De Saint-Aubain de Tourouvre aux rives du Saint-Laurent
Il y a aujourd'hui 375 années en créant la « Compagnie des Cent Associés » sous la direction de Samuel de Champlain afin de favoriser le commerce avec la Belle Province et son peuplement, à partir d'un minuscule hameau de traite, nommé Québec, le cardinal de Richelieu décidait par ordonnance royale que tout Français établis au Québec, conserverait le droit de retour, la plaine possession de sa citoyenneté et de ses facultés juridiques en Amérique du Nord et dans le royaume.
par Bertrand C. Bellaigue
Cet anniversaire coïncide avec la démarche d'une citoyenne canadienne du Québec qui a introduit par la voie légale auprès de la chancellerie française une action en reconnaissance de sa nationalité française originelle.
Dans le mémoire qu'elle a présenté le 17 avril 2006, il y a exactement deux ans, Marie-Françoise Vallée, en demandant un passeport français, soulignait que, selon elle, en droit français les Québécois et autres Canadiens « originaire François » descendant des pionniers des débuts du XVIIe siècle sont toujours Français. Sa démarche a incité un nombre encore inconnu de Québécois à former une association sous le nom de « Collectif nationalité française » animé par Marie-Françoise Vallée et Gary Gagnon, descendant direct de la famille du même nom qui a quitté Tourouvre pour le Québec en 1634 et dont la maison de famille, une longère, toujours debout, se trouve sur la nationale n° 12 au carrefour de Sainte-Anne.
Me Christian Néron, son avocat, est allé puiser aux sources du droit français et a démontré dans un mémoire présenté au consulat général de France comment, en droit, le roi de France n'avait aucune capacité légale à céder le Canada - territoires et habitants - à la couronne d'Angleterre. Ainsi, comme cela fut relevé à l'époque, le Traité de 1763 n'a pas de fondement juridique en droit français, et tous les Québécois « originaires François » peuvent légitimement revendiquer la reconnaissance de leur inaliénable nationalité française ! Ce mémoire dont on mesure les conséquences considérables a été remis en son temps auprès de la Chancellerie du Consulat général de France à Québec qui a informé l'avocat de la demande de la requérante au ministère français de la justice pour examen et étude dans le courant du mois d'avril 2006.
Selon M.-F. Vallée, le Greffier en chef du Service de la nationalité des Français nés et établis hors de France l'a informée, en janvier 2007, que sa demande de passeport avait été refusée en vertu de l'article 30-3 (la règle des cinquante ans à l'extérieur de la France) du Code civil français. Cependant, il a signalé qu'en vertu des dispositions de l'article 30, « la charge de la preuve, en matière de nationalité, incombe à celui dont la nationalité est en cause » et lui a transmis la liste de tous les documents requis à titre de preuves, entre autres, celles de remonter jusqu'à deux générations en France.
La procédure suivant son cours, le conseil de M.-F. Vallée a déposé en septembre de la même année, au Consulat de France à Québec, tous les documents exigés afin de démontrer la nationalité française de la requérante, de même qu'un argumentaire sur la « possession d'état de Français ».
Les demandeurs étaient en février dernier en attente d'une décision du ministère de la Justice.
Ce cas a son importance. Il survient 380 années après la promulgation de l'ordonnance royale 1628, confirmée par celle du roi Louis XIV en 1664 pour garantir la pérennité de la nationalité française et de tous les droits qu'elle confère à tous les Français qui avaient émigré au Québec.
Loin d'être des aventuriers, des repris de justice ou des filles de joie, c'étaient de loyaux sujets de Sa Majesté, qui avaient été recrutés - pour raison d'État, celle du peuplement de la « Belle Province » - par une compagnie commerciale créée par le cardinal de Richelieu, sous le règne de Louis XIII pour le développement du commerce avec l'Amérique du Nord française et dont les activités se poursuivaient sous le règne de Louis XVI. Ce cas met en cause les traditions et les acquis juridiques français de la Royauté de droit divin à la Ve République. La question se pose : va-t-on reconnaître ces droits acquis qu'aucun texte - apparemment - ou provision d'obsolescence n'a abrogés. Tout jugement en cette matière ne manquera pas de créer une jurisprudence embarrassante pour le pouvoir.
Une autre interrogation se présente d'une manière encore plus précise, croit-on que beaucoup de Québécois aient envie de revenir à la mère patrie, compte tenu de l'importance que revêt aujourd'hui le Québec canadien en Amérique du Nord.
Ainsi commença Le Grand Voyage
Le 4 juin 1634 : un premier groupe de quarante-cinq Français vient de débarquer devant une station de traite appelée Québec dont la première occupation remonte à 1 608 par Samuel de Champlain qui explore le Canada. Propriété de la compagnie de la « Nouvelle France » qui y exploite le monopole royal français de la pelleterie, c'est un gros village, composé de maisons en rondins construites sur la rive Sud du Saint-Laurent. Ce grand fleuve a été baptisé ainsi en mai 1534 par Jacques Cartier, subventionné par François Ier, quand il a commencé à en remonter le cours, le jour commémoratif de ce saint martyr.
Une factorerie de 250 habitants
Québec, factorerie disputée entre les aborigènes Iroquois, qui en sont les occupants primaires, les Français et les Anglais qui ne vont pas cesser de se livrer à une lutte incessante dont l'enjeu sera ce territoire.
(...)
