Migration . Les expatriés payés en livres ont vu leur pouvoir d’achat baisser de 30 %.
«Lorsque le correspondant du Sunday Times a quitté notre pub, je me suis dit que ma belle-mère, qui habite le Worcestershire [ouest de l’Angleterre, ndlr], allait être ravie de voir ma photo dans son journal», rit Mathilde Bache. Tu parles ! «Elle nous a appelés, catastrophée, nous imaginant au bord de la faillite», se souvient Rupert, son mari - et associé - anglais. Dimanche, en se voyant bras dessus, bras dessous dans les pages du Sunday Times, le couple a ri jaune : le quotidien annonçait le retour au pays imminent des Britanniques installés en France.
Valises. «Le sujet était un peu surjoué pour le public anglais», lâche Rupert. En août, lui et sa femme ont racheté le pub de la place principale d’Eymet, village de Dordogne devenu l’archétype de l’expatriation des Anglais dans l’Hexagone. Et, selon le Times, à Eymet comme ailleurs en France, les factures ont atteint des sommets. Un couple aurait vu sa note d’électricité augmenter de 45 % en un an. «Les tarifs ont progressé d’environ 5 %, tempère Rupert Bache, pas plus.» Au comptoir, le barman voit défiler davantage de haussements d’épaules que de valises prêtes à franchir la Manche. Pourtant, en quelques mois, la livre sterling a perdu un tiers de sa valeur. En juillet 2007, elle valait 1,50 euro. Après être tombée à 1,30, elle a touché le fond. Et vaut désormais 1,05 euro (lire page 19). Résultat : une perte de pouvoir d’achat de 30 % pour les expatriés qui perçoivent leur revenu en livres sterling.
«C’est pour les bénéficiaires des retraites anglaises que c’est le plus difficile, confirme-t-on à l’office du tourisme d’Eymet. Ils perdent un tiers de leur pension en changeant de monnaie.» «Quelques Britanniques, arrivés récemment, souhaitent vendre leur maison pour rentrer au pays», concède Charles Gillooley, qui dirige l’agence immobilière Causses et Vézère à Thenon, également en Dordogne. «Seulement, à cause de la crise de l’immobilier, à moins de brader, c’est quasiment impossible de vendre. Surtout en plein hiver. Avec l’argent de la vente, ces gens se retrouveraient à la rue en Angleterre, où les prix restent très élevés», précise-t-il.
Luxe. «Moi, je ne compte absolument pas rentrer, rassure Caroline Haynes, arrivée à Eymet il y a seize ans. On est beaucoup plus tranquilles ici qu’à Londres. Même si la France devient très chère pour les Anglais.» Michael, son mari, est avocat à Londres. Il traverse la Manche plusieurs fois par mois. «Pour la première fois, il a remarqué que l’essence est devenue plus chère en France qu’en Angleterre», rapporte Caroline. «Parfois, j’hésite un peu sur les produits de luxe, admet-elle dans un français à l’accent bristish. On ne partira peut-être pas en vacances. Mais c’est après les fêtes que les gens vont devenir très prudents. Ça va être dur. Nos amis qui vivent sur leur pension anglaise ont déjà beaucoup de difficultés. Les touristes dépenseront moins.» Ils se feront surtout rares. «La fréquentation de l’aéroport de Bergerac pourrait sérieusement baisser l’an prochain», s’inquiète Caroline, qui est aussi bénévole à l’office de tourisme.
Avec l’arrivée, depuis quelques années, des compagnies low-cost et des liaisons directes avec Londres, Bristol, mais aussi Southampton ou Exeter, la région avait vu les Britanniques débarquer en masse. Beaucoup la surnomment «Dordogneshire». Comme dans les comtés d’outre-Manche, l’immobilier y a flambé. Les sujets de Sa Majesté se tournent désormais vers le Limousin. Ou carrément vers la Creuse, dont les prix sont encore raisonnables. «Ici, les agents immobiliers sont moroses, constate Rupert Bache. Avant, les passants s’arrêtaient tout le temps devant les vitrines des agences. Maintenant, ils poursuivent leur chemin.» «Ceux qui sont venus pour spéculer vont avoir de gros problèmes», pronostique David Johnson, de l’association Entente cordiale, qui participe à l’intégration des arrivants dans la Creuse. «Tous les Anglais savent que l’année à venir sera très difficile. Ils se serrent la ceinture. Mais bon, comparé à d’autres pays, on a encore de la chance», relativise-t-il dans une retenue toute britannique.
Paille.Car, si les expatriés anglais contactés confirment souvent que leurs amis sont dans la difficulté, eux-mêmes semblent toujours épargnés. Quant à obtenir les coordonnées de ceux qui seraient sur la paille… C’est peine perdue. Ils conservent la stiff upper lip attitude, typique des Britanniques. Traduisez très digne, même dans les moments de chagrin ou de douleur profonds. «C’est délicat d’en parler, avoue David Johnson. Tant qu’ils ne sont pas mendiants, ils ne se signaleront pas !» Si les 300 résidents britanniques d’Eymet, qui compte 2 675 habitants, ne s’épanchent pas sur la baisse du pouvoir d’achat, ils pâtiront sans doute de la crise. Pour autant, ils ne sont pas près de regagner le royaume.
http://www.liberation.fr/societe/0101308423-en-dordogne-les-britanniques-ne-menent-plus-la-vie-de-chateau
mardi 30 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
Forte baisse de l'immigration juive en Israël
L'immigration juive en Israël a enregistré une baisse brutale en 2008, atteignant le nombre de 16 000 immigrants sur l'année, soit son niveau le plus bas depuis près de 21 ans, selon des données publiées dimanche par le ministère de l'Intégration.
L'immigration a chuté de 20% par rapport à 2007 (20 000 immigrants), alors qu'elle avait déjà baissé de 6% en 2007 par rapport à l'année précedente. En revanche, le nombre d'Israéliens partis vivre à l'étranger de retour dans le pays a quasiment doublé, s'élevant à 8 800 personnes contre quelque 4 500 en 2007, à la suite des encouragements économiques donnés par l'État.
Dans le détail, 5 331 immigrants sont arrivés d'ex-URSS, qui représente environ 35% du total, 2 910 sont arrivés des États-Unis et du Canada (20% du total), et 1 800 de France (12%) contre près de 2.700 en 2007.
Depuis la fin de la dernière grande vague d'immigration en 2002, pendant laquelle près d'un million de Juifs des pays de l'ex-URSS avaient gagné Israël en l'espace de 10 ans, le mouvement d'immigration connaît une baisse constante.
Ces dernières années, plus de 50% des immigrants d'ex-URSS n'étaient pas considérés comme juifs par le rabbinat.
La «Loi du retour» accorde la nationalité à des Juifs qui viennent s'installer en Israël. Des non Juifs peuvent en bénéficier si leur conjoint ou l'un de leurs parents est juif.
Agence France-Presse
Jérusalem
L'immigration a chuté de 20% par rapport à 2007 (20 000 immigrants), alors qu'elle avait déjà baissé de 6% en 2007 par rapport à l'année précedente. En revanche, le nombre d'Israéliens partis vivre à l'étranger de retour dans le pays a quasiment doublé, s'élevant à 8 800 personnes contre quelque 4 500 en 2007, à la suite des encouragements économiques donnés par l'État.
Dans le détail, 5 331 immigrants sont arrivés d'ex-URSS, qui représente environ 35% du total, 2 910 sont arrivés des États-Unis et du Canada (20% du total), et 1 800 de France (12%) contre près de 2.700 en 2007.
Depuis la fin de la dernière grande vague d'immigration en 2002, pendant laquelle près d'un million de Juifs des pays de l'ex-URSS avaient gagné Israël en l'espace de 10 ans, le mouvement d'immigration connaît une baisse constante.
Ces dernières années, plus de 50% des immigrants d'ex-URSS n'étaient pas considérés comme juifs par le rabbinat.
La «Loi du retour» accorde la nationalité à des Juifs qui viennent s'installer en Israël. Des non Juifs peuvent en bénéficier si leur conjoint ou l'un de leurs parents est juif.
Agence France-Presse
Jérusalem
vendredi 12 décembre 2008
La Suisse entre dans l'espace Schengen aujourd'hui : plus besoin de passeport
Chouette, maintenant on peut aller se faire chier en Suisse sans passeport!
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L'adhésion de la Suisse à l'espace Schengen entraîne la suppression des contrôles d’immigration à la frontière suisse. Toute personne, une fois entrée sur le territoire de l’un des pays membres, peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles systématiques aux frontières.
Qu'est-ce que l'espace Schengen ?
Désormais, les habitants des pays concernés peuvent se déplacer d'un pays à l'autre sans présenter de passeport. Les contrôles étant principalement effectués lors de l'entrée dans l'espace ainsi créé.
Les documents acceptés pour circuler sont, soit une carte d'identité en cours de validité, soit un passeport valide ou périmé depuis moins de cinq ans.
Suivant leur nationalité, les voyageurs étrangers à l'espace Schengen doivent présenter un visa qui précise la durée du séjour autorisé, lequel ne peut excéder 90 jours par semestre.
25 pays membres de l'espace Schengen (420 millions d'habitants) :
- Allemagne
- Autriche
- Belgique
- Danemark
- Espagne
- Estonie (entrée le 21/12/2007)
- Finlande
- France
- Grèce
- Hongrie (entrée le 21/12/2007)
- Islande (n’est pas membre de l’Union Européenne)
- Italie
- Lettonie (entrée le 21/12/2007)
- Lituanie (entrée le 21/12/2007)
- Luxembourg
- Malte (entrée le 21/12/2007)
- Norvège (n’est pas membre de l’Union Européenne)
- Pays-Bas
- Pologne (entrée le 21/12/2007)
- Portugal
- République Tchèque (entrée le 21/12/2007)
- Slovaquie (entrée le 21/12/2007)
- Slovénie (entrée le 21/12/2007)
- Suède
- Suisse (non membre de l'Union européenne)
Pays non membres de l'espace Schengen :
- Bulgarie (membre de l'UE depuis le 1er janvier 2007)
- Chypre
- Irlande
- Royaume-Uni
- Roumanie (membre de l'UE depuis le 1er janvier 2007)
La Suisse n’étant pas membre de l’Union européenne, son entrée dans l’espace Schengen ne change pas les règles concernant le passage des marchandises, notamment pour le tabac et les alcools.
Les services douaniers continuront donc de procéder aux contrôles aléatoires du trafic voyageurs: bagages, moyens de transport relatifs à l’importation, à l’exportation et au transit des marchandises. Des contrôles continueront donc d’être effectués aux points de passage routiers, sur les liaisons ferroviaires transfrontalières et lors des déplacements sur le lac Léman.
Lors des contrôles, la douane s’assure du respect des réglementations relatives aux franchises voyageurs, à l’obligation déclarative des sommes, titres ou valeurs, à la protection des espèces menacées. Elle maintient une vigilance toute particulière en matière de lutte contre le trafic de drogue, d’armes, de cigarettes et de contrefaçons.
http://www.guidedesdemarches.com/INFO/INFO886.htm
Espagne: Les chômeurs immigrés incités au retour
LE MONDE | 10.12.08 |
Ce n'est qu'un début, mais le gouvernement espagnol l'estime encourageant : 256 immigrés inscrits au chômage ont profité du plan de retour proposé par le gouvernement espagnol lors de la première semaine de sa mise en oeuvre, à la mi-novembre. Plutôt que de les indemniser pendant deux ans, Madrid offre aux chômeurs étrangers de toucher la totalité de la somme en deux fois : 40 % immédiatement et les 60 % restants à leur arrivée dans leur pays d'origine. En échange, les bénéficiaires de cette aide au retour s'engagent à ne pas revenir en Espagne dans les trois ans.
Les autorités estiment que le succès de l'initiative ira en grandissant avec le lancement prochain de la campagne d'information "Si tu penses à rentrer...". L'ampleur de la crise économique espagnole, qui se traduit par un chômage de masse (les experts redoutent 4 millions de chômeurs en 2009), a déjà convaincu beaucoup d'immigrés de prendre un billet de retour via le plan classique que gèrent huit ONG : billet d'avion gratuit et aide de 400 euros. Sur les huit premiers mois de l'année, par exemple, le bureau des migrations du gouvernement équatorien à Madrid a enregistré plus de départs volontaires que pendant toute l'année 2007.
Le nouveau dispositif d'aide au retour pour les étrangers régulièrement inscrits au chômage pourrait ne viser que 10 000 à 20 000 personnes sur les 339 200 chômeurs étrangers recensés en octobre.
Seuls 20 pays hors Union européenne et ayant des accords bilatéraux avec l'Espagne sont concernés. Il s'agit surtout de pays latino-américains. Hormis le Maroc et la Tunisie, l'Afrique est exclue.(...)
De nombreux chômeurs latino-américains, bien insérés depuis des années, sont dans la même situation : ils sont bloqués en Espagne par leur endettement, et ils n'ont plus les moyens d'envoyer de l'argent au pays. Or, explique le quotidien El Mundo, les sommes envoyées par la diaspora latino-américaine dans le monde représentent 60 à 80 milliards de dollars, soit le PIB de la Bolivie, du Nicaragua, de l'Equateur et du Costa Rica réunis. Les Boliviens d'Espagne contribuent ainsi pour 9,9 % à la richesse de leur pays.
