mardi 2 août 2022
Le mensonge de la « Palestine, terre arabe »
Les fausses « racines anciennes » des Arabes en terre de Palestine ne résistent pas aux récits historiques faits par bon nombre de voyageurs ou historiens au fil des siècles…
Les supporteurs de la « cause palestinienne » scandent à tour de bras que les Arabes « palestiniens » vivent depuis « des milliers d’années » en « Palestine », mais il ne s’agit que d’un mythe inventé de toute pièce par la propagande arabe.
Des Arabes côtoient des Juifs dans cette région depuis des milliers d’années, ceci est vrai. Toutefois, ils n’ont jamais vécu en Terre d’Israël elle-même, ils étaient établis au sud et à l’est.
Souvent originaires d’Egypte, de Syrie ou du Liban, les Arabes commencèrent à venir s’installer en « Palestine » au début du XXème siècle quand le mouvement sioniste créa une agriculture, une industrie et donc des emplois.
Au regard des nombreux témoignages, récits ou écrits de voyageurs et d’historiens le mythe d’une « Palestine arabe » conquise par les Juifs au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale ne résiste pas.
La conquête arabo-musulmane
Les Arabes, dans le contexte des conquêtes islamiques, s’emparèrent de la Terre d’Israël en 638, la spoliant de leurs habitants Juifs et chrétiens.
Beaucoup de sources (dont plusieurs arabes) confirment le fait que la Terre d’Israël était encore judéo-chrétienne par la population et la culture malgré la diaspora juive et la domination islamique :
L’historien James Parker a écrit : « Pendant le premier siècle après la conquête arabe [640-740], le Calife et les gouverneurs de la Syrie et de la Terre [Sainte] ont régné entièrement sur des sujets chrétiens et juifs. Mis à part des Bédouins lors des premiers jours [du règne arabe], les seuls Arabes à l’ouest du Jourdain étaient les garnisons. »
En 985 l’auteur arabe Muqaddasi s’est plaint qu’« à Jérusalem la grande majorité de la population est juive », et dit que « la mosquée est vide des adorateurs… ».
Quoique les Arabes aient régné sur la Terre d’Israël de 638 à 1099, ils ne sont jamais devenus la majorité de la population. La plupart des habitants étaient des chrétiens (assyriens et arméniens) et des Juifs…
Tout le monde conviendra que les Arabes ne prospérèrent pas plus pendant la période des croisades allant de 1099 à 1289.
L’ère Ottomane
La seconde période de règne islamique est la seule qui reste aux Musulmans qui veulent affirmer qu’une grande nation arabo-musulmane existait en Terre Sainte avant que les Juifs viennent recréer leur État.
Voyons voir si les Juifs s’emparèrent d’une « contrée bien établie, peuplée et verdoyante » en retournant en Terre d’Israël comme les Arabes l’affirment de nos jours. Tous les récits de voyage et rapports sur la Terre d’Israël de cette époque attestent au contraire d’une région vide de l’Empire ottoman. Voici ce que plusieurs personnes ayant voyagé dans cette région on constaté :
Ibn Khaldun, un des historiens arabes les plus crédibles, a écrit en 1377 :
« La souveraineté juive sur cette terre s’est prolongée sur 1 400 ans… C’est les Juifs qui ont implanté la culture et les coutumes en s’y étant installé de manière permanente ».
Après 519 ans (non consécutifs) de domination musulmane sur la Terre d’Israël, Ibn Khaldun a certifié que la culture et les traditions juives étaient encore dominantes.
Edouard Webbe en 1590 :
« Il n’y a rien à Jérusalem mis à part des vieux murs ».
Henry Maundrell en 1697 :
Nazareth, « un village minuscule et sans importance », Jéricho, « une bourgade minable et sale », Acre, « une désolation ».
L’archéologue britannique Thomas Shaw en 1738 :
« La Terre Sainte est VIDE, désolée et manquant de tout, qui manque d’habitants ».
