Quand la faim justifiait les moyens
La Grande Famine emporta, de 1959 à 1962, entre 30 et 50 millions de Chinois. Le sujet reste aujourd’hui tabou mais dans la région du Xinyang, on met Mao en cause du bout des lèvres.
En 1959, le secrétaire du parti de la petite commune de Qisi, dans la province du Henan, a inventé une méthode révolutionnaire pour transformer les cadavres des affamés en engrais. Elle consistait à dissoudre les corps en les faisant bouillir longtemps dans des marmites spéciales. Il n’a pas laissé un bon souvenir. «Qu’il soit damné!» pourfend madame Zhang (le nom a été changé), une survivante de la Grande Famine chinoise qui, en trois années (1959 à 1962), emporta entre 30 et 50 millions de personnes. L’émotion monte aux yeux de madame Zhang, aujourd’hui âgée de 76 ans, lorsqu’elle rappelle à sa mémoire ces années noires qui furent sans aucun doute les plus tragiques qu’ait traversées la République populaire depuis sa fondation. Un cauchemar longtemps demeuré secret, et dont l’ampleur n’est réellement apparue que des dizaines d’années plus tard.
Encore de nos jours, le sujet reste tabou en Chine, car il met à nu la responsabilité de Mao Zedong. Madame Zhang est catholique. Un crucifix en plastique pend sur un mur de sa piètre maison en ciment d’une pièce qui ressemble à un hangar de voiture. «Pendant ces années , je ne croyais plus en Dieu, même secrètement. Je ne croyais plus en rien, car je ne pensais qu’à une seule chose : manger et donner à manger à mon enfant.» Le père de madame Zhang est mort de faim, ainsi que deux de ses frères et plusieurs autres membres de sa famille. «En 1959, se souvient-elle, la moisson de riz était plutôt bonne. Mais les cadres du parti nous ont pris presque la totalité de ce que nous avions récolté. Il fallait qu’ils se plient aux quotas très élevés qu’on leur avait fixés là-haut, et se sont montrés sans pitié. Les paysans qui ont refusé de livrer leur grain ont été battus, torturés, et envoyés dans des camps de travail dont beaucoup ne sont pas revenus.»
Pour contraindre les paysans à manger dans la cantine collective, une pratique rendue obligatoire après le décret instaurant les «communes populaires», les cadres et les policiers armés de bâtons ont confisqué toutes les marmites et instruments de cuisine. Ils sont allés alimenter les hauts-fourneaux censés produire de l’acier pour la campagne d’industrialisation du Grand Bond en avant. Un acier qui s’est révélé inutilisable. «La cantine servait, par jour et par personne, deux louches d’une soupe claire confectionnée avec de l’herbe, des racines, des feuilles ou de l’écorce d’arbres bouillies», se souvient madame Zhang, qui se demande encore comment elle a pu survivre. «Ce régime alimentaire dégoûtant nous laissait une salive aigre. Nos forces ont commencé à décliner. Nos jambes ont enflé, doublant parfois de volume. Même les jeunes ne se déplaçaient plus qu’avec une canne. Personne ne travaillait plus aux champs malgré les menaces des cadres, car plus personne n’avait de force. Et comment aurions-nous eu envie de travailler aux champs puisque de toute façon la moisson devait être livrée à l’Etat? demande la vieille dame aux cheveux coupés court, le regard encore hanté par ce qu’elle a vécu. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c’était. Pour commencer il n’y avait plus d’animaux, puisqu’on ne pouvait plus les nourrir. Il n’y avait plus d’herbe, ni de feuilles d’arbres ou d’écorce, car c’est ce que nous mangions - et sans les faire bouillir puisqu’on nous avait saisi toutes nos casseroles… Peu à peu, les fossés des routes se sont remplis de cadavres de gens qui mouraient de faim et d’épuisement en arpentant les chemins à la recherche de nourriture. Personne n’avait la force d’enterrer les corps, qui se décomposaient dans les champs. La nuit, confie madame Zhang, ceux qui avaient trop faim mangeaient des cadavres, ceux des enfants de préférence.» Après un silence, elle cite un proverbe qui signifie quelque chose comme : pour survivre lorsque qu’il n’y a plus rien, il faut s’en remettre au ciel.
«Plus de la moitié du village de Qisi [composé de quelques milliers d’habitants, ndlr] est mort de faim en moins de deux ans, alors même que les greniers étaient remplis», s’emporte Weiguo, un des fils de madame Zhang. Il n’était pas né à l’époque, mais ses oreilles ont souvent entendu sa mère conter son calvaire : «Bien sûr que c’est à cause de Mao, puisqu’il était le plus haut dirigeant. Nulle part dans le village, nous assure-t-il, vous ne trouverez la moindre effigie du Grand Timonier».
Au moins 1 million de personnes sont mortes de faim entre l’hiver 1959 et le printemps 1960 dans la préfecture de Xinyang, qui comprend la commune de Qisi, calcule Lu Jiabin, un cadre retraité du Parti joint par téléphone. Nous convenons d’un rendez-vous avec lui, à Xinyang. Il accepte avant de décliner, deux jours plus tard. «Je ne peux pas en dire davantage», s’excuse-t-il en nous faisant comprendre qu’il a subi des pressions, et que le tabou sur la Grande Famine est toujours d’actualité.