Ce n'est qu'un début, mais le gouvernement espagnol l'estime encourageant : 256 immigrés inscrits au chômage ont profité du plan de retour proposé par le gouvernement espagnol lors de la première semaine de sa mise en oeuvre, à la mi-novembre. Plutôt que de les indemniser pendant deux ans, Madrid offre aux chômeurs étrangers de toucher la totalité de la somme en deux fois : 40 % immédiatement et les 60 % restants à leur arrivée dans leur pays d'origine. En échange, les bénéficiaires de cette aide au retour s'engagent à ne pas revenir en Espagne dans les trois ans.
Les autorités estiment que le succès de l'initiative ira en grandissant avec le lancement prochain de la campagne d'information "Si tu penses à rentrer...". L'ampleur de la crise économique espagnole, qui se traduit par un chômage de masse (les experts redoutent 4 millions de chômeurs en 2009), a déjà convaincu beaucoup d'immigrés de prendre un billet de retour via le plan classique que gèrent huit ONG : billet d'avion gratuit et aide de 400 euros. Sur les huit premiers mois de l'année, par exemple, le bureau des migrations du gouvernement équatorien à Madrid a enregistré plus de départs volontaires que pendant toute l'année 2007.
Le nouveau dispositif d'aide au retour pour les étrangers régulièrement inscrits au chômage pourrait ne viser que 10 000 à 20 000 personnes sur les 339 200 chômeurs étrangers recensés en octobre.
Seuls 20 pays hors Union européenne et ayant des accords bilatéraux avec l'Espagne sont concernés. Il s'agit surtout de pays latino-américains. Hormis le Maroc et la Tunisie, l'Afrique est exclue.(...)
De nombreux chômeurs latino-américains, bien insérés depuis des années, sont dans la même situation : ils sont bloqués en Espagne par leur endettement, et ils n'ont plus les moyens d'envoyer de l'argent au pays. Or, explique le quotidien El Mundo, les sommes envoyées par la diaspora latino-américaine dans le monde représentent 60 à 80 milliards de dollars, soit le PIB de la Bolivie, du Nicaragua, de l'Equateur et du Costa Rica réunis. Les Boliviens d'Espagne contribuent ainsi pour 9,9 % à la richesse de leur pays.
vendredi 5 décembre 2008
DNA study shows 20 percent of Iberian population has Jewish ancestry
Spain and Portugal have a history of fervent Catholicism, but almost a third of the population now turns out to have a non-Christian genetic heritage. About 20 percent of the current population of the Iberian Peninsula has Sephardic Jewish ancestry, and 11 percent bear Moorish DNA signatures, a team of geneticists reports.
The genetic signatures reflect the forced conversions to Christianity in the 14th and 15th centuries after Christian armies wrested Spain back from Muslim control.
The new finding bears on two very different views of Spanish history: One holds that Spanish civilization is Catholic and all other influences are foreign, the other that Spain has been enriched by drawing from all three of its historical cultures - Catholic, Jewish and Muslim.
The genetic study, based on an analysis of Y chromosomes, was conducted by a team of biologists led by Mark Jobling of the University of Leicester in England and Francesc Calafell of the Pompeu Fabra University in Barcelona.
The biologists developed a Y chromosome signature for Sephardic men by studying Sephardic Jewish communities in places where Jews migrated after being expelled from Spain in the years from 1492 to 1496.
They also characterized the Y chromosomes of the Arab and Berber army that invaded Spain in 711 A.D. from data on people now living in Morocco and Western Sahara.
After a period of forbearance under the Arab Umayyad dynasty, Spain entered a long period of religious intolerance, with its Muslim Berber dynasties forcing both Christians and Jews to convert to Islam, and the victorious Christians then expelling Jews and Muslims or forcing both to convert.
The genetic study, reported online Thursday in the American Journal of Human Genetics, indicates there was a high level of conversion among Jews.
Jonathan Ray, a professor of Jewish studies at Georgetown University, said that a high proportion of people with Sephardic ancestry was to be expected.
"Jews formed a very large part of the urban population up until the great conversions," he said.
The genetic analysis is "very compelling," said Jane Gerber, an expert on Sephardic history at the City University of New York, and weighs against scholars who have argued that there were very few Jewish conversions to Christianity.
Ray raised the question of what the DNA evidence might mean on a personal level. "If four generations on, I have no knowledge of my genetic past," Ray said, "how does that affect my understanding of my own religious association?"
The issue is one that has confronted Calafell, an author of the study. His own Y chromosome is probably of Sephardic ancestry - the test is not definitive for individuals - and his surname is from a town in Catalonia; Jews undergoing conversion often took surnames from place names.
Jews first settled in Spain during the early years of the Roman empire. Sephardic Jews bear that name because the Hebrew word for Spain is Sepharad.
http://www.iht.com/articles/2008/12/04/europe/gene.php
-------
HOUSTON, Oct. 28 - When she was growing up in a small town in southern Colorado, an area where her ancestors settled centuries ago when it was on the fringes of the northern frontier of New Spain, Bernadette Gonzalez always thought some of the stories about her family were unusual, if not bizarre.
Her grandmother, for instance, refused to travel on Saturday and would use a specific porcelain basin to drain blood out of meat before she cooked it. In one tale that particularly puzzled Ms. Gonzalez, 52, her grandfather called for a Jewish doctor to circumcise him while he was on his death bed in a hospital in Trinidad, Colo.
Only after Ms. Gonzalez moved to Houston to work as a lawyer and began discussing these tales with a Jewish colleague, she said, did "the pieces of the puzzle" start falling into place.
Ms. Gonzalez started researching her family history and concluded that her ancestors were Marranos, or Sephardic Jews, who had fled the Inquisition in Spain and in Mexico more than four centuries ago. Though raised in the Roman Catholic faith, Ms. Gonzalez felt a need to reconnect to her Jewish roots, so she converted to Judaism three years ago.
"I feel like I came home," said Ms. Gonzalez, who now often uses the first name Batya. "The fingerprints of my past were all around me, but I didn't know what they meant."
It is difficult to know precisely how many Hispanics are converting or adopting Jewish religious practices, but accounts of such embraces of Judaism are growing more common in parts of the Southwest. In Clear Lake, a suburb south of Houston, Rabbi Stuart Federow has overseen half a dozen conversions of Hispanics in recent years. In El Paso, Rabbi Stephen Leon said he had converted almost 40 Hispanic families since moving to Texas from New Jersey 19 years ago.
These conversions are the latest chapter in the story of the crypto-Jews, or hidden Jews, of the southwestern United States and northern Mexico, who are thought to be descended from the Sephardic Jews who began fleeing Spain more than 500 years ago. The story is being bolstered by recent historical research and advances in DNA testing that are said to reveal a prominent role played by crypto-Jews and their descendants in Spain's colonization of the Southwest.
(...)
http://www.nytimes.com/2005/10/29/national/29religion.html?_r=0
The genetic signatures reflect the forced conversions to Christianity in the 14th and 15th centuries after Christian armies wrested Spain back from Muslim control.
The new finding bears on two very different views of Spanish history: One holds that Spanish civilization is Catholic and all other influences are foreign, the other that Spain has been enriched by drawing from all three of its historical cultures - Catholic, Jewish and Muslim.
The genetic study, based on an analysis of Y chromosomes, was conducted by a team of biologists led by Mark Jobling of the University of Leicester in England and Francesc Calafell of the Pompeu Fabra University in Barcelona.
The biologists developed a Y chromosome signature for Sephardic men by studying Sephardic Jewish communities in places where Jews migrated after being expelled from Spain in the years from 1492 to 1496.
They also characterized the Y chromosomes of the Arab and Berber army that invaded Spain in 711 A.D. from data on people now living in Morocco and Western Sahara.
After a period of forbearance under the Arab Umayyad dynasty, Spain entered a long period of religious intolerance, with its Muslim Berber dynasties forcing both Christians and Jews to convert to Islam, and the victorious Christians then expelling Jews and Muslims or forcing both to convert.
The genetic study, reported online Thursday in the American Journal of Human Genetics, indicates there was a high level of conversion among Jews.
Jonathan Ray, a professor of Jewish studies at Georgetown University, said that a high proportion of people with Sephardic ancestry was to be expected.
"Jews formed a very large part of the urban population up until the great conversions," he said.
The genetic analysis is "very compelling," said Jane Gerber, an expert on Sephardic history at the City University of New York, and weighs against scholars who have argued that there were very few Jewish conversions to Christianity.
Ray raised the question of what the DNA evidence might mean on a personal level. "If four generations on, I have no knowledge of my genetic past," Ray said, "how does that affect my understanding of my own religious association?"
The issue is one that has confronted Calafell, an author of the study. His own Y chromosome is probably of Sephardic ancestry - the test is not definitive for individuals - and his surname is from a town in Catalonia; Jews undergoing conversion often took surnames from place names.
Jews first settled in Spain during the early years of the Roman empire. Sephardic Jews bear that name because the Hebrew word for Spain is Sepharad.
http://www.iht.com/articles/2008/12/04/europe/gene.php
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Hispanics Uncovering Roots as Inquisition's 'Hidden' Jews
HOUSTON, Oct. 28 - When she was growing up in a small town in southern Colorado, an area where her ancestors settled centuries ago when it was on the fringes of the northern frontier of New Spain, Bernadette Gonzalez always thought some of the stories about her family were unusual, if not bizarre.
Her grandmother, for instance, refused to travel on Saturday and would use a specific porcelain basin to drain blood out of meat before she cooked it. In one tale that particularly puzzled Ms. Gonzalez, 52, her grandfather called for a Jewish doctor to circumcise him while he was on his death bed in a hospital in Trinidad, Colo.
Only after Ms. Gonzalez moved to Houston to work as a lawyer and began discussing these tales with a Jewish colleague, she said, did "the pieces of the puzzle" start falling into place.
Ms. Gonzalez started researching her family history and concluded that her ancestors were Marranos, or Sephardic Jews, who had fled the Inquisition in Spain and in Mexico more than four centuries ago. Though raised in the Roman Catholic faith, Ms. Gonzalez felt a need to reconnect to her Jewish roots, so she converted to Judaism three years ago.
"I feel like I came home," said Ms. Gonzalez, who now often uses the first name Batya. "The fingerprints of my past were all around me, but I didn't know what they meant."
It is difficult to know precisely how many Hispanics are converting or adopting Jewish religious practices, but accounts of such embraces of Judaism are growing more common in parts of the Southwest. In Clear Lake, a suburb south of Houston, Rabbi Stuart Federow has overseen half a dozen conversions of Hispanics in recent years. In El Paso, Rabbi Stephen Leon said he had converted almost 40 Hispanic families since moving to Texas from New Jersey 19 years ago.
These conversions are the latest chapter in the story of the crypto-Jews, or hidden Jews, of the southwestern United States and northern Mexico, who are thought to be descended from the Sephardic Jews who began fleeing Spain more than 500 years ago. The story is being bolstered by recent historical research and advances in DNA testing that are said to reveal a prominent role played by crypto-Jews and their descendants in Spain's colonization of the Southwest.
(...)
http://www.nytimes.com/2005/10/29/national/29religion.html?_r=0
EU proposes deeper ties to 6 ex-Soviet nations
BRUSSELS: Seeking to extend its reach into Russia's backyard, the European Union on Wednesday proposed deeper ties with six former Soviet nations, even suggesting that it could embrace Belarus, often described as the continent's last dictatorship.
Four months after the Caucasus exploded into conflict, and with growing concern over energy supplies from Russia to the EU, nations on the bloc's eastern flank have emerged as a new priority.
On Wednesday the European Commission sought to tempt them with offers of free trade deals, closer energy ties, easier access to visas and financial assistance programs worth a total of €600 million, or $760 million, over two years.
The proposed new "Eastern Partnership" with Armenia, Azerbaijan, Georgia, Ukraine, Moldova and Belarus is the boldest outreach to ex-Communist nations since the EU expanded in 2004 and 2007 to embrace the Baltics and all the former Warsaw Pact nations of Eastern Europe. Yet it will disappoint Ukraine, a country considerably bigger than France, and much smaller Moldova for holding out no firm prospect of EU membership.
The new group, which is likely to meet in a Prague summit next spring, began life earlier this year because of pressure to counterbalance efforts by the French president, Nicolas Sarkozy, to forge closer links with and between Europe's southern neighbors.
But the plan assumed greater importance after the fighting in Georgia in August, which underlined the power of a resurgent Russia and highlighted the risk of political instability in the east.
Outlining the proposal, José Manuel Barroso, the European Commission president, denied suggestions that the EU was seeking to establish itself as an alternative power center to Moscow.
http://www.iht.com/articles/2008/12/03/europe/union.php?WT.mc_id=newsalert
Four months after the Caucasus exploded into conflict, and with growing concern over energy supplies from Russia to the EU, nations on the bloc's eastern flank have emerged as a new priority.
On Wednesday the European Commission sought to tempt them with offers of free trade deals, closer energy ties, easier access to visas and financial assistance programs worth a total of €600 million, or $760 million, over two years.
The proposed new "Eastern Partnership" with Armenia, Azerbaijan, Georgia, Ukraine, Moldova and Belarus is the boldest outreach to ex-Communist nations since the EU expanded in 2004 and 2007 to embrace the Baltics and all the former Warsaw Pact nations of Eastern Europe. Yet it will disappoint Ukraine, a country considerably bigger than France, and much smaller Moldova for holding out no firm prospect of EU membership.
