains. J'ai vécu dans 10 pays, j'ai été ingénieur partout sauf au Québec», dénonce M. Takvorian, joint par téléphone.
«La plupart des gens sont déçus de la situation, confirme M. Hairaud. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si compliqué alors qu'on les a sélectionnés justement sur la base de leurs diplômes et de leur expérience.» Mme Manauté, 60 ans, en rage encore: «Vous nous traitez comme si nous sortions de l'école!»
En juillet, le premier ministre Jean Charest a promis de régler le problème pour fêter le 400e anniversaire de la fondation de Québec, l'an prochain.
«Si on règle effectivement ce problème, le flux migratoire français va être beaucoup plus dense», prédit M. Lubrina. D'ici là, ajoute-t-il, le Québec restera plutôt une porte de sortie pour les immigrés déçus. «Dans mon entourage, au moins la moitié sont partis», soutient M. Claret. Comme beaucoup d'autres, il affirme que «70% des Français retournent dans leur pays». Mais personne ne peut fournir une étude pour appuyer ce taux d'échec astronomique.
Depuis des années, la proportion de Français qui retournent en France fait l'objet d'une importante controverse. «Il y a une forte légende urbaine à ce propos», déplore M. Fradette. Selon le Ministère, qui jumelle ses données avec celles de la régie de l'assurance maladie, seulement 20% des Français quittent la province.
Mais si le Québec reste sourd aux doléances de la communauté française, il risque d'en payer le prix, soutient M. Lubrina. «La réputation du Québec commence à être altérée par les propos que tiennent les immigrés frustrés qui rentrent au pays. Cela va devenir contre-productif pour le Québec.» Déjà, ces griefs ont trouvé écho en août dans un article du Wall Street Journal en ligne, intitulé Les échecs de l'immigration française au Québec: aller simple vers les problèmes?
«Ici, en France, quand je parle du Québec, soit on me dit qu'on y est allé en vacances, soit on connaît plein de monde qui en est revenu dans la misère et la rage. Ce n'était pas comme ça il y a 15 ans, affirme M. Takvorian. Le Québec n'est pas le pays de cocagne qu'on leur a vendu.»
Pour Rodolphe Claret, le rêve a pris fin depuis longtemps. Et le réveil a un goût bien amer. «J'ai perdu trois ans de ma vie.»
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En Colombie-Britannique, les Français n'ont aucun problème au niveau de l'accueil ou d'éventuels préjugés.
Déja, il n'y a que 4% de francophones, en plus, ici c'est Hong-Kong, la ville est très asiatique et les Asiatiques sont discrets et communautaristes.
Ils ont leurs radios, journaux, des services clients en cantonais ou mandarin (les merveilles du communautarisme à l'anglo-saxonne qui leur retombera sur la gueule tôt ou tard)
On peut avoir un passeport canadien sans être capable de comprendre "bureau des passeports" en anglais ou français...
Le français est présent sur les documents officiels (et encore), mais très peu de gens parlent français, ce pays n'a rien de "bilingue"!
En B-C, vous trouverez plus facilement des documents et informations en "asiat" qu'en français... Par exemple, lorsque l'on appelle le principal fournisseur de TV câblée, Shaw, on peut être renseigné en cantonais, mais pas en français!
Si j'étais québécois je me sentirais méprisé (je comprends leur désir d'indépendance) mais vu la réputation de ces derniers ici, j'ai l'impression qu'il vaut mieux être "Français de France" (bizarre, si vous dites seulement "Français" ils s'imaginent que vous êtes du Québec?!)
L'autre jour, une vieille dame était toute étonnée que je lui file un coup de main au supermarché car elle a cru que j'étais québécois....(elle a été 3 fois au Québec et avait été mal accueillie). "they like nobody out there".
Bien sur il y a des Français qui se sentent très bien au Québec mais il ne faut pas croire un instant que c'est une 2ème France....Tout comme la Colombie-Britannique n'a rien de colombien ni de britannique...
Ici, comme partout, chaque état, chaque région est en concurrence avec le voisin.
