La Grèce se mobilise contre l'immigration clandestine. Pour la première fois, une réunion sur ce sujet brûlant a eu lieu entre les cinq partis politiques importants du pays. Il s'agissait d'informer l'ensemble de la classe politique du transfert des clandestins, établis dans les grandes villes comme Patras, Thessalonique et Athènes, vers des centres de rétention, anciens camps de l'armée.
De son côté, la police redouble d'efforts. Dernière mesure en date, l'octroi d'une «prime de départ de 1 000 euros et un billet d'avion » pour les immigrés acceptant de retourner volontairement dans leur pays d'origine. Et le ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos prévoit rapidement un nouveau renforcement des sanctions contre les passeurs arrêtés aux frontières et notamment sur les 7 500 km de côte.
Selon les chiffres de l'agence de l'Union européenne Frontex (frontières extérieures), la Grèce est le pays des Vingt-Sept qui est le plus concerné par l'immigration clandestine. Le nombre de personnes interceptées aux frontières atteint 146 337 en 2008.
(...)
Certains touristes sont effrayés de voir des immigrés près de leurs chaises longues, surtout qu'ils sont de plus en plus nombreux», confie Petros, un loueur de parasols sur une plage de Samos, à quelques encablures (850 mètres) des côtes turques.
C'est justement dans cette île que Jacques Barrot, était en visite ce lundi. Un déplacement «important» pour le vice-président de la Commission européenne, qui a fait part de son inquiétude face à la croissance exponentielle des flux migratoires en Grèce.
Après avoir visité un navire de patrouille Frontex et le centre de rétention de Samos, il dresse un constat alarmant : «La diplomatie, et notamment européenne n'a pas compris le fond du problème. On ne peut pas continuer à discuter avec la Turquie ou a l'aider financièrement à garder ses frontières si ce candidat à l'UE ne nous garantit pas l'application de l'accord de réadmission signé avec la Grèce.»
(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/30/01003-20090630ARTFIG00372-la-grece-se-mobilise-contre-ses-clandestins-.php
mardi 30 juin 2009
lundi 29 juin 2009
Réserver un hôtel sur Internet
Le Point.fr
Carte bancaire
Réserver un hôtel sur Internet : qui dit "garantie" ne dit pas "débit"
Donner son numéro de carte de crédit au site pour "garantir" une réservation n'autorise pas la banque à débiter le compte du client en cas d'annulation.
"Les données de votre carte sont nécessaires uniquement pour garantir votre réservation"
Fabienne avait effectué une réservation dans un hôtel sur le site venere.com et a communiqué, à la demande du site, le numéro de sa carte de crédit, sa date de validité ainsi que le cryptogramme visuel à trois chiffres indiqué au verso de la carte. "Aucun débit ! Les données de la carte de crédit sont nécessaires uniquement pour garantir votre réservation", assurait le site. Les données bancaires n'étaient donc pas destinées au paiement de la chambre, s'est dit Fabienne qui a finalement réservé une chambre dans un autre hôtel. Cela a déplu au premier hôtel qui a donné l'ordre à la banque de lui régler 780 euros, débités du compte de Fabienne.
La banque n'a pas respecté son contrat
Fabienne s'est retournée contre sa banque qui n'a pas voulu recréditer son compte. Elle a saisi le juge de proximité (compétent jusqu'à 4.000 euros de valeur en litige) qui a donné raison à la banque. Le juge s'est fondé sur le fait que Fabienne a "volontairement" communiqué ses coordonnées, et qu'un ordre de payer donné au moyen d'une carte de paiement est irrévocable. Ce motif n'est pas valable, a répondu la Cour de cassation, s'agissant de paiements à distance sur Internet. En outre, observe la Cour, les conditions générales du contrat "carte Visa premier" indiquent, dans le paragraphe "Réclamations", que le "titulaire de la carte doit être remboursé dans tous les cas où sa réclamation est justifiée". Or, la banque n'a pas cherché à savoir si la réclamation de Fabienne était ou non justifiée. Ce qui est une faute contractuelle. Erreur qui s'ajoute à celle d'avoir, les yeux fermés, exécuté l'ordre de l'hôtel "au seul vu des données qu'il lui a transmises", à savoir "la communication par le titulaire du compte de ses coordonnées bancaires"... L'article 1134 du Code civil qui fait du contrat la loi des parties a bel et bien été violé, et une simple réservation ne constitue pas, juridiquement, un mandat de débiter le compte de celui qui l'effectue. À bon entendeur...
Laurence Neuer
Carte bancaire
Réserver un hôtel sur Internet : qui dit "garantie" ne dit pas "débit"
Donner son numéro de carte de crédit au site pour "garantir" une réservation n'autorise pas la banque à débiter le compte du client en cas d'annulation.
"Les données de votre carte sont nécessaires uniquement pour garantir votre réservation"
Fabienne avait effectué une réservation dans un hôtel sur le site venere.com et a communiqué, à la demande du site, le numéro de sa carte de crédit, sa date de validité ainsi que le cryptogramme visuel à trois chiffres indiqué au verso de la carte. "Aucun débit ! Les données de la carte de crédit sont nécessaires uniquement pour garantir votre réservation", assurait le site. Les données bancaires n'étaient donc pas destinées au paiement de la chambre, s'est dit Fabienne qui a finalement réservé une chambre dans un autre hôtel. Cela a déplu au premier hôtel qui a donné l'ordre à la banque de lui régler 780 euros, débités du compte de Fabienne.
La banque n'a pas respecté son contrat
Fabienne s'est retournée contre sa banque qui n'a pas voulu recréditer son compte. Elle a saisi le juge de proximité (compétent jusqu'à 4.000 euros de valeur en litige) qui a donné raison à la banque. Le juge s'est fondé sur le fait que Fabienne a "volontairement" communiqué ses coordonnées, et qu'un ordre de payer donné au moyen d'une carte de paiement est irrévocable. Ce motif n'est pas valable, a répondu la Cour de cassation, s'agissant de paiements à distance sur Internet. En outre, observe la Cour, les conditions générales du contrat "carte Visa premier" indiquent, dans le paragraphe "Réclamations", que le "titulaire de la carte doit être remboursé dans tous les cas où sa réclamation est justifiée". Or, la banque n'a pas cherché à savoir si la réclamation de Fabienne était ou non justifiée. Ce qui est une faute contractuelle. Erreur qui s'ajoute à celle d'avoir, les yeux fermés, exécuté l'ordre de l'hôtel "au seul vu des données qu'il lui a transmises", à savoir "la communication par le titulaire du compte de ses coordonnées bancaires"... L'article 1134 du Code civil qui fait du contrat la loi des parties a bel et bien été violé, et une simple réservation ne constitue pas, juridiquement, un mandat de débiter le compte de celui qui l'effectue. À bon entendeur...
Laurence Neuer
jeudi 18 juin 2009
South African rape survey
South Africa's government has been urged to solve the rape epidemic
One in four men in South Africa may have raped someone - with most of those attacking more than one victim, data from a new survey suggests.
The study, by the country's Medical Research Council, also found three out of four who admitted rape attacked for the first time while in their teens.
It said practices such as gang rape were common because they were considered a form of male bonding.
The MRC spoke to 1,738 men in KwaZulu-Natal and Eastern Cape provinces.
The study found that 73% of respondents said they had carried out their first assault before the age of 20.
Almost half who said they had carried out a rape admitted they had done so more than once.
One in 20 men surveyed said they had raped a woman or girl in the last year.
Professor Rachel Jewkes of the MRC, who carried out the research, told the BBC's World Today programme the findings were "very shocking".
"The absolute imperative is we have to change the underlying social attitudes that in a way have created a norm that coercing women into sex is on some level acceptable," she said.
"We know that we have a higher prevalence of rape in South Africa than there is in other countries.
"And it's partly rooted in our incredibly disturbed past and the way that South African men over the centuries have been socialised into forms of masculinity that are predicated on the idea of being strong and tough and the use of force to assert dominance and control over women, as well as other men."
She said all the victims in the main survey were women, but the participants were also interviewed about male rape.
The survey found that one in 10 men said they had been raped by other men.
Some 3% of the men interviewed said they had coerced a man or a boy into sex.
South Africa's government has been repeatedly criticised for failing to address the country's rape epidemic.
FROM BBC WORLD SERVICE
------------
Bientôt la coupe du monde de football ds ce pays que les bien-pensants voulaient absolument en Afrique. Voila un grand continent, démocratique, organisé, étranger à la corruption, respectueux des droits de l'homme (et de la femme), grand fournisseur de prix Nobel...
On souhaite une bonne coupe du monde à tous les visiteurs de cette nation soi-disant "arc en ciel" où il n'y a qu'un seul joueur blanc en équipe nationale de foot.
One in four men in South Africa may have raped someone - with most of those attacking more than one victim, data from a new survey suggests.
The study, by the country's Medical Research Council, also found three out of four who admitted rape attacked for the first time while in their teens.
It said practices such as gang rape were common because they were considered a form of male bonding.
The MRC spoke to 1,738 men in KwaZulu-Natal and Eastern Cape provinces.
The study found that 73% of respondents said they had carried out their first assault before the age of 20.
Almost half who said they had carried out a rape admitted they had done so more than once.
One in 20 men surveyed said they had raped a woman or girl in the last year.
Professor Rachel Jewkes of the MRC, who carried out the research, told the BBC's World Today programme the findings were "very shocking".
"The absolute imperative is we have to change the underlying social attitudes that in a way have created a norm that coercing women into sex is on some level acceptable," she said.
"We know that we have a higher prevalence of rape in South Africa than there is in other countries.
"And it's partly rooted in our incredibly disturbed past and the way that South African men over the centuries have been socialised into forms of masculinity that are predicated on the idea of being strong and tough and the use of force to assert dominance and control over women, as well as other men."
She said all the victims in the main survey were women, but the participants were also interviewed about male rape.
The survey found that one in 10 men said they had been raped by other men.
Some 3% of the men interviewed said they had coerced a man or a boy into sex.
South Africa's government has been repeatedly criticised for failing to address the country's rape epidemic.
FROM BBC WORLD SERVICE
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Bientôt la coupe du monde de football ds ce pays que les bien-pensants voulaient absolument en Afrique. Voila un grand continent, démocratique, organisé, étranger à la corruption, respectueux des droits de l'homme (et de la femme), grand fournisseur de prix Nobel...
On souhaite une bonne coupe du monde à tous les visiteurs de cette nation soi-disant "arc en ciel" où il n'y a qu'un seul joueur blanc en équipe nationale de foot.
mercredi 17 juin 2009
Paris en tête d'un sondage sur l'image de marque des villes
Paris se classe en tête d'un sondage publié mercredi sur l'image de marque de 50 grandes villes, devant Sydney et Londres.