Il faut dire qu’à Xinyang, Mao en personne avait cautionné l’orgie de violence qui s’y déroula, et même donné la préfecture en exemple pour le reste du pays. Dans le canton de Guangshan, les officiels communistes zélés avaient inventé 30 formes de tortures à infliger aux paysans pour soutirer leur moisson jusqu’au dernier grain, et dans un autre comté, ce sont 70 formes de tortures qui furent alors en vigueur, selon le livre de Jasper Becker consacré à la Grande Famine (1). Oreilles coupées, nez percés, parties génitales brûlées, bâtons insérés dans le vagin, etc. Alors que les cadres mangeaient à leur faim, des centaines de villages ont été totalement décimés en 1959 et 1960. Dans le canton de Xixian, où 100 000 personnes sont mortes, 639 villages ont été rayés de la carte. Dans le canton de Gushi, 15 000 paysans rétifs ont été envoyés en camps de travail, pour trimer sur les chantiers de barrages ou de canaux lancés par Mao. A Huang Chuan, le chef de la police a intentionnellement laissé mourir de faim 200 prisonniers, et remis fièrement aux autorités du Parti les 4 tonnes de grain ainsi économisées.
L’atmosphère de terreur idéologique incitait les cadres, à tous les niveaux, à annoncer à leurs autorités des récoltes beaucoup plus importantes que la réalité, ce qui avait pour effet l’imposition de quotas de production aussi faramineux que meurtriers. Le zèle des cadres de Xinyang était sans bornes. Selon le discours de l’un d’eux, le Parti était «en guerre» contre les paysans, considérés dans leur ensemble comme «un ennemi antisocialiste», toujours selon Jasper Becker, qui cite dans son livre un rapport officiel, mais non public, rédigé en 1961 par les autorités. La situation dans cette région y est comparée à un «holocauste». Les opposants à Mao à Pékin se sont, entre autres, servis de ce rapport interne décrivant les folles horreurs du Grand Bond en avant pour déstabiliser le timonier, qui avait dû d’ailleurs céder son poste de président à Liu Shaoqi dès avril 1959. Mao croyait qu’en extorquant à la paysannerie une quantité de céréales très excessive, il parviendrait à industrialiser son pays à marche forcée ; qualifié de «surplus», ces millions de tonnes de céréales qui auraient pu nourrir sans problème la Chine entière, ont été exportées vers les «pays frères» en échange d’usines et d’armement. Pékin avait à cet égard contracté une dette considérable vis-à-vis de l’URSS, qui avait commencé à industrialiser la Chine dès 1950. Lorsque la rupture sino-soviétique intervient, à la fin des années 50, Mao, chef du Parti, met un point d’honneur à rembourser l’URSS (en céréales) le plus vite possible, afin de montrer aux «révisionnistes soviétiques» que le socialisme à la chinoise est «supérieur».
Pour reprendre le pouvoir qui lui échappe, Mao lance la Révolution culturelle en 1966, qui lui permet de persécuter tous ses ennemis sous couvert d’idéologie, et par Gardes rouges interposés. Mais cette folie iconoclaste, bien que de triste mémoire, reste malgré tout incomparable au calvaire que fut la Grande Famine, estime Yang Jisheng, 68 ans, un ancien journaliste de l’agence Chine nouvelle et auteur d’un livre remarquable, intitulé Mubei («Pierre tombale»), consacré à cet insensé épisode historique. L’ouvrage, publié fin 2008 à Hongkong, est interdit en Chine continentale, mais circule sous le manteau. «La Grande Famine, explique-t-il, se doit d’avoir une place extrêmement importante dans l’histoire de la Chine. Des dizaines de millions de personnes sont mortes de faim alors qu’il n’y avait ni guerre ni catastrophe naturelle. Même à l’échelle mondiale, c’est sans précédent.»
Le très énergique Yang Jisheng codirige aujourd’hui à Pékin une revue d’histoire. «A l’époque, dans toute la Chine, le cannibalisme était très courant, nous explique-t-il. Des cadres m’ont parlé de milliers de cas dans leurs régions respectives. Une personne m’a avoué avoir mangé de la chair humaine, et avoir trouvé ça, selon ses mots, "succulent".» Yang, qui vient d’un petit village du Hubei, entame son livre par une scène décrivant son père agriculteur en train de mourir de faim sous ses yeux.
Comme ailleurs en Chine, le gouvernement avait réquisitionné les récoltes pour nourrir les villes et pour l’export, ne laissant rien - ou peu, aux paysans. Alors pensionnaire dans une école, Yang lui-même était relativement bien nourri, car l’Etat allouait, en revanche, suffisamment d’aliments aux établissements scolaires. «A l’époque, j’étais naïf. Je croyais tout ce que le Parti disait et je n’ai pas vraiment compris ce qui se passait.» Au début des années 60, Yang fait des études d’ingénieur à la prestigieuse université de Qinghua, à Pékin, puis entre comme journaliste à l’agence Chine nouvelle, où il fait carrière pendant trente-cinq ans. Il reconnaît volontiers avoir été plus propagandiste que journaliste. Les événements de Tiananmen, en 1989, lui ont ouvert les yeux, dit-il. C’est en 1998, proche de la retraite, qu’il entame plusieurs années de recherche sur cette Grande Famine qui le hante depuis le décès de son père, quarante ans plus tôt. Un secrétaire du Parti lui a raconté le soin avec lequel étaient organisées les visites guidées des communes populaires, où les plants étaient repiqués sur un champ modèle pour faire croire à un miracle agricole, puis remis en place une fois les visiteurs repartis.