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39273
mercredi 30 avril 2008
China: The party is over
New rules for expats in China
In little more than 100 days, this city will open its arms to an unprecedented deluge of foreigners, many of whom will be pleasantly surprised by the dizzying array of designer boutiques, painfully hip martini bars and libertine pastimes not readily associated with an authoritarian, communist country.
But just as Beijing is promising to welcome 1.5 million visitors to the Olympic Games with newfound openness, public security officials are seeking to tighten controls over daily life, including new visa restrictions that are causing mounting anxiety among the 250,000 foreign citizens who have settled in the capital in recent years. The rules, which were introduced last week with no warning and little explanation, limit new visas to 30 days, making it difficult, if not impossible, for long-term residents to hold down jobs and maintain uncomplicated lives. The restrictions are also infuriating business leaders in Hong Kong who have become used to crossing the border with ease.
"I can't begin to explain how serious this is going to be," said Richard Vuylsteke, president of the American Chamber of Commerce in Hong Kong. "A barrier like this is going to have a real ripple effect on business."
Some of the recent measures are not entirely surprising, given security concerns and the government's desire to stage a blemish-free Olympics. They include efforts to clear away street beggars and close down shops selling pirated DVDs and also a stepped-up drive to force migrant workers back to the countryside.
Then there are the attempts to get a handle on lawlessness. Over the past month the police have raided several bars and clubs suspected of harboring drug dealers, although an operation two weeks ago that netted a group of French teenagers has provoked charges of heavy-handed police tactics.
Other restrictions can seem random, like a decision Wednesday that forced the cancellation of a popular music festival a week before its start. Organizers of the eight-year-old Midi Festival said officials told them they were concerned about security during the event, which was to include more than 80 bands, many of them from abroad. They hoped to reschedule it for after the Olympics.
Then there is the unbridled speculation: One rumor making the rounds has expat parents worried that their Chinese nannies, many of whom who are in the capital illegally, will be forced to return to their rural homes during July and August.
But most of the fear and consternation has been prompted by the new visa rules, which have thousands of foreign residents scrambling for black market documents - or contemplating leaving. Residents who in the past could easily extend yearlong tourist or business visas have been instructed to reapply at Chinese embassies in their home countries; even if their applications are approved, officials are only giving out 30-day visas.
One such person, Desmond McGarry, a jazz musician who has lived here since 2002, said he would probably return to Canada, although it would mean abandoning his apartment and friends. "It's been very comfortable until now, even if we existed in a gray zone," he said. "Maybe I'll leave and try to come back in the fall when things calm down."
The new visa rules come at a time of heightened tensions in Beijing and other cities, where public anger has been directed at Western governments and overseas news organizations seen as sympathetic to Tibetan independence. Over the past week, that discontent has fueled demonstrations at the French Embassy in Beijing and at outlets of Carrefour, a French supermarket whose executives have been accused of aligning themselves with the Dalai Lama. Some foreign residents are nervously awaiting May 1, the first day of a planned Carrefour boycott.
Although the majority of foreigners say they have seen no change in the behavior of their Chinese neighbors and co-workers, some French residents complain that nationalist ire is seeping into their daily lives. One businessman who plays tennis at a Chinese sports club said acquaintances refused to join him on the court last weekend.
More ominously, the owner of a popular French restaurant here said he was denied a visa extension on Wednesday by an official who simply told him, "It's because you're French." The man, who asked that his name and business not be printed for fear of antagonizing the authorities, said he was in a panic. "My whole life is here," he said.
In the past few years China has had a fairly lax attitude toward foreign residents, many of whom live and hold down jobs without proper work visas.
Most Westerners readily acknowledge that they enjoy privileged lives, including unspoken immunity from the tangle of rules that can complicate the lives of ordinary Chinese.
That may be about to change. Last week English-language signs began appearing directing foreigners not staying in hotels to register with the police. The regulations, which are not new but are rarely enforced, promise steep fines for those who do not comply.
Because the government has not issued formal guidelines about the new visa rules, rumors and uncertainty have been rife, and travel agents say that a handful of tourists have been denied visas without evident rationale.
Cloris Yip, the manager of Smiley Travel in Hong Kong, cited the recent example of two tourists, a Swiss and a German; the Swiss citizen received a 30-day visa while his German companion was given one for five days. The men, she said, canceled their trip.
"Maybe the Chinese government is not so happy with the Germans right now," Yip said. "Maybe they think some foreigners want to protest Tibet during the Games. Either way, you cannot argue or negotiate."
Businessmen are also feeling powerless. Hong Kong executives accustomed to visiting mainland factories or construction projects every few days are now spending one day each week waiting for new visas that are only good for a single or double visit.
Asked about the restrictions, Jiang Yu, a Foreign Ministry spokeswoman, insisted that there had been no change in visa rules. "The Chinese people will welcome foreign friends in a warm, enthusiastic and open-minded way," she said at a news conference Tuesday.
Whether or not these are just temporary measures, those who depend on foreign expertise for their businesses say the impact has been real. Collin Crowell, the managing editor of City Weekend, an English-language entertainment guide in Beijing, said the new requirements were causing panic among the magazine's freelance writers. And Raluca Riquet, an event planner who is organizing art shows for the summer, said she has been struggling to find curators with valid visas.
"We'll find a solution, but it's not so easy," said Riquet, who holds dual French and Romanian citizenship. "The government really wants to control everything and everybody before the Olympics. For us foreigners, it's a really big change."