En tout cas, j'ai la nette impression qu'être français en BC, n a strictement rien à voir avec le Québec.
ps: ça ne fait pas trés longtemps que je suis là mais je dirais qd même qu'on "se fait bien chier" au Canada...un peu comme la Suisse.
On n'a pas entendu beaucoup de Français à la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. S'il y a une communauté que l'on croyait bien intégrée au Québec, c'est bien celle-là. Pourtant, certains d'entre eux subissent tout un choc culturel quand ils débarquent dans la Belle Province.
Rodolphe et Christina Claret ont adopté le Québec en mai 2005. Ils ont vendu leur resto et leur maison à Nice et sont partis avec leurs deux enfants pour ce qu'ils croyaient être le pays de toutes les chances. En février, ils retourneront en France. Amers, déçus et avec le désagréable sentiment d'avoir été bernés.
En presque trois ans, le couple a vécu de petits boulots, cumulé les échecs professionnels, encaissé un peu trop souvent à son goût les remarques sur les «maudits Français».
Pour eux, le choc culturel a été dur. «Le froid, c'est peut-être ce à quoi on s'est le mieux adapté, dit M. Claret. On est vraiment des étrangers, ici. On nous avait pourtant laissé entendre qu'on était les bienvenus.»
Avant de s'embarquer dans cette aventure, le couple avait assisté, en 2003, à deux réunions d'information de la délégation du Québec en France. «Ils nous ont bien vendu leur salade. C'était un beau «package», ils nous montraient des graphiques, des photos, raconte M. Claret. On avait envie d'y croire.»
Yann Hairaud connaît trop bien le refrain. «Dans le discours des gens, cela revient de manière systématique», dit celui qui dirige une agence d'aide à l'intégration au travail des immigrés francophones.
«Le Québec établit des cibles d'immigration et a beaucoup de difficulté à atteindre ses objectifs», souligne M. Hairaud. Or, à l'heure où l'usage du français recule dans la province, le gouvernement a tout avantage à attirer nos «cousins» en grand nombre. «Tout ça fait que, en France, on a plutôt tendance à forcer le trait sur les côtés positifs du Québec», constate-t-il.
Comme le couple Claret, plusieurs Français disent avoir été trompés par la délégation, qui leur aurait promis une vie facile dans une contrée idyllique pour mieux les attirer au pays de la «sloche» et des urgences bondées. «C'étaient des officiels, alors on leur a fait confiance. Ils nous encourageaient à partir en nous disant que tout irait bien», raconte Françoise Manauté, qui a vécu quatre ans au Québec et qui a flambé toutes ses économies dans l'aventure.
«La délégation a peut-être un quota à remplir», avance François Lubrina, conseiller de l'Assemblée des Français à l'étranger. Ces propos font bondir Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration. «Au tout début des efforts pour faire connaître le Québec à l'étranger, c'est sûr que les gens étaient un peu malhabiles et ont confondu information avec vente. Mais on a reçu beaucoup de critiques et, honnêtement, aujourd'hui, on est si prudent qu'on se trouve un peu «drabe»!»
«On dit les choses de façon claire, ajoute M. Fradette. Il reste que, sur le marché international, on est en compétition avec d'autres pays. Alors oui, il faut être honnête, mais on ne pourra pas nous reprocher de mettre en valeur les aspects plus positifs du Québec!»
Un certain malaise
Chaque année, environ 3000 Français s'installent au Québec. C'est leur destination préférée en dehors de l'Europe. Le problème, c'est que plusieurs s'en font une image romantique et partent sur un coup de tête. Ils croient qu'ils n'auront pas à s'adapter puisqu'ils trouveront un bout de France en Amérique alors qu'ils émigrent dans une Amérique qui parle français. Nuance.
«Le premier choc pour les Français qui arrivent au Québec, c'est de se rendre compte que les Québécois ne sont pas des Français. Il y a toute une différence de culture, un côté nord-américain auquel ils ne s'attendaient pas», explique Maguelone Boé, psychothérapeute qui vient en aide à ses compatriotes en détresse.
