La France est déprimée. Une étude du CAS, Centre d'analyses stratégiques, dresse un portrait du Français qui se résume ainsi : il a peur de perdre son emploi, peur de la pauvreté, peur de l'avenir, peur que ses enfants vivent moins bien que lui. Il n'a pas confiance en ses institutions, sa justice ou sa police. Il n'a, à vrai dire, confiance en personne, et seulement 22% de Français estiment qu'on peut faire confiance aux autres la plupart du temps (moyenne de l'Union européenne : 30%).
Un chiffre qui ne m'étonne pas : louer ou acheter un appartement en France est un parcours du combattant, de même qu'obtenir un boulot (même sans intérêt et mal payé). Dans les deux cas, c'est tout juste s'il ne faut pas supplier, même quand on est prêt à payer pour se loger, et à travailler pour mériter son salaire. Et il faut dire merci ensuite. Une fois qu'on est logé et employé, il vaut mieux ne pas bouger, car changer de logement ou d'emploi, c'est tellement compliqué… Des choses simples, comme inscrire un enfant à l'école ou obtenir un rendez-vous à l'hôpital, peuvent aussi se transformer en épreuve pour les nerfs. La vérité, c'est que vivre en France est un sacerdoce. Il n'est pas facile de se mouvoir dans une société opaque, stratifiée, donneuse de leçons, dans laquelle l'individu ne fait rien sans réseau. Alors les étudiants vont étudier ailleurs, les jeunes se précipitent à Londres (« Londres est en passe de devenir la septième ville de France, avec quelque 300 000 de nos concitoyens résidant dans la capitale britannique ») pour travailler, et le Canada comme la Belgique accueillent un nombre croissant de désabusés du système français. 160 000 rien qu'en Belgique…
Pourtant le Figaro et le Monde, qui rendent compte l'un et l'autre de cette étude illustrant le pessimisme français, tombent d'accord sur ceci : il ne serait pas justifié. Les Français ne sont pas contents, mais en France, on est bien, nous explique-t-on. La preuve que ça ne va pas si mal, les Français ont plein d'enfants, ça c'est merveilleux, non ? Tout ça grâce à qui ? A l'Etat, et à sa formidable politique familiale, exceptionnelle en Europe. Et puis, les Français sont plus égaux que d'autres. Après transfert des prestations sociales, le taux de pauvreté est plus faible que dans la moyenne de l'UE. Enfin, la protection sociale dont les Français jouissent constitue « un modèle que le monde entier nous envie », pour reprendre l'expression consacrée.
Françaises Français, vous n'êtes que des ingrats. Vous devriez être heureux, si heureux de vivre en France ! Avec tout ce que la France vous donne, qu'est-ce que vous attendez pour lui dire merci ?
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Le même jour dans Le Monde:
La compétitivité de la France continuerait de régresser. Le pays rétrograde de la 15e à la 18e place du classement Global Competitivness Index publié mercredi 31 octobre par le World Economic Forum (WEF), organisateur du célèbre Forum de Davos (Suisse). Ce résultat contredit celui publié en septembre par la Banque mondiale, et qui concluait à une amélioration du climat des affaires en France depuis trois ans.
(...)
RI-GI-DI-TE:
Or, le marché du travail français est jugé désastreux. Les relations entre employeurs et salariés sont mal notées. Les grèves actuelles n'y sont pour rien, puisque les enquêtes ont été réalisées au printemps. La rigidité du marché du travail est aussi mise en cause. Quelques données macro-économiques, comme l'ampleur du déficit budgétaire et le niveau d'endettement, pénalisent aussi la France.
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-En dix ans, les troubles musculo-squelettiques sont passés de 1000 à 35 000 par an.
-En 2005, il y a eu 760 000 accidents du travail en France. Deux personnes par jour meurent dans des accidents du travail.
-Deux millions de salariés subissent du harcèlement mental et des maltraitances, 500 000 sont victimes de harcèlement sexuel.
-Le coût annuel des accidents du travail, des maladies professionnelles et de la maltraitance s'élève à 70 milliards d'euros pour l'Etat et les entreprises.
-Sur cinq ans, on a constaté plus de 1000 tentatives de suicide sur les lieux de travail en France, dont 47% ont été suivies de décès.
-10% des dépenses de la sécurité sociale sont directement liées aux maladies professionnelles.
-Eczéma, insomnies, alertes cardiaques, troubles musculo-squelettiques, ulcères, cancers, dépressions, tentatives de suicide sont les conséquences les plus fréquentes des maltraitances sur les lieux de travail.
-Durant la dernière année jurdictionnelle, les tribunaux aux prud'hommes ont traité 250 000 litiges.
la suite sur Rue89:
http://www.rue89.com/2007/10/31/jai-tres-mal-au-travail-des-mots-sur-les-maux-du-boulot#comment-126765
mercredi 31 octobre 2007
lundi 29 octobre 2007
Royaume- Uni ?
La circulation sans contrôle des personnes entre la République d'Irlande et le Royaume-Uni - qui comprend la Grande-Bretagne et l'lrlande du Nord - sera abrogée à partir de 2009. Ainsi en a décidé le gouvernement britannique, qui entend sanctuariser son territoire à l'aide d'un "passeport électronique" à l'instar de celui en vigueur aux Etats-Unis.
Londres entend imposer ce passeport dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé ou l'immigration illégale. Le gouvernement redoute que des islamistes utilisent la République d'Irlande ou l'Irlande du Nord (Ulster) pour s'introduire sur le territoire de la Grande-Bretagne.
Cette mesure entraîne l'abolition de facto de la Common Travel Area, le régime qui permet aux Irlandais d'entrer au Royaume-Uni sans passeport et vice versa. Cette exemption remonte aux accords d'indépendance de l'Irlande, en 1922. Il s'agissait de permettre aux Nord-Irlandais, sujets de la couronne britannique, de ne pas avoir à produire de passeport pour se déplacer au sud. Accessoirement, cette modalité était destinée à faciliter la venue de la main-d'oeuvre irlandaise bon marché en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles.
LEVÉE DE BOUCLIERS À DUBLIN
"Les Irlandais auront besoin de passeports pour visiter le Royaume-Uni" : la manchette de l'Irish Times du 24 octobre a provoqué une véritable levée de boucliers à Dublin. L'opposition, toutes tendances confondues, a dénoncé cette reddition à l'ex-puissance tutélaire.
Le Monde
Londres entend imposer ce passeport dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé ou l'immigration illégale. Le gouvernement redoute que des islamistes utilisent la République d'Irlande ou l'Irlande du Nord (Ulster) pour s'introduire sur le territoire de la Grande-Bretagne.