The change has been especially bracing for those who have come to enjoy the freedoms of a place once notorious for its strait-laced, authoritarian ways. In recent years, the image of Beijing as the bastion of Mao-suited cadres and impoverished students has been supplanted by a nightlife scene that rivals the world's great cities: The city is awash in dance clubs, libidinous "lady bars" and a growing recreational drug culture.
Alarmed by the hedonistic excess, the authorities have begun cracking down. One high-profile raid took place two weeks ago in the bar district of Sanlitun, where officers with automatic weapons detained a group of French youths, who spent the night in handcuffs.
"For so long, foreigners thought this was El Dorado and that they could do things they can't do in their own country," said Axel Moreaux, the owner Le Petit Gourmand, a French café. "Not so anymore. The party is over."
http://www.iht.com/articles/2008/04/23/news/23expats.php
In little more than 100 days, this city will open its arms to an unprecedented deluge of foreigners, many of whom will be pleasantly surprised by the dizzying array of designer boutiques, painfully hip martini bars and libertine pastimes not readily associated with an authoritarian, communist country.
But just as Beijing is promising to welcome 1.5 million visitors to the Olympic Games with newfound openness, public security officials are seeking to tighten controls over daily life, including new visa restrictions that are causing mounting anxiety among the 250,000 foreign citizens who have settled in the capital in recent years. The rules, which were introduced last week with no warning and little explanation, limit new visas to 30 days, making it difficult, if not impossible, for long-term residents to hold down jobs and maintain uncomplicated lives. The restrictions are also infuriating business leaders in Hong Kong who have become used to crossing the border with ease.
"I can't begin to explain how serious this is going to be," said Richard Vuylsteke, president of the American Chamber of Commerce in Hong Kong. "A barrier like this is going to have a real ripple effect on business."
Some of the recent measures are not entirely surprising, given security concerns and the government's desire to stage a blemish-free Olympics. They include efforts to clear away street beggars and close down shops selling pirated DVDs and also a stepped-up drive to force migrant workers back to the countryside.
Then there are the attempts to get a handle on lawlessness. Over the past month the police have raided several bars and clubs suspected of harboring drug dealers, although an operation two weeks ago that netted a group of French teenagers has provoked charges of heavy-handed police tactics.
Other restrictions can seem random, like a decision Wednesday that forced the cancellation of a popular music festival a week before its start. Organizers of the eight-year-old Midi Festival said officials told them they were concerned about security during the event, which was to include more than 80 bands, many of them from abroad. They hoped to reschedule it for after the Olympics.
Then there is the unbridled speculation: One rumor making the rounds has expat parents worried that their Chinese nannies, many of whom who are in the capital illegally, will be forced to return to their rural homes during July and August.
But most of the fear and consternation has been prompted by the new visa rules, which have thousands of foreign residents scrambling for black market documents - or contemplating leaving. Residents who in the past could easily extend yearlong tourist or business visas have been instructed to reapply at Chinese embassies in their home countries; even if their applications are approved, officials are only giving out 30-day visas.
One such person, Desmond McGarry, a jazz musician who has lived here since 2002, said he would probably return to Canada, although it would mean abandoning his apartment and friends. "It's been very comfortable until now, even if we existed in a gray zone," he said. "Maybe I'll leave and try to come back in the fall when things calm down."
The new visa rules come at a time of heightened tensions in Beijing and other cities, where public anger has been directed at Western governments and overseas news organizations seen as sympathetic to Tibetan independence. Over the past week, that discontent has fueled demonstrations at the French Embassy in Beijing and at outlets of Carrefour, a French supermarket whose executives have been accused of aligning themselves with the Dalai Lama. Some foreign residents are nervously awaiting May 1, the first day of a planned Carrefour boycott.
Although the majority of foreigners say they have seen no change in the behavior of their Chinese neighbors and co-workers, some French residents complain that nationalist ire is seeping into their daily lives. One businessman who plays tennis at a Chinese sports club said acquaintances refused to join him on the court last weekend.
More ominously, the owner of a popular French restaurant here said he was denied a visa extension on Wednesday by an official who simply told him, "It's because you're French." The man, who asked that his name and business not be printed for fear of antagonizing the authorities, said he was in a panic. "My whole life is here," he said.
In the past few years China has had a fairly lax attitude toward foreign residents, many of whom live and hold down jobs without proper work visas.
Most Westerners readily acknowledge that they enjoy privileged lives, including unspoken immunity from the tangle of rules that can complicate the lives of ordinary Chinese.
That may be about to change. Last week English-language signs began appearing directing foreigners not staying in hotels to register with the police. The regulations, which are not new but are rarely enforced, promise steep fines for those who do not comply.
Because the government has not issued formal guidelines about the new visa rules, rumors and uncertainty have been rife, and travel agents say that a handful of tourists have been denied visas without evident rationale.
Cloris Yip, the manager of Smiley Travel in Hong Kong, cited the recent example of two tourists, a Swiss and a German; the Swiss citizen received a 30-day visa while his German companion was given one for five days. The men, she said, canceled their trip.
"Maybe the Chinese government is not so happy with the Germans right now," Yip said. "Maybe they think some foreigners want to protest Tibet during the Games. Either way, you cannot argue or negotiate."