Mais le malaise ne s'arrête pas là, selon Olivier Perez, directeur général de l'Union française à Montréal. «Il y a un certain nombre de choses qui agacent la communauté française. Le terme «maudit Français», pour nous, ça commence à devenir un terme raciste.» Mme Manauté, qui a quitté le Québec en 2004, a durement vécu sa condition de minorité audible. «Je finissais par ne plus vouloir parler en public pour ne pas me faire repérer!»
C'était inévitable: les frustrations d'une minorité d'immigrés français désillusionnés ont fini par déborder sur l'Internet. Salement. Yann Takvorian a vécu 12 ans au Québec avant de retourner en France, il y a quelques mois. Là-bas, raconte-t-il dans son site, immigrer-contact.com, il se sent «plus homme» et n'a plus à «baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province».
Le site de M. Takvorian compte des dizaines de témoignages, parfois très virulents, d'immigrés déçus de leur expérience au Québec. Ils y critiquent la xénophobie ambiante, le corporatisme des ordres professionnels, le système de santé tiers-mondiste, les ratés de la réforme scolaire.
Bien que très marginaux, des sites comme celui-ci ou comme bienvenue-au-quebec.com, encore plus venimeux, servent de défouloir à ceux qui avaient cru trouver ici un eldorado mais qui se sont butés à une réalité moins rose, dit M. Perez. «Ils y ont cru, ils ont voulu et, finalement, ils se sont rendu compte que ce n'était pas possible.»
Pour la plupart des Français, le vrai problème reste la non-reconnaissance de leurs diplômes au Québec. «Le gouvernement sélectionne ses immigrants qualifiés sur leurs diplômes, mais les ordres professionnels leur interdisent le droit d'exercice et le gouvernement s'en lave les mains. J'ai vécu dans 10 pays, j'ai été ingénieur partout sauf au Québec», dénonce M. Takvorian, joint par téléphone.
«La plupart des gens sont déçus de la situation, confirme M. Hairaud. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si compliqué alors qu'on les a sélectionnés justement sur la base de leurs diplômes et de leur expérience.» Mme Manauté, 60 ans, en rage encore: «Vous nous traitez comme si nous sortions de l'école!»
En juillet, le premier ministre Jean Charest a promis de régler le problème pour fêter le 400e anniversaire de la fondation de Québec, l'an prochain.
«Si on règle effectivement ce problème, le flux migratoire français va être beaucoup plus dense», prédit M. Lubrina. D'ici là, ajoute-t-il, le Québec restera plutôt une porte de sortie pour les immigrés déçus. «Dans mon entourage, au moins la moitié sont partis», soutient M. Claret. Comme beaucoup d'autres, il affirme que «70% des Français retournent dans leur pays». Mais personne ne peut fournir une étude pour appuyer ce taux d'échec astronomique.
Depuis des années, la proportion de Français qui retournent en France fait l'objet d'une importante controverse. «Il y a une forte légende urbaine à ce propos», déplore M. Fradette. Selon le Ministère, qui jumelle ses données avec celles de la régie de l'assurance maladie, seulement 20% des Français quittent la province.
Mais si le Québec reste sourd aux doléances de la communauté française, il risque d'en payer le prix, soutient M. Lubrina. «La réputation du Québec commence à être altérée par les propos que tiennent les immigrés frustrés qui rentrent au pays. Cela va devenir contre-productif pour le Québec.» Déjà, ces griefs ont trouvé écho en août dans un article du Wall Street Journal en ligne, intitulé Les échecs de l'immigration française au Québec: aller simple vers les problèmes?
«Ici, en France, quand je parle du Québec, soit on me dit qu'on y est allé en vacances, soit on connaît plein de monde qui en est revenu dans la misère et la rage. Ce n'était pas comme ça il y a 15 ans, affirme M. Takvorian. Le Québec n'est pas le pays de cocagne qu'on leur a vendu.»
Pour Rodolphe Claret, le rêve a pris fin depuis longtemps. Et le réveil a un goût bien amer. «J'ai perdu trois ans de ma vie.»
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En Colombie-Britannique, les Français n'ont aucun problème au niveau de l'accueil ou d'éventuels préjugés.