Le comte François Volney en 1785 :
« Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem, on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné. »
Commentaires par des Chrétiens dans les années 1800 :
« Les Arabes ne peuvent pas être considérés comme autre chose que des résidents temporaires. Ils ont placés leurs tentes dans un pays ruiné. Ils n’ont rien créé en Terre Sainte. Puisqu’ils sont des étrangers sur cette terre, ils ne sont jamais devenus ses maîtres. »
Alphonse de Lamartine en 1832 :
Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était « le tombeau de tout un peuple [les Hébreux] ».
William Thackeray en 1844 :
« La région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres. »
Alexandre Keith en 1844 :
« La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes. »
Le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857 :
« Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants. »
Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 :
« Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières. »
Mark Twain en 1867 :
« Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. »
Le consul américain à Jérusalem en 1880 rapporte que la région continuait son déclin :
« La population et la richesse de la « Palestine » n’a pas augmenté pendant les 40 dernières années. »
B. W. Johnson en 1892 :
« Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel et Jaffa on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine. Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La désolation est partout autour de nous. »
Compte-rendu de la commission royale Britannique de 1913 :
« La région est sous-peuplée et est restée économiquement stagnante jusqu’à l’arrivée des premiers pionniers sionistes dans vers la fin des années 1880, qui sont venus pour reconstruire la terre juive.
La route qui va de Gaza vers le nord n’est qu’une piste estivale tout juste bonne pour les chameaux et les charrettes. On ne voit ni bosquet d’orangers, ni verger, ni vigne, jusqu’à ce que l’on arrive en vue du village de Yavné. Les maisons sont des torchis. Il n’existe pas d’écoles. La partie orientale en direction de la mer est quasiment désertique. Les villages, dans cette région, sont rares et chichement peuplés. Beaucoup de villages sont désertés par leurs habitants. »
Dawood Barakat, éditeur du journal égyptien Al-Ahram en 1914 :
« Les Sionistes sont nécessaires pour le pays : l’argent qu’ils apporteront, leur connaissances, leur intelligence et l’industrialisation qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération du pays. »
Voilà pour le pays verdoyant et habité « envahi » par les Juifs.
Fait historique : sous la domination turque, la terre était à l’abandon et dépeuplée. La terre s’est peuplée à la fois de Juifs et d’Arabes car les Juifs sont revenus et ont commencé à la réhabiliter.
Une seule ville arabe fut construite en Terre d’Israël : Ramleh. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisées par eux.
L’historien suisse Félix Bovet notait en 1858 :
« C’est parce que les Arabes ne sont pas des autochtones qu’ils n’y construisent rien. »
Le mandat britannique
Après la Grande Guerre, les Britanniques héritèrent de ce morceau de l’Empire ottoman défait. Beaucoup de citations de l’époque attestent que le pays était désolé et qu’il n’existait pas d’entité dite « palestinienne ».
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La Palestine en 1922 sous mandat britannique: composée d’une partie juive et d’une partie arabe
Hussein Al-Qibla, gardien des lieux saints en Arabie Saoudite en 1918 :
« Les ressources du pays et le sol vierge seront développés par les immigrés juifs. […]
Nous avons vu les Juifs des pays étrangers venir en « Palestine » de Russie, d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, d’Amérique. […] Ils ont su que le pays était pour ses fils d’origine, […] une patrie sacrée et aimée. Le retour de ces exilés à leur patrie s’avérera matériellement et religieusement [être] une expérimentation pour leurs frères [autres Juifs]. »
Lewis French, le directeur britannique du développement de la « Palestine » en 1931 :
« Nous l’avons trouvée [la « Palestine »] habitée par des Fellahs [agriculteurs arabes] qui vivent dans des taudis de boue et souffrent sévèrement de la malaria très répandue. De grands secteurs étaient non cultivés. […] Il n’y avait presque aucune sécurité publique, Les fellahs sont sans cesse soumis au pillage de leurs voisins nomades, les bédouins. »
Voici une carte des divisions administratives de la région sous domination ottomane. La mention de « Palestine » n’apparait nulle-part.
La Terre d’Israël est divisée en trois secteurs, la Syrie à l’est, Beyrouth au nord-ouest et Jérusalem au sud-ouest.
Carte des divisions administratives de la région sous domination ottomane
Carte des divisions administratives de la région sous domination ottomane
Le représentant arabe en « Palestine » déclara en 1919 :
« Nous considérons la « Palestine » comme faisant partie de la Syrie. »
Le dirigeant arabe en Terre d’Israël Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 :
« Il n’y a pas de pays tel que la « Palestine ». « Palestine » est un terme que les Sionistes ont inventé.
