Les faits de criminalité les plus courants sont commis en Belgique dans un cas sur cinq, soit 20%, par des personnes d'origine étrangère, ressort-il de la réponse de la ministre de l'Intérieur Annemie Turtelboom (Open Vld) à une question écrite du sénateur Guido De Padt (Open Vld). Ce dernier propose donc de préciser l'origine ethnique lors de l'enregistrement de faits criminels.
Quatre faits sur cinq sont commis par des personnes de nationalité belge, constate Guido De Padt. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, les personnes d'origine étrangère seraient responsables de trois faits sur dix, soit 30%.
En Flandre et en Wallonie, cette proportion serait
de respectivement 14% et 16%, soit un fait sur six en Flandre et un
sur sept en Wallonie.
"Les informations relatives à l'origine ethnique des suspects ne sont pas précisées lors de l'enregistrement des faits dans la banque de données nationale (BNG). Nous ne savons donc rien sur les éventuelles origines étrangères des suspects de nationalité belge. A l'heure actuelle, un groupe de travail se penche sur la légalité et l'opportunité de préciser les origines ethniques des suspects lors de faits criminels", a indiqué Annemie Turtelboom à Guido De Padt.
Ce dernier souhaiterait en effet préciser l'origine des suspects lors de l'enregistrement des faits. "Je pense que l'enregistrement de l'origine ethnique peut nous donner une meilleur vue de la criminalité et peut jouer un rôle important dans la politique à mener en la matière, mais également dans l'élaboration d'une politique d'intégration", explique-t-il. (belga/chds)
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