Cette mesure entraîne l'abolition de facto de la Common Travel Area, le régime qui permet aux Irlandais d'entrer au Royaume-Uni sans passeport et vice versa. Cette exemption remonte aux accords d'indépendance de l'Irlande, en 1922. Il s'agissait de permettre aux Nord-Irlandais, sujets de la couronne britannique, de ne pas avoir à produire de passeport pour se déplacer au sud. Accessoirement, cette modalité était destinée à faciliter la venue de la main-d'oeuvre irlandaise bon marché en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles.
LEVÉE DE BOUCLIERS À DUBLIN
"Les Irlandais auront besoin de passeports pour visiter le Royaume-Uni" : la manchette de l'Irish Times du 24 octobre a provoqué une véritable levée de boucliers à Dublin. L'opposition, toutes tendances confondues, a dénoncé cette reddition à l'ex-puissance tutélaire.
Le Monde
samedi 27 octobre 2007
Les "libérateurs" réquisitionnés...
Les États-Unis ont décidé d'imposer le service obligatoire en Irak à leurs diplomates. Le département d'État américain a annoncé vendredi qu'il allait en effet obliger des diplomates à aller travailler à l'ambassade des États-Unis à Bagdad, en raison du manque de volontaires.
À partir de lundi, entre 200 et 300 diplomates recevront une lettre les informant qu'ils ont été désignés candidats pour l'un des quelque 50 postes qui seront ouverts l'année prochaine à l'ambassade et pour lesquels personne n'a manifesté d'intérêt.
Les candidats auront 10 jours pour répondre à la lettre. S'ils refusent le poste, les candidats devront invoquer des raisons convaincantes, comme des problèmes de santé. Si les raisons ne sont pas jugées assez convaincantes, les diplomates seront obligés d'aller servir en Irak.
Les candidats qui refuseront le poste pourront recevoir des sanctions disciplinaires, par exemple une révocation pour avoir manqué à leur serment de servir les États-Unis et la Constitution américaine.
Radio-Canada
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la première armée du monde ne parvient ni à gagner ses guerres (Viêt-Nam, Somalie, Afghanistan...) ni à convaincre ses diplomates de la "nécéssité" de la cause...
Jeff Danziger parlait de la fin de "l'effet Gendarme" (Police du Monde).
On pourrait ajouter la suite du ridicule...
À partir de lundi, entre 200 et 300 diplomates recevront une lettre les informant qu'ils ont été désignés candidats pour l'un des quelque 50 postes qui seront ouverts l'année prochaine à l'ambassade et pour lesquels personne n'a manifesté d'intérêt.
Les candidats auront 10 jours pour répondre à la lettre. S'ils refusent le poste, les candidats devront invoquer des raisons convaincantes, comme des problèmes de santé. Si les raisons ne sont pas jugées assez convaincantes, les diplomates seront obligés d'aller servir en Irak.
Les candidats qui refuseront le poste pourront recevoir des sanctions disciplinaires, par exemple une révocation pour avoir manqué à leur serment de servir les États-Unis et la Constitution américaine.
Radio-Canada
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la première armée du monde ne parvient ni à gagner ses guerres (Viêt-Nam, Somalie, Afghanistan...) ni à convaincre ses diplomates de la "nécéssité" de la cause...
Jeff Danziger parlait de la fin de "l'effet Gendarme" (Police du Monde).
On pourrait ajouter la suite du ridicule...
mercredi 24 octobre 2007
ROYAUME-UNI • Le débat sur le multiculturalisme s'accélère
Voici un excellent article (anglais!) sur le multiculturalisme anglo-saxon.
Ces pays toujours si prompts a critiquer le modèle français qui est selon Ayaan Hirsi-Ali, le meilleur....si seulement il était appliqué...!
Car au fond il n'y a pas de solutions à moins d'étudier ce phénomène calmement autour d'une carte en se posant les bonnes questions, car si l'immigration est nécessaire et enrichissante pour tout le monde, il faut être clair et objectif:
-Tout le monde n'arrive pas et n'a pas forcément envie de s'intégrer!
ROYAUME-UNI • Le débat sur le multiculturalisme s'accélère
Le projet d'attentats contre des avions élaboré par des musulmans et l'afflux massif d'Européens de l'Est depuis 2004 ont replacé l'immigration au cœur du débat politique. Le modèle d'intégration britannique n'est plus considéré comme un atout pour la société.
Ray Honeyford, 72 ans, ancien directeur d'une école de Bradford, a pris sa retraite il y a plus de vingt ans. Plus exactement, il a été diffamé par les "experts" politiquement corrects, submergé de menaces de mort et accusé de racisme. Il a fini par être contraint de démissionner et n'a plus eu le droit d'enseigner.
Son crime ? Avoir publié dans la Salisbury Review, en 1984, un article se demandant si les enfants de son école avaient vraiment à gagner de certaines pratiques tolérées par les autorités – par exemple, laisser les élèves s'absenter pendant des mois d'affilée pour aller "à la maison" au Pakistan au motif que cela servait leur culture d'origine. Dans un langage parfois maladroit, il attirait l'attention sur le risque de voir apparaître des ghettos dans les villes britanniques.
M. Honeyford pensait que les écoles comme la sienne, le collège Drummond, dont 95 % des élèves étaient d'origine pakistanaise ou bangladaise, étaient une catastrophe tant pour les enfants que pour la société. Il croyait passionnément que l'éducation avait un pouvoir rédempteur et la capacité d'intégrer des personnes issues de milieux différents. Il insistait sur le fait que les jeunes musulmanes devaient recevoir la même éducation que les autres élèves.
La ministre des Communautés parle de ghettoïsation
Vingt-deux ans après, on lui donne enfin raison. L'establishment progressiste qui avait hurlé au scandale se range à ses vues. Le 24 août, la ministre des Communautés, Ruth Kelly, a remis en question les canons multiculturalistes qui ont si longtemps servi de test de moralité aux bien-pensants. "Il y a des Britanniques blancs que le changement met mal à l'aise. Ils voient les magasins et les restaurants des centres-villes changer. Ils voient leur quartier devenir plus mélangé, a-t-elle déclaré. Exclus des bénéfices de ces changements, ils commencent à croire ce qu'on raconte sur les minorités ethniques, qui recevraient un traitement particulier, et à développer du ressentiment, l'impression d'être lésés. Nous sommes passés d'une période de consensus sur la valeur du multiculturalisme à une période où l'on peut encourager le débat en se demandant si le multiculturalisme ne favorise pas la ghettoïsation. Ce sont des questions difficiles, et nous ne devons pas les éluder. En essayant de ne pas imposer une identité et une culture britannique unique, ne nous sommes-nous pas retrouvés avec certaines communautés vivant isolées les unes des autres, sans liens qui les unisse ?" Il y a un an, Trevor Phillips, le président de la Commission pour l'égalité raciale, s'était demandé si la panacée du multiculturalisme n'avait pas fait plus de mal que de bien et suggérait de donner aux immigrés et aux enfants d'immigrés les moyens de devenir britanniques.