Il n’y a pas de « Palestine » dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. « Palestine » nous est aliène, c’est les Sionistes qui l’ont introduits. »
Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946
« Il n’y a pas de chose telle que la « Palestine » dans l’histoire, absolument pas. »
Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 :
« La « Palestine » fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituaient pas une entité distincte. »
Le représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies déclara en 1956 :
« C’est une connaissance générale que la « Palestine » n’est rien d’autre que la Syrie du sud. »
Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d’une fois :
« Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie et la « Palestine ».
Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara :
« Il n’y a pas de peuple « palestinien », il n’y a pas d’entité « palestienne ». »
Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) déclara :
« La « Palestine » ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du sud. »
À cette époque, les Arabes (ainsi que tout le monde) n’ont jamais soulevé la question d’un État « palestinien » car les Arabes eux-mêmes n’exigeaient pas d’État pour un peuple qui n’existait PAS !
La « Palestine » n’a jamais constitué un pays et le concept même de « Palestine » n’existait pas dans l’Empire ottoman !
Le mot même de « Palestine » (ou mot équivalent désignant cette région) n’était quasiment pas utilisé chez les Turcs et les Arabes. Il n’y avait ni État ni peuple « palestinien ».
Les Arabes vivant en Terre d’Israël se considéraient comme Syriens ou Égyptiens.
Une pseudo-nation créée le lendemain de la Guerre des Six jours
Walid Shoebat, ancien terroriste islamiste de l’OLP, repenti et devenu sioniste chrétien:
« Pourquoi le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien et le lendemain matin j’étais Palestinien ? »
« Nous ne nous sommes pas en particulier occupés du règne jordanien. L’enseignement de la destruction de l’Israel était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés « Jordaniens » jusqu’à ce que les Juifs soient revenus à Jérusalem. Alors soudainement nous étions des « Palestiniens »… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un « drapeau palestinien ». »
« Le fait est que les « Palestiniens » sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe. »
Le « drapeau palestinien » proposé
Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP et l’ancien commandant militaire de la même organisation, déclara en mars 1977 au journal néerlandais Trouw :
« Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les « Palestiniens », les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous partie de la même nation.
C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité « palestinienne ».
L’existence d’une identité « palestinienne » distincte sert seulement un objectif tactique. La création d’un état « palestinien » est un nouvel outil dans la bataille continue contre l’Israël. »
Et encore en s’adressant à un hebdomadaire pakistanais en 2006:
« Le peuple « palestinien » n’existe pas. La création d’un État « palestinien » est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe.
En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les « Palestiniens », les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des « Palestiniens » pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple « palestinien » pour nous opposer au sionisme. »
Le mensonge face à la vérité historique
Le peuple « palestinien » et le pays « Palestine » n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour éventuellement anéantir Israël.
Six décennies après la déclaration d’indépendance d’Israël, nous pourrions nous attendre à ce que les Arabes arrêtent de jouer les victimes qui se font dérober leurs terres, mais non, le mythe perdure.
On nous rappelle sans cesse dans les médias que les « colons » israéliens « occupent » la Judée-Samarie, qu’ils volent la propriété des « Palestiniens » et qu’ils y construisent incessamment des nouvelles « colonies ».
En fait, de 1950 à 1967, plus de 250 colonies arabes ont été fondés en Judée-Samarie et de 1967 à 2002, 261 autres colonies furent fondées par les Arabes (incluant Jérusalem et Gaza).
Durand cette seconde période, seulement 144 « colonies » juives ont été fondées (incluant Jérusalem et Gaza).
À ce jour, les Arabes continuent toujours à faire immigrer des milliers de colons en Israël.
En 1998, Yasser Arafat déclare « Dans 5 ans, nous aurons 6 millions d’Arabes vivant en « Cisjordanie » et à Jérusalem. Nous pouvons importer des Arabes. »
Le gouvernement israélien avoue avoir permis à 240 000 (mais le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé) « travailleurs » arabes d’entrer dans les territoires depuis 1993, ces « travailleurs » sont restés dans les territoires et sont devenus des colons.