L'indice CBI de l'institut Anholt-GfK Roper "mesure la perception de chaque ville, qui influence les choix sur les endroits où vivre, travailler et partir en vacances", explique son fondateur Simon Anholt.
Il a été calculé en interrogeant près de 10.000 personnes dans vingt pays en fonction de six catégories comme la notoriété, l'environnement, l'intérêt du style de vie ou la possibilité de trouver un emploi ou une école.
"Alors que Sydney se classe première dans trois catégories, c'est la forte avance de Paris sur Sydney en termes de notoriété et d'animation qui la place en première position", explique le responsable de l'enquête, Xiaoyan Zhao.
Les dix premières villes sont dans l'ordre Paris, Sydney, Londres, Rome, New York, Barcelone, San Francisco, Los Angeles, Vienne et Madrid. En queue de peloton, on retrouve le port saoudien de Djeddah, Bombay ou Le Caire.
Reuters
L'indice CBI de l'institut Anholt-GfK Roper "mesure la perception de chaque ville, qui influence les choix sur les endroits où vivre, travailler et partir en vacances", explique son fondateur Simon Anholt.
Il a été calculé en interrogeant près de 10.000 personnes dans vingt pays en fonction de six catégories comme la notoriété, l'environnement, l'intérêt du style de vie ou la possibilité de trouver un emploi ou une école.
"Alors que Sydney se classe première dans trois catégories, c'est la forte avance de Paris sur Sydney en termes de notoriété et d'animation qui la place en première position", explique le responsable de l'enquête, Xiaoyan Zhao.
Les dix premières villes sont dans l'ordre Paris, Sydney, Londres, Rome, New York, Barcelone, San Francisco, Los Angeles, Vienne et Madrid. En queue de peloton, on retrouve le port saoudien de Djeddah, Bombay ou Le Caire.
Reuters
lundi 15 juin 2009
Fin de partie à Copacabana
Une boîte de nuit très courue de Copacabana, à Rio, doit fermer boutique. Il s'agissait pourtant d'un lieu où les prostituées travaillaient en sécurité et de façon librement choisie, regrette la Folha de São Paulo.
Avec ses formes à peine cachées, promesse de bien des enchantements, Adriana - de son nom de guerre -, originaire du Minas Gerais, hausse les épaules lorsqu'on lui annonce que la discothèque Help va devenir un musée. "Un musée de femmes nues, alors..."
Les femmes légèrement vêtues ne sont pas les seules à évoluer dans cet établissement fondé voici vingt-cinq ans à la lisière de Copacabana, qui accueille la jeunesse dorée de Rio. Depuis les années 1990, l'endroit est l'un des hauts lieux de la prostitution au Brésil. Mais voilà : le gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro compte bien édifier sur les 1 600 m² du terrain de l'Avenida Atlântica le siège du futur musée de l'Image et du Son (MIS).
L'Etat a versé quelque 13 millions de reais [4,7 millions d'euros] pour l'expropriation du terrain et évalue le projet à 65 millions de reais [24 millions d'euros], financés pour moitié par le privé.
Si ce projet du gouvernement aboutit, les femmes à demi-nues qui dansent sur la piste du Help perdront une clientèle fidèle qui s'imagine chaque soir avoir tiré le gros lot.
Et elles seront nombreuses à aller courir les rues en quête d'un lieu aussi sécurisant que le Help pour travailler.
De fait, ici, les proxénètes n'entrent pas. Des quelque 1 300 à 5 500 euros que peuvent gagner ces femmes chaque mois, selon leurs avantages, pas un sou ne va dans les poches d'un intermédiaire ou d'un "protecteur". En revanche, elles doivent débourser de 10 à 14 euros pour entrer dans les lieux et y rester jusqu'à la fermeture, vers 5 heures du matin. Un investissement risqué : en l'absence de client, il est perdu.
Contrairement aux petites boîtes animées du quartier, les prostituées ne poussent pas les clients - pour la plupart étrangers - à la consommation. Chacun prend son ticket à la caisse et sa boisson au comptoir.
D'autre part, il n'y a ni sexe, ni nudité, ni strip-tease. L'endroit pourrait passer pour une boîte des plus banales si les femmes n'y faisaient pas commerce de leurs charmes. Les vigiles veillent à éloigner tous les consommateurs de drogue.
"C'est un lieu extrêmement sûr, qui respecte les normes et codes du travail sexuel au Brésil", affirme l'anthropologue Thaddeus Blanchette. "Si tous les bordels étaient comme le Help, ce serait une ville exemplaire."
Américain implanté à Rio, Blanchette est l'auteur, avec l'anthropologue Ana Paula da Silva, d'une étude intitulée Nossa Senhora da Help [Notre Dame du Help]. Un titre ironique qui se moque des étrangers crédules, certains d'avoir rencontré dans la discothèque la femme de leurs rêves, une jeune Bahianaise vierge de 26 ans...
Dans un livre intitulé Fille, mère, grand-mère et putain, une ex-prostituée, Gabriela Leite, résume : "Cette fermeture résulte d'une moralisation du gouvernement, qui veut occulter la prostitution." Mais les services culturels de l'Etat contestent cette assertion et expliquent que la culture est un facteur de développement économique. Malgré tout, la polémique fait rage.
"Le gouvernement va fermer un lieu exemplaire, affirme Blanchette. Au Help, c'est la femme qui contrôle les conditions de la négociation. Elle est libre de choisir d'accompagner ou pas la personne de son choix."
Ces jeunes filles rêvent d'un mari étranger, un "gringo" qui les emmènerait loin du Brésil, vers un paradis stéréotypé, à en croire les confidences de celles qui ont laissé leurs enfants en Europe, avec un père allemand, pour reprendre le travail qu'elles avaient abandonné. Beaucoup tentent de joindre les deux bouts en fréquentant le Help après leur journée de boulot.
Ailleurs à Copacabana, les prostituées aux mains des proxénètes sont légion. Alors, les orphelines du Help n'auront guère le choix. Ce sera la fin de leur indépendance actuelle. Comme d'autres, elles aborderont le client sur les plages et seront exposées à la dure loi du trottoir.
Et pourtant, les futures sans-abri n'appellent pas au secours : elles le regrettent, mais se résignent à l'expulsion. Beaucoup se souviendront d'elles comme des occupantes du musée imaginaire des femmes dévêtues.
Sénégal : Des tarifs à la… peau du client
«Nous relions l’humanité à son histoire», dit la pub de la Liaison maritime Dakar-Gorée (Lmdg). Le mot est touchant, sauf que le rapport avec les hommes et femmes de race blanche passe par une ségrégation sur les tarifs qui donnent accès à ce territoire de la tragédie historique qu’est l’île de Gorée. Comme si on voulait rendre au toubab d’aujourd’hui la monnaie (salée) d’une pièce qu’il n’a jamais utilisée. Entre touristes européens de passage chez nous, Africains non résidents et Sénégalais bon teint, le commerce de la traversée par chaloupe se paie à la tête du client, à des prix différents.
Enquête:
Le petit voyage entre Dakar et l’île de Gorée par la chaloupe a ses tarifs : 1 500 francs pour les Sénégalais, 2 500 francs pour les résidents africains, 5 000 francs Cfa pour les autres étrangers, notamment Européens et Américains. Pour les adultes et enfants habitant l’île, le coût du trajet est symbolique : respectivement 600 francs et 300 francs par mois.
Aujourd’hui, la tarification pose problème, et pour certains, c’est un signe : la discrimination est de retour à Gorée, des centaines d’années après la fin déclarée de l’esclavage ! Cette île dont la renommée est essentiellement liée à la traite négrière et à ses violences de toutes sortes ressemble aujourd’hui à un caillou aux œufs d’or partagé entre la mémoire et le business, et où le mercantilisme malmène l’équité entre visiteurs d’horizons divers. Cette situation d’inégalité indispose gravement beaucoup de visiteurs, européens et sénégalais confondus, qui ne s’expliquent pas une telle ségrégation sur les prix. Ça grogne et on se plaint de partout, mais «on ne sait pas à qui s’adresser. Il n’y a pas d’autorité particulière à qui on pourrait confier ces genres de choses», fulmine une touriste.
Le sac en bandoulière, Alexandra Bestard accompagnée de son cousin Alain et de la fille de ce dernier, tous Français en visite au Sénégal, ne cachent pas leur indignation lorsqu’ils découvrent sur un panneau déposé à même le sol la distorsion des prix de la traversée selon qu’on est Sénégalais ou «étranger». «Je trouve que c’est bizarre d’aller visiter une île qui restitue des souvenirs de l’esclavage et de la traite négrière, et que l’on vous dise au guichet que les tarifs sont différents selon la nationalité», déplore-t-elle. Pour Alexandra, «payer 5 000 francs Cfa, c’est payer cinq fois plus que les Sénégalais. Cela ne s’explique pas à mon niveau».
SELON QU’ON EST TOUBAB OU… NEGRE
Concrètement, le scénario est rodé. Devant le guichet, les étrangers sont priés de présenter une pièce d’identité avant de prendre un ticket. S’ils sont résidents dans notre pays, ils payent le même prix que les autochtones. Le même principe est valable pour les diplomates accrédités et pour tous ceux venus travailler ici quelle que soit la durée de leur séjour. Mais, Alexandra Bestard reste inconsolable et fait dans la comparaison. Pour elle, «Gorée représente l’esclavage, le racisme. Ce n’est pas normal de vivre ce genre de discrimination sur les tarifs après l’abolition de la traite négrière, ça ne nous donne pas envie de faire des choses ici.» Elle passe sur tous les autres désagréments subis par les touristes, au-delà de la traversée par chaloupe. Ils sont arnaqués un peu partout, trompés par-ci par-là, harcelés par les commerçants ambulants qui leur vendent des marchandises de piètre qualité à des prix surestimés, résume-t-elle. «Ce sont des facteurs de blocage pour le tourisme local.»
De l’avis du responsable de la brigade de surveillance Alioune Diongue, cette «discrimination n’existe nulle part dans le monde». Pour lui, «les autorités devaient créer dans ce sens des places Vip sans distinction de nationalité ou de race qui permettraient aux étrangers de choisir le niveau de confort souhaité pour la traversée».
(...)
En outre, c’est ce qui se fait chez les européens, dit-il encore. Curieuse comparaison vite contestée par Alexandra Bestard, exemple à l’appui. «En France, il peut y avoir de la discrimination sur des prix, certes, mais c’est uniquement selon qu’on est enfant ou retraité par exemple. Jamais selon la nationalité !» Interpellés par nos soins, Béatrice et Alain le Cung s’écrient sans retenue : «C’est de l’arnaque pure et simple»,
(Même chose à Cuba ds les bus, ds les soirées, c'est la différence aussi entre une démocratie et une dictature!)