Mohammed Ajeeb, qui était maire de Bradford en 1985, avait réclamé la démission de Ray Honeyford. Il persiste à penser qu'il a bien fait, parce que l'article de M. Honeyford avait un ton incendiaire et démontrait "une tendance à manifester des préjugés contre certains pans de [notre] communauté". En vingt ans, M. Ajeeb a toutefois changé d'avis quant au rôle de l'éducation dans l'intégration. Jadis opposé à l'idée de répartir les enfants musulmans dans plusieurs écoles, il préconise aujourd'hui cette solution, afin qu'aucun établissement de Bradford ne compte plus de 70 % d'élèves de la même origine. Mais n'aurait-il pas considéré cette idée et ses partisans comme racistes il y a vingt ans ?
Manningham, où se trouve le collège Drummond, s'est amélioré – du moins en partie. Le quartier s'embourgeoise. Manningham est aujourd'hui moins monoracial, du fait d'un afflux d'immigrés d'Europe de l'Est. Les nouveaux arrivants se fixent toujours là où les logements sont bon marché, ce qui incite les anciens à partir. Les personnes que nous avons interrogées – Ukrainiens, Tchèques, Slovaques, Pakistanais d'origine – nous ont déclaré qu'elles voulaient que leurs enfants aient une éducation britannique pour qu'ils puissent s'intégrer pleinement dans la société et trouver de bons emplois. Personne ne veut d'une balkanisation, de communautés rivales gardant intactes leurs coutumes.
Le collège de Ray Honeyford compte toujours une majorité de musulmans, dont 15 % de Somaliens. Il a été rebaptisé Iqra ["Je lis"], le comble du politiquement correct pour certains, même si on l'appelle toujours Drummond dans le quartier. Shanaz Anwar-Bleem, la nouvelle directrice, confie que certains élèves continuent à s'absenter des mois pour rentrer au Pakistan ou au Bangladesh, mais que les autorités essaient de mettre un terme à cette pratique.
Une opinion publique de plus en plus hostile
Le collège est jumelé avec un autre établissement de Bradford. Les élèves se rendent visite et peuvent ainsi apprendre comment vivent les autres et se faire des amis. Pour Mme Anwar-Bleem, qui est fille d'immigrés, ce sont les politiques du gouvernement qui expliquent la ségrégation de fait qui existe à Bradford. Tout cela ne semble pas très différent, dans l'esprit, de ce que M. Honeyford disait dans les années 1980. Pourquoi le gouvernement a-t-il fini par adopter un point de vue qui reprend au moins tacitement un peu le sien ? Mme Kelly a été obligée d'intervenir, parce que l'opinion et la presse s'interrogent depuis des mois avec une hostilité croissante sur la valeur du multiculturalisme et de l'immigration comme d'ailleurs les chiffres officiels, qui montrent la véritable ampleur de l'immigration – 427 000 personnes ont obtenu le droit de travailler dans le pays depuis 2004 [alors que le gouvernement attendait 13 000 personnes par an après l'élargissement de l'UE].
Les récents projets d'attentats mis sur pied par des ressortissants britanniques ont causé un choc qui a accéléré le débat. Mme Kelly a sans aucun doute conscience de la profonde anxiété, voire de la colère, que les hommes politiques avaient jusqu'à présent négligée et qui risque un jour d'exploser à la surface relativement calme de la vie quotidienne. Les passagers d'un avion ont récemment refusé que l'appareil décolle si deux hommes originaires du sous-continent indien (qui semblaient parler arabe) ne débarquaient pas. Ce genre d'incident annonce peut-être des choses plus déplaisantes encore.
K. Miller, M. Kite, J. Orr, N. Goswami, R. Nikkha
The Sunday Telegraph
Le Canada semble se réveiller (doucement):
Les femmes musulmanes ne seront plus autorisées à voter le visage recouvert d'un voile intégral au Canada en vertu d'un projet de loi déposé vendredi par le gouvernement.
http://www.france24.com/france24Public/fr/nouvelles/amerique/20071026-canada-election-projet-loi-femmes-voile-interdiction.html
ils devraient accélérer qd même un peu:
http://www.youtube.com/watch?v=8Tm26lKxjt8
Voici l'échec français:
http://www.dailymotion.com/video/xqdc_trappes-a-l-heure-de-la-priere
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CanWest News Service
Saturday, October 20, 2007
MONTREAL -- Like other Canadians, most Quebecers are happy in principle with immigrants and ethnic groups. But unlike the rest of the country, a new poll suggests, they want minorities to assimilate.
A majority of Quebecers -- 56 per cent -- think minorities should be discouraged from forming their own communities here and, what's more, actually abandon their cultural practices, a Leger Marketing survey said.
By contrast, only 20 per cent of other Canadians feel that way....(so far)
-------------------
Voici un article de courrier intl':
-MULTICULTURALISME • Une citoyenneté inachevée ?
De l'Australie au Canada, en passant par le Royaume-Uni, le multiculturalisme est de plus en plus contesté. Des gages d'adhésion aux valeurs démocratiques et d'assimilation "à la française" sont désormais demandés aux immigrants.
Les feux d'artifice, fêtes populaires et cérémonies de décoration de citoyens méritants marquent d'ordinaire le 26 janvier en Australie, date de l'Australia Day, la fête nationale. Mais, cette année, les réjouissances ont tourné à l'aigre. L'organisateur d'un concert rock prévu pour l'occasion avait demandé aux spectateurs de ne pas amener de drapeaux australiens sur le site de l'événement. Le drapeau est devenu selon lui un symbole de violence raciste depuis les émeutes de décembre 2005 contre les Australiens d'origine libanaise.
Une attitude qui fait bondir The Daily Telegraph de Sydney. Le quotidien conservateur estime que le multiculturalisme est en train de transformer l'Australie en "une tyrannie de la tolérance" qui dénigre les symboles nationaux.