Voilà qui pourrait éclairer l’affirmation péremptoire de François Mitterrand, de retour d’un voyage de trois semaines en Chine en 1961, en pleine famine, qui affirme au magazine l’Express: «Le peuple chinois n’est en aucun cas au bord de la famine je le répète afin qu’il n’y ait pas de doute: il n’y a pas de famine en Chine.» L’Occident a mis longtemps à comprendre ce qui se passait. Les premières preuves sont venues sous la forme de documents de l’armée chinoise publiés en 1964 par le New York Times. Ils rapportent les rébellions de soldats dont les parents, restés au village, sont morts de faim. Ces documents, explique Ken Knauss, un ancien agent de la CIA, «avaient été saisis l’année précédente dans l’attaque d’un convoi militaire chinois par les guérilleros indépendantistes tibétains» - alors entraînés, armés et financés par l’agence américaine de renseignements. Mais il faut attendre la publication du recensement chinois de 1982 pour se faire une idée juste de l’impact des politiques maoïstes. En comparant ces chiffres avec ceux du recensement de 1954, la démographe américaine Judith Banister en déduit qu’il y a «un trou de 30 à 50 millions de personnes». «Lorsque j’ai exposé mes conclusions devant des démographes chinois lors d’une conférence du PNUD à Pékin, en 1984, ils ont été très choqués, se souvient Judith Banister. Les chiffres ne mentent pas, et je peux vous dire que cette famine était totalement évitable.»
Une famine purement politique donc qui n’est toujours pas digérée en Chine. «C’est toujours un sujet interdit car le gouvernement qui en est responsable est toujours celui qui est au pouvoir aujourd’hui. Les chefs du Parti communiste sont effrayés à l’idée que les gens puissent douter du Parti, et le rejeter», juge Yang Jisheng qui, pour sa part, évalue le bilan à 37 millions de morts. «Les gens de plus de 60 ans sont plus ou moins au courant de cette tragédie, mais les jeunes absolument pas car cette histoire ne leur est pas enseignée. Pire, ils ne me croient pas quand je tente de les informer», déplore-t-il. Depuis la publication de son livre, Yang a reçu des menaces de mort de la part d’internautes qui l’accusent de salir l’image de Mao, et a porté plainte. « J’espère, soupire-t-il, que mon livre pourra être publié en Chine dans dix ou vingt ans.»
(1) «Hungry Ghosts», Free Press, 1996.
http://www.liberation.fr/monde/0101593908-quand-la-faim-justifiait-les-moyens
mercredi 30 septembre 2009
jeudi 24 septembre 2009
España, el tercer país de la UE con más adultos que no hablan otro idioma
España es el tercer país de la Unión Europea (UE), por detrás de Hungría y Portugal, con mayor porcentaje de adultos (un 46,6%) que no saben hablar ninguna lengua extranjera, según los datos publicados por la oficina estadística comunitaria, Eurostat.
(...)
http://www.elcorreodigital.com/vizcaya/20090924/sociedad/espana-tercer-pais-adultos-200909241511.html
(...)
http://www.elcorreodigital.com/vizcaya/20090924/sociedad/espana-tercer-pais-adultos-200909241511.html
mercredi 23 septembre 2009
Pour Libé, le peuple c'est comme le cholestérol...
Philippe Cohen - Marianne
... Il y a le bon et le mauvais.... Le bon est ci-dessous :
Ce sont « les parias de Calais. » Leur misère, écrivent en substance les journalistes de Libération, est le résultat de la jungle que laisse s'installer une Union européenne qui n'a pas su instaurer une politique digne de ce nom. Et, poursuivent-ils, puisque « l'immigration est une nécessité économique et démographique dans une Europe vieillissante », il faut ouvrir les frontières. Qu'importe que cette nécessité démographique soit contestée par bien des démographes. Qu'importe si la liberté d'immigrer stimule une xénophobie rampante en Espagne, en Italie ou même en Angleterre (sans même parler de la France). Qu'importe si les pays d'accueil ne sont pas capables d'offrir autre chose à ces clandestins que des ghettos. Qu'importe si cette immigration illégale favorise le patronat qui fait jouer la concurrence du moins-disant salarial. Qu'importe si elle fait aujourd'hui du trafic de clandestins le deuxième secteur d'activité de la mafia derrière la drogue...
Bref, qu'importe les conséquences, ce n'est pas le job des journalistes. Dans le temps, Hubert Beuve-Méry disait juste l'inverse aux siens de journalistes, qu'ils devaient ne critiquer les gouvernants que dans la mesure où ils étaient capables de se mettre à leur place et d'imaginer, de bonne foi, que l'on pouvait faire autre chose.
En 1969, Dominique Grange , la chanteuse de la Gauche prolétarienne, groupe gauchiste dont sont issus la plupart des fondateurs de Libération, chantait « Le camp du peuple est notre camp, nous sommes les nouveaux partisans! Si le peuple des immigrants est devenu le prolétariat modèle des anciens maoïstes, les prolétaire que chantait Dominique Grange, n'ont droit, à présent qu'à une photo légendée dans Libération. C'est le mauvais peuple:
C'était dans Libération de vendredi. Une manif des métallos CGT, réunie contre l'avis de la confédération et réunissant des milliers de syndicalistes provenant de nombreuses usines appartenant à des multinationales, Cette manif, pourtant très significative, n'a eu droit qu'à une photo légendée dans le quotidien. Ce peuple-là ne mérite pas mieux pour Libé et pour une grande partie de la gauche comme il faut. Bravo les gars, continuez comme ça et Sarkozy sera réélu pour 120 ans...