(...)
Comme pour confirmer le statut de vache laitière qui est appliquée aux visiteurs étrangers non résidents, l’arrivée sur terre ferme de Gorée annonce une autre surprise. Une autre dépense, symbolique certes mais dépense quand même, leur est imposée. C’est une taxe municipale de 500 francs Cfa payable au niveau du bureau de perception situé en face du quai de débarquement peint en bleu et blanc. Les touristes sont subrepticement orientés à cet endroit là. La taxe est payable soit en espèce, soit échangée contre un dépliant présentant brièvement l’île.
En réaction, expliquent des vendeurs d’objets d’art installés dans l’île, de nombreux touristes s’exercent à des «représailles» en refusant ostensiblement d’acheter des objets de souvenirs.
(...)
------------
(Mon dieu quel affront...Refuser d'acheter des merdes fabriquées maintenant pour la plupart en Chine)
http://www.lequotidien.sn/index.php?option=com_content&task=view&id=7412&Itemid=10
samedi 13 juin 2009
Nom de domaine, domain name
A country code top-level domain (ccTLD) is an Internet top-level domain generally used or reserved for a country (a sovereign state or a dependent territory).
Commercial and vanity use
A number of the world's smallest countries have licensed their TLDs for worldwide commercial use. For example, Tuvalu and the Federated States of Micronesia, small island-states in the South Pacific, have partnered with VeriSign and FSM Telecommunications respectively, to sell domain names using the .tv and .fm TLDs to television and radio stations.
Vanity ccTLDs are TLDs which are used for various purposes outside their home countries, because of their name. For example,
.ad is a ccTLD for Andorra, but has recently been increasingly used by advertising agencies or classified advertising.
.ag is a ccTLD for Antigua and Barbuda and is sometimes used for agricultural sites. In Germany, AG (short for Aktiengesellschaft) is appended to the name of a stock-based company, similar to Inc. in USA.
.am is a ccTLD for Armenia, but is often used for AM radio stations, or for domain hacks (such as .i.am).
.as is a ccTLD for American Samoa. In Denmark and Norway, AS is appended to the name of a stock-based company, similar to Inc. in USA. In Czech Republic, the joint stock corporation a.s. abbreviation stands for Akciová společnost.
.be is a ccTLD for Belgium, but is sometimes used for the literal term "be".
.by is a ccTLD for Belarus, but is sometimes used in Germany, as "BY" is the official abbreviation of the state Bayern.
.cat is a ccTLD for Catalogna (Spain). (Which i would gladly use for a sex-shop LOL)
.cc is a ccTLD for Cocos (Keeling) Islands but is used for a wide variety of sites such as community colleges, especially before such institutions were allowed to use .edu.
.cd is a ccTLD for Democratic Republic of Congo but is used for CD merchants and file sharing sites.
.ck is a ccTLD for Cook Islands was notably abused in Chris Morris's Nathan Barley by preceding it with ".co" in order to spell out the word cock (.co.ck as in trashbat.co.ck).
.dj is a ccTLD for Djibouti but is used for CD merchants and disc jockeys.
.fm is a ccTLD for the Federated States of Micronesia but it is often used for FM radio stations (and even non-FM stations, such as internet radio stations).
.gg is a ccTLD for Guernsey but it is often used by the gaming and gambling industry, particularly in relation to horse racing and online poker.
.im is a ccTLD for the Isle of Man but is often used by instant messaging programs and services.
.it is a ccTLD for Italy but is used in domain hacks (e.g. .has.it).
.je is a ccTLD for Jersey but is often used as a diminutive in Dutch (e.g. "huis.je"), as "you" ("zoek.je" = "search ye!"), or as "I" in French (e.g. "moi.je")
.la is a ccTLD for Laos but is marketed as the TLD for Los Angeles.
.li is a ccTLD for Liechtenstein but is marketed as the TLD for Long Island.
.lv is a ccTLD for Latvia but is also used to abbreviate Las Vegas or less frequently, love.
.ly is a ccTLD for Libya but is also used for words ending with suffix "ly".
.md is a ccTLD for Moldova, but is marketed to the medical industry (as in "medical domain" or "medical doctor").
.me is a ccTLD for Montenegro, and is recently opened to individuals.
.ms is a ccTLD for Montserrat, but is also used by Microsoft for such projects as popfly.ms.
.mu is a ccTLD for Mauritius, but is used within the music industry.
.ni is a ccTLD for Nicaragua, but is occasionally adopted by companies from Northern Ireland, particularly to distinguish from the more usual .uk
.nu is a ccTLD for Niue but marketed as resembling "new" in English and "now" in Scandinavian/Dutch. Also meaning "nude" in French/Portuguese.
.sc is a ccTLD for Seychelles but is often used as .Source
.sh is a ccTLD for Saint Helena, but is also sometimes used for entities connected to the German Bundesland of Schleswig-Holstein.
.sr is a ccTLD for Suriname but is marketed as being for "seniors".
.st is a ccTLD for São Tomé and Príncipe but is being marketed worldwide as an abbreviation for various things including "street".
.tk is a ccTLD for Tokelau but is bought by someone and given away at dot.tk page
.to is a ccTLD for Tonga but is often used as the English word "to", like "go.to"; also is marketed as the TLD for Toronto.
.tv is a ccTLD for Tuvalu but it is used for the television ("TV") / entertainment industry purposes.
.vg is a ccTLD for British Virgin Islands but is sometimes used to abbreviate Video games
.vu is a ccTLD for Vanuatu but means "seen" in French as well as an abbreviation for the English language word "view".
.ws is a ccTLD for Samoa (earlier Western Samoa), but is marketed as .Website
A
.ac — Ascension Island
.ad — Andorra
.ae — United Arab Emirates
.af — Afghanistan
.ag — Antigua and Barbuda
.ai — Anguilla
.al — Albania
.am — Armenia
.an — Netherlands Antilles
.ao — Angola
.aq — Antarctica
.ar — Argentina
.as — American Samoa
.at — Austria
.au — Australia
.aw — Aruba
.ax — Åland Islands
.az — Azerbaijan
B
.ba — Bosnia and Herzegovina
.bb — Barbados
.bd — Bangladesh
.be — Belgium
.bf — Burkina Faso
.bg — Bulgaria
.bh — Bahrain
.bi — Burundi
.bj — Benin
.bl — Saint Barthélemy
.bm — Bermuda
.bn — Brunei
.bo — Bolivia
.br — Brazil
.bs — Bahamas
.bt — Bhutan
.bv — Bouvet Island (not in use; no registrations)
.bw — Botswana
.by — Belarus
.bz — Belize
C
.ca — Canada
.cc — Cocos (Keeling) Islands
.cd — Democratic Republic of the Congo (formerly .zr — Zaire)
.cf — Central African Republic
.cg — Republic of the Congo
.ch — Switzerland
.ci — Côte d'Ivoire (Ivory Coast)
.ck — Cook Islands
.cl — Chile
.cm — Cameroon
.cn — People's Republic of China
.co — Colombia
.cr — Costa Rica
.cu — Cuba
.cv — Cape Verde
.cx — Christmas Island
.cy — Cyprus
.cz — Czech Republic
D
.de — Germany
.dj — Djibouti
.dk — Denmark
.dm — Dominica
.do — Dominican Republic
.dz — Algeria
E
.ec — Ecuador
.ee — Estonia
.eg — Egypt
.eh — Western Sahara (not assigned; no DNS)
.er — Eritrea
.es — Spain
.et — Ethiopia
.eu — European Union (code "exceptionally reserved" by ISO 3166–1)
F
.fi — Finland
.fj — Fiji
.fk — Falkland Islands
.fm — Federated States of Micronesia
.fo — Faroe Islands
.fr — France
G
.ga — Gabon
.gb — United Kingdom (Reserved domain by IANA; deprecated — see .uk)
.gd — Grenada
.ge — Georgia
.gf — French Guiana
.gg — Guernsey
.gh — Ghana
.gi — Gibraltar
.gl — Greenland
.gm — Gambia
.gn — Guinea
.gp — Guadeloupe
.gq — Equatorial Guinea
.gr — Greece
.gs — South Georgia and the South Sandwich Islands
.gt — Guatemala
.gu — Guam
.gw — Guinea-Bissau
.gy — Guyana
H
.hk — Hong Kong
.hm — Heard Island and McDonald Islands
.hn — Honduras
.hr — Croatia
.ht — Haiti
.hu — Hungary
I
.id — Indonesia
.ie — Ireland
.il — Israel
.im — Isle of Man
.in — India
.io — British Indian Ocean Territory
.iq — Iraq
.ir — Iran
.is — Iceland
.it — Italy
J
.je — Jersey
.jm — Jamaica
.jo — Jordan
.jp — Japan
K
.ke — Kenya
.kg — Kyrgyzstan
.kh — Cambodia
.ki — Kiribati
.km — Comoros
.kn — Saint Kitts and Nevis
.kp — North Korea
.kr — South Korea
.kw — Kuwait
.ky — Cayman Islands
.kz — Kazakhstan
L
.la — Laos
.lb — Lebanon
.lc — Saint Lucia
.li — Liechtenstein
.lk — Sri Lanka
.lr — Liberia
.ls — Lesotho
.lt — Lithuania
.lu — Luxembourg
.lv — Latvia
.ly — Libya
M
.ma — Morocco
.mc — Monaco
.md — Moldova
.me — Montenegro
.mg — Madagascar
.mh — Marshall Islands
.mk — Republic of Macedonia
.ml — Mali
.mm — Myanmar
.mn — Mongolia
.mo — Macau
.mp — Northern Mariana Islands
.mq — Martinique
.mr — Mauritania
.ms — Montserrat
.mt — Malta
.mu — Mauritius
.mv — Maldives
.mw — Malawi
.mx — Mexico
.my — Malaysia
.mz — Mozambique
N
.na — Namibia
.nc — New Caledonia
.ne — Niger
.nf — Norfolk Island
.ng — Nigeria
.ni — Nicaragua
.nl — Netherlands
.no — Norway
.np — Nepal
.nr — Nauru
.nu — Niue
.nz — New Zealand
O
.om — Oman
P
.pa — Panama
.pe — Peru
.pf — French Polynesia
.pg — Papua New Guinea
.ph — Philippines
.pk — Pakistan
.pl — Poland
.pm — Saint Pierre and Miquelon
.pn — Pitcairn Islands
.pr — Puerto Rico
.pt — Portugal
.pw — Palau
.py — Paraguay
Q
.qa — Qatar
R
.re — Réunion
.ro — Romania
.rs — Serbia
.ru — Russia
.rw — Rwanda
S
.sa — Saudi Arabia
.sb — Solomon Islands
.sc — Seychelles
.sd — Sudan
.se — Sweden
.sg — Singapore
.sh — Saint Helena
.si — Slovenia
.sj — Svalbard and Jan Mayen islands (not in use; no registrations)
.sk — Slovakia
.sl — Sierra Leone
.sm — San Marino
.sn — Senegal
.so — Somalia (down, still is delegated to Monolith [ml.org] Philadelphia, an entity defunct since end—1998)
.sr — Suriname
.st — São Tomé and Príncipe
.su — Soviet Union
.sv — El Salvador
.sy — Syria
.sz — Swaziland
T
.tc — Turks and Caicos Islands
.td — Chad
.tf — French Southern Territories
.tg — Togo
.th — Thailand
.tj — Tajikistan
.tk — Tokelau
.tl — East Timor (formerly .tp)
.tm — Turkmenistan
.tn — Tunisia
.to — Tonga
.tp — East Timor (deprecated — use .tl; code "transitionally reserved" by ISO 3166–1)
.tr — Turkey
.tt — Trinidad and Tobago
.tv — Tuvalu
.tw — Taiwan
.tz — Tanzania
U
.ua — Ukraine
.ug — Uganda
.uk — United Kingdom (code "exceptionally reserved" by ISO 3166–1) (see also .gb)
.um — US Minor Outlying Islands (code terminated)
.us — United States
.uy — Uruguay
.uz — Uzbekistan
V
.va — Vatican City
.vc — Saint Vincent and the Grenadines
.ve — Venezuela
.vg — British Virgin Islands
.vi — United States Virgin Islands
.vn — Vietnam
.vu — Vanuatu
W
.wf — Wallis and Futuna
.ws — Samoa (formerly Western Samoa)
Y
.ye — Yemen
.yt — Mayotte
.yu — Yugoslavia
Z
.za — South Africa
.zm — Zambia
.zw — Zimbabwe
Wikipedia
Commercial and vanity use
A number of the world's smallest countries have licensed their TLDs for worldwide commercial use. For example, Tuvalu and the Federated States of Micronesia, small island-states in the South Pacific, have partnered with VeriSign and FSM Telecommunications respectively, to sell domain names using the .tv and .fm TLDs to television and radio stations.