Businessmen are also feeling powerless. Hong Kong executives accustomed to visiting mainland factories or construction projects every few days are now spending one day each week waiting for new visas that are only good for a single or double visit.
Asked about the restrictions, Jiang Yu, a Foreign Ministry spokeswoman, insisted that there had been no change in visa rules. "The Chinese people will welcome foreign friends in a warm, enthusiastic and open-minded way," she said at a news conference Tuesday.
Whether or not these are just temporary measures, those who depend on foreign expertise for their businesses say the impact has been real. Collin Crowell, the managing editor of City Weekend, an English-language entertainment guide in Beijing, said the new requirements were causing panic among the magazine's freelance writers. And Raluca Riquet, an event planner who is organizing art shows for the summer, said she has been struggling to find curators with valid visas.
"We'll find a solution, but it's not so easy," said Riquet, who holds dual French and Romanian citizenship. "The government really wants to control everything and everybody before the Olympics. For us foreigners, it's a really big change."
The change has been especially bracing for those who have come to enjoy the freedoms of a place once notorious for its strait-laced, authoritarian ways. In recent years, the image of Beijing as the bastion of Mao-suited cadres and impoverished students has been supplanted by a nightlife scene that rivals the world's great cities: The city is awash in dance clubs, libidinous "lady bars" and a growing recreational drug culture.
Alarmed by the hedonistic excess, the authorities have begun cracking down. One high-profile raid took place two weeks ago in the bar district of Sanlitun, where officers with automatic weapons detained a group of French youths, who spent the night in handcuffs.
"For so long, foreigners thought this was El Dorado and that they could do things they can't do in their own country," said Axel Moreaux, the owner Le Petit Gourmand, a French café. "Not so anymore. The party is over."
http://www.iht.com/articles/2008/04/23/news/23expats.php
samedi 12 avril 2008
La Chine, l'Inde, la Russie et le Brésil sont entrés dans le club des grandes puissances
RAPPORT. Dans les «Indicateurs de développement 2008», la Banque mondiale explique comment les pays pauvres ont intégré l'économie internationale grâce au commerce, aux investissements et aux transferts de technologies.
Le produit national brut (PNB) mondial a augmenté de 4,8% en 2006 par rapport à l'année précédente, mais de 50% comparé à 1995. La part des pays à revenu faible et moyen est passée de 34 à 41%. Il ne s'agit pas d'une redistribution de la richesse mondiale; celle-ci a en effet augmenté de 39 trillions de dollars en 1995, à 58,6 trillions en 2006 (un trillion = 1000 milliards).
Tels sont les premiers enseignements du rapport Indicateurs de développement (IDD) 2008, publié vendredi par la Banque mondiale. Il présente un portrait très détaillé de l'évolution économique de toute la planète. Il est d'autant plus intéressant que les données sont analysées à la lumière du pouvoir de parité d'achat (PPA), qui prend en compte les coûts réels de produits et de services consommés dans chaque pays en 2005. Les rapports précédents utilisaient les PPA calculés en 1993.
Première conséquence: les économies chinoise et indienne pèsent moins lourd que ce que les études ont suggéré ces dernières années. Les IDD 2008 corrigent le PNB chinois pour 2005 de 40% et celui de l'Inde de 36%.
Mais, malgré cette révision, la Chine est devenue en 2005 la deuxième puissance économique mondiale, derrière les Etats-Unis, devant le Japon et l'Allemagne. L'Inde occupe la 5e place. Les autres cinq poids lourds sont la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l'Italie et le Brésil.
Disparité
Une place dans les dix premiers ne signifie toutefois pas que la Chine, l'Inde, la Russie ou le Brésil sont des pays à haut revenu. Le PIB par habitant, qui reflète le niveau de vie, dans ces pays restait bas en 2005: respectivement 4600, 2700, 12700 et 8700 dollars. A titre de comparaison, le PIB suisse était de 34300 dollars.
Letemps.ch
Le produit national brut (PNB) mondial a augmenté de 4,8% en 2006 par rapport à l'année précédente, mais de 50% comparé à 1995. La part des pays à revenu faible et moyen est passée de 34 à 41%. Il ne s'agit pas d'une redistribution de la richesse mondiale; celle-ci a en effet augmenté de 39 trillions de dollars en 1995, à 58,6 trillions en 2006 (un trillion = 1000 milliards).
Tels sont les premiers enseignements du rapport Indicateurs de développement (IDD) 2008, publié vendredi par la Banque mondiale. Il présente un portrait très détaillé de l'évolution économique de toute la planète. Il est d'autant plus intéressant que les données sont analysées à la lumière du pouvoir de parité d'achat (PPA), qui prend en compte les coûts réels de produits et de services consommés dans chaque pays en 2005. Les rapports précédents utilisaient les PPA calculés en 1993.
Première conséquence: les économies chinoise et indienne pèsent moins lourd que ce que les études ont suggéré ces dernières années. Les IDD 2008 corrigent le PNB chinois pour 2005 de 40% et celui de l'Inde de 36%.
Mais, malgré cette révision, la Chine est devenue en 2005 la deuxième puissance économique mondiale, derrière les Etats-Unis, devant le Japon et l'Allemagne. L'Inde occupe la 5e place. Les autres cinq poids lourds sont la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l'Italie et le Brésil.