Les exemples de radicalisation de l'opinion publique dans différents pays qui ont adopté le multiculturalisme se multiplient. Le laxisme de ce modèle d'intégration des immigrants vis-à-vis des différentes pratiques culturelles minoritaires est de plus en plus perçu comme dangereux. Les immigrants n'adhéreraient pas suffisamment aux valeurs démocratiques, selon les critiques. Des mesures d'ajustement sont prises, soulignant l'échec du modèle.
Ainsi, l'Australie "cherche à limiter les conséquences négatives de l'immigration massive. Le gouvernement s'éloigne du multiculturalisme britannique pour se rapprocher de l'assimilation à la française", rapporte l'International Herald Tribune.
Le multiculturalisme est peu à peu abandonné par Canberra. Le ministère australien de l'Immigration et des Affaires multiculturelles est ainsi récemment devenu le ministère de l'Immigration et de la Citoyenneté. Une décision justifiée par le besoin de renforcer l'unité du pays, affirme le Premier ministre australien John Howard. Ce dernier a aussi jugé nécessaire de rappeler, lors d'un discours prononcé devant des immigrants naturalisés citoyens australiens, que la langue anglaise est la première chose qui rassemble les Australiens. Tous les Australiens, a-t-il dit, doivent en outre reconnaître "la valeur du système démocratique, l'Etat de droit, la liberté de la presse, l'égalité des sexes et l'histoire australienne", note le Sydney Morning Herald.
Au Royaume-Uni, les attentats du 7 juillet 2005 à Londres ont durement marqué les esprits. Tony Blair parle de plus en plus d'assimilation et de moins en moins de multiculturalisme, priant les immigrants de participer à l'unité du pays. Mais, dans la foule des gens visés par ces rappels, certains fondamentalistes seraient moins égaux que d'autres, s'indigne The Observer. "Souvent, les dévots musulmans ne sont pas comparés à d'autres groupes conservateurs – les juifs ultraorthodoxes, les chrétiens évangéliques, par exemple – mais placés en opposition vis-à-vis des valeurs libérales des Lumières dont l'un des piliers est l'anticléricalisme. Ils ne devraient pas seulement obéir aux lois mais aussi étudier Voltaire", ironise l'hebdomadaire dominical.
Au Canada, certaines voix ne craignent plus de s'élever pour donner des leçons de citoyenneté aux immigrants. La Presse de Montréal rapporte ainsi que le petit village d'Hérouxville, 1 300 âmes et pas un immigrant dans le lot, a adopté une charte définissant ses "normes de vie". Le texte doit servir à informer les immigrants qui voudraient s'y installer du mode de vie québécois. Ces normes de vie entérinées par le conseil municipal stipulent ainsi que "les hommes et les femmes ont la même valeur. A cet effet, une femme peut, entre autres : conduire une voiture, voter librement, signer des chèques, danser, décider par elle-même. [Il est considéré] comme hors norme le fait de tuer les femmes par lapidation sur la place publique de les brûler vives, de les asperger avec de l'acide ou de les exciser. Il est aussi à propos de se montrer à visage découvert, en tout temps, dans les lieux publics, pour faciliter l'identification. La seule exception à cette règle concerne la fête d'Halloween."
L'affaire fait grand bruit au Canada. Le magazine torontois The Walrus tente d'examiner dans une longue enquête les limites du multiculturalisme, ce "rêve du XXe siècle devenu un casse-tête pour le XXIe". La vie citoyenne des minorités ethniques se heurte en effet à certaines limites, selon le professeur de sociologie de l'université de Toronto Jeffrey Reitz, cité par The Walrus. Le taux de participation aux élections des enfants d'immigrants varie selon la couleur de leur peau, d'après ses recherches. Ainsi, les enfants d'immigrants blancs votent quatre fois plus que leurs parents, alors qu'ils ne participent que deux fois plus dans toutes les autres communautés. Un facteur parmi d'autres mesurés par Reitz et qui indique "que les politiques multiculturelles ne fonctionnent pas pour les minorités visibles", estime le sociologue.
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Faillite du système communautariste?
BIG TIME!
Ces pays toujours si prompts a critiquer le modèle français qui est selon Ayaan Hirsi-Ali, le meilleur....si seulement il était appliqué...!
Car au fond il n'y a pas de solutions à moins d'étudier ce phénomène calmement autour d'une carte en se posant les bonnes questions, car si l'immigration est nécessaire et enrichissante pour tout le monde, il faut être clair et objectif:
-Tout le monde n'arrive pas et n'a pas forcément envie de s'intégrer!
ROYAUME-UNI • Le débat sur le multiculturalisme s'accélère
Le projet d'attentats contre des avions élaboré par des musulmans et l'afflux massif d'Européens de l'Est depuis 2004 ont replacé l'immigration au cœur du débat politique. Le modèle d'intégration britannique n'est plus considéré comme un atout pour la société.
Ray Honeyford, 72 ans, ancien directeur d'une école de Bradford, a pris sa retraite il y a plus de vingt ans. Plus exactement, il a été diffamé par les "experts" politiquement corrects, submergé de menaces de mort et accusé de racisme. Il a fini par être contraint de démissionner et n'a plus eu le droit d'enseigner.
Son crime ? Avoir publié dans la Salisbury Review, en 1984, un article se demandant si les enfants de son école avaient vraiment à gagner de certaines pratiques tolérées par les autorités – par exemple, laisser les élèves s'absenter pendant des mois d'affilée pour aller "à la maison" au Pakistan au motif que cela servait leur culture d'origine. Dans un langage parfois maladroit, il attirait l'attention sur le risque de voir apparaître des ghettos dans les villes britanniques.
M. Honeyford pensait que les écoles comme la sienne, le collège Drummond, dont 95 % des élèves étaient d'origine pakistanaise ou bangladaise, étaient une catastrophe tant pour les enfants que pour la société. Il croyait passionnément que l'éducation avait un pouvoir rédempteur et la capacité d'intégrer des personnes issues de milieux différents. Il insistait sur le fait que les jeunes musulmanes devaient recevoir la même éducation que les autres élèves.