Vanity ccTLDs are TLDs which are used for various purposes outside their home countries, because of their name. For example,
.ad is a ccTLD for Andorra, but has recently been increasingly used by advertising agencies or classified advertising.
.ag is a ccTLD for Antigua and Barbuda and is sometimes used for agricultural sites. In Germany, AG (short for Aktiengesellschaft) is appended to the name of a stock-based company, similar to Inc. in USA.
.am is a ccTLD for Armenia, but is often used for AM radio stations, or for domain hacks (such as .i.am).
.as is a ccTLD for American Samoa. In Denmark and Norway, AS is appended to the name of a stock-based company, similar to Inc. in USA. In Czech Republic, the joint stock corporation a.s. abbreviation stands for Akciová společnost.
.be is a ccTLD for Belgium, but is sometimes used for the literal term "be".
.by is a ccTLD for Belarus, but is sometimes used in Germany, as "BY" is the official abbreviation of the state Bayern.
.cat is a ccTLD for Catalogna (Spain). (Which i would gladly use for a sex-shop LOL)
.cc is a ccTLD for Cocos (Keeling) Islands but is used for a wide variety of sites such as community colleges, especially before such institutions were allowed to use .edu.
.cd is a ccTLD for Democratic Republic of Congo but is used for CD merchants and file sharing sites.
.ck is a ccTLD for Cook Islands was notably abused in Chris Morris's Nathan Barley by preceding it with ".co" in order to spell out the word cock (.co.ck as in trashbat.co.ck).
.dj is a ccTLD for Djibouti but is used for CD merchants and disc jockeys.
.fm is a ccTLD for the Federated States of Micronesia but it is often used for FM radio stations (and even non-FM stations, such as internet radio stations).
.gg is a ccTLD for Guernsey but it is often used by the gaming and gambling industry, particularly in relation to horse racing and online poker.
.im is a ccTLD for the Isle of Man but is often used by instant messaging programs and services.
.it is a ccTLD for Italy but is used in domain hacks (e.g. .has.it).
.je is a ccTLD for Jersey but is often used as a diminutive in Dutch (e.g. "huis.je"), as "you" ("zoek.je" = "search ye!"), or as "I" in French (e.g. "moi.je")
.la is a ccTLD for Laos but is marketed as the TLD for Los Angeles.
.li is a ccTLD for Liechtenstein but is marketed as the TLD for Long Island.
.lv is a ccTLD for Latvia but is also used to abbreviate Las Vegas or less frequently, love.
.ly is a ccTLD for Libya but is also used for words ending with suffix "ly".
.md is a ccTLD for Moldova, but is marketed to the medical industry (as in "medical domain" or "medical doctor").
.me is a ccTLD for Montenegro, and is recently opened to individuals.
.ms is a ccTLD for Montserrat, but is also used by Microsoft for such projects as popfly.ms.
.mu is a ccTLD for Mauritius, but is used within the music industry.
.ni is a ccTLD for Nicaragua, but is occasionally adopted by companies from Northern Ireland, particularly to distinguish from the more usual .uk
.nu is a ccTLD for Niue but marketed as resembling "new" in English and "now" in Scandinavian/Dutch. Also meaning "nude" in French/Portuguese.
.sc is a ccTLD for Seychelles but is often used as .Source
.sh is a ccTLD for Saint Helena, but is also sometimes used for entities connected to the German Bundesland of Schleswig-Holstein.
.sr is a ccTLD for Suriname but is marketed as being for "seniors".
.st is a ccTLD for São Tomé and Príncipe but is being marketed worldwide as an abbreviation for various things including "street".
.tk is a ccTLD for Tokelau but is bought by someone and given away at dot.tk page
.to is a ccTLD for Tonga but is often used as the English word "to", like "go.to"; also is marketed as the TLD for Toronto.
.tv is a ccTLD for Tuvalu but it is used for the television ("TV") / entertainment industry purposes.
.vg is a ccTLD for British Virgin Islands but is sometimes used to abbreviate Video games
.vu is a ccTLD for Vanuatu but means "seen" in French as well as an abbreviation for the English language word "view".
.ws is a ccTLD for Samoa (earlier Western Samoa), but is marketed as .Website
A
.ac — Ascension Island
.ad — Andorra
.ae — United Arab Emirates
.af — Afghanistan
.ag — Antigua and Barbuda
.ai — Anguilla
.al — Albania
.am — Armenia
.an — Netherlands Antilles
.ao — Angola
.aq — Antarctica
.ar — Argentina
.as — American Samoa
.at — Austria
.au — Australia
.aw — Aruba
.ax — Åland Islands
.az — Azerbaijan
B
.ba — Bosnia and Herzegovina
.bb — Barbados
.bd — Bangladesh
.be — Belgium
.bf — Burkina Faso
.bg — Bulgaria
.bh — Bahrain
.bi — Burundi
.bj — Benin
.bl — Saint Barthélemy
.bm — Bermuda
.bn — Brunei
.bo — Bolivia
.br — Brazil
.bs — Bahamas
.bt — Bhutan
.bv — Bouvet Island (not in use; no registrations)
.bw — Botswana
.by — Belarus
.bz — Belize
C
.ca — Canada
.cc — Cocos (Keeling) Islands
.cd — Democratic Republic of the Congo (formerly .zr — Zaire)
.cf — Central African Republic
.cg — Republic of the Congo
.ch — Switzerland
.ci — Côte d'Ivoire (Ivory Coast)
.ck — Cook Islands
.cl — Chile
.cm — Cameroon
.cn — People's Republic of China
.co — Colombia
.cr — Costa Rica
.cu — Cuba
.cv — Cape Verde
.cx — Christmas Island
.cy — Cyprus
.cz — Czech Republic
D
.de — Germany
.dj — Djibouti
.dk — Denmark
.dm — Dominica
.do — Dominican Republic
.dz — Algeria
E
.ec — Ecuador
.ee — Estonia
.eg — Egypt
.eh — Western Sahara (not assigned; no DNS)
.er — Eritrea
.es — Spain
.et — Ethiopia
.eu — European Union (code "exceptionally reserved" by ISO 3166–1)
F
.fi — Finland
.fj — Fiji
.fk — Falkland Islands
.fm — Federated States of Micronesia
.fo — Faroe Islands
.fr — France
G
.ga — Gabon
.gb — United Kingdom (Reserved domain by IANA; deprecated — see .uk)
.gd — Grenada
.ge — Georgia
.gf — French Guiana
.gg — Guernsey
.gh — Ghana
.gi — Gibraltar
.gl — Greenland
.gm — Gambia
.gn — Guinea
.gp — Guadeloupe
.gq — Equatorial Guinea
.gr — Greece
.gs — South Georgia and the South Sandwich Islands
.gt — Guatemala
.gu — Guam
.gw — Guinea-Bissau
.gy — Guyana
H
.hk — Hong Kong
.hm — Heard Island and McDonald Islands
.hn — Honduras
.hr — Croatia
.ht — Haiti
.hu — Hungary
I
.id — Indonesia
.ie — Ireland
.il — Israel
.im — Isle of Man
.in — India
.io — British Indian Ocean Territory
.iq — Iraq
.ir — Iran
.is — Iceland
.it — Italy
J
.je — Jersey
.jm — Jamaica
.jo — Jordan
.jp — Japan
K
.ke — Kenya
.kg — Kyrgyzstan
.kh — Cambodia
.ki — Kiribati
.km — Comoros
.kn — Saint Kitts and Nevis
.kp — North Korea
.kr — South Korea
.kw — Kuwait
.ky — Cayman Islands
.kz — Kazakhstan
L
.la — Laos
.lb — Lebanon
.lc — Saint Lucia
.li — Liechtenstein
.lk — Sri Lanka
.lr — Liberia
.ls — Lesotho
.lt — Lithuania
.lu — Luxembourg
.lv — Latvia
.ly — Libya
M
.ma — Morocco
.mc — Monaco
.md — Moldova
.me — Montenegro
.mg — Madagascar
.mh — Marshall Islands
.mk — Republic of Macedonia
.ml — Mali
.mm — Myanmar
.mn — Mongolia
.mo — Macau
.mp — Northern Mariana Islands
.mq — Martinique
.mr — Mauritania
.ms — Montserrat
.mt — Malta
.mu — Mauritius
.mv — Maldives
.mw — Malawi
.mx — Mexico
.my — Malaysia
.mz — Mozambique
N
.na — Namibia
.nc — New Caledonia
.ne — Niger
.nf — Norfolk Island
.ng — Nigeria
.ni — Nicaragua
.nl — Netherlands
.no — Norway
.np — Nepal
.nr — Nauru
.nu — Niue
.nz — New Zealand
O
.om — Oman
P
.pa — Panama
.pe — Peru
.pf — French Polynesia
.pg — Papua New Guinea
.ph — Philippines
.pk — Pakistan
.pl — Poland
.pm — Saint Pierre and Miquelon
.pn — Pitcairn Islands
.pr — Puerto Rico
.pt — Portugal
.pw — Palau
.py — Paraguay
Q
.qa — Qatar
R
.re — Réunion
.ro — Romania
.rs — Serbia
.ru — Russia
.rw — Rwanda
S
.sa — Saudi Arabia
.sb — Solomon Islands
.sc — Seychelles
.sd — Sudan
.se — Sweden
.sg — Singapore
.sh — Saint Helena
.si — Slovenia
.sj — Svalbard and Jan Mayen islands (not in use; no registrations)
.sk — Slovakia
.sl — Sierra Leone
.sm — San Marino
.sn — Senegal
.so — Somalia (down, still is delegated to Monolith [ml.org] Philadelphia, an entity defunct since end—1998)
.sr — Suriname
.st — São Tomé and Príncipe
.su — Soviet Union
.sv — El Salvador
.sy — Syria
.sz — Swaziland
T
.tc — Turks and Caicos Islands
.td — Chad
.tf — French Southern Territories
.tg — Togo
.th — Thailand
.tj — Tajikistan
.tk — Tokelau
.tl — East Timor (formerly .tp)
.tm — Turkmenistan
.tn — Tunisia
.to — Tonga
.tp — East Timor (deprecated — use .tl; code "transitionally reserved" by ISO 3166–1)
.tr — Turkey
.tt — Trinidad and Tobago
.tv — Tuvalu
.tw — Taiwan
.tz — Tanzania
U
.ua — Ukraine
.ug — Uganda
.uk — United Kingdom (code "exceptionally reserved" by ISO 3166–1) (see also .gb)
.um — US Minor Outlying Islands (code terminated)
.us — United States
.uy — Uruguay
.uz — Uzbekistan
V
.va — Vatican City
.vc — Saint Vincent and the Grenadines
.ve — Venezuela
.vg — British Virgin Islands
.vi — United States Virgin Islands
.vn — Vietnam
.vu — Vanuatu
W
.wf — Wallis and Futuna
.ws — Samoa (formerly Western Samoa)
Y
.ye — Yemen
.yt — Mayotte
.yu — Yugoslavia
Z
.za — South Africa
.zm — Zambia
.zw — Zimbabwe
Wikipedia
L'Angleterre est fâchée contre les Bermudes
LE MONDE
"We are not amused [cela ne nous amuse pas]" : Elisabeth II pourrait faire sienne la boutade de son ascendant la reine Victoria, après la décision du territoire des Bermudes d'accueillir quatre Ouïgours détenus à Guantanamo. Chef d'Etat de cette colonie de la couronne située au large des côtes de Floride, Sa Majesté n'a guère apprécié l'asile donné aux quatre Chinois musulmans blanchis de tout soupçon de terrorisme.