Déja, il n'y a que 4% de francophones, en plus, ici c'est Hong-Kong, la ville est très asiatique et les Asiatiques sont discrets et communautaristes.
Ils ont leurs radios, journaux, des services clients en cantonais ou mandarin (les merveilles du communautarisme à l'anglo-saxonne qui leur retombera sur la gueule tôt ou tard)
On peut avoir un passeport canadien sans être capable de comprendre "bureau des passeports" en anglais ou français...
Le français est présent sur les documents officiels (et encore), mais très peu de gens parlent français, ce pays n'a rien de "bilingue"!
En B-C, vous trouverez plus facilement des documents et informations en "asiat" qu'en français... Par exemple, lorsque l'on appelle le principal fournisseur de TV câblée, Shaw, on peut être renseigné en cantonais, mais pas en français!
Si j'étais québécois je me sentirais méprisé (je comprends leur désir d'indépendance) mais vu la réputation de ces derniers ici, j'ai l'impression qu'il vaut mieux être "Français de France" (bizarre, si vous dites seulement "Français" ils s'imaginent que vous êtes du Québec?!)
L'autre jour, une vieille dame était toute étonnée que je lui file un coup de main au supermarché car elle a cru que j'étais québécois....(elle a été 3 fois au Québec et avait été mal accueillie). "they like nobody out there".
Bien sur il y a des Français qui se sentent très bien au Québec mais il ne faut pas croire un instant que c'est une 2ème France....Tout comme la Colombie-Britannique n'a rien de colombien ni de britannique...
Ici, comme partout, chaque état, chaque région est en concurrence avec le voisin.
En tout cas, j'ai la nette impression qu'être français en BC, n a strictement rien à voir avec le Québec.
ps: ça ne fait pas trés longtemps que je suis là mais je dirais qd même qu'on "se fait bien chier" au Canada...un peu comme la Suisse.
jeudi 6 décembre 2007
Le français perd du terrain
Le français a perdu du terrain partout au pays y compris au Québec, même si un nombre plus important que jamais d'immigrants parlent cette langue à la maison, révèlent les données du dernier recensement rendues publiques mardi.
Même si le nombre de francophones a augmenté entre 2001 et 2006, leur poids relatif a diminué et ils ne représentent plus que 22,1 pour cent de la population, révèle Statistique Canada. Cela se compare à 22,9 pour cent en 2001 et à 26,1 pour cent en 1971.
Au Québec, on comptait l'an dernier 5,7 millions de personnes ayant le français pour langue maternelle, soit 79,6 pour cent de la population. C'est la première fois depuis 1931 que cette proportion est inférieure à 80 pour cent.
D'après Statcan, cette baisse est attribuable à une légère hausse de la population anglophone de la province ainsi qu'à l'accélération de l'immigration allophone au cours des cinq dernières années.
source: Cyberpresse
Même si le nombre de francophones a augmenté entre 2001 et 2006, leur poids relatif a diminué et ils ne représentent plus que 22,1 pour cent de la population, révèle Statistique Canada. Cela se compare à 22,9 pour cent en 2001 et à 26,1 pour cent en 1971.
Au Québec, on comptait l'an dernier 5,7 millions de personnes ayant le français pour langue maternelle, soit 79,6 pour cent de la population. C'est la première fois depuis 1931 que cette proportion est inférieure à 80 pour cent.
D'après Statcan, cette baisse est attribuable à une légère hausse de la population anglophone de la province ainsi qu'à l'accélération de l'immigration allophone au cours des cinq dernières années.
source: Cyberpresse
mardi 4 décembre 2007
Gros minet à la barre...
ROME - Disney n'aurait pu rêver meilleur casting... Les personnages de dessins animés Titi, Mickey, Donald Duck et sa chérie Daisy sont cités comme témoins dans une affaire jugée en Italie.
Dans les faits, il s'agit du procès devant un tribunal de Naples d'un ressortissant chinois accusé d'avoir contrefait des produits de Disney et Warner Bros.