Disparité
Une place dans les dix premiers ne signifie toutefois pas que la Chine, l'Inde, la Russie ou le Brésil sont des pays à haut revenu. Le PIB par habitant, qui reflète le niveau de vie, dans ces pays restait bas en 2005: respectivement 4600, 2700, 12700 et 8700 dollars. A titre de comparaison, le PIB suisse était de 34300 dollars.
Letemps.ch
lundi 7 avril 2008
ÉTATS-UNIS • San Francisco tend la main à ses immigrés clandestins
ÉTATS-UNIS • San Francisco tend la main à ses immigrés clandestins
La métropole californienne vient de lancer une nouvelle campagne de publicité pour rassurer ses sans-papier et les encourager à fréquenter, sans crainte, les services publics locaux tels qu'hôpitaux, écoles et commissariats.
La ville de San Francisco est à l'origine d'une nouvelle campagne publicitaire s'adressant spécifiquement aux immigrés clandestins. Diffusé en plusieurs langues (anglais, espagnol, chinois, russe, vietnamien), son message est simple : ici, vous êtes en sécurité.
Cette campagne, unique en son genre, prévoit la publication de brochures multilingues et l'émission sur les ondes radio de messages visant à assurer aux immigrés clandestins que la municipalité de San Francisco ne les dénoncera pas aux services fédéraux de l'immigration.
Selon le maire, Gavin Newsom, cette campagne s'inscrit dans la longue tradition de la ville de non-coopération avec les autorités de l'immigration et les autres organes fédéraux de contrôle. San Francisco a en effet voté une ordonnance dite "sanctuaire" en 1989. Reste qu'un peu de publicité ne fait pas de mal, estime son maire. "C'est une chose d'avoir une ordonnance, mais c'en est une autre de s'adresser directement aux gens concernés", explique-t-il.
La campagne vise à informer les immigrés qu'ils peuvent "accéder sans crainte" aux services publics tels que l'école, l'hôpital et, surtout, la police municipale, vis-à-vis de laquelle la méfiance des communautés immigrées a toujours été un problème chronique, à en croire les responsables locaux.
San Francisco n'est pas la seule ville sanctuaire pour les immigrés clandestins. New York, Detroit et Washington dissuadent également leurs policiers de faire appliquer la loi sur l'immigration. Mais l'annonce de cette campagne a tout de même plongé dans la consternation les groupes anti-immigration de Washington et de Californie, dont la plupart n'ont toujours pas digéré la décision de la ville, en 2007, d'accorder des cartes d'identité à toute personne pouvant attester d'un lieu de résidence, et ce quel que soit son statut.
"J'imagine qu'on pouvait s'y attendre de la part d'une ville comme San Francisco", déplore Ira Mehlman, membre de la Fédération pour une réforme de l'immigration américaine (FAIR), une organisation basée à Washington qui milite pour un renforcement des contrôles. "Aujourd'hui, ils ne se contentent plus d'aider les gens à enfreindre la loi fédérale, ils en font la publicité. Je ne connais aucune autre ville désireuse d'attirer des immigrés clandestins."
Selon Rick Oltman, responsable des relations publiques du mouvement Californians for Population Stabilization [Les Californiens pour une stabilisation de la population], une organisation basée à Santa Barbara, cette campagne pourrait être une véritable aubaine pour les autres villes de la région, qui devraient se vider de leurs populations immigrées. "Les seuls perdants, dans cette affaire, seront les habitants de San Francisco, qui ne supporteront plus ce que leur ville sera devenue d'ici deux à cinq ans, une fois que les immigrés clandestins seront arrivés en masse", prédit Oltman. Selon lui, les sans-papier ont un impact négatif sur la criminalité, l'éducation, la santé et l'environnement.
Le maire de San Francisco indique, pour sa part, que l'objectif de cette campagne est moins de favoriser l'immigration clandestine que de proposer un regard neuf sur la réalité de l'immigration. "Nous ne sommes pas contre des réformes de bon sens, explique-t-il, mais nous faisons de notre mieux pour inciter [les immigrés clandestins] à signaler les crimes quand ils en sont témoins et à scolariser leurs enfants quand ils en ont."
Jesse McKinley
The New York Times
La métropole californienne vient de lancer une nouvelle campagne de publicité pour rassurer ses sans-papier et les encourager à fréquenter, sans crainte, les services publics locaux tels qu'hôpitaux, écoles et commissariats.
La ville de San Francisco est à l'origine d'une nouvelle campagne publicitaire s'adressant spécifiquement aux immigrés clandestins. Diffusé en plusieurs langues (anglais, espagnol, chinois, russe, vietnamien), son message est simple : ici, vous êtes en sécurité.
Cette campagne, unique en son genre, prévoit la publication de brochures multilingues et l'émission sur les ondes radio de messages visant à assurer aux immigrés clandestins que la municipalité de San Francisco ne les dénoncera pas aux services fédéraux de l'immigration.
Selon le maire, Gavin Newsom, cette campagne s'inscrit dans la longue tradition de la ville de non-coopération avec les autorités de l'immigration et les autres organes fédéraux de contrôle. San Francisco a en effet voté une ordonnance dite "sanctuaire" en 1989. Reste qu'un peu de publicité ne fait pas de mal, estime son maire. "C'est une chose d'avoir une ordonnance, mais c'en est une autre de s'adresser directement aux gens concernés", explique-t-il.
La campagne vise à informer les immigrés qu'ils peuvent "accéder sans crainte" aux services publics tels que l'école, l'hôpital et, surtout, la police municipale, vis-à-vis de laquelle la méfiance des communautés immigrées a toujours été un problème chronique, à en croire les responsables locaux.