La ministre des Communautés parle de ghettoïsation
Vingt-deux ans après, on lui donne enfin raison. L'establishment progressiste qui avait hurlé au scandale se range à ses vues. Le 24 août, la ministre des Communautés, Ruth Kelly, a remis en question les canons multiculturalistes qui ont si longtemps servi de test de moralité aux bien-pensants. "Il y a des Britanniques blancs que le changement met mal à l'aise. Ils voient les magasins et les restaurants des centres-villes changer. Ils voient leur quartier devenir plus mélangé, a-t-elle déclaré. Exclus des bénéfices de ces changements, ils commencent à croire ce qu'on raconte sur les minorités ethniques, qui recevraient un traitement particulier, et à développer du ressentiment, l'impression d'être lésés. Nous sommes passés d'une période de consensus sur la valeur du multiculturalisme à une période où l'on peut encourager le débat en se demandant si le multiculturalisme ne favorise pas la ghettoïsation. Ce sont des questions difficiles, et nous ne devons pas les éluder. En essayant de ne pas imposer une identité et une culture britannique unique, ne nous sommes-nous pas retrouvés avec certaines communautés vivant isolées les unes des autres, sans liens qui les unisse ?" Il y a un an, Trevor Phillips, le président de la Commission pour l'égalité raciale, s'était demandé si la panacée du multiculturalisme n'avait pas fait plus de mal que de bien et suggérait de donner aux immigrés et aux enfants d'immigrés les moyens de devenir britanniques.
Mohammed Ajeeb, qui était maire de Bradford en 1985, avait réclamé la démission de Ray Honeyford. Il persiste à penser qu'il a bien fait, parce que l'article de M. Honeyford avait un ton incendiaire et démontrait "une tendance à manifester des préjugés contre certains pans de [notre] communauté". En vingt ans, M. Ajeeb a toutefois changé d'avis quant au rôle de l'éducation dans l'intégration. Jadis opposé à l'idée de répartir les enfants musulmans dans plusieurs écoles, il préconise aujourd'hui cette solution, afin qu'aucun établissement de Bradford ne compte plus de 70 % d'élèves de la même origine. Mais n'aurait-il pas considéré cette idée et ses partisans comme racistes il y a vingt ans ?
Manningham, où se trouve le collège Drummond, s'est amélioré – du moins en partie. Le quartier s'embourgeoise. Manningham est aujourd'hui moins monoracial, du fait d'un afflux d'immigrés d'Europe de l'Est. Les nouveaux arrivants se fixent toujours là où les logements sont bon marché, ce qui incite les anciens à partir. Les personnes que nous avons interrogées – Ukrainiens, Tchèques, Slovaques, Pakistanais d'origine – nous ont déclaré qu'elles voulaient que leurs enfants aient une éducation britannique pour qu'ils puissent s'intégrer pleinement dans la société et trouver de bons emplois. Personne ne veut d'une balkanisation, de communautés rivales gardant intactes leurs coutumes.
Le collège de Ray Honeyford compte toujours une majorité de musulmans, dont 15 % de Somaliens. Il a été rebaptisé Iqra ["Je lis"], le comble du politiquement correct pour certains, même si on l'appelle toujours Drummond dans le quartier. Shanaz Anwar-Bleem, la nouvelle directrice, confie que certains élèves continuent à s'absenter des mois pour rentrer au Pakistan ou au Bangladesh, mais que les autorités essaient de mettre un terme à cette pratique.
Une opinion publique de plus en plus hostile
Le collège est jumelé avec un autre établissement de Bradford. Les élèves se rendent visite et peuvent ainsi apprendre comment vivent les autres et se faire des amis. Pour Mme Anwar-Bleem, qui est fille d'immigrés, ce sont les politiques du gouvernement qui expliquent la ségrégation de fait qui existe à Bradford. Tout cela ne semble pas très différent, dans l'esprit, de ce que M. Honeyford disait dans les années 1980. Pourquoi le gouvernement a-t-il fini par adopter un point de vue qui reprend au moins tacitement un peu le sien ? Mme Kelly a été obligée d'intervenir, parce que l'opinion et la presse s'interrogent depuis des mois avec une hostilité croissante sur la valeur du multiculturalisme et de l'immigration comme d'ailleurs les chiffres officiels, qui montrent la véritable ampleur de l'immigration – 427 000 personnes ont obtenu le droit de travailler dans le pays depuis 2004 [alors que le gouvernement attendait 13 000 personnes par an après l'élargissement de l'UE].
Les récents projets d'attentats mis sur pied par des ressortissants britanniques ont causé un choc qui a accéléré le débat. Mme Kelly a sans aucun doute conscience de la profonde anxiété, voire de la colère, que les hommes politiques avaient jusqu'à présent négligée et qui risque un jour d'exploser à la surface relativement calme de la vie quotidienne. Les passagers d'un avion ont récemment refusé que l'appareil décolle si deux hommes originaires du sous-continent indien (qui semblaient parler arabe) ne débarquaient pas. Ce genre d'incident annonce peut-être des choses plus déplaisantes encore.
K. Miller, M. Kite, J. Orr, N. Goswami, R. Nikkha
The Sunday Telegraph
Le Canada semble se réveiller (doucement):
Les femmes musulmanes ne seront plus autorisées à voter le visage recouvert d'un voile intégral au Canada en vertu d'un projet de loi déposé vendredi par le gouvernement.
http://www.france24.com/france24Public/fr/nouvelles/amerique/20071026-canada-election-projet-loi-femmes-voile-interdiction.html
ils devraient accélérer qd même un peu:
http://www.youtube.com/watch?v=8Tm26lKxjt8
Voici l'échec français:
http://www.dailymotion.com/video/xqdc_trappes-a-l-heure-de-la-priere
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CanWest News Service
Saturday, October 20, 2007
MONTREAL -- Like other Canadians, most Quebecers are happy in principle with immigrants and ethnic groups. But unlike the rest of the country, a new poll suggests, they want minorities to assimilate.
A majority of Quebecers -- 56 per cent -- think minorities should be discouraged from forming their own communities here and, what's more, actually abandon their cultural practices, a Leger Marketing survey said.
By contrast, only 20 per cent of other Canadians feel that way....(so far)
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Voici un article de courrier intl':
-MULTICULTURALISME • Une citoyenneté inachevée ?
De l'Australie au Canada, en passant par le Royaume-Uni, le multiculturalisme est de plus en plus contesté. Des gages d'adhésion aux valeurs démocratiques et d'assimilation "à la française" sont désormais demandés aux immigrants.
Les feux d'artifice, fêtes populaires et cérémonies de décoration de citoyens méritants marquent d'ordinaire le 26 janvier en Australie, date de l'Australia Day, la fête nationale. Mais, cette année, les réjouissances ont tourné à l'aigre. L'organisateur d'un concert rock prévu pour l'occasion avait demandé aux spectateurs de ne pas amener de drapeaux australiens sur le site de l'événement. Le drapeau est devenu selon lui un symbole de violence raciste depuis les émeutes de décembre 2005 contre les Australiens d'origine libanaise.