Au lieu d'inscrire simplement le nom des compagnies et de leurs représentants légaux comme témoins, les greffiers avaient également fait la liste des personnages de dessins animés qui décoraient les jouets et gadgets contrefaits par le suspect, a expliqué Fiorenza Sorotto, vice-présidente de Disney Company Italia.
"Malheureusement, ils ne peuvent pas venir, comme ce sont des habitants de Disneyland", s'est-elle amusée lors d'un entretien téléphonique avec l'Associated Press. "Cela nous fait évidemment plaisir que ces personnages aient été jugés réels, parce que c'est ce que nous essayons de faire", a-t-elle poursuivi.
Le tribunal de Naples va devoir réécrire les assignations à comparaître, ce qui va probablement reporter le procès, a expliqué l'avocate de Disney, Cristina Ravelli. "Espérons que les personnages ne seront pas poursuivis pour défaut de présence". AP
Dans les faits, il s'agit du procès devant un tribunal de Naples d'un ressortissant chinois accusé d'avoir contrefait des produits de Disney et Warner Bros.
Au lieu d'inscrire simplement le nom des compagnies et de leurs représentants légaux comme témoins, les greffiers avaient également fait la liste des personnages de dessins animés qui décoraient les jouets et gadgets contrefaits par le suspect, a expliqué Fiorenza Sorotto, vice-présidente de Disney Company Italia.
"Malheureusement, ils ne peuvent pas venir, comme ce sont des habitants de Disneyland", s'est-elle amusée lors d'un entretien téléphonique avec l'Associated Press. "Cela nous fait évidemment plaisir que ces personnages aient été jugés réels, parce que c'est ce que nous essayons de faire", a-t-elle poursuivi.
Le tribunal de Naples va devoir réécrire les assignations à comparaître, ce qui va probablement reporter le procès, a expliqué l'avocate de Disney, Cristina Ravelli. "Espérons que les personnages ne seront pas poursuivis pour défaut de présence". AP
Canadian Judge Blasts U.S. Terror Policies
Because of the U.S. government's policies on torture and refugees, Canada can no longer turn away refugees coming from the United States, a Canadian judge has ruled.
According to Canadian news accounts, Justice Michael Phelan's ruling struck down an agreement that once barred thousands of refugees seeking asylum in Canada. The judge said the United States does not protect refugees fleeing political persecution and torture, which international conventions require.
As a result, the United States can no longer be considered a safe place for refugees, Phelan ruled. His ruling nullifies an existing U.S.-Canada agreement saying that if a refugee is turned away from one country, he or she cannot seek refuge in the other. The agreement was intended to reduce so-called "asylum shopping," in which immigrants attempt to obtain refugee status from multiple countries.
In his ruling, Phelan pointed to U.S. government's policies on torture and interrogation, the expedited removal of immigrants, its detention practices and its rigid application of time limits for filing paperwork as well as anti-terrorism related provisions, the Canadian press reported.
Such policies are "extremely harsh and cast a wide net which will catch many who never posed a threat," Phelan wrote.
The judge cited the case of Maher Arar, a Syrian-Canadian who was detained by U.S. authorities on terrorism-related suspicions and "renditioned" to Syria, where he was tortured. Canada has said publicly that Arar had no terrorist ties, though to date the U.S. government has not done so.
The Canadian government is expected to appeal the ruling.
According to Canadian news accounts, Justice Michael Phelan's ruling struck down an agreement that once barred thousands of refugees seeking asylum in Canada. The judge said the United States does not protect refugees fleeing political persecution and torture, which international conventions require.
As a result, the United States can no longer be considered a safe place for refugees, Phelan ruled. His ruling nullifies an existing U.S.-Canada agreement saying that if a refugee is turned away from one country, he or she cannot seek refuge in the other. The agreement was intended to reduce so-called "asylum shopping," in which immigrants attempt to obtain refugee status from multiple countries.
In his ruling, Phelan pointed to U.S. government's policies on torture and interrogation, the expedited removal of immigrants, its detention practices and its rigid application of time limits for filing paperwork as well as anti-terrorism related provisions, the Canadian press reported.