San Francisco n'est pas la seule ville sanctuaire pour les immigrés clandestins. New York, Detroit et Washington dissuadent également leurs policiers de faire appliquer la loi sur l'immigration. Mais l'annonce de cette campagne a tout de même plongé dans la consternation les groupes anti-immigration de Washington et de Californie, dont la plupart n'ont toujours pas digéré la décision de la ville, en 2007, d'accorder des cartes d'identité à toute personne pouvant attester d'un lieu de résidence, et ce quel que soit son statut.
"J'imagine qu'on pouvait s'y attendre de la part d'une ville comme San Francisco", déplore Ira Mehlman, membre de la Fédération pour une réforme de l'immigration américaine (FAIR), une organisation basée à Washington qui milite pour un renforcement des contrôles. "Aujourd'hui, ils ne se contentent plus d'aider les gens à enfreindre la loi fédérale, ils en font la publicité. Je ne connais aucune autre ville désireuse d'attirer des immigrés clandestins."
Selon Rick Oltman, responsable des relations publiques du mouvement Californians for Population Stabilization [Les Californiens pour une stabilisation de la population], une organisation basée à Santa Barbara, cette campagne pourrait être une véritable aubaine pour les autres villes de la région, qui devraient se vider de leurs populations immigrées. "Les seuls perdants, dans cette affaire, seront les habitants de San Francisco, qui ne supporteront plus ce que leur ville sera devenue d'ici deux à cinq ans, une fois que les immigrés clandestins seront arrivés en masse", prédit Oltman. Selon lui, les sans-papier ont un impact négatif sur la criminalité, l'éducation, la santé et l'environnement.
Le maire de San Francisco indique, pour sa part, que l'objectif de cette campagne est moins de favoriser l'immigration clandestine que de proposer un regard neuf sur la réalité de l'immigration. "Nous ne sommes pas contre des réformes de bon sens, explique-t-il, mais nous faisons de notre mieux pour inciter [les immigrés clandestins] à signaler les crimes quand ils en sont témoins et à scolariser leurs enfants quand ils en ont."
Jesse McKinley
The New York Times
vendredi 4 avril 2008
Cours Forrest...
Alors qu'il était en conflit avec le nouvel ami de sa mère, un jeune allemand a enfourché son vélo avec juste 9 euros en poche, pour se rendre en Chine!
Collin Baker, 16 ans, a le goût de l'aventure. Après un différent avec son beau-père, il a fugué avec son vélo. Cap à l'Est! Muni simplement d'un paquet de chips, d'une bouteille d'eau, d'une carte, d'un livre et de 9 dollars, il a donc pris courageusement, ou plutôt inconsciemment, la route en direction de la Chine. Soit plusieurs milliers de kilomètres, tout de même...
Heureusement, son périple s'est achevé 1 000 kilomètres plus loin, en Pologne. Des habitants de Przemkow ont alors alerté les autorités en remarquant que le jeune homme semblait perdu et ne parlait pas un mot de polonais.
Zigonet.com
Collin Baker, 16 ans, a le goût de l'aventure. Après un différent avec son beau-père, il a fugué avec son vélo. Cap à l'Est! Muni simplement d'un paquet de chips, d'une bouteille d'eau, d'une carte, d'un livre et de 9 dollars, il a donc pris courageusement, ou plutôt inconsciemment, la route en direction de la Chine. Soit plusieurs milliers de kilomètres, tout de même...
Heureusement, son périple s'est achevé 1 000 kilomètres plus loin, en Pologne. Des habitants de Przemkow ont alors alerté les autorités en remarquant que le jeune homme semblait perdu et ne parlait pas un mot de polonais.
Zigonet.com
Spain needs over two million new foreign workers until 2020
(ANSAmed) - MADRID, APRIL 3 - Spain needs over two million new foreign workers, 157,000 a year, until 2020, according to a study by the Group for Reflection and Proposal on Business and Immigration quoted by ABC daily today. According to the report, the main cause for this need is the ageing of the Spanish population, with a proportion of young people that has decreased twice in the past 25 years and the local universities loosing over 300,000 students until 2015. The percentage of foreign workers, who generate nearly half of the Spanish GDP growth, will grow from the current 20-25% to 35% of the Spanish workforce in 2010. The authors of the report said they would meet the various political parties to try and convince them that the arrival of foreign workers is "an opportunity for the economy" and will call upon the government to adopt a new law on immigration "to facilitate the legal entry, take advantage of the new arrivals and encourage integration".
Good luck with that. I hope at least that Spanish authorities will take careful note of the fact that the immigrants in question are generally being taught to resist assimilation in Europe.
Good luck with that. I hope at least that Spanish authorities will take careful note of the fact that the immigrants in question are generally being taught to resist assimilation in Europe.
Les "groupes de haine" se multiplient aux Etats-Unis
LE MONDE | 03.04.08 |
Alors que les Etats-Unis s'apprêtent à honorer la mémoire de Martin Luther King, à l'occasion du 40eanniversaire de son assassinat le 4 avril à Memphis (Tennessee), le Southern Poverty Law Center (SPLC) a publié une enquête montrant un accroissement de 48% depuis 2000 du nombre de groupes incitant à la haine raciale.