Une attitude qui fait bondir The Daily Telegraph de Sydney. Le quotidien conservateur estime que le multiculturalisme est en train de transformer l'Australie en "une tyrannie de la tolérance" qui dénigre les symboles nationaux.
Les exemples de radicalisation de l'opinion publique dans différents pays qui ont adopté le multiculturalisme se multiplient. Le laxisme de ce modèle d'intégration des immigrants vis-à-vis des différentes pratiques culturelles minoritaires est de plus en plus perçu comme dangereux. Les immigrants n'adhéreraient pas suffisamment aux valeurs démocratiques, selon les critiques. Des mesures d'ajustement sont prises, soulignant l'échec du modèle.
Ainsi, l'Australie "cherche à limiter les conséquences négatives de l'immigration massive. Le gouvernement s'éloigne du multiculturalisme britannique pour se rapprocher de l'assimilation à la française", rapporte l'International Herald Tribune.
Le multiculturalisme est peu à peu abandonné par Canberra. Le ministère australien de l'Immigration et des Affaires multiculturelles est ainsi récemment devenu le ministère de l'Immigration et de la Citoyenneté. Une décision justifiée par le besoin de renforcer l'unité du pays, affirme le Premier ministre australien John Howard. Ce dernier a aussi jugé nécessaire de rappeler, lors d'un discours prononcé devant des immigrants naturalisés citoyens australiens, que la langue anglaise est la première chose qui rassemble les Australiens. Tous les Australiens, a-t-il dit, doivent en outre reconnaître "la valeur du système démocratique, l'Etat de droit, la liberté de la presse, l'égalité des sexes et l'histoire australienne", note le Sydney Morning Herald.
Au Royaume-Uni, les attentats du 7 juillet 2005 à Londres ont durement marqué les esprits. Tony Blair parle de plus en plus d'assimilation et de moins en moins de multiculturalisme, priant les immigrants de participer à l'unité du pays. Mais, dans la foule des gens visés par ces rappels, certains fondamentalistes seraient moins égaux que d'autres, s'indigne The Observer. "Souvent, les dévots musulmans ne sont pas comparés à d'autres groupes conservateurs – les juifs ultraorthodoxes, les chrétiens évangéliques, par exemple – mais placés en opposition vis-à-vis des valeurs libérales des Lumières dont l'un des piliers est l'anticléricalisme. Ils ne devraient pas seulement obéir aux lois mais aussi étudier Voltaire", ironise l'hebdomadaire dominical.
Au Canada, certaines voix ne craignent plus de s'élever pour donner des leçons de citoyenneté aux immigrants. La Presse de Montréal rapporte ainsi que le petit village d'Hérouxville, 1 300 âmes et pas un immigrant dans le lot, a adopté une charte définissant ses "normes de vie". Le texte doit servir à informer les immigrants qui voudraient s'y installer du mode de vie québécois. Ces normes de vie entérinées par le conseil municipal stipulent ainsi que "les hommes et les femmes ont la même valeur. A cet effet, une femme peut, entre autres : conduire une voiture, voter librement, signer des chèques, danser, décider par elle-même. [Il est considéré] comme hors norme le fait de tuer les femmes par lapidation sur la place publique de les brûler vives, de les asperger avec de l'acide ou de les exciser. Il est aussi à propos de se montrer à visage découvert, en tout temps, dans les lieux publics, pour faciliter l'identification. La seule exception à cette règle concerne la fête d'Halloween."
L'affaire fait grand bruit au Canada. Le magazine torontois The Walrus tente d'examiner dans une longue enquête les limites du multiculturalisme, ce "rêve du XXe siècle devenu un casse-tête pour le XXIe". La vie citoyenne des minorités ethniques se heurte en effet à certaines limites, selon le professeur de sociologie de l'université de Toronto Jeffrey Reitz, cité par The Walrus. Le taux de participation aux élections des enfants d'immigrants varie selon la couleur de leur peau, d'après ses recherches. Ainsi, les enfants d'immigrants blancs votent quatre fois plus que leurs parents, alors qu'ils ne participent que deux fois plus dans toutes les autres communautés. Un facteur parmi d'autres mesurés par Reitz et qui indique "que les politiques multiculturelles ne fonctionnent pas pour les minorités visibles", estime le sociologue.
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Faillite du système communautariste?
BIG TIME!
samedi 13 octobre 2007
Bloggers begin to tell the realities of life in Communist Cuba
HAVANA: When Yoani Sánchez, 32, wants to update her blog about daily life in Cuba, she dresses like a tourist and strides confidently into a Havana hotel, greeting the staff in German.
That is because Cubans like Sánchez are not authorized to use hotel Internet connections, which are reserved for foreigners.
In a recent "Generación Y" posting at www.desdecuba.com/generaciony/, Sánchez wrote about the abundance of police patrolling the streets of Havana, checking documents and searching bags for black-market merchandise.
She and a handful of other independent bloggers are opening up a crack in the government's tight control over media and information to give the rest of the world a glimpse of life in the one-party, Communist state.
"We are taking advantage of an unregulated area. They can't control cyberspace out there," she said.
But the bloggers face many difficulties.
Once inside the hotel, Sánchez has to write fast. Not because she fears getting caught, but because online access is prohibitively expensive. An hour online costs about $6, the equivalent of two weeks of pay for the average Cuban.
Independent bloggers like Sánchez have to build their sites on servers outside Cuba, and they have more readers outside Cuba than inside.
That is not surprising, since only 200,000 Cubans of the 11 million on the island have access to the World Wide Web, the lowest rate in Latin America, according to the International Telecommunication Union.
Only government employees, academics and researchers are allowed to have their own Internet accounts, which are provided by the government.
Ordinary Cubans are allowed only to open e-mail accounts that they can access through terminals at post offices, where they can also see Cuban Web sites but access to the rest of the World Wide Web is blocked.
"My access to Internet is very irregular," wrote the anonymous author of a blog called "My island at midday," (http://isla12pm.blogspot.com).
The Cuban government blames the limited Internet access on the U.S. sanctions that bar Cuba from hooking up to underwater fiber-optic cables that run just 12 miles, or 19 kilometers, offshore, a highway of broadband communication. Instead, Cuba must use expensive satellite uplinks to connect to the Internet via countries like Canada, Chile and Brazil.
Critics say that is just a pretext to maintain control over the Internet, a powerful tool that some believe could play an important role in spreading information in Cuba.