Such policies are "extremely harsh and cast a wide net which will catch many who never posed a threat," Phelan wrote.
The judge cited the case of Maher Arar, a Syrian-Canadian who was detained by U.S. authorities on terrorism-related suspicions and "renditioned" to Syria, where he was tortured. Canada has said publicly that Arar had no terrorist ties, though to date the U.S. government has not done so.
The Canadian government is expected to appeal the ruling.
Les apatrides plus nombreux que jamais
Chaque être humain a droit à une nationalité, stipule la Déclaration universelle des droits de l'homme. Pourtant, et malgré les efforts de quelques pays, le nombre de personnes privées de citoyenneté est en très forte augmentation, rapporte l'hebdomadaire britannique The Economist.
Il y a des gens qui luttent pour faire entendre leur voix, mais dont le monde va probablement de plus en plus entendre parler. Ensemble, ils pourraient peupler un pays de la taille du Chili ou du Kazakhstan. Mais par définition, ils ne sont ressortissants d'aucune nation : ce sont des apatrides, des hommes et des femmes privés des droits de citoyens et dans l'incapacité de faire valoir auprès d'un Etat leur droit à obtenir des papiers ou d'accéder à l'éducation. Selon plusieurs organes internationaux, le problème des apatrides ne cesse de s'aggraver, en dépit d'une légère diminution du nombre de réfugiés au sens strict du terme.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) estime prudemment qu'en 2006 le nombre d'apatrides dans le monde est passé de 2,4 à 5,8 millions. Cette augmentation explique en partie la récente hausse du nombre de "personnes relevant du mandat" du HCR. Selon Maureen Lynch, membre de l'organisation non gouvernementale Refugees International, le nombre d'apatrides s'élèverait à au moins 11 millions de personnes, et certains responsables du HCR avancent le chiffre de 15 millions avec des critères plus larges.
Certaines personnes deviennent apatrides après avoir été chassées d'un pays et parce qu'aucun autre ne souhaite les accueillir ni leur accorder les droits consentis aux "réfugiés", c'est-à-dire toute personne demandant asile en raison de risques prouvés de persécutions. Certains ne sont jamais partis de chez eux, mais se retrouvent coincés après un changement dans le tracé des frontières. Enfin, une minorité se trouvent dans l'impossibilité de faire valoir leurs droits à la citoyenneté parce que leur naissance n'a pas été enregistrée.
Les Biharis du Bangladesh sont un cas classique d'apatrides. La plupart d'entre eux ont soutenu le Pakistan oriental lors de la guerre de 1971 qui a conduit à la création du Bangladesh. De ce fait, le nouvel Etat n'était guère enclin à les accueillir et des échanges ont été organisés pour les rapatrier au Pakistan, jusqu'à ce que le gouvernement ferme les portes. Depuis, près de 300 000 Biharis sont apatrides. En fait, il existe plusieurs degrés dans la condition d'apatride. Parmi les Palestiniens (et leurs descendants) ayant fui après la création de l'Etat d'Israël, certains se sont réfugiés en Jordanie et ont obtenu des passeports tandis que, dans d'autres Etats arabes, ils n'ont reçu que des "papiers de réfugiés". Aucun Etat arabe ne souhaitait naturaliser ces nouveaux venus mais le niveau de droits octroyés a été variable d'un Etat à l'autre.
Reste que certains cas étranges, nés des vicissitudes de l'Histoire, auraient pu être évités. Lors de la création des Etats du golfe Persique, certains choisirent comme critère de citoyenneté l'appartenance tribale plutôt que le tracé des frontières. De nombreuses populations sont devenues apatrides, notamment les bidoun ["sans", en arabe] au Koweït : ils sont près de 100 000 à ne pouvoir prouver la présence de leur famille dans le pays depuis 1920 et à être privés de citoyenneté, en vertu d'une loi très stricte de 1959. Leur situation est encore compliquée par une caractéristique commune à presque tous les Etats arabes : les femmes mariées à des étrangers ne peuvent transmettre leur nationalité à leurs enfants.