"Le gouvernement des Bermudes aurait dû nous consulter", a indiqué le Foreign Office en faisant écho au déplaisir royal. La Grande-Bretagne est en effet en charge des affaires étrangères et de la défense de cet archipel autonome fort de 70 000 habitants. Or le représentant de la reine, le gouverneur, a été mis devant le fait accompli. Les Etats-Unis n'ont pas jugé bon de prévenir la puissance tutélaire de leur décision de se débarrasser là des quatre ressortissants chinois d'ethnie ouïgoure réclamés par Pékin.
Washington a négocié directement avec les autorités locales d'Hamilton, la capitale, en leur faisant valoir le poids de la présence économique américaine dans ce paradis fiscal spécialisé dans l'assurance des multinationales. Les touristes américains constituent la majorité des visiteurs de l'archipel. Les seuls signes de l'influence britannique sont l'effigie de la reine sur les billets de banque et la conduite à gauche. Enfin, l'administration Obama aurait promis d'aider les Bermudes, placées sur la liste "grise" de l'OCDE des pays non coopératifs dans la lutte contre "l'argent sale", à obtenir un certificat de bonne conduite.
Après trois cents ans de relations harmonieuses, le torchon brûle entre la suzeraine anglaise et ses sujets antillais. Les îles Caïmans, autre centre offshore d'importance, ne pardonnent pas à Londres de s'être retrouvées sur la même liste du déshonneur à l'issue du sommet du G20, le 2 avril, présidé par le premier ministre britannique, Gordon Brown. La suspension, pour corruption, du gouvernement d'un autre confetti de l'empire, les Turks et Caicos, accusé de recyclage d'argent sale, a donné lieu à des accusations de néocolonialisme. Les efforts de la mère patrie pour nettoyer une autre "lessiveuse" de fonds louches, les îles Vierges britanniques, ont provoqué des tiraillements avec les autochtones.
Le coup de force américain a rappelé à la souveraine cet autre coup bas du grand allié : l'invasion en 1983 par les GI de la Grenade, un pays du Commonwealth, en réponse à un coup d'Etat castriste. La puissance tutélaire n'avait pas été prévenue de cette attaque, qui avait provoqué une colère publique du monarque contre son président américain favori, Ronald Reagan.
Marc Roche
"We are not amused [cela ne nous amuse pas]" : Elisabeth II pourrait faire sienne la boutade de son ascendant la reine Victoria, après la décision du territoire des Bermudes d'accueillir quatre Ouïgours détenus à Guantanamo. Chef d'Etat de cette colonie de la couronne située au large des côtes de Floride, Sa Majesté n'a guère apprécié l'asile donné aux quatre Chinois musulmans blanchis de tout soupçon de terrorisme.
"Le gouvernement des Bermudes aurait dû nous consulter", a indiqué le Foreign Office en faisant écho au déplaisir royal. La Grande-Bretagne est en effet en charge des affaires étrangères et de la défense de cet archipel autonome fort de 70 000 habitants. Or le représentant de la reine, le gouverneur, a été mis devant le fait accompli. Les Etats-Unis n'ont pas jugé bon de prévenir la puissance tutélaire de leur décision de se débarrasser là des quatre ressortissants chinois d'ethnie ouïgoure réclamés par Pékin.
Washington a négocié directement avec les autorités locales d'Hamilton, la capitale, en leur faisant valoir le poids de la présence économique américaine dans ce paradis fiscal spécialisé dans l'assurance des multinationales. Les touristes américains constituent la majorité des visiteurs de l'archipel. Les seuls signes de l'influence britannique sont l'effigie de la reine sur les billets de banque et la conduite à gauche. Enfin, l'administration Obama aurait promis d'aider les Bermudes, placées sur la liste "grise" de l'OCDE des pays non coopératifs dans la lutte contre "l'argent sale", à obtenir un certificat de bonne conduite.
Après trois cents ans de relations harmonieuses, le torchon brûle entre la suzeraine anglaise et ses sujets antillais. Les îles Caïmans, autre centre offshore d'importance, ne pardonnent pas à Londres de s'être retrouvées sur la même liste du déshonneur à l'issue du sommet du G20, le 2 avril, présidé par le premier ministre britannique, Gordon Brown. La suspension, pour corruption, du gouvernement d'un autre confetti de l'empire, les Turks et Caicos, accusé de recyclage d'argent sale, a donné lieu à des accusations de néocolonialisme. Les efforts de la mère patrie pour nettoyer une autre "lessiveuse" de fonds louches, les îles Vierges britanniques, ont provoqué des tiraillements avec les autochtones.
Le coup de force américain a rappelé à la souveraine cet autre coup bas du grand allié : l'invasion en 1983 par les GI de la Grenade, un pays du Commonwealth, en réponse à un coup d'Etat castriste. La puissance tutélaire n'avait pas été prévenue de cette attaque, qui avait provoqué une colère publique du monarque contre son président américain favori, Ronald Reagan.
Marc Roche
vendredi 12 juin 2009
We're even more racist than Aussies
Jug Suraiya
Monday June 08, 2009
The attacks on Indians in Australia have once again raised the ugly head of racism. Once again India is caught up in the midst of a racist storm. A while ago, the Big Brother controversy launched Shilpa Shetty as an international anti-racism icon from India. This is entirely appropriate as Indians are arguably the biggest targets of racism in the world. And they are targeted not just by unlettered British yobs or Australian thugs but, first and foremost, by their own compatriots. It's because we are so racist ourselves that we are so quick to react to a racist slur: it takes a racist to catch a racist. And our racism is colour-coded in black-and-white terms: white is intrinsically superior and desirable; black is inferior and undesirable.
In the Indian colour scheme of things, black is far from beautiful. The colloquial word for a black person of African origin is 'habshi', an epithet as offensive as the American 'nigger', both terms derived from the days of the slave trade.
For all India's official championing of the anti-apartheid crusade in South Africa's erstwhile white regime, north India at least is steeped in colour prejudice - ask any African student who's had a taste of Delhi's campus life. For the north Indian, fair is lovely, as those abominably tasteless TV commercials keep proclaiming: Don't get sunburnt, use skin whitening creams, or you'll end up dark and no one will marry you. (When did you last see a matrimonial ad seeking an 'attractive, dark-complexioned life partner'?)
Why is dark literally beyond the pale for so many of us? Is it an atavistic throwback to the supposed superiority of 'white' Aryans vis-a-vis the 'non-white' original inhabitants of the subcontinent? Is it the result of 250 years of white rule under the British? Is a pale skin, as against a deep tan, a testimonial to social rank, segregating those who don't have to toil under the sun from those who do? Is it an amalgam of all these?
Whatever the reason, 'chitti chamri' (fair skin) is a passport to fawning social acceptance -- which might partly explain why an increasing number of Caucasians look for assignments in India, be it as MNC executives or bartenders in 5-star hotels.
Our racism is largely, but not exclusively, based on colour. Caste is India's unique contribution to the lexicon of racial bigotry. Whether 'caste' - a result of cultural and social segmentation - can legitimately be conflated with 'race' - with its genetic and physiological underpinnings - is a matter of academic debate. However, as only too many horror stories testify, the average rural Dalit fares worse on the human-rights scale than her 'kafir' counterpart in the worst days of South African apartheid.
Caste apart, real or imagined ethnic traits compound our racism. People from the north-east are said to have 'Chinky' (Chinese) eyes and are routinely asked if they eat dogs. Even in so-called 'mainstream' India we sub-divide ourselves with pejoratives: 'Panjus', whose only culture is agriculture; stingy 'Marrus'; mercenary 'Gujjus' who eat 'heavy snakes' for tea; lazy, shiftless 'Bongs'; 'Madrasis', who all live south of the Vindhyas and speak a funny 'Illay-po' language. In our ingrained provincialism is our much-vaunted and illusory unity.