Cuba has already had a taste of openness since the ailing Cuban leader Fidel Castro agreed to temporarily hand over power last year to his brother Rául, who has encouraged debate at all levels of society on Cuba's unproductive economy.
But the reaction to television programs in December that honored notorious censors from the early 1970s - when Cuba adopted Soviet policies and cracked down on writers, artists and homosexuals - showed the potential of the Internet to effect change. There was such a flood of e-mail messages from Cuban intellectuals, academics and others with Internet access that the government was obliged to meet with them and issue an apology for the program.
Dozens of government supporters, mainly state-employed journalists with Internet accounts, have blogs. But most of them avoid commenting on the travails of daily life in Cuba and stick to the official line.
Many reproduce columns that Fidel Castro has written from his sickbed, along with criticism of the United States taken from the state-run news media.
One exception is Luis Sexto, a columnist for the Communist Youth newspaper Juventud Rebelde, who recently posted a blistering attack on state bureaucracy at luisexto.blogia.com.
"Without public criticism, mistakes will continue to hurt our country," Sexto wrote last month.
Others avoid politics and discuss cinema and literature, or nostalgia for the Soviet cartoons that many Cubans were brought up on (munequitosrusos.blogspot.com).
But most prefer to remain anonymous or use pseudonyms in order to protect themselves.
A blogger who goes by the name of "Tension Lia" posts mostly photographs of the ruinous state of the architectural treasures of Havana on Havanascity (havanascity.blogspot.com).
The creator of "My island at midday" said via e-mail that the anonymity of the blog had allowed him to say some things that nobody has dared write about.
"Dissent has always been frowned upon," the author wrote.
"Intolerance is still the rule in Cuba, even though Cuban society is starting to adapt to diversity of opinions."
source: http://www.iht.com/articles/2007/10/11/business/cubablog.php?WT.mc_id=newsalert
Heureusement avec internet la réalité cubaine se fait jour et les censeurs (et ils st nombreux! ex: le guide du routard) n'ont qu'a ravaler leur militantisme, aveuglé qu'ils sont par les merveilles d'une dictature trop souvent présenté par des naifs (Jean-Paul Sartre, Danielle Mitterand...) comme un paradis.
Il suffit de faire un tour a Cuba hors des sentiers battus pour VOIR...
Autre article du iht.com:
Cubans are migrating to the United States in the greatest numbers in more than a decade, and for most of them the new way to get north is first to head west - to Mexico - in a convoluted route that avoids the U.S. Coast Guard.
http://www.iht.com/articles/2007/10/15/africa/cuba.php?WT.mc_id=rssfrontpage
That is because Cubans like Sánchez are not authorized to use hotel Internet connections, which are reserved for foreigners.
In a recent "Generación Y" posting at www.desdecuba.com/generaciony/, Sánchez wrote about the abundance of police patrolling the streets of Havana, checking documents and searching bags for black-market merchandise.
She and a handful of other independent bloggers are opening up a crack in the government's tight control over media and information to give the rest of the world a glimpse of life in the one-party, Communist state.
"We are taking advantage of an unregulated area. They can't control cyberspace out there," she said.
But the bloggers face many difficulties.
Once inside the hotel, Sánchez has to write fast. Not because she fears getting caught, but because online access is prohibitively expensive. An hour online costs about $6, the equivalent of two weeks of pay for the average Cuban.
Independent bloggers like Sánchez have to build their sites on servers outside Cuba, and they have more readers outside Cuba than inside.
That is not surprising, since only 200,000 Cubans of the 11 million on the island have access to the World Wide Web, the lowest rate in Latin America, according to the International Telecommunication Union.
Only government employees, academics and researchers are allowed to have their own Internet accounts, which are provided by the government.
Ordinary Cubans are allowed only to open e-mail accounts that they can access through terminals at post offices, where they can also see Cuban Web sites but access to the rest of the World Wide Web is blocked.
"My access to Internet is very irregular," wrote the anonymous author of a blog called "My island at midday," (http://isla12pm.blogspot.com).
The Cuban government blames the limited Internet access on the U.S. sanctions that bar Cuba from hooking up to underwater fiber-optic cables that run just 12 miles, or 19 kilometers, offshore, a highway of broadband communication. Instead, Cuba must use expensive satellite uplinks to connect to the Internet via countries like Canada, Chile and Brazil.
Critics say that is just a pretext to maintain control over the Internet, a powerful tool that some believe could play an important role in spreading information in Cuba.
Cuba has already had a taste of openness since the ailing Cuban leader Fidel Castro agreed to temporarily hand over power last year to his brother Rául, who has encouraged debate at all levels of society on Cuba's unproductive economy.
But the reaction to television programs in December that honored notorious censors from the early 1970s - when Cuba adopted Soviet policies and cracked down on writers, artists and homosexuals - showed the potential of the Internet to effect change. There was such a flood of e-mail messages from Cuban intellectuals, academics and others with Internet access that the government was obliged to meet with them and issue an apology for the program.
Dozens of government supporters, mainly state-employed journalists with Internet accounts, have blogs. But most of them avoid commenting on the travails of daily life in Cuba and stick to the official line.
Many reproduce columns that Fidel Castro has written from his sickbed, along with criticism of the United States taken from the state-run news media.
One exception is Luis Sexto, a columnist for the Communist Youth newspaper Juventud Rebelde, who recently posted a blistering attack on state bureaucracy at luisexto.blogia.com.
"Without public criticism, mistakes will continue to hurt our country," Sexto wrote last month.
Others avoid politics and discuss cinema and literature, or nostalgia for the Soviet cartoons that many Cubans were brought up on (munequitosrusos.blogspot.com).
But most prefer to remain anonymous or use pseudonyms in order to protect themselves.
A blogger who goes by the name of "Tension Lia" posts mostly photographs of the ruinous state of the architectural treasures of Havana on Havanascity (havanascity.blogspot.com).
The creator of "My island at midday" said via e-mail that the anonymity of the blog had allowed him to say some things that nobody has dared write about.
"Dissent has always been frowned upon," the author wrote.
"Intolerance is still the rule in Cuba, even though Cuban society is starting to adapt to diversity of opinions."
source: http://www.iht.com/articles/2007/10/11/business/cubablog.php?WT.mc_id=newsalert
Heureusement avec internet la réalité cubaine se fait jour et les censeurs (et ils st nombreux! ex: le guide du routard) n'ont qu'a ravaler leur militantisme, aveuglé qu'ils sont par les merveilles d'une dictature trop souvent présenté par des naifs (Jean-Paul Sartre, Danielle Mitterand...) comme un paradis.
