jeudi 2 septembre 2010

Le 'multi-culti' s’affiche volontiers les jours de fête mais se vit beaucoup moins au quotidien

L’échec de l’intégration à la luxembourgeoise

On aurait tendance à penser que dans le pacifique et prospère grand-duché, immigrés et autochtones vivent en harmonie. Les banlieues ne s'enflamment pas et, dans les quartiers des banques ou de l'eurocratie, on apprend vite à dire "moien" et à adopter le paisible rythme local. Pourtant, à en croire Le Jeudi, les communautés qui "cohabitent plus ou moins bien se mélangent peu. Les amis, les maris, voire les employeurs sont choisis parmi un cercle de même nationalité, langue ou culture. Plus de 90% des Luxembourgeois ont un conjoint luxembourgeois, idem pour les Portugais. Le 'multi-culti' s’affiche volontiers les jours de fête mais se vit beaucoup moins au quotidien".

Voilà pourquoi, affirme l'éditorialiste Laurence Harf, il est "difficile dans ces conditions de cerner une société luxembourgeoise", qui comprenne à la fois la "transnational upper class, l'élite bancaire et européenne, l'mmigration économique en provenance du Portugal ou d’ex-Yougoslavie et les Luxembourgeois de sixième génération". Et pourtant, raconte Le Quotidien, selon un récent sondage, face à certaines catégories, les habitants du Grand-Duché, toute origine confondue, font preuve à une inquiétante minorité d'une certaine hostilité.


http://www.presseurop.eu/fr/content/billet-de-blog/325801-l-echec-de-l-integration-la-luxembourgeoise

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