The new group, which is likely to meet in a Prague summit next spring, began life earlier this year because of pressure to counterbalance efforts by the French president, Nicolas Sarkozy, to forge closer links with and between Europe's southern neighbors.
But the plan assumed greater importance after the fighting in Georgia in August, which underlined the power of a resurgent Russia and highlighted the risk of political instability in the east.
Outlining the proposal, José Manuel Barroso, the European Commission president, denied suggestions that the EU was seeking to establish itself as an alternative power center to Moscow.
http://www.iht.com/articles/2008/12/03/europe/union.php?WT.mc_id=newsalert
jeudi 20 novembre 2008
CUBA • La révolution n'a pas eu raison du racisme
La "révolution" selon Fidel et les rats qui le suivent...
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Après la victoire de Barack Obama, les Noirs et les métis cubains aimeraient bien que leur société suive l'exemple américain. Car ils sont toujours laissés pour compte.
De La Havane
"Je ressens encore le choc en pleine poitrine. Ce qui stagne dans mes yeux, ce sont des larmes de fierté et de profond soulagement. J'entends Barack Obama. […] Je regarde ma peau, je regarde celle de mes enfants, je pleure et je souris", écrivait le poète et essayiste cubain Víctor Fowler quelques jours après le triomphe d'Obama. Ces mots résument le sentiment d'une bonne partie de la population noire et métisse de Cuba. Car si l'élection d'Obama marque un tournant pour la cause antiraciste dans le monde, c'est particulièrement vrai sur la grande île. "Rien ne va changer, c'est juste un symbole", estime Ana, une cadre noire qui assure que certains de ses amis se sont vu refuser des postes à responsabilité dans le secteur touristique à cause de la couleur de leur peau. "Bien entendu, sans que personne ne le reconnaisse."
Des accusations qui ne sont pas très difficiles à étayer. Les statistiques officielles confirment que parmi les cadres dirigeants et le personnel technique du tourisme, la proportion de Noirs et de métis ne dépasse pas 5 %. Même constat dans d'autres secteurs émergents de l'économie, où il existe de meilleures possibilités de gagner des dollars, mais qui comptent peu de dirigeants à la peau noire. En 2006, les chercheurs Rodrigo Espina et Pablo Rodríguez Ruiz, du Centre d'anthropologie, ont publié dans la revue Temas l'un des rares travaux scientifiques reconnus sur le racisme à Cuba. Ils y présentaient des chiffres révélateurs. Dans le tourisme, les Noirs occupent principalement des postes où ils n'ont pas de contact direct avec le touriste, à l'intérieur des bâtiments, et perçoivent 1,6 fois moins de pourboires que les Blancs. Par ailleurs, les Noirs et les métis occupent les logements les plus délabrés et travaillent le plus souvent comme ouvriers.
Selon le dernier recensement, réalisé en 2002, sur les 11,2 millions de Cubains, 65 % sont blancs, 10 % sont noirs et 25 % métis. De nombreux chercheurs doutent de la fiabilité de ces chiffres – obtenus par une simple déclaration des personnes interrogées – et estiment que la proportion réelle de Cubains noirs et métis est bien plus élevée. Ils l'évaluent à 50 % de la population. "Ici presque tous sont des sang-mêlé, mais ceux qui ont juste un peu de sang noir se déclarent blancs", assure l'anthropologue Natalia Bolívar. Au Parlement cubain, près de 65 % des députés sont blancs, 19 % sont noirs et 16 % métis. Parmi les 31 membres du Conseil d'Etat, la plus haute instance de l'exécutif cubain, 11 sont noirs ou métis, tandis qu'au bureau politique du Parti communiste la proportion est de 5 pour 24. N'oublions pas que Cuba a été la dernière colonie à avoir aboli l'esclavage, en 1886. Si un Noir réussit dans son travail ou s'il est élégant, les Cubains disent sur le ton de la plaisanterie : "On dirait un Blanc." Et les métiers que la société semble réserver aux Noirs et aux mulâtres sont ceux de musicien, de sportif et de policier. A la télévision, il n'y a presque pas de présentateurs noirs, et les rôles joués par les acteurs noirs ou mulâtres dans les séries télévisées ne sont presque jamais ceux de protagonistes.
"La présence limitée de cadres dirigeants, noirs surtout et métis, dans l'administration et les entreprises, notamment dans le secteur du tourisme, est préoccupante", assure Esteban Morales, chercheur au Centre d'études des Etats-Unis (CESEU), qui a publié cette année un livre intitulé Défis de la problématique raciale à Cuba. Selon lui, la crise économique des années 1990, après l'effondrement de l'Union soviétique, a porté un coup terrible aux plus défavorisés, surtout les Noirs, et relancé la discrimination. Ceux qui croyaient le problème du racisme résolu à Cuba étaient idéalistes. Esteban Morales et d'autres chercheurs, comme Fernando Martínez Heredia, font valoir que pendant trop longtemps le régime a éludé la question, estimant que les blessures raciales pourraient affaiblir ou diviser la révolution.
Aujourd'hui, il est temps que le problème du racisme soit débattu publiquement, sans faux-fuyants, compte tenu de sa gravité. Le Parti communiste a créé au début de l'année une commission, présidée par Fernando Martínez Heredia, qui doit préserver la mémoire historique de ceux qui ont toujours été des laissés-pour-compte. Mais il reste encore bien du chemin à parcourir.
Mauricio Vicent
El País
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Après la victoire de Barack Obama, les Noirs et les métis cubains aimeraient bien que leur société suive l'exemple américain. Car ils sont toujours laissés pour compte.
De La Havane
"Je ressens encore le choc en pleine poitrine. Ce qui stagne dans mes yeux, ce sont des larmes de fierté et de profond soulagement. J'entends Barack Obama. […] Je regarde ma peau, je regarde celle de mes enfants, je pleure et je souris", écrivait le poète et essayiste cubain Víctor Fowler quelques jours après le triomphe d'Obama. Ces mots résument le sentiment d'une bonne partie de la population noire et métisse de Cuba. Car si l'élection d'Obama marque un tournant pour la cause antiraciste dans le monde, c'est particulièrement vrai sur la grande île. "Rien ne va changer, c'est juste un symbole", estime Ana, une cadre noire qui assure que certains de ses amis se sont vu refuser des postes à responsabilité dans le secteur touristique à cause de la couleur de leur peau. "Bien entendu, sans que personne ne le reconnaisse."
Des accusations qui ne sont pas très difficiles à étayer. Les statistiques officielles confirment que parmi les cadres dirigeants et le personnel technique du tourisme, la proportion de Noirs et de métis ne dépasse pas 5 %. Même constat dans d'autres secteurs émergents de l'économie, où il existe de meilleures possibilités de gagner des dollars, mais qui comptent peu de dirigeants à la peau noire. En 2006, les chercheurs Rodrigo Espina et Pablo Rodríguez Ruiz, du Centre d'anthropologie, ont publié dans la revue Temas l'un des rares travaux scientifiques reconnus sur le racisme à Cuba. Ils y présentaient des chiffres révélateurs. Dans le tourisme, les Noirs occupent principalement des postes où ils n'ont pas de contact direct avec le touriste, à l'intérieur des bâtiments, et perçoivent 1,6 fois moins de pourboires que les Blancs. Par ailleurs, les Noirs et les métis occupent les logements les plus délabrés et travaillent le plus souvent comme ouvriers.
Selon le dernier recensement, réalisé en 2002, sur les 11,2 millions de Cubains, 65 % sont blancs, 10 % sont noirs et 25 % métis. De nombreux chercheurs doutent de la fiabilité de ces chiffres – obtenus par une simple déclaration des personnes interrogées – et estiment que la proportion réelle de Cubains noirs et métis est bien plus élevée. Ils l'évaluent à 50 % de la population. "Ici presque tous sont des sang-mêlé, mais ceux qui ont juste un peu de sang noir se déclarent blancs", assure l'anthropologue Natalia Bolívar. Au Parlement cubain, près de 65 % des députés sont blancs, 19 % sont noirs et 16 % métis. Parmi les 31 membres du Conseil d'Etat, la plus haute instance de l'exécutif cubain, 11 sont noirs ou métis, tandis qu'au bureau politique du Parti communiste la proportion est de 5 pour 24. N'oublions pas que Cuba a été la dernière colonie à avoir aboli l'esclavage, en 1886. Si un Noir réussit dans son travail ou s'il est élégant, les Cubains disent sur le ton de la plaisanterie : "On dirait un Blanc." Et les métiers que la société semble réserver aux Noirs et aux mulâtres sont ceux de musicien, de sportif et de policier. A la télévision, il n'y a presque pas de présentateurs noirs, et les rôles joués par les acteurs noirs ou mulâtres dans les séries télévisées ne sont presque jamais ceux de protagonistes.
"La présence limitée de cadres dirigeants, noirs surtout et métis, dans l'administration et les entreprises, notamment dans le secteur du tourisme, est préoccupante", assure Esteban Morales, chercheur au Centre d'études des Etats-Unis (CESEU), qui a publié cette année un livre intitulé Défis de la problématique raciale à Cuba. Selon lui, la crise économique des années 1990, après l'effondrement de l'Union soviétique, a porté un coup terrible aux plus défavorisés, surtout les Noirs, et relancé la discrimination. Ceux qui croyaient le problème du racisme résolu à Cuba étaient idéalistes. Esteban Morales et d'autres chercheurs, comme Fernando Martínez Heredia, font valoir que pendant trop longtemps le régime a éludé la question, estimant que les blessures raciales pourraient affaiblir ou diviser la révolution.
Aujourd'hui, il est temps que le problème du racisme soit débattu publiquement, sans faux-fuyants, compte tenu de sa gravité. Le Parti communiste a créé au début de l'année une commission, présidée par Fernando Martínez Heredia, qui doit préserver la mémoire historique de ceux qui ont toujours été des laissés-pour-compte. Mais il reste encore bien du chemin à parcourir.
Mauricio Vicent
El País
lundi 17 novembre 2008
Je ne prendrai plus l'avion!
Je crois que nous sommes quelques uns à en être là...
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M. Bernatchez est tanné de voir sa valise fouillée à son départ, en cours de route et en arrivant à destination.
Je suis écoeuré de ce moyen de transport qui nous impose maintenant des mesures de sécurité qui tiennent de la paranoïa.
> Je suis tanné de voir ma valise fouillée à mon départ, en cours de route et en arrivant à destination.
> Je suis tanné de voir mon bagage à mains dépouillé d'un coupe-ongles.
> Je suis tanné de ces fouilles corporelles aléatoires.
> Je suis tanné d'enlever mes sandales à un aéroport et pas à un autre.
> Je suis tanné de faire sonner le détecteur à métal à un aéroport et pas à un autre.
> Je suis tanné de voir que certains aéroports acceptent des bouteilles d'eau dans le bagage à mains et d'autres pas.
> Je suis tanné de me faire demander mon passeport à chaque pas que je fais, surtout en descendant de l'avion...
> Je suis tanné de répondre aux questions d'un douanier suspicieux.
> Je suis tanné de faire attendre les autres voyageurs parce qu'un douanier a décidé de me faire une jasette sociale.
> Je suis tanné de voir mon passeport estampillé de bing-bang qui ne veulent rien dire.
> Je suis tanné de voir ces petites feuilles roses «qu'il ne faut pas perdre» peupler mon passeport alors qu'elles ne servent à rien.
> Je suis tanné d'acheter des cadenas, dont les douaniers ont les clés et qu'ils coupent quand même.
Bref, maintenant, juste me rendre à la porte d'un avion, ça m'écoeure.
François Bernatchez
Cyberpresse
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M. Bernatchez est tanné de voir sa valise fouillée à son départ, en cours de route et en arrivant à destination.
Je suis écoeuré de ce moyen de transport qui nous impose maintenant des mesures de sécurité qui tiennent de la paranoïa.
> Je suis tanné de voir ma valise fouillée à mon départ, en cours de route et en arrivant à destination.
> Je suis tanné de voir mon bagage à mains dépouillé d'un coupe-ongles.
> Je suis tanné de ces fouilles corporelles aléatoires.
> Je suis tanné d'enlever mes sandales à un aéroport et pas à un autre.
> Je suis tanné de faire sonner le détecteur à métal à un aéroport et pas à un autre.
> Je suis tanné de voir que certains aéroports acceptent des bouteilles d'eau dans le bagage à mains et d'autres pas.
> Je suis tanné de me faire demander mon passeport à chaque pas que je fais, surtout en descendant de l'avion...
> Je suis tanné de répondre aux questions d'un douanier suspicieux.
> Je suis tanné de faire attendre les autres voyageurs parce qu'un douanier a décidé de me faire une jasette sociale.
> Je suis tanné de voir mon passeport estampillé de bing-bang qui ne veulent rien dire.
> Je suis tanné de voir ces petites feuilles roses «qu'il ne faut pas perdre» peupler mon passeport alors qu'elles ne servent à rien.
> Je suis tanné d'acheter des cadenas, dont les douaniers ont les clés et qu'ils coupent quand même.
Bref, maintenant, juste me rendre à la porte d'un avion, ça m'écoeure.
François Bernatchez
Cyberpresse
mercredi 5 novembre 2008
Barack et l'Iran
Le principal conseiller d’Obama est un faucon anti-Iran
Un faucon anti-Iran pourrait bien hériter du poste de secrétaire d’Etat dans la future administration Obama si le démocrate est élu le 4 novembre.