Il suffit de faire un tour a Cuba hors des sentiers battus pour VOIR...
Autre article du iht.com:
Cubans are migrating to the United States in the greatest numbers in more than a decade, and for most of them the new way to get north is first to head west - to Mexico - in a convoluted route that avoids the U.S. Coast Guard.
http://www.iht.com/articles/2007/10/15/africa/cuba.php?WT.mc_id=rssfrontpage
lundi 8 octobre 2007
Sondage Israélien
Selon un sondage réalisé par l'Institut "Rating Research", la majorité des étudiants israéliens n'envisageraient pas leur futur professionnel dans l'Etat hébreu.
Sur les 303 étudiants interrogés, 90% d'entres eux considèrent en effet que le gouvernement israélien n'est pas efficace pour leur assurer un bon avenir professionnel ainsi qu'une sécurité financière.
C'est pourquoi 53% de ces jeunes gens désirent obtenir une autre nationalité, et beaucoup ont une préférence pour le passeport américain.
Par ailleurs, 13% d'entres eux ont exprimé le souhait de renoncer à leur nationalité israélienne.
Concernant leur situation actuelle, ce sondage rapporte que 80% de ces étudiants ont un travail, 46% vivent encore chez leurs parents, et seulement 41% reçoivent une aide financière de leur famille pour subvenir à leurs besoins et payer leurs études.
Sur les 303 étudiants interrogés, 90% d'entres eux considèrent en effet que le gouvernement israélien n'est pas efficace pour leur assurer un bon avenir professionnel ainsi qu'une sécurité financière.
C'est pourquoi 53% de ces jeunes gens désirent obtenir une autre nationalité, et beaucoup ont une préférence pour le passeport américain.
Par ailleurs, 13% d'entres eux ont exprimé le souhait de renoncer à leur nationalité israélienne.
Concernant leur situation actuelle, ce sondage rapporte que 80% de ces étudiants ont un travail, 46% vivent encore chez leurs parents, et seulement 41% reçoivent une aide financière de leur famille pour subvenir à leurs besoins et payer leurs études.
courage...fuyons!
Depuis sa mort en Bolivie, il y a quarante ans, le "Che" est devenu une icône. Un statut qui permet toutes les dérives et, surtout, tous les mensonges.
L'histoire se passe à La Havane, il y a quelques semaines. Début août, Celia, une vétérinaire de 44 ans, hésite un peu avant d'entrer dans l'enceinte du consulat d'Argentine. Elle demande à voir le consul et lui explique qu'elle voudrait acquérir la nationalité argentine. Depuis les années 1980, en effet, les enfants d'Argentins peuvent – quel que soit leur lieu de résidence – se faire naturaliser et obtenir un passeport. Celia explique qu'elle fait cette démarche non pour elle-même mais pour ses enfants. Pour qu'ils puissent sortir de Cuba et voyager partout dans le monde sans les habituelles "tracasseries administratives" cubaines. (c'est joliment dit...)
Reste donc à prouver que Celia a bel et bien droit à la nationalité argentine… Ce qui est fait lorsqu'elle sort le certificat de naissance de son père Ernesto Guevara Lynch, le "Che". Eh oui, Celia est tout simplement la fille du Che, et même si Clarín précise qu'elle est une fervente castriste (hahaha je l'imagine bien dire le contraire...?) le quotidien remarque que Celia a la tête sur les épaules. Plus les jours passent et plus la santé du "Líder máximo" décline, et qui sait de quoi demain sera fait à Cuba ? Celia a dû penser que son nom ne la préserverait pas de l'Histoire et qu'il valait mieux pour elle avoir ses papiers en règle au cas où elle devrait quitter l'île précipitamment...
Pour une autre dictature?
source: Clarin
L'histoire se passe à La Havane, il y a quelques semaines. Début août, Celia, une vétérinaire de 44 ans, hésite un peu avant d'entrer dans l'enceinte du consulat d'Argentine. Elle demande à voir le consul et lui explique qu'elle voudrait acquérir la nationalité argentine. Depuis les années 1980, en effet, les enfants d'Argentins peuvent – quel que soit leur lieu de résidence – se faire naturaliser et obtenir un passeport. Celia explique qu'elle fait cette démarche non pour elle-même mais pour ses enfants. Pour qu'ils puissent sortir de Cuba et voyager partout dans le monde sans les habituelles "tracasseries administratives" cubaines. (c'est joliment dit...)
Reste donc à prouver que Celia a bel et bien droit à la nationalité argentine… Ce qui est fait lorsqu'elle sort le certificat de naissance de son père Ernesto Guevara Lynch, le "Che". Eh oui, Celia est tout simplement la fille du Che, et même si Clarín précise qu'elle est une fervente castriste (hahaha je l'imagine bien dire le contraire...?) le quotidien remarque que Celia a la tête sur les épaules. Plus les jours passent et plus la santé du "Líder máximo" décline, et qui sait de quoi demain sera fait à Cuba ? Celia a dû penser que son nom ne la préserverait pas de l'Histoire et qu'il valait mieux pour elle avoir ses papiers en règle au cas où elle devrait quitter l'île précipitamment...
Pour une autre dictature?
source: Clarin
samedi 6 octobre 2007
liquide ds les avions...permis au Japon
J'ai pêché ceci sur iht.com
un témoignage de Tyler Brûlé sur une expérience au Japon.
il semblerait qu'on se foute de nous ds les aéroports du monde entier sur cette nouvelle règle de ne pas emporter de liquide a bord:
"At Kobe's security checkpoint boarding passes were checked, laptops unloaded and I was about to discard a bottle of juice when the security agent extended her gloved hand to take it. I expected to watch her chuck it in the bin, but instead she took it over to a device that obviously scanned the contents and decided it wasn't filled with something that could rip a 767 out of the sky. Why similar scanners haven't been fitted at airports around the world to allow passengers to carry beverages on board seems odd."
un témoignage de Tyler Brûlé sur une expérience au Japon.
il semblerait qu'on se foute de nous ds les aéroports du monde entier sur cette nouvelle règle de ne pas emporter de liquide a bord:
"At Kobe's security checkpoint boarding passes were checked, laptops unloaded and I was about to discard a bottle of juice when the security agent extended her gloved hand to take it. I expected to watch her chuck it in the bin, but instead she took it over to a device that obviously scanned the contents and decided it wasn't filled with something that could rip a 767 out of the sky. Why similar scanners haven't been fitted at airports around the world to allow passengers to carry beverages on board seems odd."
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