No wonder we can't stand racism. It reminds us disquietingly of the face we see in our own mirror.
http://blogs.timesofindia.indiatimes.com/jugglebandhi/entry/we-re-even-more-racist
Monday June 08, 2009
The attacks on Indians in Australia have once again raised the ugly head of racism. Once again India is caught up in the midst of a racist storm. A while ago, the Big Brother controversy launched Shilpa Shetty as an international anti-racism icon from India. This is entirely appropriate as Indians are arguably the biggest targets of racism in the world. And they are targeted not just by unlettered British yobs or Australian thugs but, first and foremost, by their own compatriots. It's because we are so racist ourselves that we are so quick to react to a racist slur: it takes a racist to catch a racist. And our racism is colour-coded in black-and-white terms: white is intrinsically superior and desirable; black is inferior and undesirable.
In the Indian colour scheme of things, black is far from beautiful. The colloquial word for a black person of African origin is 'habshi', an epithet as offensive as the American 'nigger', both terms derived from the days of the slave trade.
For all India's official championing of the anti-apartheid crusade in South Africa's erstwhile white regime, north India at least is steeped in colour prejudice - ask any African student who's had a taste of Delhi's campus life. For the north Indian, fair is lovely, as those abominably tasteless TV commercials keep proclaiming: Don't get sunburnt, use skin whitening creams, or you'll end up dark and no one will marry you. (When did you last see a matrimonial ad seeking an 'attractive, dark-complexioned life partner'?)
Why is dark literally beyond the pale for so many of us? Is it an atavistic throwback to the supposed superiority of 'white' Aryans vis-a-vis the 'non-white' original inhabitants of the subcontinent? Is it the result of 250 years of white rule under the British? Is a pale skin, as against a deep tan, a testimonial to social rank, segregating those who don't have to toil under the sun from those who do? Is it an amalgam of all these?
Whatever the reason, 'chitti chamri' (fair skin) is a passport to fawning social acceptance -- which might partly explain why an increasing number of Caucasians look for assignments in India, be it as MNC executives or bartenders in 5-star hotels.
Our racism is largely, but not exclusively, based on colour. Caste is India's unique contribution to the lexicon of racial bigotry. Whether 'caste' - a result of cultural and social segmentation - can legitimately be conflated with 'race' - with its genetic and physiological underpinnings - is a matter of academic debate. However, as only too many horror stories testify, the average rural Dalit fares worse on the human-rights scale than her 'kafir' counterpart in the worst days of South African apartheid.
Caste apart, real or imagined ethnic traits compound our racism. People from the north-east are said to have 'Chinky' (Chinese) eyes and are routinely asked if they eat dogs. Even in so-called 'mainstream' India we sub-divide ourselves with pejoratives: 'Panjus', whose only culture is agriculture; stingy 'Marrus'; mercenary 'Gujjus' who eat 'heavy snakes' for tea; lazy, shiftless 'Bongs'; 'Madrasis', who all live south of the Vindhyas and speak a funny 'Illay-po' language. In our ingrained provincialism is our much-vaunted and illusory unity.
No wonder we can't stand racism. It reminds us disquietingly of the face we see in our own mirror.
http://blogs.timesofindia.indiatimes.com/jugglebandhi/entry/we-re-even-more-racist
jeudi 11 juin 2009
Pour Manuel Valls, il manque "quelques blancs" à Evry
http://www.youtube.com/watch?v=5DVsZ9LzB4k
"Belle image de la ville d'Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos…"
La phrase a été marmonnée, mercredi 10 juin, par Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry (Essonne), alors qu'il était filmé par Direct 8 pour l'émission "Politiquement parlant", parcourant les allées d'une brocante à Evry, et équipé d'un micro-cravate.
Après le reportage, le député socialiste s'explique sur le plateau de Direct 8 : "Evidemment avec les stands qu'il y avait là, [j'avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n'est que cela, (…) ça n'est que cette brocante, alors que j'ai l'idée au fond d'une diversité, d'un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. On peut le dire, ça ? (…)"
"On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues", poursuit-il.
Le Monde.fr
"Belle image de la ville d'Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos…"
La phrase a été marmonnée, mercredi 10 juin, par Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry (Essonne), alors qu'il était filmé par Direct 8 pour l'émission "Politiquement parlant", parcourant les allées d'une brocante à Evry, et équipé d'un micro-cravate.
Après le reportage, le député socialiste s'explique sur le plateau de Direct 8 : "Evidemment avec les stands qu'il y avait là, [j'avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n'est que cela, (…) ça n'est que cette brocante, alors que j'ai l'idée au fond d'une diversité, d'un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. On peut le dire, ça ? (…)"
"On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues", poursuit-il.
Le Monde.fr
mercredi 10 juin 2009
Union franco-britannique
Episode peu connu.
Suite à l'avancée de l'armée allemande au 10 mai 1940, Jean Monnet lança l'idée d'une union franco-anglaise qui fut suivie par Winston Churchill. La construction d'un axe franco-britannique avait été tentée à plusieurs reprises durant l'Entre-deux-guerres, achoppant la plupart du temps sur des problèmes de politique intérieure. De surcroît, la Grande-Bretagne ne souhaitait pas se trouver engagée dans un jeu d'alliances continentales du fait des amitiés françaises en Europe de l'Est (soutien à la Petite Entente). Les discussions à ce sujet se trouvaient toutefois ravivées depuis la déclaration de guerre à l'Allemagne, au point qu'un timbre commun est dessiné en prévision d'une fusion des systèmes postaux. Le 16 juin 1940, la Chambre des communes du Parlement du Royaume-Uni propose l'union des gouvernements du Royaume-Uni et de la République française pour continuer « la défense commune de la justice et de la liberté ». Le jour même et suite à cette délibération, Charles de Gaulle fut chargé de lire au téléphone la note intitulée Suggested Declaration of Anglo-French Unity au président du conseil français Paul Reynaud. Alors qu'un vif débat sur la conduite à tenir face à la débâcle oppose Reynaud, Pétain et Weygand, les premiers mots que De Gaulle prononce au téléphone laissent présager un coup de théâtre:
« Je viens de voir Churchill. Il y a quelque chose d'énorme en préparation au point de vue entité entre les deux pays. Churchill propose la constitution d'un gouvernement unique franco-britannique et vous, Monsieur le Président, pouvez être Président du cabinet de Guerre franco-britannique ».
La note qui suit évoque une union fusionnelle des deux pays en une seule nation, avec la formation d'une Armée et d'un Parlement uniques, ainsi que la mise en commun des ressources naturelles. De cette manière, la puissante flotte française ne serait plus un risque pour le Royaume-Uni. Le jour suivant la transmission de cette proposition, Paul Reynaud, qui devait signer le document, est démis de ses fonctions. Philippe Pétain le remplacera puis signera l'Armistice du 22 juin 1940.
Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle replace cet épisode historique dans le contexte précédant l'Appel du 18 juin. Selon lui, l'Union franco-britannique n'était pas un projet sérieux à long terme mais avait pour objectif de rendre espoir et énergie à ceux qui souhaitaient poursuivre la lutte.
(...)
Une seconde proposition étrange
En 1956, une union similaire aurait été proposée par Guy Mollet alors président du conseil auprès du premier ministre Anthony Eden, qui aurait refusé et indiqué préférer une entrée dans le Commonwealth. Cette proposition est à mettre en relation avec la perte d'influence des deux puissances dans leur sphère coloniale (Guerre d'Algérie, Crise de Suez), et avec une certaine crainte pour l'indépendance de la France face aux États-Unis et à l'URSS. L'existence d'une telle proposition a été révélée en 2007 par la BBC, provoquant la stupeur de nombreux historiens. En réalité, plusieurs publications antérieures mentionnent cet épisode ambigu des relations diplomatiques franco-britanniques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anglo-French_Unity
Suite à l'avancée de l'armée allemande au 10 mai 1940, Jean Monnet lança l'idée d'une union franco-anglaise qui fut suivie par Winston Churchill. La construction d'un axe franco-britannique avait été tentée à plusieurs reprises durant l'Entre-deux-guerres, achoppant la plupart du temps sur des problèmes de politique intérieure. De surcroît, la Grande-Bretagne ne souhaitait pas se trouver engagée dans un jeu d'alliances continentales du fait des amitiés françaises en Europe de l'Est (soutien à la Petite Entente). Les discussions à ce sujet se trouvaient toutefois ravivées depuis la déclaration de guerre à l'Allemagne, au point qu'un timbre commun est dessiné en prévision d'une fusion des systèmes postaux. Le 16 juin 1940, la Chambre des communes du Parlement du Royaume-Uni propose l'union des gouvernements du Royaume-Uni et de la République française pour continuer « la défense commune de la justice et de la liberté ». Le jour même et suite à cette délibération, Charles de Gaulle fut chargé de lire au téléphone la note intitulée Suggested Declaration of Anglo-French Unity au président du conseil français Paul Reynaud. Alors qu'un vif débat sur la conduite à tenir face à la débâcle oppose Reynaud, Pétain et Weygand, les premiers mots que De Gaulle prononce au téléphone laissent présager un coup de théâtre:
« Je viens de voir Churchill. Il y a quelque chose d'énorme en préparation au point de vue entité entre les deux pays. Churchill propose la constitution d'un gouvernement unique franco-britannique et vous, Monsieur le Président, pouvez être Président du cabinet de Guerre franco-britannique ».
La note qui suit évoque une union fusionnelle des deux pays en une seule nation, avec la formation d'une Armée et d'un Parlement uniques, ainsi que la mise en commun des ressources naturelles. De cette manière, la puissante flotte française ne serait plus un risque pour le Royaume-Uni. Le jour suivant la transmission de cette proposition, Paul Reynaud, qui devait signer le document, est démis de ses fonctions. Philippe Pétain le remplacera puis signera l'Armistice du 22 juin 1940.
Dans ses Mémoires de guerre, le général De Gaulle replace cet épisode historique dans le contexte précédant l'Appel du 18 juin. Selon lui, l'Union franco-britannique n'était pas un projet sérieux à long terme mais avait pour objectif de rendre espoir et énergie à ceux qui souhaitaient poursuivre la lutte.
(...)