Dennis Ross, le principal conseiller de Barack Obama sur l’Iran mais aussi possible successeur de Condeleeza Rice au poste de Secrétaire d’Etat, a signé un manifeste sur l’Iran qui prône une ligne dure. Tellement dure que, si elle est appliquée, elle provoquera l’entrée en guerre de l’Amérique contre le pays des mollahs.
A l’origine, Ross, 59 ans, est un expert de feu l’URSS, rompu et formé à la Guerre Froide. Il a servi au Conseil de sécurité nationale de Ronald Reagan et notamment dans le staff du néo-conservateur Paul Wolfowitz, pour ensuite devenir le Directeur du planning du Département d’Etat sous James Baker, secrétaire d’Etat dans l’administration de Bush père. Il a également été l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient de Bill Clinton.
Mais lorsqu’il menait les négociations israélo-palestiniennes, selon les dires de Dan Kurtzner, un juif orthodoxe - cité par Time magazine - qui participait à ces pourparlers aux cotés de Ross et qui est de surcroît un ancien ambassadeur en Israël soutenant Obama, les préjugés pro-israéliens de Ross étaient tellement visibles qu’il n’était pas perçu comme « un médiateur honnête ». Le conseiller du candidat démocrate est en outre le co-fondateur du Washington Institute for Near East Policy, un think-tank établi par l’AIPAC, qui prône une ligne pro-israélienne dure et où Ross officie aujourd’hui comme un « Fellow distingué ».
Mais il y a plus scabreux à son sujet. Lorsque Obama a dévoilé qu’il l’accompagnait comme conseiller principal lors de son voyage en Israël en juillet dernier, Time a intitulé son article sur cet énergumène de la sorte : « Le choix conservateur d’Obama pour le Moyen-Orient » et a relevé que, compte tenu de son passé, il était « surprenant de le voir devenir un membre officiel de l’équipe d’Obama ». Et pour cause ! Ross a été le principal auteur du discours très musclé et guerrier d’Obama à la convention de l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee, le très conservateur lobby pro-israélien) en juin dernier.
Un sommaire passé inaperçu dans le Washington Post
Intitulé « Meeting the Challenge : U.S. Policy Toward Iranian Nuclear Development » ., le manifeste anti-Iran a été préparé par un groupe de travail de onze personnes dont Ross. Ses 87 pages ont soulevé tant d’inquiétude et d’indignation chez les intellectuels démocrates progressistes et experts en politique étrangère redoutant une frappe contre l’Iran qu’ils préparent pour après l’élection une lettre ouverte de protestation à l’attention d’Obama.
Deux hommes, précisément deux ex-sénateurs de droite ont présidé à la rédaction de ce texte : Dan Coats de l’Etat d’Indiana (un républicain conservateur pur et dur) et Chuck Robb de Virginie. Ce dernier est un démocrate conservateur, ancien gendre du Président Lyndon Johnson, ancien officier du Marine Corps qui a servi au Vietnam et co-fondateur du Democratic Leadership Council, l’association de démocrates de droite, très faucons en politique étrangère. Robb a également été nommé membre du President’s Foreign Intelligence Board par George W. Bush en 2005. Coats et Robb ont publié un sommaire vaguement maquillé du manifeste dans un article qu’ils ont co-signé dans le Washington Post du 23 octobre. Un article passé inaperçu…
Le groupe de travail qui a préparé le manifeste compte parmi ses autres membres une belle brochette de néo-conservateurs et d’ancien militaires de haut rang. Les principaux auteurs en sont Michael Makovsky qui a travaillé au Pentagone de Donald Rumsfeld, sous Doug Feith, sous-secrétaire à la Défense, où Makovsky faisait partie de l’équipe qui a fabriqué de toutes pièces les faux renseignements sur les armes de destruction massive ayant servi à justifier l’invasion de l’Irak. Autre co-auteur : Michael Rubin, aujourd’hui membre du staff de l’American Enterprise Institute, un think tank bastion des néo-conservateurs qui a, lui aussi, travaillé dans le cabinet de Rumsfeld.
Et que dit exactement ce manifeste ? Qu’aucun accord permettant à la République islamique d’Iran d’enrichir de l’uranium sur son propre territoire de quelle que manière que ce soit (y compris sous le contrôle strict d’inspecteurs internationaux) n’est possible. Mais aussi que l’abandon total par Téhéran de l’enrichissement d’uranium est un préalable à toute négociation.
Pouvoir attaquer l’Iran depuis « plusieurs endroits »
Toujours selon ce texte, pour montrer à l’Iran qu’il ne laissera rien passer, le nouveau président doit en outre fortement accroître la présence militaire américaine dans la région dès « le premier jour où il accède à la Maison-Blanche ». Plus précisément, il devra « mettre en place dans la région des forces militaires américaines et alliées plus importantes, déployer des groupes de porte-avions et des navires démineurs, implanter dans la région des stocks de matériel de guerre (y compris des missiles), augmenter localement le nombre de bases militaires, conclure des partenariats stratégiques avec des pays comme l’Azerbaïdjan et la Géorgie pour pouvoir être opérationnel contre l’Iran de plusieurs endroits ».
Le manifeste va même encore plus loin dans l’hostilité à l’encontre de Téhéran et ajoute que « la présence des forces U.S. en Irak et en Afghanistan offre de nombreux avantages en cas de confrontation avec l’Iran car l’Amérique peut y implanter plus de forces armées et de matériel sous couvert des conflits en Irak et Afghanistan ; et ainsi maintenir un effet de surprise [sic !] stratégique et tactique ».
En clair, si Téhéran n’est pas prêt à abandonner tout enrichissement d’uranium sur son propre territoire (ce que l’Iran n’acceptera jamais comme préalable à une négociation), la guerre devient inévitable. Et toutes les étapes intermédiaires, y compris des négociations directes si le nouveau président américain choisit d’en mener, ne seront en réalité que du bla bla et prétexte à relations publiques pour se faire soutenir par la communauté internationale en vue d’une attaque contre le pays des mollahs.
Le fait que ce conseiller très écouté par Barack Obama ait signé et aidé à rédiger ce manifeste de faucons anti-Iran n’a pas encore été relevé par la presse américaine. Mais qu’un tel type ait l’oreille du candidat démocrate et semble destiné à un poste important aux Affaires étrangères au sein de la future administration de Barack Obama fait tout simplement froid dans le dos.
http://www.bakchich.info/article5684.html
Un faucon anti-Iran pourrait bien hériter du poste de secrétaire d’Etat dans la future administration Obama si le démocrate est élu le 4 novembre.
Dennis Ross, le principal conseiller de Barack Obama sur l’Iran mais aussi possible successeur de Condeleeza Rice au poste de Secrétaire d’Etat, a signé un manifeste sur l’Iran qui prône une ligne dure. Tellement dure que, si elle est appliquée, elle provoquera l’entrée en guerre de l’Amérique contre le pays des mollahs.
A l’origine, Ross, 59 ans, est un expert de feu l’URSS, rompu et formé à la Guerre Froide. Il a servi au Conseil de sécurité nationale de Ronald Reagan et notamment dans le staff du néo-conservateur Paul Wolfowitz, pour ensuite devenir le Directeur du planning du Département d’Etat sous James Baker, secrétaire d’Etat dans l’administration de Bush père. Il a également été l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient de Bill Clinton.
Mais lorsqu’il menait les négociations israélo-palestiniennes, selon les dires de Dan Kurtzner, un juif orthodoxe - cité par Time magazine - qui participait à ces pourparlers aux cotés de Ross et qui est de surcroît un ancien ambassadeur en Israël soutenant Obama, les préjugés pro-israéliens de Ross étaient tellement visibles qu’il n’était pas perçu comme « un médiateur honnête ». Le conseiller du candidat démocrate est en outre le co-fondateur du Washington Institute for Near East Policy, un think-tank établi par l’AIPAC, qui prône une ligne pro-israélienne dure et où Ross officie aujourd’hui comme un « Fellow distingué ».
Mais il y a plus scabreux à son sujet. Lorsque Obama a dévoilé qu’il l’accompagnait comme conseiller principal lors de son voyage en Israël en juillet dernier, Time a intitulé son article sur cet énergumène de la sorte : « Le choix conservateur d’Obama pour le Moyen-Orient » et a relevé que, compte tenu de son passé, il était « surprenant de le voir devenir un membre officiel de l’équipe d’Obama ». Et pour cause ! Ross a été le principal auteur du discours très musclé et guerrier d’Obama à la convention de l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee, le très conservateur lobby pro-israélien) en juin dernier.
Un sommaire passé inaperçu dans le Washington Post
Intitulé « Meeting the Challenge : U.S. Policy Toward Iranian Nuclear Development » ., le manifeste anti-Iran a été préparé par un groupe de travail de onze personnes dont Ross. Ses 87 pages ont soulevé tant d’inquiétude et d’indignation chez les intellectuels démocrates progressistes et experts en politique étrangère redoutant une frappe contre l’Iran qu’ils préparent pour après l’élection une lettre ouverte de protestation à l’attention d’Obama.
Deux hommes, précisément deux ex-sénateurs de droite ont présidé à la rédaction de ce texte : Dan Coats de l’Etat d’Indiana (un républicain conservateur pur et dur) et Chuck Robb de Virginie. Ce dernier est un démocrate conservateur, ancien gendre du Président Lyndon Johnson, ancien officier du Marine Corps qui a servi au Vietnam et co-fondateur du Democratic Leadership Council, l’association de démocrates de droite, très faucons en politique étrangère. Robb a également été nommé membre du President’s Foreign Intelligence Board par George W. Bush en 2005. Coats et Robb ont publié un sommaire vaguement maquillé du manifeste dans un article qu’ils ont co-signé dans le Washington Post du 23 octobre. Un article passé inaperçu…
Le groupe de travail qui a préparé le manifeste compte parmi ses autres membres une belle brochette de néo-conservateurs et d’ancien militaires de haut rang. Les principaux auteurs en sont Michael Makovsky qui a travaillé au Pentagone de Donald Rumsfeld, sous Doug Feith, sous-secrétaire à la Défense, où Makovsky faisait partie de l’équipe qui a fabriqué de toutes pièces les faux renseignements sur les armes de destruction massive ayant servi à justifier l’invasion de l’Irak. Autre co-auteur : Michael Rubin, aujourd’hui membre du staff de l’American Enterprise Institute, un think tank bastion des néo-conservateurs qui a, lui aussi, travaillé dans le cabinet de Rumsfeld.
Et que dit exactement ce manifeste ? Qu’aucun accord permettant à la République islamique d’Iran d’enrichir de l’uranium sur son propre territoire de quelle que manière que ce soit (y compris sous le contrôle strict d’inspecteurs internationaux) n’est possible. Mais aussi que l’abandon total par Téhéran de l’enrichissement d’uranium est un préalable à toute négociation.
Pouvoir attaquer l’Iran depuis « plusieurs endroits »
Toujours selon ce texte, pour montrer à l’Iran qu’il ne laissera rien passer, le nouveau président doit en outre fortement accroître la présence militaire américaine dans la région dès « le premier jour où il accède à la Maison-Blanche ». Plus précisément, il devra « mettre en place dans la région des forces militaires américaines et alliées plus importantes, déployer des groupes de porte-avions et des navires démineurs, implanter dans la région des stocks de matériel de guerre (y compris des missiles), augmenter localement le nombre de bases militaires, conclure des partenariats stratégiques avec des pays comme l’Azerbaïdjan et la Géorgie pour pouvoir être opérationnel contre l’Iran de plusieurs endroits ».
Le manifeste va même encore plus loin dans l’hostilité à l’encontre de Téhéran et ajoute que « la présence des forces U.S. en Irak et en Afghanistan offre de nombreux avantages en cas de confrontation avec l’Iran car l’Amérique peut y implanter plus de forces armées et de matériel sous couvert des conflits en Irak et Afghanistan ; et ainsi maintenir un effet de surprise [sic !] stratégique et tactique ».
En clair, si Téhéran n’est pas prêt à abandonner tout enrichissement d’uranium sur son propre territoire (ce que l’Iran n’acceptera jamais comme préalable à une négociation), la guerre devient inévitable. Et toutes les étapes intermédiaires, y compris des négociations directes si le nouveau président américain choisit d’en mener, ne seront en réalité que du bla bla et prétexte à relations publiques pour se faire soutenir par la communauté internationale en vue d’une attaque contre le pays des mollahs.
Le fait que ce conseiller très écouté par Barack Obama ait signé et aidé à rédiger ce manifeste de faucons anti-Iran n’a pas encore été relevé par la presse américaine. Mais qu’un tel type ait l’oreille du candidat démocrate et semble destiné à un poste important aux Affaires étrangères au sein de la future administration de Barack Obama fait tout simplement froid dans le dos.
http://www.bakchich.info/article5684.html
lundi 3 novembre 2008
Des black Indians en guerre contre les Cherokees
Tina Turner, Jimi Hendrix, Michael Jackson: ces trois-là partagent autre chose que d'être des stars, passées ou présentes, de la musique américaine. Ils ont tous du sang indien qui coule dans leurs veines. Ils sont ce qu'on appelle ici des Black Indians.
Leur réussite peut certes être érigée en symbole d'une Amérique qui se mélange et qui, en se mélangeant, fait éclore tous ses talents. Mais derrière ces quelques cas isolés, il y a une histoire méconnue. Une histoire qui dure encore et qui voit s'affronter, dans l'indifférence de la plupart des Américains, certaines nations indiennes et des descendants d'esclaves.