http://www.marianne2.fr/Pour-Libe,-le-peuple-c-est-comme-le-cholesterol_a182211.html?com
... Il y a le bon et le mauvais.... Le bon est ci-dessous :
Ce sont « les parias de Calais. » Leur misère, écrivent en substance les journalistes de Libération, est le résultat de la jungle que laisse s'installer une Union européenne qui n'a pas su instaurer une politique digne de ce nom. Et, poursuivent-ils, puisque « l'immigration est une nécessité économique et démographique dans une Europe vieillissante », il faut ouvrir les frontières. Qu'importe que cette nécessité démographique soit contestée par bien des démographes. Qu'importe si la liberté d'immigrer stimule une xénophobie rampante en Espagne, en Italie ou même en Angleterre (sans même parler de la France). Qu'importe si les pays d'accueil ne sont pas capables d'offrir autre chose à ces clandestins que des ghettos. Qu'importe si cette immigration illégale favorise le patronat qui fait jouer la concurrence du moins-disant salarial. Qu'importe si elle fait aujourd'hui du trafic de clandestins le deuxième secteur d'activité de la mafia derrière la drogue...
Bref, qu'importe les conséquences, ce n'est pas le job des journalistes. Dans le temps, Hubert Beuve-Méry disait juste l'inverse aux siens de journalistes, qu'ils devaient ne critiquer les gouvernants que dans la mesure où ils étaient capables de se mettre à leur place et d'imaginer, de bonne foi, que l'on pouvait faire autre chose.
En 1969, Dominique Grange , la chanteuse de la Gauche prolétarienne, groupe gauchiste dont sont issus la plupart des fondateurs de Libération, chantait « Le camp du peuple est notre camp, nous sommes les nouveaux partisans! Si le peuple des immigrants est devenu le prolétariat modèle des anciens maoïstes, les prolétaire que chantait Dominique Grange, n'ont droit, à présent qu'à une photo légendée dans Libération. C'est le mauvais peuple:
C'était dans Libération de vendredi. Une manif des métallos CGT, réunie contre l'avis de la confédération et réunissant des milliers de syndicalistes provenant de nombreuses usines appartenant à des multinationales, Cette manif, pourtant très significative, n'a eu droit qu'à une photo légendée dans le quotidien. Ce peuple-là ne mérite pas mieux pour Libé et pour une grande partie de la gauche comme il faut. Bravo les gars, continuez comme ça et Sarkozy sera réélu pour 120 ans...
http://www.marianne2.fr/Pour-Libe,-le-peuple-c-est-comme-le-cholesterol_a182211.html?com
mardi 22 septembre 2009
Japon : les "réfugiés du Net"
"Comme dans beaucoup d’autres cybercafés japonais, la plupart des clients de M. Sato habitent ici. Leur chambre ? L’une des 68 petites loges sombres protégées par une porte à battant, où tremble la lumière d’un PC." raconte Le Figaro
"Un phénomène en pleine expansion. On les appelle les neto nanmin les « réfugiés du Net ». Le manager en chemise blanche, un peu gêné : « Euh, nous n’utilisons pas ce mot. Il se trouve seulement que nous avons des clients qui restent plus longtemps que les autres. » Combien ? « Bon, 20 % sont là depuis plus d’un mois et le reste continue à prolonger. » (...)
Les « réfugiés » des cafés Internet sont en augmentation dans un Japon où 30 % des travailleurs sont des intérimaires, y compris dans les grandes entreprises, où le fameux « emploi à vie » n’est plus la règle. Difficile, dans ces conditions, de trouver un appartement à louer. Le logement social n’est pas une priorité au Japon, et les propriétaires rechignent à louer à des employés en CDD. Les moins bien armés dans la vie, ceux qui ne trouvent pas d’amis pour les héberger, échouent dans les cybercafés."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=5475
"Un phénomène en pleine expansion. On les appelle les neto nanmin les « réfugiés du Net ». Le manager en chemise blanche, un peu gêné : « Euh, nous n’utilisons pas ce mot. Il se trouve seulement que nous avons des clients qui restent plus longtemps que les autres. » Combien ? « Bon, 20 % sont là depuis plus d’un mois et le reste continue à prolonger. » (...)
Les « réfugiés » des cafés Internet sont en augmentation dans un Japon où 30 % des travailleurs sont des intérimaires, y compris dans les grandes entreprises, où le fameux « emploi à vie » n’est plus la règle. Difficile, dans ces conditions, de trouver un appartement à louer. Le logement social n’est pas une priorité au Japon, et les propriétaires rechignent à louer à des employés en CDD. Les moins bien armés dans la vie, ceux qui ne trouvent pas d’amis pour les héberger, échouent dans les cybercafés."
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=5475
dimanche 20 septembre 2009
Visas EST-OUEST
En effet, à Berlin, on peut maintenant, pour 2 EUR obtenir tous les visas nécessaires à l'époque du mur.
_____________
Sinon, les quartiers sympas de Berlin: Prenzlauer, Charlottenburg, Mitte notamment : Hackesche Höfe, situées au coeur du Scheunenviertel (40-41 Rosenthaler Str.),
Loyer pour 30 m2 = 540 EUR, charges comprises. (Les charges pour un studio st entre 40 et 60 EUR.)