Une seconde proposition étrange
En 1956, une union similaire aurait été proposée par Guy Mollet alors président du conseil auprès du premier ministre Anthony Eden, qui aurait refusé et indiqué préférer une entrée dans le Commonwealth. Cette proposition est à mettre en relation avec la perte d'influence des deux puissances dans leur sphère coloniale (Guerre d'Algérie, Crise de Suez), et avec une certaine crainte pour l'indépendance de la France face aux États-Unis et à l'URSS. L'existence d'une telle proposition a été révélée en 2007 par la BBC, provoquant la stupeur de nombreux historiens. En réalité, plusieurs publications antérieures mentionnent cet épisode ambigu des relations diplomatiques franco-britanniques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anglo-French_Unity
mardi 9 juin 2009
"On nie l'existence des Noirs en Argentine"
BUENOS AIRES
Fille d'immigrants venus du Cap Vert, Miriam Gomes défend la diffusion de la culture « afro » en Argentine. C'est une des organisatrices du festival "Argentina Negra", qui s’est déroulé le samedi 30 mai dans l’hôtel Bauen, à Buenos Aires. Voici son point de vue sur le fait d'être noir dans un pays si fier de sa descendance européenne
Lepetitjournal.com: Le nom du festival est "Argentina Negra". C’est une sorte de provocation?
Miriam Gomes: Non, pas du tout. On pense qu’il existe une Argentine qui est noire, mais qui est cachée, et on veut la dévoiler. Quoi qu'il en soit, le nom du festival sert aussi à attirer l'attention.
LPJ: Selon un recensement de 1778, dans la ville de Buenos Aires, environ 30% de la population était noire, tandis qu’à Tucumán ou Mendoza, presque la moitié des habitants étaient des Noirs. Selon vos calculs, il y aurait, aujourd'hui, environ 2 millions d’afro-descendants. Pourquoi sont-ils si peu visibles ?
MG: D'abord, parce que quand les gens nous voient dans la rue, ils pensent que nous sommes des étrangers. Ils se disent « En Argentine il n’y pas de Noirs, elle doit être uruguayenne ». Donc, on nie l’existence des Noirs argentins. La deuxième raison est qu’on nous rend invisibles dans les médias. Nous n'avons pas une présence régulière dans la presse, ou à la télé. Ensuite, on a disparu de l'histoire argentine au XIXe siècle, parce qu’à ce moment-là, l'Argentine a commencé à écrire une histoire dans laquelle nous n’étions pas présents. Alors, à l’école on n’apprend pas notre rôle dans l’histoire. On parle seulement de notre disparition.
Et donc, les gens pensent que s’il y a un Argentin noir c’est par accident, que nous ne sommes pas des compatriotes.
LPJ: Quel est le profil des afro-descendants en Argentine ?
MG: Tout d'abord, il y a les descendants des Africains qui sont venus en Amérique comme esclaves, à partir du XVIe siècle jusqu'au XIXe. Deuxièmement, il y a les descendants des immigrants du Cap-Vert, qui sont arrivés entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Il y également l’immigration des « afro-américains » qui sont venus en provenance d'autres parties de l'Amérique Latine, et qui sont eux aussi le produit de la traite négrière. Et je ne veux pas oublier les nouveaux arrivants de l'Afrique de l'Ouest, qui ont commencé à entrer en Argentine à partir des années 1990, arrivés du Sénégal, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et du Libéria.
LPJ: Vous êtes la fille d’un immigrant du Cap-Vert. Comment ces immigrants sont-ils arrivés en Argentine?
MG: Je fais partie de la deuxième génération de Capverdiens en Argentine. Ils sont arrivés dans des circonstances très particulières. Dans les années 1920, l'Argentine voulait se doter d’une marine marchande et d’une marine de guerre. Mais il n’y avait pas de marins expérimentés, alors l’État est allé les chercher aux îles du Cap-Vert. Cela a généré un flux migratoire. Ce flux migratoire s’est arrêté dans les années 1950 à cause de l’arrêt du développement du transport maritime argentin.
LPJ: Y-a-t-il de la discrimination envers les afro-descendants?
MG: Sans aucun doute. Etre noir n'est pas la chose la plus désirée. D’abord, la couleur noire a une connotation négative: le noir est laid, sale, corrompu, mafieux. En plus, on s’en sert pour désigner les mauvaises choses: « une soirée noire », « le travail au noir », etc.
LPJ: Vous êtes professeur de littérature. Est-ce que vous avez subi ce racisme pendant vos études universitaires ?
MG: Oui, je l’ai vécu à l’université, et aussi à l’école. Au fur et à mesure que l’on monte dans l’échelle sociale, la discrimination est de plus en plus dissimulée, mais elle existe toujours.
Par exemple, à la fac, j'ai remarqué deux types d'attitudes différentes envers moi: soit on m’ignore complètement, soit on me porte trop d'attention. On me dit: «Qu’est-ce que t'as fait à tes cheveux ? Où est-ce que t’as acheté ces vêtements ? ». Ce type de commentaires met en évidence que je suis un peu exotique, différente.
Propos recueillis par Martin Fossati (www.lepetitjournal.com - Buenos Aires) le 9 juin 2009
Fille d'immigrants venus du Cap Vert, Miriam Gomes défend la diffusion de la culture « afro » en Argentine. C'est une des organisatrices du festival "Argentina Negra", qui s’est déroulé le samedi 30 mai dans l’hôtel Bauen, à Buenos Aires. Voici son point de vue sur le fait d'être noir dans un pays si fier de sa descendance européenne
Lepetitjournal.com: Le nom du festival est "Argentina Negra". C’est une sorte de provocation?
Miriam Gomes: Non, pas du tout. On pense qu’il existe une Argentine qui est noire, mais qui est cachée, et on veut la dévoiler. Quoi qu'il en soit, le nom du festival sert aussi à attirer l'attention.
LPJ: Selon un recensement de 1778, dans la ville de Buenos Aires, environ 30% de la population était noire, tandis qu’à Tucumán ou Mendoza, presque la moitié des habitants étaient des Noirs. Selon vos calculs, il y aurait, aujourd'hui, environ 2 millions d’afro-descendants. Pourquoi sont-ils si peu visibles ?
MG: D'abord, parce que quand les gens nous voient dans la rue, ils pensent que nous sommes des étrangers. Ils se disent « En Argentine il n’y pas de Noirs, elle doit être uruguayenne ». Donc, on nie l’existence des Noirs argentins. La deuxième raison est qu’on nous rend invisibles dans les médias. Nous n'avons pas une présence régulière dans la presse, ou à la télé. Ensuite, on a disparu de l'histoire argentine au XIXe siècle, parce qu’à ce moment-là, l'Argentine a commencé à écrire une histoire dans laquelle nous n’étions pas présents. Alors, à l’école on n’apprend pas notre rôle dans l’histoire. On parle seulement de notre disparition.
Et donc, les gens pensent que s’il y a un Argentin noir c’est par accident, que nous ne sommes pas des compatriotes.
LPJ: Quel est le profil des afro-descendants en Argentine ?
MG: Tout d'abord, il y a les descendants des Africains qui sont venus en Amérique comme esclaves, à partir du XVIe siècle jusqu'au XIXe. Deuxièmement, il y a les descendants des immigrants du Cap-Vert, qui sont arrivés entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Il y également l’immigration des « afro-américains » qui sont venus en provenance d'autres parties de l'Amérique Latine, et qui sont eux aussi le produit de la traite négrière. Et je ne veux pas oublier les nouveaux arrivants de l'Afrique de l'Ouest, qui ont commencé à entrer en Argentine à partir des années 1990, arrivés du Sénégal, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et du Libéria.
LPJ: Vous êtes la fille d’un immigrant du Cap-Vert. Comment ces immigrants sont-ils arrivés en Argentine?
MG: Je fais partie de la deuxième génération de Capverdiens en Argentine. Ils sont arrivés dans des circonstances très particulières. Dans les années 1920, l'Argentine voulait se doter d’une marine marchande et d’une marine de guerre. Mais il n’y avait pas de marins expérimentés, alors l’État est allé les chercher aux îles du Cap-Vert. Cela a généré un flux migratoire. Ce flux migratoire s’est arrêté dans les années 1950 à cause de l’arrêt du développement du transport maritime argentin.
LPJ: Y-a-t-il de la discrimination envers les afro-descendants?
MG: Sans aucun doute. Etre noir n'est pas la chose la plus désirée. D’abord, la couleur noire a une connotation négative: le noir est laid, sale, corrompu, mafieux. En plus, on s’en sert pour désigner les mauvaises choses: « une soirée noire », « le travail au noir », etc.
LPJ: Vous êtes professeur de littérature. Est-ce que vous avez subi ce racisme pendant vos études universitaires ?
MG: Oui, je l’ai vécu à l’université, et aussi à l’école. Au fur et à mesure que l’on monte dans l’échelle sociale, la discrimination est de plus en plus dissimulée, mais elle existe toujours.
Par exemple, à la fac, j'ai remarqué deux types d'attitudes différentes envers moi: soit on m’ignore complètement, soit on me porte trop d'attention. On me dit: «Qu’est-ce que t'as fait à tes cheveux ? Où est-ce que t’as acheté ces vêtements ? ». Ce type de commentaires met en évidence que je suis un peu exotique, différente.
Propos recueillis par Martin Fossati (www.lepetitjournal.com - Buenos Aires) le 9 juin 2009
lundi 8 juin 2009
L'immigration ne règle pas le déclin de la population
Québec.
La hausse immédiate du nombre d’immigrants ne permettra pas d’éviter le déclin de la population du Québec. Au contraire, elle pourrait même l’accentuer. C’est du moins ce qu’affirme Guillaume Marois dans son mémoire de maîtrise en démographie à l’Université de Montréal.
En 2006, le Québec a accueilli 45 000 immigrants, soit environ 50 % de plus qu’en 2000. Dans sa Planification triennale de l’immigration 2008-2010, Yolande James, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, annonce de nouvelles augmentations : près de 50 000 nouveaux arrivants en 2008, et 55 000 en 2010. Cette augmentation, soutient la ministre, a pour but de retarder le déclin de la population. Une affirmation que conteste M. Marois.
«Le critère le plus important en matière de remplacement de la population est l’indice synthétique de fécondité (ISF). On estime que chaque femme devrait donner naissance, en moyenne, à 2,1 enfants pour qu’une population se renouvelle d’elle-même. Or, le Québec affiche actuellement un ISF de seulement 1,6 enfant. À ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035.»
«Il est étonnant a priori d’entendre dire que l’immigration ne freinera pas le déclin démographique à long terme au Québec. C’est pourtant un fait, soutient pour sa part Jacques Légaré, directeur de recherche de Guillaume Marois. D’abord, l’âge moyen des immigrants qui arrivent au Québec est si élevé [30 ans] qu’une bonne partie d’entre eux n’auront pas d’enfants. Ensuite, une grande proportion d’immigrants (jusqu’à 20 %, selon certaines estimations) choisissent de quitter le Québec une fois leur statut régularisé.»