Cette réalité oubliée, nous l'avons découverte par hasard. Un dimanche matin, nous avons rencontré Delphine Criscenzo, une étudiante française qui étudie à Bloomington depuis deux ans. Passionnée par l'histoire des Noirs américains, elle s'est spécialisée dans celle de ces hommes et de ces femmes qui ont la peau plus ou moins noire, qui revendiquent leurs ancêtres indiens et qui, pourtant, peinent à se faire reconnaître par la nation cherokee.
Dès le début de l'esclavage, le destin des tribus indiennes du sud-est des Etats-Unis se mêle à celui des esclaves. Il arrive que les liens deviennent à ce point étroits entre les Indiens et ceux qui fuient leurs chaînes, que les maîtres blancs s'en inquiètent et prennent soin de les séparer. Il arrive aussi que les Africains ne fassent que tomber d'une servitude dans une autre. Car certaines tribus ont vite fait de comprendre tout l'intérêt économique qu'elles vont pouvoir tirer de cette main d'œuvre.
En 1825, on ne compte plus que 13 563 Cherokees, mais ces mêmes Cherokees possèdent 1 217 esclaves. Et lors d'un autre recensement, dix ans plus tard, on estime que 10% d'entre eux ont au moins un ancêtre africain.
En 1830, lorsque cette tribu doit quitter sa terre pour aller s'installer dans une réserve à l'ouest, dans l'Oklahoma, elle emmène ses esclaves avec elle. Et lorsque l'esclavage est aboli, le gouvernement fédéral lui impose de leur rendre leur liberté et de leur reconnaitre le droit de prendre la nationalité cherokee. Un traité est signé en 1866. Loin de tout régler, il est à l'origine d'un malentendu qui dure encore et qui s'est envenimé depuis quelques années.
Car certains descendants d'esclaves réclament toujours en vain d'être reconnus comme de vrais Cherokees. Ils se heurtent au refus d'une nation qui a, en la matière, les pleins pouvoirs mais qui est également soumises à de terribles pressions. L'an dernier, une élue de la Chambre des représentants est allée jusqu'à déposer un projet de loi qui prévoit la fin de la nation cherokee et donc la suppression des aides fédérales versées à sa population soupçonnée d'être animée de préjugés racistes.
Tout cela peut paraître bien loin de l'élection du prochain président. Mais est-ce si évident? On peut aussi voir beaucoup de choses dans ce bras de fer entre deux minorités victimes de l'histoire américaine. On peut y distinguer un symbole des fantômes qui hantent le passé de ce pays. On peut aussi y deviner la façon dont fonctionne cette société qui a la manie de classifier sa population. Cela lui permet sans doute de diagnostiquer plus facilement les problèmes inter-ethniques qu'elle rencontre. Mais cela peut aussi les cristalliser jusqu'à l'absurde lorsqu'il devient compliqué de faire entrer dans une catégorie tout un groupe d'Américains.
http://indiana.blogs.liberation.fr/indiana/2008/11/tina-turner-jim.html?cid=137473453#comment-137473453
http://fr.youtube.com/watch?v=_txH0HJMIYU
Leur réussite peut certes être érigée en symbole d'une Amérique qui se mélange et qui, en se mélangeant, fait éclore tous ses talents. Mais derrière ces quelques cas isolés, il y a une histoire méconnue. Une histoire qui dure encore et qui voit s'affronter, dans l'indifférence de la plupart des Américains, certaines nations indiennes et des descendants d'esclaves.
Cette réalité oubliée, nous l'avons découverte par hasard. Un dimanche matin, nous avons rencontré Delphine Criscenzo, une étudiante française qui étudie à Bloomington depuis deux ans. Passionnée par l'histoire des Noirs américains, elle s'est spécialisée dans celle de ces hommes et de ces femmes qui ont la peau plus ou moins noire, qui revendiquent leurs ancêtres indiens et qui, pourtant, peinent à se faire reconnaître par la nation cherokee.
Dès le début de l'esclavage, le destin des tribus indiennes du sud-est des Etats-Unis se mêle à celui des esclaves. Il arrive que les liens deviennent à ce point étroits entre les Indiens et ceux qui fuient leurs chaînes, que les maîtres blancs s'en inquiètent et prennent soin de les séparer. Il arrive aussi que les Africains ne fassent que tomber d'une servitude dans une autre. Car certaines tribus ont vite fait de comprendre tout l'intérêt économique qu'elles vont pouvoir tirer de cette main d'œuvre.
En 1825, on ne compte plus que 13 563 Cherokees, mais ces mêmes Cherokees possèdent 1 217 esclaves. Et lors d'un autre recensement, dix ans plus tard, on estime que 10% d'entre eux ont au moins un ancêtre africain.
En 1830, lorsque cette tribu doit quitter sa terre pour aller s'installer dans une réserve à l'ouest, dans l'Oklahoma, elle emmène ses esclaves avec elle. Et lorsque l'esclavage est aboli, le gouvernement fédéral lui impose de leur rendre leur liberté et de leur reconnaitre le droit de prendre la nationalité cherokee. Un traité est signé en 1866. Loin de tout régler, il est à l'origine d'un malentendu qui dure encore et qui s'est envenimé depuis quelques années.
Car certains descendants d'esclaves réclament toujours en vain d'être reconnus comme de vrais Cherokees. Ils se heurtent au refus d'une nation qui a, en la matière, les pleins pouvoirs mais qui est également soumises à de terribles pressions. L'an dernier, une élue de la Chambre des représentants est allée jusqu'à déposer un projet de loi qui prévoit la fin de la nation cherokee et donc la suppression des aides fédérales versées à sa population soupçonnée d'être animée de préjugés racistes.
Tout cela peut paraître bien loin de l'élection du prochain président. Mais est-ce si évident? On peut aussi voir beaucoup de choses dans ce bras de fer entre deux minorités victimes de l'histoire américaine. On peut y distinguer un symbole des fantômes qui hantent le passé de ce pays. On peut aussi y deviner la façon dont fonctionne cette société qui a la manie de classifier sa population. Cela lui permet sans doute de diagnostiquer plus facilement les problèmes inter-ethniques qu'elle rencontre. Mais cela peut aussi les cristalliser jusqu'à l'absurde lorsqu'il devient compliqué de faire entrer dans une catégorie tout un groupe d'Américains.
http://indiana.blogs.liberation.fr/indiana/2008/11/tina-turner-jim.html?cid=137473453#comment-137473453
http://fr.youtube.com/watch?v=_txH0HJMIYU
jeudi 30 octobre 2008
Les candidats à l'immigration obligés d'apprendre le français
À partir du 1er décembre, toute personne voulant venir en France par la voie du regroupement familial va devoir passer un test dans son pays d'origine pour prouver sa bonne maîtrise de la langue française et sa connaissance des valeurs de la République, selon un décret qui doit être publié au journal officiel (JO) en fin de semaine. Ce décret précise les modalités d'application de la loi du 20 novembre 2007 relative à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile, précise-t-on au point.fr du côté du ministère de l'Immigration.
Le dispositif d'évaluation prévu vise à préparer "l'intégration républicaine dans la société française" du candidat au regroupement familial. Les ressortissants étrangers âgés de plus de 65 ans ou ceux qui ont moins de 16 ans seront dispensés de ce cours. Tout comme les personnes ayant étudié dans une école francophone ou celles ayant réalisé des études supérieures en France d'un an. En revanche, les autres devront, selon leur niveau, suivre jusqu'à deux mois de formation avant de passer un nouveau test. Le critère de réussite ne sera alors pas tant le niveau atteint lors de l'examen que l'assiduité. Ainsi, un absentéisme pourrait retarder l'obtention du visa. "La délivrance du visa est subordonnée à la production d'une attestation de suivi de cette formation" qui est délivrée immédiatement à l'issue du cours, précise l'article 1 de la loi du 20 novembre 2007.
L'apprentissage de la langue française pourra se faire au sein des antennes locales de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui ne sont pas encore très développées à l'étranger, ou bien en partenariat avec d'autres organismes comme les consulats.
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/null/917/0/287034
Le dispositif d'évaluation prévu vise à préparer "l'intégration républicaine dans la société française" du candidat au regroupement familial. Les ressortissants étrangers âgés de plus de 65 ans ou ceux qui ont moins de 16 ans seront dispensés de ce cours. Tout comme les personnes ayant étudié dans une école francophone ou celles ayant réalisé des études supérieures en France d'un an. En revanche, les autres devront, selon leur niveau, suivre jusqu'à deux mois de formation avant de passer un nouveau test. Le critère de réussite ne sera alors pas tant le niveau atteint lors de l'examen que l'assiduité. Ainsi, un absentéisme pourrait retarder l'obtention du visa. "La délivrance du visa est subordonnée à la production d'une attestation de suivi de cette formation" qui est délivrée immédiatement à l'issue du cours, précise l'article 1 de la loi du 20 novembre 2007.
L'apprentissage de la langue française pourra se faire au sein des antennes locales de l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), qui ne sont pas encore très développées à l'étranger, ou bien en partenariat avec d'autres organismes comme les consulats.
http://www.lepoint.fr/actualites-politique/null/917/0/287034
samedi 25 octobre 2008
USA: découragés par la crise, certains immigrés préfèrent rentrer au pays
Face à la crise économique qui frappe les Etats-Unis, des milliers d'immigrés latino-américains, en situation régulière ou non, choisissent de rentrer chez eux. D'après la municipalité de Mexico, ce sont ainsi entre 20.000 et 30.000 immigrés supplémentaires par rapport aux chiffres habituels qui reviendront dans les prochains mois parce qu'ils ne trouvent pas de travail en Amérique.
D'autres signes indiquent que les Etats-Unis ne sont plus l'aimant qu'ils étaient lorsque l'économie fleurissait et que le boom de la construction fournissait de nombreux emplois.
Moins de clandestins se font attraper en train de franchir la frontière mexico-américaine. La Patrouille à la Frontière a recensé 723.825 interpellations sur l'année fiscale (qui s'est achevée le 30 septembre), soit 18% de moins que l'année précédente et 39% de moins qu'en 2005, où près de 1,2 million de clandestins s'étaient fait arrêter.
Les immigrés envoient moins d'argent dans leur pays d'origine. Les transferts USA-Mexique ont connu en août leur plus forte baisse depuis le début de ces statistiques, il y a 12 ans. D'après la Banque centrale mexicaine, ils ont chuté de 12% par rapport à août 2007.
AP
D'autres signes indiquent que les Etats-Unis ne sont plus l'aimant qu'ils étaient lorsque l'économie fleurissait et que le boom de la construction fournissait de nombreux emplois.
Moins de clandestins se font attraper en train de franchir la frontière mexico-américaine. La Patrouille à la Frontière a recensé 723.825 interpellations sur l'année fiscale (qui s'est achevée le 30 septembre), soit 18% de moins que l'année précédente et 39% de moins qu'en 2005, où près de 1,2 million de clandestins s'étaient fait arrêter.
Les immigrés envoient moins d'argent dans leur pays d'origine. Les transferts USA-Mexique ont connu en août leur plus forte baisse depuis le début de ces statistiques, il y a 12 ans. D'après la Banque centrale mexicaine, ils ont chuté de 12% par rapport à août 2007.
AP
mercredi 22 octobre 2008
Carte bleue européenne
Une carte bleue pour les travailleurs migrants qualifiés de l'UE
Les représentants des Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur les modalités d'une "carte bleue" européenne similaire à la carte verte américaine:
Ce dispositif est destiné à faciliter l'entrée sur le marché du travail de l'UE de travailleurs migrants qualifiés issus de pays en voie de développement.
Les 27 Etats membres de l'UE espèrent qu'il permettra à l'Europe d'être plus compétitive face aux Etats-Unis et aux autres économies occidentales pour attirer des travailleurs diplômés dans des secteurs tels que les nouvelles technologies ou la santé.
Les analystes considèrent néanmoins que cette "carte bleue" ne sera pas un rival sérieux pour la carte verte américaine car elle n'est valide que dans un Etat à la fois et ne permet pas la liberté de mouvement sur le marché unique européen.
Les travailleurs migrants qualifiés représentent environ 1,7% des travailleurs immigrés sur le territoire de l'Union européenne, contre 9,9% en Australie, 7,3% au Canada et 3,2% aux Etats-Unis.
Voici les principales caractéristiques de ce dispositif, qui entrera en vigueur 30 mois après avoir été ratifié par les Etats membres de l'UE, au cours des prochaines semaines :
- les travailleurs migrants qualifiés pourront obtenir plus rapidement un permis de travail et il leur sera également plus facile d'être rejoints par leur famille, d'obtenir un logement social et d'obtenir un statut de résident de long-terme.
- Après 18 mois passés à travailler avec une "carte bleue" dans l'un des 27 Etats membres, il sera possible au travailleur migrant de s'établir, ainsi que sa famille, dans un autre Etat de l'UE, sous la condition de demander une nouvelle carte bleue dans son nouveau pays de résidence.
- Pour être éligible à ce dispositif, les migrants doivent se voir proposer un emploi avec un salaire brut annuel excédant 1,5 fois le salaire moyen dans le pays concerné. Ce chiffre tombe à 1,2 fois le salaire moyen dans les secteurs avec de gros besoins de main d'oeuvre.
- Les travailleurs demandant cette "carte bleue" doivent disposer au minimum d'un diplôme de niveau baccalauréat ou de cinq ans d'expérience professionnelle à un niveau comparable.