Que les bobos arrêtent de nous faire chier avec Kreuzberg, c'est hideux !
lundi 14 septembre 2009
80 secondes sur YouTube, 2 ans de prison (Cuba)
"Une minute de gloire sur Internet a coûté cher à un clochard de La Havane. Juan Carlos Gonzalez Marcos, dit Panfilo".
Panfilo "a été condamné à deux ans de prison ferme pour " dangerosité prédélictuelle ", une qualification très floue prévue par le code pénal cubain. (...) Panfilo, un Noir de 48 ans, avait alors fait irruption sur le tournage d'un vidéoclip, hilare et à l'évidence ivre. " Ici, ce dont nous avons besoin est de jama - bouffe - , avait-il lancé en argot local devant la caméra. Nous avons une faim terrible ! " Les 80 secondes de son improvisation avaient été mises en ligne sur le site YouTube, avec un succès fulgurant, attirant près d'un demi-million d'internautes."
http://www.youtube.com/watch?v=tLLAh2yTqu0
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=5423
Panfilo "a été condamné à deux ans de prison ferme pour " dangerosité prédélictuelle ", une qualification très floue prévue par le code pénal cubain. (...) Panfilo, un Noir de 48 ans, avait alors fait irruption sur le tournage d'un vidéoclip, hilare et à l'évidence ivre. " Ici, ce dont nous avons besoin est de jama - bouffe - , avait-il lancé en argot local devant la caméra. Nous avons une faim terrible ! " Les 80 secondes de son improvisation avaient été mises en ligne sur le site YouTube, avec un succès fulgurant, attirant près d'un demi-million d'internautes."
http://www.youtube.com/watch?v=tLLAh2yTqu0
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=5423
vendredi 11 septembre 2009
ISRAËL • Les séfarades (encore) en quête de reconnaissance
"Ce n’est un secret pour personne que le quota de places réservées aux séfarades dans les établissements d’enseignement ashkénazes est restreint", rapporte David Rot, dont le nom d’origine est Shitreet, dans les pages de Yediot Ahoronot. "Les familles séfarades qui veulent envoyer leurs enfants dans ces établissements sont confrontées à de nombreux obstacles, sauf si elles bénéficient d’une très bonne réputation ou d’un réseau de relations. OU alors, si elles peuvent mettre sur la table une donation conséquente – dans ce cas, l’argent remplace le nom de famille."
Une autre solution est de changer de nom de famille. "Les employés du ministère de l’Intérieur en ont désormais l’habitude. Ainsi, Turjeman devient Truzman, Mussayev se transforme en Moskovitch, Shavo en Shavan, etc.", signale le quotidien. Cette discrimination est essentiellement pratiquée dans les écoles et séminaires gérés par des ultraorthodoxes, des établissements cotés et convoités par les familles.
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Mais que reproche t-on à ces pauvres séfarades ? leur trop grande discrétion ? leur classe innée ?
Une autre solution est de changer de nom de famille. "Les employés du ministère de l’Intérieur en ont désormais l’habitude. Ainsi, Turjeman devient Truzman, Mussayev se transforme en Moskovitch, Shavo en Shavan, etc.", signale le quotidien. Cette discrimination est essentiellement pratiquée dans les écoles et séminaires gérés par des ultraorthodoxes, des établissements cotés et convoités par les familles.
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Mais que reproche t-on à ces pauvres séfarades ? leur trop grande discrétion ? leur classe innée ?
lundi 7 septembre 2009
"La volonté brésilienne de s'affirmer face à l'hégémonie américaine".
Selon le journal brésilien Folha de São Paulo, l’accord signé le 7 septembre entre la France et le Brésil est "le plus important dans le secteur militaire brésilien depuis la fin de la guerre froide". Le quotidien de São Paulo, qui consacre tout un dossier à la question, affirme que cet accord montre "l’ambition du Brésil de devenir une puissance mondiale au cours des dix prochaines années". Nicolas Sarkozy s’est rendu pour vingt-quatre heures à Brasília pour assister le 7 septembre au défilé de la fête de l’indépendance du Brésil, préparer le prochain G20 avec le président Lula et finaliser une vente de trente-six avions Rafale. La Folha de São Paulo, qui a interrogé plusieurs spécialistes, estime que la signature d'un tel accord avec la France souligne "la volonté brésilienne de s'affirmer face à l'hégémonie américaine".
samedi 5 septembre 2009
Is Brazil a banana ? a republic ? or both ?
Why TechCrunch Is Not Coming to Brazil After All
by Sarah Lacy on September 3, 2009
Right about now I should be leaving for the airport. In some 24 hours I’d be landing in Sao Paulo, picked up by my driver for the next two weeks and embarking on a jam-packed agenda, meeting with scores of South American startups and entrepreneurs.
This was to be the latest in my series of travels for my book-in-progress about entrepreneurship in emerging markets. Brazil was the one place that no one in the Valley was pushing me to visit. In fact, it was the one place my husband had asked me not to visit, having heard many reports of kidnapping and violence. But I was resolutely convinced there was a world of exciting companies and stories and had been looking forward to the trip for months. In fact, I’d spent about four months studying Portuguese and planning the trip.
I’m not on getting on that plane today though. Entrepreneurs who’d hoped to be written up on TechCrunch: Blame your government.
American citizens have to have visas to get into Brazil, and my visa was “guaranteed” to get to me by last Friday, the day before my original flight was supposed to leave. That didn’t happen and I was frustrated, but travel in emerging markets is never easy. So I agreed to push the trip back a week and absorb nearly $1,000 in extra costs associated with that, not to mention huge disruption to my schedule. (Bear in mind, this isn’t TechCrunch money. I am self-funding research for this book and have to closely watch every dime.) All I asked was when I would absolutely get the visa by so I wouldn’t have to reschedule things again. I was told yesterday, September 2. Guess what? No visa.