«En outre, plusieurs études mentionnent que les immigrants adoptent très vite les mœurs de leur pays d’accueil en matière de natalité; ils ont donc moins d’enfants que s’ils étaient restés dans leur pays d’origine, poursuit-il. Résultat?: le taux de fécondité reste le même, avec ou sans immigration.»
L’immigration peut-elle amplifier le déclin?
La hausse du contingent d’immigrants contribuera à grossir la taille de la population durant une cinquantaine d’années, ce qui pourrait nuire à l’objectif fixé par l’État.
«En accroissant les niveaux d’immigration dès maintenant, on aura besoin d’encore plus d’immigrants demain pour remplacer les gens qui mourront ou qui partiront. Voilà pourquoi l’augmentation du nombre d’immigrants cette année pourrait nous jouer des tours dans un avenir plus ou moins rapproché», explique M. Marois.
Le jeune homme a élaboré deux scénarios visant à empêcher le déclin de la population.
Le premier, prudent, suppose l’arrivée de 40 000 immigrants par année à partir de 2008; le second, de 60 000. Pour chacun des scénarios, dès que la population décroît, le nombre d’immigrants est ajusté en conséquence afin d’éviter ce déclin?: c’est ce que l’on appelle la migration de remplacement.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le premier scénario apparaît beaucoup plus efficace que le second en regard de l’objectif défini. En effet, si l’on accepte 40 000 immigrants dès cette année, le nombre devrait être haussé à environ 57 000 à partir de 2050 pour stopper le déclin de la population. Alors que si on reçoit 60 000 immigrants dès 2008, il faudrait hausser les niveaux à plus de 65 000 au cours de la deuxième moitié du siècle.
(...)
L’hypothèse selon laquelle plus on accepte d’immigrants aujourd’hui, plus on accroîtra le déclin démographique du Québec demain tient la route. C’est ce que nous ont dit les quatre démographes auxquels nous avons fait lire notre article sur le mémoire de maîtrise de Guillaume Marois.
(...)
Finalement, si M. Marcoux reconnaît que le Québec accepte proportionnellement plus d’immigrants que la France et le Royaume-Uni, il souligne que nous en acceptons sensiblement moins que l’Ontario, la Colombie-Britannique et bien d’autres pays.
(...)
Par ailleurs, Hélène Vézina, professeure au Département des sciences humaines et chercheuse du Groupe de recherche interdisciplinaire en démographie et épidémiologie génétique de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), et son collègue Marc Tremblay, démographe lui aussi, trouvent intéressants les travaux de M. Marois.
«Si on accueille un nombre plus grand d’immigrants, la population augmentera, mais effectivement, si la fécondité de ces immigrants est sous le seuil de remplacement, comme le nôtre, ils contribueront éventuellement au déficit démographique», affirme Mme Vézina.
«Cependant, il faut être prudent avec les projections sur plus de 50, ou même 30 ans, car elles reposent sur des hypothèses très fragiles, ajoute M. Tremblay. Par exemple, on fait des projections sur la fécondité de femmes qui ne sont même pas encore nées.»
http://www.journalmetro.com/carrieres/article/241733--immigration-et-declin-de-la-population-relies
La hausse immédiate du nombre d’immigrants ne permettra pas d’éviter le déclin de la population du Québec. Au contraire, elle pourrait même l’accentuer. C’est du moins ce qu’affirme Guillaume Marois dans son mémoire de maîtrise en démographie à l’Université de Montréal.
En 2006, le Québec a accueilli 45 000 immigrants, soit environ 50 % de plus qu’en 2000. Dans sa Planification triennale de l’immigration 2008-2010, Yolande James, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, annonce de nouvelles augmentations : près de 50 000 nouveaux arrivants en 2008, et 55 000 en 2010. Cette augmentation, soutient la ministre, a pour but de retarder le déclin de la population. Une affirmation que conteste M. Marois.
«Le critère le plus important en matière de remplacement de la population est l’indice synthétique de fécondité (ISF). On estime que chaque femme devrait donner naissance, en moyenne, à 2,1 enfants pour qu’une population se renouvelle d’elle-même. Or, le Québec affiche actuellement un ISF de seulement 1,6 enfant. À ce rythme, la population commencera à décroître vers 2035.»
«Il est étonnant a priori d’entendre dire que l’immigration ne freinera pas le déclin démographique à long terme au Québec. C’est pourtant un fait, soutient pour sa part Jacques Légaré, directeur de recherche de Guillaume Marois. D’abord, l’âge moyen des immigrants qui arrivent au Québec est si élevé [30 ans] qu’une bonne partie d’entre eux n’auront pas d’enfants. Ensuite, une grande proportion d’immigrants (jusqu’à 20 %, selon certaines estimations) choisissent de quitter le Québec une fois leur statut régularisé.»
«En outre, plusieurs études mentionnent que les immigrants adoptent très vite les mœurs de leur pays d’accueil en matière de natalité; ils ont donc moins d’enfants que s’ils étaient restés dans leur pays d’origine, poursuit-il. Résultat?: le taux de fécondité reste le même, avec ou sans immigration.»
L’immigration peut-elle amplifier le déclin?
La hausse du contingent d’immigrants contribuera à grossir la taille de la population durant une cinquantaine d’années, ce qui pourrait nuire à l’objectif fixé par l’État.
«En accroissant les niveaux d’immigration dès maintenant, on aura besoin d’encore plus d’immigrants demain pour remplacer les gens qui mourront ou qui partiront. Voilà pourquoi l’augmentation du nombre d’immigrants cette année pourrait nous jouer des tours dans un avenir plus ou moins rapproché», explique M. Marois.
Le jeune homme a élaboré deux scénarios visant à empêcher le déclin de la population.
Le premier, prudent, suppose l’arrivée de 40 000 immigrants par année à partir de 2008; le second, de 60 000. Pour chacun des scénarios, dès que la population décroît, le nombre d’immigrants est ajusté en conséquence afin d’éviter ce déclin?: c’est ce que l’on appelle la migration de remplacement.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le premier scénario apparaît beaucoup plus efficace que le second en regard de l’objectif défini. En effet, si l’on accepte 40 000 immigrants dès cette année, le nombre devrait être haussé à environ 57 000 à partir de 2050 pour stopper le déclin de la population. Alors que si on reçoit 60 000 immigrants dès 2008, il faudrait hausser les niveaux à plus de 65 000 au cours de la deuxième moitié du siècle.
(...)
L’hypothèse selon laquelle plus on accepte d’immigrants aujourd’hui, plus on accroîtra le déclin démographique du Québec demain tient la route. C’est ce que nous ont dit les quatre démographes auxquels nous avons fait lire notre article sur le mémoire de maîtrise de Guillaume Marois.
(...)
Finalement, si M. Marcoux reconnaît que le Québec accepte proportionnellement plus d’immigrants que la France et le Royaume-Uni, il souligne que nous en acceptons sensiblement moins que l’Ontario, la Colombie-Britannique et bien d’autres pays.
(...)
Par ailleurs, Hélène Vézina, professeure au Département des sciences humaines et chercheuse du Groupe de recherche interdisciplinaire en démographie et épidémiologie génétique de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), et son collègue Marc Tremblay, démographe lui aussi, trouvent intéressants les travaux de M. Marois.
«Si on accueille un nombre plus grand d’immigrants, la population augmentera, mais effectivement, si la fécondité de ces immigrants est sous le seuil de remplacement, comme le nôtre, ils contribueront éventuellement au déficit démographique», affirme Mme Vézina.
«Cependant, il faut être prudent avec les projections sur plus de 50, ou même 30 ans, car elles reposent sur des hypothèses très fragiles, ajoute M. Tremblay. Par exemple, on fait des projections sur la fécondité de femmes qui ne sont même pas encore nées.»
http://www.journalmetro.com/carrieres/article/241733--immigration-et-declin-de-la-population-relies
lundi 1 juin 2009
Violences anti-étudiants indiens en Australie
Aprés les Libanais...Violences anti-étudiants indiens en Australie.
Quand on vous dit que le multiculturalisme marche...
------------------
Manifestation de jeunes Indiens dans les rues de Melbourne, tandis qu'une personnalité indienne refuse un doctorat honorifique qui lui a été décerné par une université australienne : l'Australie est accusée de racisme anti-indien. La tension monte et fait la Une en Australie et en Inde depuis plusieurs jour.
"La colère des étudiants indiens déborde dans les rues" titre l'australien The Age.
Plusieurs agressions récentes ont fait monter la tension à Melbourne : un étudiant indien a été blessé à la tête il y a quinze jours, et, il y a une semaine, un autre a été grièvement blessé d'un coup de tournevis dans l'estomac après avoir été dévalisé par deux inconnus.
Dimanche 2 000 étudiants indiens ont donc défilé à Melbourne, et il y a eu quelques incidents avec la police.
Un deuxième article explique qu'Amitabh Bachchan, une vedette du cinéma indien refuse un doctorat honorifique de l'université de Brisbane en signe de solidarité avec les étudiants indiens. Le Premier ministre indien a officiellement protesté contre les attaques anti-indiennes en Australie. Pour la seule ville de Melbourne, l'association des étudiants indiens parle de 70 attaques en 2008.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=4499
Quand on vous dit que le multiculturalisme marche...
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Manifestation de jeunes Indiens dans les rues de Melbourne, tandis qu'une personnalité indienne refuse un doctorat honorifique qui lui a été décerné par une université australienne : l'Australie est accusée de racisme anti-indien. La tension monte et fait la Une en Australie et en Inde depuis plusieurs jour.
"La colère des étudiants indiens déborde dans les rues" titre l'australien The Age.
Plusieurs agressions récentes ont fait monter la tension à Melbourne : un étudiant indien a été blessé à la tête il y a quinze jours, et, il y a une semaine, un autre a été grièvement blessé d'un coup de tournevis dans l'estomac après avoir été dévalisé par deux inconnus.
Dimanche 2 000 étudiants indiens ont donc défilé à Melbourne, et il y a eu quelques incidents avec la police.
Un deuxième article explique qu'Amitabh Bachchan, une vedette du cinéma indien refuse un doctorat honorifique de l'université de Brisbane en signe de solidarité avec les étudiants indiens. Le Premier ministre indien a officiellement protesté contre les attaques anti-indiennes en Australie. Pour la seule ville de Melbourne, l'association des étudiants indiens parle de 70 attaques en 2008.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=4499
Visas levés
Les citoyens de l'UE peuvent désormais se rendre sans visa pour un court séjour dans six îles des Caraïbes et de l'océan Indien. L'UE et les représentants de ces six pays (Antigua-et- Barbuda, Bahamas, Barbade, Saint-Kitts-et- Nevis, Seychelles et Maurice) ont signé jeudi à Bruxelles un accord autorisant dans les deux sens les séjours de moins de trois mois sans visa.
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