- Les gouvernements se réservent le droit de refuser d'émettre une "carte bleue" en cas de problèmes sur leur marché du travail ou si leurs quotas nationaux sont dépassés.
- Chaque Etat membre de l'UE a également la faculté de décider la durée de validité d'une "carte bleue", avec un maximum de quatre ans. Celle-ci demeure néanmoins valide pour une durée de trois mois si le migrant perd son emploi.
Les représentants des Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur les modalités d'une "carte bleue" européenne similaire à la carte verte américaine:
Ce dispositif est destiné à faciliter l'entrée sur le marché du travail de l'UE de travailleurs migrants qualifiés issus de pays en voie de développement.
Les 27 Etats membres de l'UE espèrent qu'il permettra à l'Europe d'être plus compétitive face aux Etats-Unis et aux autres économies occidentales pour attirer des travailleurs diplômés dans des secteurs tels que les nouvelles technologies ou la santé.
Les analystes considèrent néanmoins que cette "carte bleue" ne sera pas un rival sérieux pour la carte verte américaine car elle n'est valide que dans un Etat à la fois et ne permet pas la liberté de mouvement sur le marché unique européen.
Les travailleurs migrants qualifiés représentent environ 1,7% des travailleurs immigrés sur le territoire de l'Union européenne, contre 9,9% en Australie, 7,3% au Canada et 3,2% aux Etats-Unis.
Voici les principales caractéristiques de ce dispositif, qui entrera en vigueur 30 mois après avoir été ratifié par les Etats membres de l'UE, au cours des prochaines semaines :
- les travailleurs migrants qualifiés pourront obtenir plus rapidement un permis de travail et il leur sera également plus facile d'être rejoints par leur famille, d'obtenir un logement social et d'obtenir un statut de résident de long-terme.
- Après 18 mois passés à travailler avec une "carte bleue" dans l'un des 27 Etats membres, il sera possible au travailleur migrant de s'établir, ainsi que sa famille, dans un autre Etat de l'UE, sous la condition de demander une nouvelle carte bleue dans son nouveau pays de résidence.
- Pour être éligible à ce dispositif, les migrants doivent se voir proposer un emploi avec un salaire brut annuel excédant 1,5 fois le salaire moyen dans le pays concerné. Ce chiffre tombe à 1,2 fois le salaire moyen dans les secteurs avec de gros besoins de main d'oeuvre.
- Les travailleurs demandant cette "carte bleue" doivent disposer au minimum d'un diplôme de niveau baccalauréat ou de cinq ans d'expérience professionnelle à un niveau comparable.
- Les gouvernements se réservent le droit de refuser d'émettre une "carte bleue" en cas de problèmes sur leur marché du travail ou si leurs quotas nationaux sont dépassés.
- Chaque Etat membre de l'UE a également la faculté de décider la durée de validité d'une "carte bleue", avec un maximum de quatre ans. Celle-ci demeure néanmoins valide pour une durée de trois mois si le migrant perd son emploi.
vendredi 17 octobre 2008
Les USA vont dispenser de visa les citoyens de 7 pays alliés
L'administration Bush est sur le point de lever l'obligation d'un visa d'entrée aux Etats-Unis pour les ressortissants de sept pays considérés comme des alliés:
la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie et la Corée du Sud.
Le président George W. Bush devrait annoncer ce vendredi que ces sept pays seront ajoutés le mois prochain à la liste des pays dont les citoyens peuvent entrer sans visa aux Etats-Unis, à titre de remerciements pour les alliés proches. Ces sept pays remplissent les exigences de sécurité attendues par l'administration américaine.
Les négociations ont échoué en revanche avec la Grèce, le seul pays de l'Ouest européen non inclus jusqu'ici dans ce programme. AP
la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie et la Corée du Sud.
Le président George W. Bush devrait annoncer ce vendredi que ces sept pays seront ajoutés le mois prochain à la liste des pays dont les citoyens peuvent entrer sans visa aux Etats-Unis, à titre de remerciements pour les alliés proches. Ces sept pays remplissent les exigences de sécurité attendues par l'administration américaine.
Les négociations ont échoué en revanche avec la Grèce, le seul pays de l'Ouest européen non inclus jusqu'ici dans ce programme. AP
jeudi 9 octobre 2008
São Paulo erects a temple to the gods of soccer
SÃO PAULO: Walking into Brazil's new soccer museum is like entering a hall filled with busts of Greek gods. Suspended on glass screens some eight feet tall in the darkened chamber are the outlines of a dozen or so of Brazil's soccer legends in action.
Underneath, the players' names are printed in capital letters. For most, one name is enough. Ronaldo ... Didi ... Falcão ... Tostão ... Garrincha ... and the most famous of all, Pelé.
On the museum's opening day last week, many visitors simply looked up at the glass screens in respectful silence.
"This is a place for us to worship," said Mário Vieira, a 53-year-old banker standing outside the museum, which is housed in the Pacaembu Stadium. "Brazilians have soccer in their blood."
iht.com
--------------
On ne leur parlera pas des mythiques rendez-vous avec la France...
et on ne leur demandera pas non plus combien de retard de construction a eu ce musée ni combien d'argent a été détourné pour ériger ce theatre de guignols...pour ça il suffit d'attendre et guetter leur "groupe de presse" trad: propagande.
On attend encore un musée dédié à leurs prix Nobel...
Underneath, the players' names are printed in capital letters. For most, one name is enough. Ronaldo ... Didi ... Falcão ... Tostão ... Garrincha ... and the most famous of all, Pelé.
On the museum's opening day last week, many visitors simply looked up at the glass screens in respectful silence.
"This is a place for us to worship," said Mário Vieira, a 53-year-old banker standing outside the museum, which is housed in the Pacaembu Stadium. "Brazilians have soccer in their blood."
iht.com
--------------
On ne leur parlera pas des mythiques rendez-vous avec la France...
et on ne leur demandera pas non plus combien de retard de construction a eu ce musée ni combien d'argent a été détourné pour ériger ce theatre de guignols...pour ça il suffit d'attendre et guetter leur "groupe de presse" trad: propagande.
On attend encore un musée dédié à leurs prix Nobel...
mercredi 8 octobre 2008
Elvis est vivant
Elvis est vivant. Et il a même un passeport électronique. Un magnifique faux, fabriqué par des hackers néerlandais. Experts et pirates informatiques l'ont montré à plusieurs reprises, les e-passeports sont loin d'être inviolables : les puces RFID sont faciles à lire et à cloner. Cette fois, les pirates ont créé un document de toutes pièces. Introduit dans une borne libre-service à l'aéroport de Schiphol, à Amsterdam, le passeport du King a été scanné sans problème. Elvis Aaron Presley, citoyen américain, né le 8 janvier 1935 : les données – photo et numéro du document inclus – sont apparues à l'écran sans déclencher la moindre alarme, à en croire la vidéo mise en ligne sur le site des hackers du groupe THC.
video: http://freeworld.thc.org/thc-epassport/
video: http://freeworld.thc.org/thc-epassport/
samedi 4 octobre 2008
Hausse du prix des passeports
Le projet de budget 2009 prévoit une hausse des tarifs des passeports, qui deviennent biométriques, de 29 euros pour les adultes et de 15 euros pour les 15-18 ans, affirme aujourd'hui le quotidien économique Les Echos.
Ainsi le prix d'un passeport pour un adulte passera de 60 à 89 euros et de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans. Pour les moins de 15 ans, dont le passeport était jusqu'à présent gratuit, il en coûtera 20 euros, précise le quotidien économique qui énumère des mesures "non évoquées par le gouvernement" lors de sa présentation du projet de budget 2009.
En ce qui concerne la carte d'identité, qui devient elle aussi biométrique, sa délivrance reste gratuite mais "son renouvellement en cas de perte ou de vol plus de douze mois avant la date d'expiration sera désormais facturé 25 euros", selon le journal.
L'objectif du gouvernement est de "réduire la fraude à l'identité", alors que les déclarations de perte ou de vol ont fortement augmenté depuis 1997, "date à laquelle la carte est devenue gratuite", expliquent les Echos. Le passeport biométrique, dont les premiers exemplaires seront disponibles cet automne, contient une photo et les empreintes digitales numérisées. Il a été lancé officiellement par un décret paru le 4 mai au Journal officiel.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/03/01011-20081003FILWWW00269-hausse-attendue-du-prix-des-passeports.php
Ainsi le prix d'un passeport pour un adulte passera de 60 à 89 euros et de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans. Pour les moins de 15 ans, dont le passeport était jusqu'à présent gratuit, il en coûtera 20 euros, précise le quotidien économique qui énumère des mesures "non évoquées par le gouvernement" lors de sa présentation du projet de budget 2009.
En ce qui concerne la carte d'identité, qui devient elle aussi biométrique, sa délivrance reste gratuite mais "son renouvellement en cas de perte ou de vol plus de douze mois avant la date d'expiration sera désormais facturé 25 euros", selon le journal.
L'objectif du gouvernement est de "réduire la fraude à l'identité", alors que les déclarations de perte ou de vol ont fortement augmenté depuis 1997, "date à laquelle la carte est devenue gratuite", expliquent les Echos. Le passeport biométrique, dont les premiers exemplaires seront disponibles cet automne, contient une photo et les empreintes digitales numérisées. Il a été lancé officiellement par un décret paru le 4 mai au Journal officiel.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/03/01011-20081003FILWWW00269-hausse-attendue-du-prix-des-passeports.php
mercredi 17 septembre 2008
Brazilians are stupid: Update
Brasileiros ilegais são detidos na Holanda após visita à Eurodisney
Clivia Caracciolo
BBC Brasil
Alguns brasileiros moravam na Holanda sem devida documentação, diz polícia
Um grupo de 31 brasileiros ilegais será deportado da Holanda ao Brasil depois de ser detido em um ônibus - que voltava da Disneylândia em Paris - na fronteira com a Bélgica.
O ônibus de turismo, com 45 passageiros, foi parado no fim-de-semana pela polícia na cidade de Hazeldonk, em um controle de fronteiras rotineiro.
Uma porta-voz do ministério da Defesa da Holanda disse à BBC Brasil que os detidos estão em situação ilegal na Holanda há muitos anos e serão deportados.
"Algumas pessoas do grupo moram na Holanda há mais de quatro anos, sem documentos devidos, e que ainda assim correram o enorme risco de sair do país", segundo M. Bouwman.
O ônibus teria sido fretado para uma viagem de turismo de 24 horas à Disneylândia e à Torre Eiffel, por um holandês que há cinco anos organiza este tipo de excursão.
Segundo a filha de uma das brasileiras do grupo detido, que se encontra no aeroporto de Roterdã, o organizador garantiu que ninguém teria problemas na fronteira...(hahaha)
Deportação
(...)
O cônsul-adjunto do Brasil, Márcio Dornelles, declarou que todos do grupo têm passaportes brasileiros válidos, fator que vai acelerar a deportação.
Os detidos devem ser expulsos do país ainda nesta semana.
Na Holanda vivem cerca de 13 mil brasileiros registrados no consulado, de acordo com dados do Serviço Nacional de Estatísticas.
Organizações brasileiras de apoio aos imigrantes, no entanto, estimam que entre 3 mil e 5 mil brasileiros vivam em situação ilegal no país.
Segundo o Serviço Nacional de Estatísticas, os brasileiros formam a maior comunidade latino-americana na Holanda.
Clivia Caracciolo
BBC Brasil
Alguns brasileiros moravam na Holanda sem devida documentação, diz polícia
Um grupo de 31 brasileiros ilegais será deportado da Holanda ao Brasil depois de ser detido em um ônibus - que voltava da Disneylândia em Paris - na fronteira com a Bélgica.
O ônibus de turismo, com 45 passageiros, foi parado no fim-de-semana pela polícia na cidade de Hazeldonk, em um controle de fronteiras rotineiro.
Uma porta-voz do ministério da Defesa da Holanda disse à BBC Brasil que os detidos estão em situação ilegal na Holanda há muitos anos e serão deportados.
"Algumas pessoas do grupo moram na Holanda há mais de quatro anos, sem documentos devidos, e que ainda assim correram o enorme risco de sair do país", segundo M. Bouwman.
O ônibus teria sido fretado para uma viagem de turismo de 24 horas à Disneylândia e à Torre Eiffel, por um holandês que há cinco anos organiza este tipo de excursão.
Segundo a filha de uma das brasileiras do grupo detido, que se encontra no aeroporto de Roterdã, o organizador garantiu que ninguém teria problemas na fronteira...(hahaha)
Deportação
(...)
O cônsul-adjunto do Brasil, Márcio Dornelles, declarou que todos do grupo têm passaportes brasileiros válidos, fator que vai acelerar a deportação.
Os detidos devem ser expulsos do país ainda nesta semana.
Na Holanda vivem cerca de 13 mil brasileiros registrados no consulado, de acordo com dados do Serviço Nacional de Estatísticas.
Organizações brasileiras de apoio aos imigrantes, no entanto, estimam que entre 3 mil e 5 mil brasileiros vivam em situação ilegal no país.
Segundo o Serviço Nacional de Estatísticas, os brasileiros formam a maior comunidade latino-americana na Holanda.
mardi 9 septembre 2008
PIGS
Un ministre portugais choqué par le FT
AFP
Le ministre portugais de l'Economie Manuel Pinho s'est dit "choqué" par une tribune du quotidien britannique Financial Times (FT) traitant le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne de "Cochons" (Pigs, selon l'acronyme anglais), rapporte la presse aujourd'hui.