Gaza ne comptait pas plus de 80 000 habitants « indigènes » en 1951. Comment est-il possible qu’en seulement 54 ans la population ait augmenté de 80 000 à plus de 1 300 000 habitants ? Ces Arabes de Gaza sont-ils capables de procréer d’une manière surnaturelle ?
L’immigration massive est la seule explication plausible pour une augmentation démographique si forte. L’occupation arabe entre 1948 et 1967 était une occasion avantageuse pour les chefs arabes. Ils favorisèrent l’immigration. Les immigrés venaient de chaque pays arabe, principalement l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Jordanie.
Il est impossible de connaître le nombre de colons arabes ayant immigrés en Judée-Samarie/Gaza depuis 1952, mais une chose reste certaine : la majorité des « Palestiniens » n’ont aucun héritage en « Palestine » avant la guerre d’indépendance d’Israël (et le reste ont, pour la grande majorité d’entre eux, aucune racine dans la région avant 1917, et la faible minorité restante n’en a aucune avant le 19e siècle).
La « Palestine » n’est qu’une région géographique ; elle n’est ni un peuple, ni une nation, on ne peut donc en faire un État.
Michelle d’Astier de la Vigerie
Sur le même thème un article de Jean-Marc Moskowicz évoque 2 preuves historiques essentielles: le livre « Voyage en Palestine » (Palestina) de Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais et la « Proclamation à la nation Juive au Quartier général de Jérusalem – 20 avril 1799 » de Napoleon Bonaparte. Lire l’article complet ici.
1/ Un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVII ème siècle, apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.
« Voyage en Palestine » (consultable sur Google ici), est le titre d’une oeuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en latin, s’intitule: « Monumentis Veteribus Illustrata », édité en 1714 aux Editions Brodelet. L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues hébraïque, arabe et grecque (ancien).
En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique: recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanah (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation originelle. A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.
Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée: d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée.
La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.
Quelques remarques extraites de cette passionnante étude:
Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe;
La grande majorité de ces villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou LatinRomain;
Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque: ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine;
Aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah. Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem);
En 1696, Ramallah s’appelle « Beteïlé » (du nom hébreu « Bet El »), Hévron s’appelle … Hévron et Méarnt Hamahpéla (Caveau des Patriarches) : AI Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe;
La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les « Natashe », ainsi que 70 Samaritains;
A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne: 700 Chrétiens;
A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens;
Retand n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction;
A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture: la vigne, les olives et le blé (Goush Katif), les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région;
Tibériade et Safed étaient des localités juives et on sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque;
Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne: 10 familles
L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un « peuple palestinien ». On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de « Palestine » ait été repris à son compte par le camp Arabe…
2/ Un second document un peu oublié est la fameuse « Proclamation à la nation Juive au Quartier général de Jérusalem – 20 avril 1799 » de Napoleon Bonaparte.
Il est important de rappeler que sans l’échec devant Acre, Napoléon, par cette proclamation imprimée et datée le 20 avril 1799, aurait créé l’État d’Israël. Les Juifs n’auraient pas eu à attendre 150 ans de plus avant de retrouver un état indépendant.
Ce texte confirme la présence majoritaire des Juifs en cette Terre de « Palestine » :
«Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d’années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale !
Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s’ils n’ont pas les dons prophétiques d’Israël et de Joël, se sont rendus compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s’enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10)
Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l’histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d’ignominie. Bien que l’époque et les circonstances semblent peu favorables à l’affirmation ou même à l’expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd’hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien.
La Providence m’a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n’est plus à craindre pour la ville de David. Héritiers légitimes de la Palestine !
La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu’elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires.
Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n’a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d’esclavage n’ont pas réussi à étouffer ce courage.
Hâtez vous! C’est le moment qui ne reviendra peut-être pas d’ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d’adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20) »
© Jean-Marc Moskowicz pour Europe Israël News
https://www.europe-israel.org/2020/08/le-mensonge-de-la-palestine-terre-arabe-ibn-khaldun-historien-arabe-en-1377-la-souverainete-juive-sur-cette-terre-sest-prolongee-sur-1-400-ans-les-arabes-ne/
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