I’m now told that it is definitely getting here Friday. Unfortunately, I have no reason to actually believe that’s true at this point. I can’t push my schedule back any more and comply with existing trips in September, October and November and frankly, having now spent thousands of dollars on a trip that’s not happening, I wasn’t interested in throwing more good money after bad. As a result, my trip to Brazil is canceled. I have paid the fees to switch the plane ticket to one to China in October.
I paid an expediting service hundreds of dollars to ensure I’d be getting this visa, and clearly they’ve been getting an earful from me over the last week. If not for a phone call from the owner this morning finally agreeing to waive the fees I paid them, this post would largely be skewering them. But she assures me no one is getting into Brazil and her week has been even worse than mine. Apparently, the Brazilian government decided to switch to a new computer system for all of its consulate offices and only sent two computers to each office, and not the adequate software to process everything. So everyone has been in a holding pattern. Some consulates aren’t promising any visas before 25 days; others won’t even take an appointment with prospective travelers unless they show documents showing travel in the next 15 days. In fact my visa is the first one the processing firm will get back—that is, if they actually do get it today as promised. They’ve not only been screamed at by me, but loads of business travelers—and even a coach for a national soccer team who can’t get in the country.
It’s particularly ironic given that the Brazilian government has recently hired the PR firm Fleishman Hillard to go around talking up its commitment to IT and entrepreneurship. You want foreign investment and attention, Brazil? Here’s an idea: LET PEOPLE ENTER THE DAMN COUNTRY. You want to show your IT prowess? How about outfitting your consulates with computer systems that work? Or maybe rolling it out slowly so other offices could handle the overflow. Or training people on it first.
The country should be embarrassed, and its businesses should be furious. I’m going to aim to try this whole Brazil thing again in December or January. It’s not the entrepreneurs’ or our readers’ fault this happened, and I still believe there are great stories in Brazil that I want to report. But when you’re harder to get into than China, it doesn’t bode well for foreign investment, Brazil.
by Sarah Lacy on September 3, 2009
Right about now I should be leaving for the airport. In some 24 hours I’d be landing in Sao Paulo, picked up by my driver for the next two weeks and embarking on a jam-packed agenda, meeting with scores of South American startups and entrepreneurs.
This was to be the latest in my series of travels for my book-in-progress about entrepreneurship in emerging markets. Brazil was the one place that no one in the Valley was pushing me to visit. In fact, it was the one place my husband had asked me not to visit, having heard many reports of kidnapping and violence. But I was resolutely convinced there was a world of exciting companies and stories and had been looking forward to the trip for months. In fact, I’d spent about four months studying Portuguese and planning the trip.
I’m not on getting on that plane today though. Entrepreneurs who’d hoped to be written up on TechCrunch: Blame your government.
American citizens have to have visas to get into Brazil, and my visa was “guaranteed” to get to me by last Friday, the day before my original flight was supposed to leave. That didn’t happen and I was frustrated, but travel in emerging markets is never easy. So I agreed to push the trip back a week and absorb nearly $1,000 in extra costs associated with that, not to mention huge disruption to my schedule. (Bear in mind, this isn’t TechCrunch money. I am self-funding research for this book and have to closely watch every dime.) All I asked was when I would absolutely get the visa by so I wouldn’t have to reschedule things again. I was told yesterday, September 2. Guess what? No visa.
I’m now told that it is definitely getting here Friday. Unfortunately, I have no reason to actually believe that’s true at this point. I can’t push my schedule back any more and comply with existing trips in September, October and November and frankly, having now spent thousands of dollars on a trip that’s not happening, I wasn’t interested in throwing more good money after bad. As a result, my trip to Brazil is canceled. I have paid the fees to switch the plane ticket to one to China in October.
I paid an expediting service hundreds of dollars to ensure I’d be getting this visa, and clearly they’ve been getting an earful from me over the last week. If not for a phone call from the owner this morning finally agreeing to waive the fees I paid them, this post would largely be skewering them. But she assures me no one is getting into Brazil and her week has been even worse than mine. Apparently, the Brazilian government decided to switch to a new computer system for all of its consulate offices and only sent two computers to each office, and not the adequate software to process everything. So everyone has been in a holding pattern. Some consulates aren’t promising any visas before 25 days; others won’t even take an appointment with prospective travelers unless they show documents showing travel in the next 15 days. In fact my visa is the first one the processing firm will get back—that is, if they actually do get it today as promised. They’ve not only been screamed at by me, but loads of business travelers—and even a coach for a national soccer team who can’t get in the country.
It’s particularly ironic given that the Brazilian government has recently hired the PR firm Fleishman Hillard to go around talking up its commitment to IT and entrepreneurship. You want foreign investment and attention, Brazil? Here’s an idea: LET PEOPLE ENTER THE DAMN COUNTRY. You want to show your IT prowess? How about outfitting your consulates with computer systems that work? Or maybe rolling it out slowly so other offices could handle the overflow. Or training people on it first.
The country should be embarrassed, and its businesses should be furious. I’m going to aim to try this whole Brazil thing again in December or January. It’s not the entrepreneurs’ or our readers’ fault this happened, and I still believe there are great stories in Brazil that I want to report. But when you’re harder to get into than China, it doesn’t bode well for foreign investment, Brazil.