La semaine dernière, le FT avait publié un billet dans une page d'opinion, "The Lex Column", affirmant que les pays du sud de l'Europe étaient parfois qualifiés de "Cochons" (Portugal, Italy, Greece et Spain formant l'acronyme Pigs, soit cochons). Le billet, accumulant les jeux de mots, ironisait sur leur mauvaise santé économique.
Vendredi dernier déjà, l'association espagnole des directeurs de communication avait protesté auprès du quotidien britannique contre cette tribune estimant cet acronyme "péjoratif et dépréciatif" et portant atteinte à la "dignité des citoyens, hommes politiques et hommes d'affaires de ces pays".
AFP
Le ministre portugais de l'Economie Manuel Pinho s'est dit "choqué" par une tribune du quotidien britannique Financial Times (FT) traitant le Portugal, l'Italie, la Grèce et l'Espagne de "Cochons" (Pigs, selon l'acronyme anglais), rapporte la presse aujourd'hui.
La semaine dernière, le FT avait publié un billet dans une page d'opinion, "The Lex Column", affirmant que les pays du sud de l'Europe étaient parfois qualifiés de "Cochons" (Portugal, Italy, Greece et Spain formant l'acronyme Pigs, soit cochons). Le billet, accumulant les jeux de mots, ironisait sur leur mauvaise santé économique.
Vendredi dernier déjà, l'association espagnole des directeurs de communication avait protesté auprès du quotidien britannique contre cette tribune estimant cet acronyme "péjoratif et dépréciatif" et portant atteinte à la "dignité des citoyens, hommes politiques et hommes d'affaires de ces pays".
lundi 8 septembre 2008
Brasil é o país com maior número de 'expulsos' da Grã-Bretanha
Em 2007, 11,4 mil brasileiros foram deportados ou barrados nas fronteiras do país.
Da BBC
O Brasil aparece no topo da lista dos países com maior número de cidadãos expulsos da Grã-Bretanha em 2007, de acordo com dados divulgados pelo Ministério do Interior britânico.
Os números mostram que 11,4 mil brasileiros foram mandados de volta no ano passado. Do total, 4,7 mil foram barrados nas fronteiras, e 6,7 mil foram deportados após um período na ilegalidade - a cifra inclui um pequeno número de retornos voluntários e de pedidos de asilo negados.
O total representa um ligeiro aumento em relação a 2006, quando 11,3 mil brasileiros foram repatriados - 4,9 mil foram impedidos de entrar na Grã-Bretanha e 6,3 mil imigrantes ilegais foram mandados de volta ao Brasil.
O segundo país em número de remoções de imigrantes ilegais da Grã-Bretanha é a Índia (3,3 mil), seguido pelo Paquistão (2,9 mil), Nigéria (2,8 mil) e Estados Unidos (2,2 mil).
O Brasil vem ocupando a primeira posição no ranking de países com maior número de cidadãos barrados e imigrantes ilegais deportados na Grã-Bretanha desde 2004.
Da BBC
O Brasil aparece no topo da lista dos países com maior número de cidadãos expulsos da Grã-Bretanha em 2007, de acordo com dados divulgados pelo Ministério do Interior britânico.
Os números mostram que 11,4 mil brasileiros foram mandados de volta no ano passado. Do total, 4,7 mil foram barrados nas fronteiras, e 6,7 mil foram deportados após um período na ilegalidade - a cifra inclui um pequeno número de retornos voluntários e de pedidos de asilo negados.
O total representa um ligeiro aumento em relação a 2006, quando 11,3 mil brasileiros foram repatriados - 4,9 mil foram impedidos de entrar na Grã-Bretanha e 6,3 mil imigrantes ilegais foram mandados de volta ao Brasil.
O segundo país em número de remoções de imigrantes ilegais da Grã-Bretanha é a Índia (3,3 mil), seguido pelo Paquistão (2,9 mil), Nigéria (2,8 mil) e Estados Unidos (2,2 mil).
O Brasil vem ocupando a primeira posição no ranking de países com maior número de cidadãos barrados e imigrantes ilegais deportados na Grã-Bretanha desde 2004.
vendredi 5 septembre 2008
L'Espagne n'accueillera plus de travailleurs immigrés
Confronté à une augmentation rapide du chômage, le gouvernement espagnol a décidé de ne plus accorder de visas à la plupart des travailleurs immigrés.
Aucun nouveau visa ne sera donné à des travailleurs non-qualifiés, notamment ceux employés dans la restauration ou le commerce, a fait savoir une porte-parole du ministère de l'Immigration et du travail, sans préciser la date d'entrée en vigueur de la décision.
Elle a également expliqué que les entreprises devraient désormais prouver qu'elles ne peuvent pas pourvoir un emploi en Espagne pour obtenir l'autorisation de faire venir un travailleur étranger.
Le ministre du Travail, Celestino Corbacho, avait déclaré mercredi que le nombre de visas de travail accordés en 2009 serait "proche de zéro".
"Il ne semble pas raisonnable que nous continuions à recruter des travailleurs à l'étranger avec 2,5 millions de chômeurs", avait-il affirmé. Il a également dit vouloir compenser financièrement le retour de travailleurs dans leur pays d'origine.
Le gouvernement espagnol avait déjà annoncé qu'il allait restreindre l'attribution de visas pour le regroupement familial, avec pour objectif de réduire l'immigration de 40%.
L'année dernière, quelque 180.000 étrangers sont venus travailler en Espagne, où le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 500.000 personnes en un an.
Ces décisions marquent un virage radical dans la politique d'immigration du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, qui avait régularisé 700.000 sans-papiers en 2004, peu après son arrivée au pouvoir.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/l-espagne-n-accueillera-plus-de-travailleurs-immigres/924/0/271609
Aucun nouveau visa ne sera donné à des travailleurs non-qualifiés, notamment ceux employés dans la restauration ou le commerce, a fait savoir une porte-parole du ministère de l'Immigration et du travail, sans préciser la date d'entrée en vigueur de la décision.
Elle a également expliqué que les entreprises devraient désormais prouver qu'elles ne peuvent pas pourvoir un emploi en Espagne pour obtenir l'autorisation de faire venir un travailleur étranger.
Le ministre du Travail, Celestino Corbacho, avait déclaré mercredi que le nombre de visas de travail accordés en 2009 serait "proche de zéro".
"Il ne semble pas raisonnable que nous continuions à recruter des travailleurs à l'étranger avec 2,5 millions de chômeurs", avait-il affirmé. Il a également dit vouloir compenser financièrement le retour de travailleurs dans leur pays d'origine.
Le gouvernement espagnol avait déjà annoncé qu'il allait restreindre l'attribution de visas pour le regroupement familial, avec pour objectif de réduire l'immigration de 40%.
L'année dernière, quelque 180.000 étrangers sont venus travailler en Espagne, où le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 500.000 personnes en un an.
Ces décisions marquent un virage radical dans la politique d'immigration du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero, qui avait régularisé 700.000 sans-papiers en 2004, peu après son arrivée au pouvoir.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/l-espagne-n-accueillera-plus-de-travailleurs-immigres/924/0/271609
vendredi 29 août 2008
Ireland: Immigration falling, emigration increasing
New findings from Ireland's Central Statistics Office show that the population of Ireland is falling. The main cause is a general slowing of immigration into the country coupled with increased emigration of Irish citizens to countries such as Australia.
The total number of immigrants into Ireland in the year to April 2008 was 83,800. This was 26,000 less than the previous year. During the same period, the number of emigrants increased marginally to 45,300 over the previous period in 2007.
Immigrants from the European Union showed the sharpest decline in numbers, after experiencing a strong surge in immigration since 2004.
Ireland was one of only a few member states to immediately open its labor market to the 10 EU nations that joined the 27-member bloc in 2004. However, improving labor wages and economies in these citizens' home countries are persuading many people to remain at home.
At the same time, more and more Irish citizens are immigrating to countries such as Australia and New Zealand, according to the statistics.
Of the 19,800 Irish citizens who immigrated to what the statistics called the "Rest of the world" (countries outside the EU, the USA, and the United Kingdom), 11,300 are estimated to have immigrated to 'Australia and Oceania'. Australia has recently become a popular destination for migrant workers due to its liberal skilled immigration policies.
www.workpermit.com
The total number of immigrants into Ireland in the year to April 2008 was 83,800. This was 26,000 less than the previous year. During the same period, the number of emigrants increased marginally to 45,300 over the previous period in 2007.
Immigrants from the European Union showed the sharpest decline in numbers, after experiencing a strong surge in immigration since 2004.
Ireland was one of only a few member states to immediately open its labor market to the 10 EU nations that joined the 27-member bloc in 2004. However, improving labor wages and economies in these citizens' home countries are persuading many people to remain at home.
At the same time, more and more Irish citizens are immigrating to countries such as Australia and New Zealand, according to the statistics.
Of the 19,800 Irish citizens who immigrated to what the statistics called the "Rest of the world" (countries outside the EU, the USA, and the United Kingdom), 11,300 are estimated to have immigrated to 'Australia and Oceania'. Australia has recently become a popular destination for migrant workers due to its liberal skilled immigration policies.
www.workpermit.com
mercredi 20 août 2008
La Grande-Bretagne envisage de réintroduire le visa pour 11 pays
La Grande-Bretagne a annoncé qu'elle envisageait d'étendre l'obligation de visa pour les citoyens de 11 pays.
Les 11 pays visés par cette décision sont : Bolivie, Botswana, Brésil, Lesotho, Malaisie, Maurice, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Trinité-et-Tobago et Venezuela.
A ce jour, les ressortissants de plus de 100 pays (3/4 de la population mondiale) ont besoin d'un visa pour aller au Royaume Uni...
Source : Reuters
Les 11 pays visés par cette décision sont : Bolivie, Botswana, Brésil, Lesotho, Malaisie, Maurice, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Trinité-et-Tobago et Venezuela.
A ce jour, les ressortissants de plus de 100 pays (3/4 de la population mondiale) ont besoin d'un visa pour aller au Royaume Uni...
Source : Reuters
dimanche 10 août 2008
Piratage et clonage de passeports électroniques
Des tests effectués pour le compte du Times Online britannique ont prouvé que les nouveaux passeports électroniques high-tech actuellement en cours de distribution à travers le monde peuvent être piratés et clonés en quelques minutes.
Un chercheur en informatique l’a démontré en clonant les puces de deux passeports britanniques puis en implantant des images numériques de Oussama Ben Laden et d’un terroriste kamikaze porteur d’une bombe. Les deux passeports ont été validés comme authentiques par un logiciel de lecture des passeports approuvé par les Nations Unis. Et il a fallu moins d’une heure au chercheur pour tout faire.
On supposait au départ que les puces clonées seraient détectées car leurs codes clés ne correspondraient pas à ceux stockés dans une base de données internationale. Cependant, seuls 10 des 45 pays participant au programme de passeport électronique ont adopté le système à code PKD (Public Key Directory), et seuls cinq pays l’utilisent vraiment. De plus, les recherches montrent que les données biométriques peuvent aussi être manipulées et intégrées à de faux passeports.
A ce stade, il n’y a aucun indice laissant croire qu’un passeport électronique cloné ait pu passer un contrôle en conditions réelles, mais cela finira par arriver sauf si tous les pays adoptent le PKD. Et même dans ce cas, on peut avoir des doutes sur la sécurité à long terme. C’est toujours une question de temps avant que quelqu’un ne trouve un moyen de manipuler le système.
http://www.gizmodo.fr/2008/08/10/piratage-et-clonage-de-passeports-electroniques.html
Un chercheur en informatique l’a démontré en clonant les puces de deux passeports britanniques puis en implantant des images numériques de Oussama Ben Laden et d’un terroriste kamikaze porteur d’une bombe. Les deux passeports ont été validés comme authentiques par un logiciel de lecture des passeports approuvé par les Nations Unis. Et il a fallu moins d’une heure au chercheur pour tout faire.
On supposait au départ que les puces clonées seraient détectées car leurs codes clés ne correspondraient pas à ceux stockés dans une base de données internationale. Cependant, seuls 10 des 45 pays participant au programme de passeport électronique ont adopté le système à code PKD (Public Key Directory), et seuls cinq pays l’utilisent vraiment. De plus, les recherches montrent que les données biométriques peuvent aussi être manipulées et intégrées à de faux passeports.
A ce stade, il n’y a aucun indice laissant croire qu’un passeport électronique cloné ait pu passer un contrôle en conditions réelles, mais cela finira par arriver sauf si tous les pays adoptent le PKD. Et même dans ce cas, on peut avoir des doutes sur la sécurité à long terme. C’est toujours une question de temps avant que quelqu’un ne trouve un moyen de manipuler le système.
http://www.gizmodo.fr/2008/08/10/piratage-et-clonage-de-passeports-electroniques.html
lundi 4 août 2008
La Grèce va enfin reconnaître l’existence de ses enfants d’immigrés.
Cette semaine, le Parlement doit examiner un projet de loi attribuant une carte de séjour de cinq ans à plus de 120 000 clandestins d’un genre très particulier. Nés en Grèce de parents immigrés légaux résidant en Grèce depuis de nombreuses années, ayant suivi leur scolarité entière dans des établissements grecs, ils se découvrent illégaux le jour de leurs 18 ans.