Fondé en 1971 à Montgomery (Alabama) par le juriste Morris Dees pour défendre en justice les militants des droits civiques, le SPLC publie chaque année un rapport sur les groupes extrémistes américains qui fait autorité. Pour l'année 2007, il dénombre 888 groupes. Aux classiques néo-nazis viennent désormais s'ajouter les mouvements anti-Latinos.
Selon le SPLC, l'augmentation est due à la création de nouveaux groupes anti-immigrants. Les agressions racistes contre les Latinos ont augmenté de 35% entre 2003 et 2006. Le mouvement blâme les hommes politiques et certains médias qui ont fait un fonds de commerce de la dénonciation du coût des clandestins pour le système de santé ou d'éducation.
Parmi les exemples, le centre cite l'Emigration Party of Nevada selon qui "l'Amérique est détruite de l'intérieur par une version moderne de l'armée de Gengis Khan". Les groupes radicaux croient généralement à un plan pour fondre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique dans un seul pays (cette crainte n'est pas l'apanage des marginaux : les Assemblées de 18 Etats ont passé des résolutions s'y opposant par avance).
Mark Potok, l'éditeur du rapport (Intelligence Report), se félicite cependant de ce que l'immigration ait cessé d'être considérée comme un thème porteur par les républicains, ceux-ci ayant choisi un candidat, John McCain, plutôt modéré sur le sujet. "Il apparaît que les Américains, au moins pour l'instant, rejettent la démonisation raciste au profit d'une discussion rationnelle sur le sujet", estime-t-il.
Le rapport indique d'autre part que le Ku Klux Klan, qui s'est lui aussi reconverti dans la dénonciation des immigrants, a décliné en 2007 après cinq années de croissance (155 groupes locaux contre 165 en 2006). Il s'inquiète de l'apparition d'un groupe anti-homosexuels virulent (Watchmen on The Walls), d'origine slave. Enfin un nouveau groupe de Black Panthers (non lié au mouvement originel) s'est créé et a organisé un sommet du "pouvoir noir" en octobre, à Atlanta.
Alors que les Etats-Unis s'apprêtent à honorer la mémoire de Martin Luther King, à l'occasion du 40eanniversaire de son assassinat le 4 avril à Memphis (Tennessee), le Southern Poverty Law Center (SPLC) a publié une enquête montrant un accroissement de 48% depuis 2000 du nombre de groupes incitant à la haine raciale.
Fondé en 1971 à Montgomery (Alabama) par le juriste Morris Dees pour défendre en justice les militants des droits civiques, le SPLC publie chaque année un rapport sur les groupes extrémistes américains qui fait autorité. Pour l'année 2007, il dénombre 888 groupes. Aux classiques néo-nazis viennent désormais s'ajouter les mouvements anti-Latinos.
Selon le SPLC, l'augmentation est due à la création de nouveaux groupes anti-immigrants. Les agressions racistes contre les Latinos ont augmenté de 35% entre 2003 et 2006. Le mouvement blâme les hommes politiques et certains médias qui ont fait un fonds de commerce de la dénonciation du coût des clandestins pour le système de santé ou d'éducation.
Parmi les exemples, le centre cite l'Emigration Party of Nevada selon qui "l'Amérique est détruite de l'intérieur par une version moderne de l'armée de Gengis Khan". Les groupes radicaux croient généralement à un plan pour fondre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique dans un seul pays (cette crainte n'est pas l'apanage des marginaux : les Assemblées de 18 Etats ont passé des résolutions s'y opposant par avance).
Mark Potok, l'éditeur du rapport (Intelligence Report), se félicite cependant de ce que l'immigration ait cessé d'être considérée comme un thème porteur par les républicains, ceux-ci ayant choisi un candidat, John McCain, plutôt modéré sur le sujet. "Il apparaît que les Américains, au moins pour l'instant, rejettent la démonisation raciste au profit d'une discussion rationnelle sur le sujet", estime-t-il.
Le rapport indique d'autre part que le Ku Klux Klan, qui s'est lui aussi reconverti dans la dénonciation des immigrants, a décliné en 2007 après cinq années de croissance (155 groupes locaux contre 165 en 2006). Il s'inquiète de l'apparition d'un groupe anti-homosexuels virulent (Watchmen on The Walls), d'origine slave. Enfin un nouveau groupe de Black Panthers (non lié au mouvement originel) s'est créé et a organisé un sommet du "pouvoir noir" en octobre, à Atlanta.
jeudi 3 avril 2008
Les "minorités visibles" passent la barre des 5 millions au Canada
Les "minorités visibles" ont dépassé la barre des 5 millions de personnes au Canada, en grande partie grâce à l'afflux d'immigrants d'Asie, en particulier d'Asie du sud, a indiqué mercredi l'institut officiel de la statistique.
Les Canadiens originaires d'Asie du sud sont devenus en 2006 la première minorité visible, dépassant pour la première fois les Chinois, avec des effectifs respectifs estimés à 1,3 et 1,2 million de personnes, sur quelque 33 millions de Canadiens.
Les membres des minorités visibles sont définis comme étant des "personnes, autres que les autochtones, qui ne sont pas de race blanche".
Une étude de Statistique Canada, basée sur le recensement de 2006, montre que le nombre de membres de minorités visibles a bondi de 27% entre 2001 et 2006, un taux de croissance cinq fois supérieur à celui de la population en général.