Prends ma banane et je prends la tienne...
Governo interino de Honduras também vai exigir visto em passaportes brasileiros
Do G1
O governo interino de Honduras anunciou nesta sexta-feira (4) que, aplicando o princípio da reciprocidade, vai passar a exigir visto para a entrada no país de cidadãos com passaportes brasileiros.
A medida vale para passaportes comuns, diplomáticos, oficiais ou de serviços, mas não afeta os brasileiros que vivem legalmente em Honduras.
Na véspera, o governo brasileiro havia anunciado que vai exigir visto nos passaportes de hondurenhos a partir de sábado (5). A medida é decorrência do golpe de estado de 28 de junho, que derrubou o presidente Manuel Zelaya.
Do G1
O governo interino de Honduras anunciou nesta sexta-feira (4) que, aplicando o princípio da reciprocidade, vai passar a exigir visto para a entrada no país de cidadãos com passaportes brasileiros.
A medida vale para passaportes comuns, diplomáticos, oficiais ou de serviços, mas não afeta os brasileiros que vivem legalmente em Honduras.
Na véspera, o governo brasileiro havia anunciado que vai exigir visto nos passaportes de hondurenhos a partir de sábado (5). A medida é decorrência do golpe de estado de 28 de junho, que derrubou o presidente Manuel Zelaya.
mercredi 2 septembre 2009
White South African granted refugee status in Canada
An Ottawa man has been granted refugee status after an immigration board panel ruled he would be likely be persecuted if he returned back to his native South Africa — because he is white.
A Canadian immigration and refugee board panel ruled Thursday that Brandon Huntley, 31, could stay in Canada because he presented “clear and convincing proof of the state’s inability or unwillingness to protect him.”
“I find that the claimant would stand out like a ‘sore thumb’ due to his colour in any part of the country,” tribunal panel chair William Davis said in his decision to grant Huntley refugee status.
It’s likely the first time a white South African has been granted refugee status in Canada claiming persecution from black South Africans, said Russell Kaplan, Huntley’s immigration lawyer.
“There’s a hatred of what we did to them and it’s all about the colour of your skin,” Huntley said of the violence wrought by black attackers on many white South Africans.
Huntley first came to Canada on a six-month work permit in 2004 to work as a carnival attendant. He returned home to South Africa and came back to work in Canada in 2005 for a year and stayed illegally for an additional year until he made a refugee claim in April 2008.
Growing up in Mowbray, a town near Cape Town, Huntley was attacked seven times — including three stabbings — by black South Africans during attempted robberies and muggings.
During these attacks, Huntley told the refugee board that he was called “a white dog” and “a settler,” a reference to South Africa’s colonial past based on racial apartheid.
“If you have got the money, you can protect yourself,” Huntley said of the armed security guards wealthy white South Africans hire to protect themselves.
Huntley’s “subjective fear of persecution remained constant and consistent” up to the time he made his refugee claim, Davis noted in his decision on Huntley’s claim.
The decision also took into account testimony by Laura Kaplan, 41, the sister of Huntley’s lawyer, who immigrated to Canada last year from her native South Africa.
Laura Kaplan testified about being threatened by armed black South Africans and the torture of her brother Robert in 1997 when a gang of black men broke into his house, tortured him for eight hours, shot him three times and left him for dead.
Davis said the evidence of Huntley and Laura Kaplan “show a picture of indifference and inability or unwillingness” of the South African government to protect “White South Africans from persecution by African South Africans.”
http://www.ottawasun.com/news/ottawa/2009/08/28/10659546.html
--------------
On ne peut décemment pas être blanc et victime...?
Réfugié sud-africain blanc
Ottawa fera appel de la décision
Le Canada fera appel de la décision d'accorder le statut de réfugié à un Sud-Africain qui dit avoir été persécuté dans son pays parce qu'il est blanc. Cette affaire a soulevé l'ire du gouvernement sud-africain en début de semaine.
Le gouvernement canadien a annoncé jeudi qu'il tenterait d'annuler la décision de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié qui a accordé le statut de réfugié à un ressortissant sud-africain après que ce dernier eut argué que les Blancs sont ciblés par les criminels noirs en Afrique du Sud et que le gouvernement ne fait rien pour les protéger.
Brandon Huntley, 31 ans, est arrivé au Canada en 2006. Selon les documents fournis par son avocat, il s'est vu accorder le statut de réfugié la semaine dernière après s'être plaint d'avoir été battu et poignardé lors de sept tentatives de vol différentes en Afrique du Sud. M. Huntley n'aurait jamais rapporté ces agressions à la police.
Le porte-parole du ministre de l'Immigration Jason Kenney, Alykhan Velshi, a indiqué à l'AFP que des juristes du gouvernement avaient étudié la décision du tribunal. Le gouvernement « a décidé de demander l'autorisation de faire appel de cette décision auprès d'une cour fédérale », a-t-il dit.
Plus tôt cette semaine, le gouvernement canadien avait pris ses distances dans cette affaire, arguant que la Commission est totalement indépendante. Pour sa part, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié refuse de commenter l'affaire, invoquant la protection de la vie privée du réfugié.
En Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, est allé jusqu'à qualifier cette décision de raciste et d'alarmiste. Le gouvernement sud-africain a également déclaré qu'il chercherait à faire annuler l'octroi du statut de réfugié à M. Huntley.
