(...) "Les références à un lien diplomatique spécial entre Londres et Washington (supposé plus fort que celui des autres pays avec les Etats-Unis) ont été surfaites. Et le fossé entre la rhétorique et la réalité semble particulièrement large cette fois-ci", note The Independent. Comme l'explique le quotidien, depuis que Winston Churchill a inventé l'expression special relationship, "le rôle de la Grande-Bretagne a diminué tandis que celui de des Etats-Unis s'est accru. L'alliance américaine demeure la priorité centrale et absolue de la politique étrangère britannique. L'inverse n'est pas vrai." Une évidence confirmée par Barack Obama, qui a désigné le pays dirigé par son hôte comme "l'un de nos alliés les plus proches", pas le plus proche.
De l'annulation de la conférence de presse commune, le 3 mars, à l'absence de dîner officiel, les médias britanniques ont scruté les signes démontrant que Barack Obama ne place pas la special relationship au même niveau de Gordon Brown. Alors pourquoi chercher l'approbation de Washington ? "Il n'est pas sain pour la Grande-Bretagne, comme pays et comme peuple, de continuellement chercher à forger son identité à travers le prisme américain", écrit le journaliste américain Stryker McGuire dans The Independent.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95312
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