Le Népal est une heureuse exception. Alors que près de 3,4 millions de personnes, ethniquement non népalaises, étaient livrées à leur sort dans la pauvreté et l'isolement, le gouvernement népalais s'est arrangé pour en naturaliser 2,6 millions cette année. L'Egypte, le Maroc et l'Algérie ont pour leur part modifié leurs lois pour permettre aux mères de transmettre leur nationalité à leurs enfants. Le gouvernement bangladais a recommandé la naturalisation des Biharis, et même le Koweït se préoccupe du sort des bidoun. Après une enquête parlementaire faite en 2006, le gouvernement s'est engagé cette année à accorder la citoyenneté à 2 000 d'entre eux.
Toutefois, la convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie ne compte que 34 Etats signataires, dont la Nouvelle-Zélande, le Rwanda et le Brésil sont les plus récents. Bon nombre de pays craignent de perdre une partie de leur souveraineté ou d'êtres contraints à des dépenses supplémentaires. Aussi encourageants soient-ils, les efforts menés pour régler ce problème sont loin d'être suffisants pour faire appliquer la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, selon laquelle tout être humain à droit à une nationalité.
The Economist
Il y a des gens qui luttent pour faire entendre leur voix, mais dont le monde va probablement de plus en plus entendre parler. Ensemble, ils pourraient peupler un pays de la taille du Chili ou du Kazakhstan. Mais par définition, ils ne sont ressortissants d'aucune nation : ce sont des apatrides, des hommes et des femmes privés des droits de citoyens et dans l'incapacité de faire valoir auprès d'un Etat leur droit à obtenir des papiers ou d'accéder à l'éducation. Selon plusieurs organes internationaux, le problème des apatrides ne cesse de s'aggraver, en dépit d'une légère diminution du nombre de réfugiés au sens strict du terme.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) estime prudemment qu'en 2006 le nombre d'apatrides dans le monde est passé de 2,4 à 5,8 millions. Cette augmentation explique en partie la récente hausse du nombre de "personnes relevant du mandat" du HCR. Selon Maureen Lynch, membre de l'organisation non gouvernementale Refugees International, le nombre d'apatrides s'élèverait à au moins 11 millions de personnes, et certains responsables du HCR avancent le chiffre de 15 millions avec des critères plus larges.
Certaines personnes deviennent apatrides après avoir été chassées d'un pays et parce qu'aucun autre ne souhaite les accueillir ni leur accorder les droits consentis aux "réfugiés", c'est-à-dire toute personne demandant asile en raison de risques prouvés de persécutions. Certains ne sont jamais partis de chez eux, mais se retrouvent coincés après un changement dans le tracé des frontières. Enfin, une minorité se trouvent dans l'impossibilité de faire valoir leurs droits à la citoyenneté parce que leur naissance n'a pas été enregistrée.
Les Biharis du Bangladesh sont un cas classique d'apatrides. La plupart d'entre eux ont soutenu le Pakistan oriental lors de la guerre de 1971 qui a conduit à la création du Bangladesh. De ce fait, le nouvel Etat n'était guère enclin à les accueillir et des échanges ont été organisés pour les rapatrier au Pakistan, jusqu'à ce que le gouvernement ferme les portes. Depuis, près de 300 000 Biharis sont apatrides. En fait, il existe plusieurs degrés dans la condition d'apatride. Parmi les Palestiniens (et leurs descendants) ayant fui après la création de l'Etat d'Israël, certains se sont réfugiés en Jordanie et ont obtenu des passeports tandis que, dans d'autres Etats arabes, ils n'ont reçu que des "papiers de réfugiés". Aucun Etat arabe ne souhaitait naturaliser ces nouveaux venus mais le niveau de droits octroyés a été variable d'un Etat à l'autre.
Reste que certains cas étranges, nés des vicissitudes de l'Histoire, auraient pu être évités. Lors de la création des Etats du golfe Persique, certains choisirent comme critère de citoyenneté l'appartenance tribale plutôt que le tracé des frontières. De nombreuses populations sont devenues apatrides, notamment les bidoun ["sans", en arabe] au Koweït : ils sont près de 100 000 à ne pouvoir prouver la présence de leur famille dans le pays depuis 1920 et à être privés de citoyenneté, en vertu d'une loi très stricte de 1959. Leur situation est encore compliquée par une caractéristique commune à presque tous les Etats arabes : les femmes mariées à des étrangers ne peuvent transmettre leur nationalité à leurs enfants.