Au quotidien sud-africain The Star, M. Huntley a dit de son côté refuser de parler au gouvernement. Il affirme craindre pour la sécurité des membres de sa famille qui vivent toujours en Afrique du Sud, ajoutant que son cas illustrait les problèmes de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui. « J'ai ouvert les yeux aux gens », a-t-il dit.
La soeur de l'avocat comme témoin:
le réseau anglais de Radio-Canada a appris que le tribunal s'est fortement appuyé sur le témoignage d'un membre de la famille de l'avocat dans sa décision de lui accorder le statut de réfugié.Laura Kaplan, la soeur de l'avocat Russell Kaplan, a affirmé qu'elle avait été victime de multiples attaques par des Noirs lorsqu'elle vivait en Afrique du Sud. Mme Kaplan est une Sud-Africaine blanche.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/09/04/001-Ottawa_appel_statut_refugie.shtml
A Canadian immigration and refugee board panel ruled Thursday that Brandon Huntley, 31, could stay in Canada because he presented “clear and convincing proof of the state’s inability or unwillingness to protect him.”
“I find that the claimant would stand out like a ‘sore thumb’ due to his colour in any part of the country,” tribunal panel chair William Davis said in his decision to grant Huntley refugee status.
It’s likely the first time a white South African has been granted refugee status in Canada claiming persecution from black South Africans, said Russell Kaplan, Huntley’s immigration lawyer.
“There’s a hatred of what we did to them and it’s all about the colour of your skin,” Huntley said of the violence wrought by black attackers on many white South Africans.
Huntley first came to Canada on a six-month work permit in 2004 to work as a carnival attendant. He returned home to South Africa and came back to work in Canada in 2005 for a year and stayed illegally for an additional year until he made a refugee claim in April 2008.
Growing up in Mowbray, a town near Cape Town, Huntley was attacked seven times — including three stabbings — by black South Africans during attempted robberies and muggings.
During these attacks, Huntley told the refugee board that he was called “a white dog” and “a settler,” a reference to South Africa’s colonial past based on racial apartheid.
“If you have got the money, you can protect yourself,” Huntley said of the armed security guards wealthy white South Africans hire to protect themselves.
Huntley’s “subjective fear of persecution remained constant and consistent” up to the time he made his refugee claim, Davis noted in his decision on Huntley’s claim.
The decision also took into account testimony by Laura Kaplan, 41, the sister of Huntley’s lawyer, who immigrated to Canada last year from her native South Africa.
Laura Kaplan testified about being threatened by armed black South Africans and the torture of her brother Robert in 1997 when a gang of black men broke into his house, tortured him for eight hours, shot him three times and left him for dead.
Davis said the evidence of Huntley and Laura Kaplan “show a picture of indifference and inability or unwillingness” of the South African government to protect “White South Africans from persecution by African South Africans.”
http://www.ottawasun.com/news/ottawa/2009/08/28/10659546.html
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On ne peut décemment pas être blanc et victime...?
Réfugié sud-africain blanc
Ottawa fera appel de la décision
Le Canada fera appel de la décision d'accorder le statut de réfugié à un Sud-Africain qui dit avoir été persécuté dans son pays parce qu'il est blanc. Cette affaire a soulevé l'ire du gouvernement sud-africain en début de semaine.
Le gouvernement canadien a annoncé jeudi qu'il tenterait d'annuler la décision de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié qui a accordé le statut de réfugié à un ressortissant sud-africain après que ce dernier eut argué que les Blancs sont ciblés par les criminels noirs en Afrique du Sud et que le gouvernement ne fait rien pour les protéger.
Brandon Huntley, 31 ans, est arrivé au Canada en 2006. Selon les documents fournis par son avocat, il s'est vu accorder le statut de réfugié la semaine dernière après s'être plaint d'avoir été battu et poignardé lors de sept tentatives de vol différentes en Afrique du Sud. M. Huntley n'aurait jamais rapporté ces agressions à la police.
Le porte-parole du ministre de l'Immigration Jason Kenney, Alykhan Velshi, a indiqué à l'AFP que des juristes du gouvernement avaient étudié la décision du tribunal. Le gouvernement « a décidé de demander l'autorisation de faire appel de cette décision auprès d'une cour fédérale », a-t-il dit.
Plus tôt cette semaine, le gouvernement canadien avait pris ses distances dans cette affaire, arguant que la Commission est totalement indépendante. Pour sa part, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié refuse de commenter l'affaire, invoquant la protection de la vie privée du réfugié.
En Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, est allé jusqu'à qualifier cette décision de raciste et d'alarmiste. Le gouvernement sud-africain a également déclaré qu'il chercherait à faire annuler l'octroi du statut de réfugié à M. Huntley.
Au quotidien sud-africain The Star, M. Huntley a dit de son côté refuser de parler au gouvernement. Il affirme craindre pour la sécurité des membres de sa famille qui vivent toujours en Afrique du Sud, ajoutant que son cas illustrait les problèmes de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui. « J'ai ouvert les yeux aux gens », a-t-il dit.
La soeur de l'avocat comme témoin:
le réseau anglais de Radio-Canada a appris que le tribunal s'est fortement appuyé sur le témoignage d'un membre de la famille de l'avocat dans sa décision de lui accorder le statut de réfugié.Laura Kaplan, la soeur de l'avocat Russell Kaplan, a affirmé qu'elle avait été victime de multiples attaques par des Noirs lorsqu'elle vivait en Afrique du Sud. Mme Kaplan est une Sud-Africaine blanche.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/09/04/001-Ottawa_appel_statut_refugie.shtml
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