En 2006, le Canada comptait un peu plus de 5 millions de membres de minorités visibles, soit 16,2% de la population. Ce pourcentage a crû régulièrement au cours du dernier quart de siècle, passant de 4,7% en 1981, à 9,4% en 1991 et à 13,4% en 2001.
Cette croissance est due essentiellement "au nombre de plus en plus élevé d'immigrants récents originaires de pays non-européens", note Statistique Canada dans son rapport, qui analyse les résultats du dernier recensement sous l'angle de l'origine ethnique.
Les trois quarts des immigrants arrivés au Canada entre 2001 et 2006 appartenaient à une minorité ethnique.
Si cette tendance se maintient, les minorités ethniques représenteront environ un cinquième de la population canadienne en 2017, prévoit l'institut.
Les Canadiens originaires d'Asie du sud représentent un quart des minorités visibles (24,9%), suivis de près par les Chinois (24%). Le troisième groupe (15,5%) est constitué des personnes déclarant être "noires", dont le nombre a augmenté de 18,4%, passant de quelque 662.000 en 2001 a quelque 783.000 en 2006.
Viennent ensuite les Philippins (8,1%), les Latino-américains (6%) et les Arabes (5,2%).
En 2006, 11 origines ethniques ont franchi la barre du million de personnes. Le groupe le plus important est formé d'un peu plus de 10 millions de personnes ayant déclaré "Canadien", comme ascendance ethnique, soit seule (5,7 millions), soit combinée à une autre ascendance (4,3 millions).
Parmi les autres origines les plus souvent déclarées figurent les suivantes: anglaise, française, irlandaise, allemande, italienne, chinoise, indienne d'Amérique du nord ou ukrainienne.
"Ces ascendances, déclarées seules ou combinées à d'autres, témoignent de la diversité grandissante de la population", écrit Statistique Canada.
Le Monde
Les Canadiens originaires d'Asie du sud sont devenus en 2006 la première minorité visible, dépassant pour la première fois les Chinois, avec des effectifs respectifs estimés à 1,3 et 1,2 million de personnes, sur quelque 33 millions de Canadiens.
Les membres des minorités visibles sont définis comme étant des "personnes, autres que les autochtones, qui ne sont pas de race blanche".
Une étude de Statistique Canada, basée sur le recensement de 2006, montre que le nombre de membres de minorités visibles a bondi de 27% entre 2001 et 2006, un taux de croissance cinq fois supérieur à celui de la population en général.
En 2006, le Canada comptait un peu plus de 5 millions de membres de minorités visibles, soit 16,2% de la population. Ce pourcentage a crû régulièrement au cours du dernier quart de siècle, passant de 4,7% en 1981, à 9,4% en 1991 et à 13,4% en 2001.
Cette croissance est due essentiellement "au nombre de plus en plus élevé d'immigrants récents originaires de pays non-européens", note Statistique Canada dans son rapport, qui analyse les résultats du dernier recensement sous l'angle de l'origine ethnique.
Les trois quarts des immigrants arrivés au Canada entre 2001 et 2006 appartenaient à une minorité ethnique.
Si cette tendance se maintient, les minorités ethniques représenteront environ un cinquième de la population canadienne en 2017, prévoit l'institut.
Les Canadiens originaires d'Asie du sud représentent un quart des minorités visibles (24,9%), suivis de près par les Chinois (24%). Le troisième groupe (15,5%) est constitué des personnes déclarant être "noires", dont le nombre a augmenté de 18,4%, passant de quelque 662.000 en 2001 a quelque 783.000 en 2006.
Viennent ensuite les Philippins (8,1%), les Latino-américains (6%) et les Arabes (5,2%).
En 2006, 11 origines ethniques ont franchi la barre du million de personnes. Le groupe le plus important est formé d'un peu plus de 10 millions de personnes ayant déclaré "Canadien", comme ascendance ethnique, soit seule (5,7 millions), soit combinée à une autre ascendance (4,3 millions).
Parmi les autres origines les plus souvent déclarées figurent les suivantes: anglaise, française, irlandaise, allemande, italienne, chinoise, indienne d'Amérique du nord ou ukrainienne.
"Ces ascendances, déclarées seules ou combinées à d'autres, témoignent de la diversité grandissante de la population", écrit Statistique Canada.
Le Monde
mercredi 2 avril 2008
L'immigration bénéficie-t-elle à l'économie britannique ?
Le quotidien consacre un éditorial à un rapport gouvernemental rendu public le 1er avril qui conclut que l'immigration a eu "peu ou aucun impact" sur la santé économique du Royaume-Uni. "Etonnamment, c'est la première estimation économique réalisée par le Parlement sur le phénomène migratoire, qui a atteint sur une décennie une ampleur inédite. Il est bon que le sujet soit enfin considéré comme pouvant être discuté dans la bonne société (...) La hausse exponentielle du nombre d'immigrants n'a jamais été débattue au Parlement, et cela n'a jamais fait non plus l'objet d'un véritable processus ministériel. Elle s'est produite par défaut parce que le gouvernement a perdu le contrôle de nos frontières. Ce n'était pas vraiment une politique mais plutôt le manque de volonté politique et de compétence gouvernementale."
The Daily Telegraph. (Royaume-Uni)
http://www.publications.parliament.uk/pa/ld/ldeconaf.htm
The Daily Telegraph. (Royaume-Uni)
http://www.publications.parliament.uk/pa/ld/ldeconaf.htm
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