Le Népal est une heureuse exception. Alors que près de 3,4 millions de personnes, ethniquement non népalaises, étaient livrées à leur sort dans la pauvreté et l'isolement, le gouvernement népalais s'est arrangé pour en naturaliser 2,6 millions cette année. L'Egypte, le Maroc et l'Algérie ont pour leur part modifié leurs lois pour permettre aux mères de transmettre leur nationalité à leurs enfants. Le gouvernement bangladais a recommandé la naturalisation des Biharis, et même le Koweït se préoccupe du sort des bidoun. Après une enquête parlementaire faite en 2006, le gouvernement s'est engagé cette année à accorder la citoyenneté à 2 000 d'entre eux.
Toutefois, la convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie ne compte que 34 Etats signataires, dont la Nouvelle-Zélande, le Rwanda et le Brésil sont les plus récents. Bon nombre de pays craignent de perdre une partie de leur souveraineté ou d'êtres contraints à des dépenses supplémentaires. Aussi encourageants soient-ils, les efforts menés pour régler ce problème sont loin d'être suffisants pour faire appliquer la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, selon laquelle tout être humain à droit à une nationalité.
The Economist
Passport applicant finds massive privacy breach
A security flaw in Passport Canada's website has allowed easy access to the personal information - including social insurance numbers, dates of birth and driver's licence numbers - of people applying for new passports.
The breach was discovered last week by an Ontario man completing his own passport application. He found he could easily view the applications of others by altering one character in the Internet address displayed by his Web browser.
"I was expecting the site to tell me that I couldn't do that," said Jamie Laning of Huntsville. "I'm just curious about these things so I tried it, and boom, there was somebody else's name and somebody else's data."
That data included social insurance numbers, driver's licence numbers and addresses.
Also available were home and business phone numbers, a federal ID card number and even a firearms licence number.
"This is exactly how identity theft happens," said Carlisle Adams, an Internet data security expert and professor at the University of Ottawa. "If you want to take out a mortgage, for example, this is the type of information the bank is going to ask for to make sure you're really the person you're claiming to be. Then all of a sudden there's a mortgage in someone else's name."
Mr. Laning, 47, an IT worker at Algonquin Automotive, informed Passport Canada of the breach last week and the passport application site was suspended through yesterday morning.
Passport Canada spokesman Fabien Lengelle acknowledged that a security breach occurred but said that it was repaired on Friday. Yesterday's closing of the website was caused by "problems of a different nature," he said
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20071204.wpassport1204/BNStory/National/?cid=al_gam_nletter_newsUp
The breach was discovered last week by an Ontario man completing his own passport application. He found he could easily view the applications of others by altering one character in the Internet address displayed by his Web browser.
"I was expecting the site to tell me that I couldn't do that," said Jamie Laning of Huntsville. "I'm just curious about these things so I tried it, and boom, there was somebody else's name and somebody else's data."
That data included social insurance numbers, driver's licence numbers and addresses.
Also available were home and business phone numbers, a federal ID card number and even a firearms licence number.
"This is exactly how identity theft happens," said Carlisle Adams, an Internet data security expert and professor at the University of Ottawa. "If you want to take out a mortgage, for example, this is the type of information the bank is going to ask for to make sure you're really the person you're claiming to be. Then all of a sudden there's a mortgage in someone else's name."
Mr. Laning, 47, an IT worker at Algonquin Automotive, informed Passport Canada of the breach last week and the passport application site was suspended through yesterday morning.
Passport Canada spokesman Fabien Lengelle acknowledged that a security breach occurred but said that it was repaired on Friday. Yesterday's closing of the website was caused by "problems of a different nature," he said
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20071204.wpassport1204/BNStory/National/?cid=al_gam_nletter_newsUp
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