Ils sont obligés de partir dans le pays de leurs parents, qu’ils ne connaissent pas en général et dont ils parlent souvent mal la langue. Là-bas, ils doivent faire les démarches, en partant de zéro, pour obtenir un visa de séjour pour la Grèce où demeure leur famille. Cette situation ubuesque est la conséquence du jus sanguinis - droit du sang - qui donne automatiquement la nationalité grecque à tout descendant de Grec, même à la énième génération, même s’il ne parle pas le grec et même s’il n’a aucun rapport avec la réalité grecque d’aujourd’hui ; mais qui ne la reconnaît pas à ceux qui vivent sur le sol hellénique s’ils ne sont pas nés au moins d’un père grec.
Droit du sol. Le gouvernement propose de délivrer une carte de séjour à ces enfants qui, ensuite, pourront être naturalisés. Le pari n’est pas gagné car les conservateurs du parti du Premier ministre, Costas Caramanlis, n’ont qu’une voix de majorité à l’Assemblée. Beaucoup, à gauche et notamment au sein du Pasok, le parti socialiste, voudraient en revanche une réforme beaucoup plus radicale, introduisant un droit du sol avec une citoyenneté automatique dès la naissance ou au moins à 18 ans pour les enfants nés de parents étrangers mais résidant en Grèce.
En tout cas, les conservateurs au pouvoir comme l’opposition sont d’accord sur la nécessité de repenser de bout en bout la politique migratoire du pays, après le cri d’alarme lancé par le professeur Alexandre Zavos, directeur de l’Institut de politique de l’immigration (Imepo). Dans son rapport il demande à la fois une politique plus affirmée pour faire face à l’afflux, en constante augmentation, de clandestins sur les îles proches de la Turquie, en particulier Samos et Chios. En contrepartie il conseille au gouvernement d’avoir une politique d’intégration digne de ce nom, pour ceux qui vivent depuis longtemps sur le territoire grec.
Dans un pays avec un des plus bas taux de fécondité du monde (1,3 enfant par femme), ces fils et filles d’immigrés, souvent excellents élèves et ayant la «rage de réussir», sont l’avenir économique du pays.
Liberation
Ils sont obligés de partir dans le pays de leurs parents, qu’ils ne connaissent pas en général et dont ils parlent souvent mal la langue. Là-bas, ils doivent faire les démarches, en partant de zéro, pour obtenir un visa de séjour pour la Grèce où demeure leur famille. Cette situation ubuesque est la conséquence du jus sanguinis - droit du sang - qui donne automatiquement la nationalité grecque à tout descendant de Grec, même à la énième génération, même s’il ne parle pas le grec et même s’il n’a aucun rapport avec la réalité grecque d’aujourd’hui ; mais qui ne la reconnaît pas à ceux qui vivent sur le sol hellénique s’ils ne sont pas nés au moins d’un père grec.
Droit du sol. Le gouvernement propose de délivrer une carte de séjour à ces enfants qui, ensuite, pourront être naturalisés. Le pari n’est pas gagné car les conservateurs du parti du Premier ministre, Costas Caramanlis, n’ont qu’une voix de majorité à l’Assemblée. Beaucoup, à gauche et notamment au sein du Pasok, le parti socialiste, voudraient en revanche une réforme beaucoup plus radicale, introduisant un droit du sol avec une citoyenneté automatique dès la naissance ou au moins à 18 ans pour les enfants nés de parents étrangers mais résidant en Grèce.
En tout cas, les conservateurs au pouvoir comme l’opposition sont d’accord sur la nécessité de repenser de bout en bout la politique migratoire du pays, après le cri d’alarme lancé par le professeur Alexandre Zavos, directeur de l’Institut de politique de l’immigration (Imepo). Dans son rapport il demande à la fois une politique plus affirmée pour faire face à l’afflux, en constante augmentation, de clandestins sur les îles proches de la Turquie, en particulier Samos et Chios. En contrepartie il conseille au gouvernement d’avoir une politique d’intégration digne de ce nom, pour ceux qui vivent depuis longtemps sur le territoire grec.
Dans un pays avec un des plus bas taux de fécondité du monde (1,3 enfant par femme), ces fils et filles d’immigrés, souvent excellents élèves et ayant la «rage de réussir», sont l’avenir économique du pays.
Liberation
lundi 28 juillet 2008
Les Etats-Unis mettent en place un nouveau formulaire d'entrée sur le territoire
LEMONDE.FR | 28.07.08 |
Avez-vous une maladie transmissible ? Un trouble mental ou physique ? Etes-vous toxicomane ou consommateur de drogues ? Avez-vous été arrêté ou condamné pour des affaires de moralité ou de substances interdites ? Vous êtes-vous livré à des actes d'espionnage, de sabotage, de terrorisme, ou de génocide ? Entre 1933 et 1945, avez-vous été impliqué, d'une façon ou d'une autre, dans les crimes commis par les nazis ?"
Telles sont les questions, très personnelles, auxquelles devront désormais répondre, par voie électronique, les ressortissants des pays jusqu'à présent exemptés de visa pour voyager aux Etats-Unis. Les ressortissants de 27 pays (Japon, Nouvelle-Zélande ou encore l'Australie, entre autres) devront remplir leur formulaire 72 heures avant de partir. Parmi ces pays, 15 Etats de l'Union européenne sont concernés (France, Grande-Bretagne, Allemagne...). Les douze autres pays de l'UE, représentant 110 millions de personnes principalement situées en Europe de l'Est, demeurent soumis au régime des visas.
Présenté lundi 28 juillet à Bruxelles, ce système sera en phase de test dès vendredi 1er août. Il sera formellement mis en place en octobre, et deviendra obligatoire à partir de janvier 2009. "A partir du 12 janvier 2009, tous les voyageurs, y compris les enfants de tous âges, doivent disposer d'un document certifié", a expliqué Jackie Bednarz, porte-parole américaine du département de la sécurité intérieure, précisant que ce formulaire pour l'heure gratuit, pourrait "dans l'avenir, devenir payant".
-------------
Pourtant les USA n'hésitent pas à distribuer des passeports à n'importe qui...
Aujourd'hui avec les "green-card soldiers" en Irak, hier avec les nazis.
Quand les USA distribuent, "au nom de la liberté", des passeports US à des criminels:
http://pass-ports.blogspot.com/2007/06/opration-paperclip-ou-opration.html
Avez-vous une maladie transmissible ? Un trouble mental ou physique ? Etes-vous toxicomane ou consommateur de drogues ? Avez-vous été arrêté ou condamné pour des affaires de moralité ou de substances interdites ? Vous êtes-vous livré à des actes d'espionnage, de sabotage, de terrorisme, ou de génocide ? Entre 1933 et 1945, avez-vous été impliqué, d'une façon ou d'une autre, dans les crimes commis par les nazis ?"
Telles sont les questions, très personnelles, auxquelles devront désormais répondre, par voie électronique, les ressortissants des pays jusqu'à présent exemptés de visa pour voyager aux Etats-Unis. Les ressortissants de 27 pays (Japon, Nouvelle-Zélande ou encore l'Australie, entre autres) devront remplir leur formulaire 72 heures avant de partir. Parmi ces pays, 15 Etats de l'Union européenne sont concernés (France, Grande-Bretagne, Allemagne...). Les douze autres pays de l'UE, représentant 110 millions de personnes principalement situées en Europe de l'Est, demeurent soumis au régime des visas.
Présenté lundi 28 juillet à Bruxelles, ce système sera en phase de test dès vendredi 1er août. Il sera formellement mis en place en octobre, et deviendra obligatoire à partir de janvier 2009. "A partir du 12 janvier 2009, tous les voyageurs, y compris les enfants de tous âges, doivent disposer d'un document certifié", a expliqué Jackie Bednarz, porte-parole américaine du département de la sécurité intérieure, précisant que ce formulaire pour l'heure gratuit, pourrait "dans l'avenir, devenir payant".
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Pourtant les USA n'hésitent pas à distribuer des passeports à n'importe qui...
Aujourd'hui avec les "green-card soldiers" en Irak, hier avec les nazis.
Quand les USA distribuent, "au nom de la liberté", des passeports US à des criminels:
http://pass-ports.blogspot.com/2007/06/opration-paperclip-ou-opration.html
dimanche 27 juillet 2008
Le pays de Lula, terre fertile pour les millionnaires
Bienvenue au Brésil, où les riches sont toujours plus riches et les nouveaux riches, toujours plus nombreux. Jamais le pays de Lula n’a compté autant de millionnaires ni vu leur nombre se multiplier aussi rapidement que sous la présidence du leader de gauche. Ils étaient 143 000 Brésiliens à détenir un patrimoine financier d’au moins un million de dollars (630 000 euros) en 2007, selon une étude publiée la semaine dernière par la banque d’investissement américaine Merrill Lynch et le cabinet de conseil Capgemini. Leur nombre a progressé de 19,1 % par rapport à 2006, le rythme le plus rapide au monde après l’Inde et la Chine.
(...)
Selon une étude Ipsos, 20 millions de Brésiliens (10,5 % de la population) ont accédé à la classe moyenne au cours des deux dernières années. Cela, grâce au recul du chômage et du travail au noir ainsi qu’à l’expansion des revenus et du crédit. Mais les inégalités entre le sommet et la base de la pyramide sociale brésilienne restent abyssales : les 10 % des plus riches détiennent 75,4 % de la richesse du pays.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/339050.FR.php
(...)
Selon une étude Ipsos, 20 millions de Brésiliens (10,5 % de la population) ont accédé à la classe moyenne au cours des deux dernières années. Cela, grâce au recul du chômage et du travail au noir ainsi qu’à l’expansion des revenus et du crédit. Mais les inégalités entre le sommet et la base de la pyramide sociale brésilienne restent abyssales : les 10 % des plus riches détiennent 75,4 % de la richesse du pays.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/339050.FR.php
vendredi 18 juillet 2008
UE: dans le mur!
« Malgré cinquante ans d’efforts, nul ne sait dire si l’Union européenne est un espace économique ou une puissance en gestation. Elle rassemblait à l’origine des pays de même civilisation, de croyances religieuses parentes et de niveaux de développement comparables. En s’étendant, elle compromet l’ambition politique que ses fondateurs nourrissaient. Elle est une région de la mondialisation. Sa bureaucratie foisonnante invente en vain des chantiers de coopération. Faute d’un acte politique improbable, elle ne sera pas la puissance d’un type nouveau à laquelle ses fondateurs et ma génération rêvaient. » (SOURCE : Edgar Pisani « Le Monde » du 02/07/08.)
« Mauvaise chose »
« Mauvaise chose » : c’est ainsi que l’ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing a qualifié le vote des sénateurs supprimant l'obligation d'un référendum en France avant toute adhésion de la Turquie à l'Union europénne. « Vous faites voter le Parlement (…) au début de l'année 2005 pour dire qu’il y aura un référendum sur l'entrée de la Turquie en Europe. Les gens se sont dit : Très bien on nous demandera notre avis ; c'est ça qu'ils ont retenu. Trois ans après (…) on demande aux mêmes qui l'ont voté de le supprimer : ça n'est pas raisonnable. Si on veut démolir la confiance de l'opinion publique on n'agirait pas autrement. » (SOURCE : Le Monde.fr du 24/06/08.)
Pas qu'en France...
165.000
C’est le nombre de jeunes cerveaux allemands qui se sont expatriés en 2007, soit 50% de plus qu’en 2001. Nombre d’entre eux « appartiennent à la “crème de la crème” », s’est ému le secrétaire d’Etat allemand à l’économie, Walther Otremba.
(...) "Des opportunités professionnelles attractives à l'étranger représentent le motif d'émigration principal des salariés qualifiés et des cadres dirigeants", écrivent les auteurs du rapport. Ainsi, 68 % des personnes interrogées souhaitent gagner un meilleur salaire. En outre, plus d'un tiers (38 %) évoquent le poids des impôts et de la fiscalité outre-Rhin.(SOURCE : « Le Monde » des 06 et 07/07/08.)
C’est le nombre de jeunes cerveaux allemands qui se sont expatriés en 2007, soit 50% de plus qu’en 2001. Nombre d’entre eux « appartiennent à la “crème de la crème” », s’est ému le secrétaire d’Etat allemand à l’économie, Walther Otremba.
(...) "Des opportunités professionnelles attractives à l'étranger représentent le motif d'émigration principal des salariés qualifiés et des cadres dirigeants", écrivent les auteurs du rapport. Ainsi, 68 % des personnes interrogées souhaitent gagner un meilleur salaire. En outre, plus d'un tiers (38 %) évoquent le poids des impôts et de la fiscalité outre-Rhin.(SOURCE : « Le Monde » des 06 et 07/07/08.)
mercredi 16 juillet 2008
Afrique: continent moderne...
L'ambassadeur de France renvoyé de Madagascar pour conjurer son mauvais oeil?
Je regrette profondément que le président de la République malgache ne m'ait pas accordé la moindre chance de pouvoir accomplir l'exaltante mission dont je rêvais depuis longtemps." C'est en ces termes on ne peut plus diplomatiques et sibyllins que l'ambassadeur de France à Madagascar, Gildas Le Lidec, a annoncé, lundi 14 juillet, que le président malgache avait demandé et obtenu son rappel prématuré à Paris."Ce premier 14 juillet sur la Grande Ile sera également le dernier", a ajouté le diplomate devant les centaines de personnes invitées à la résidence de l'ambassade de France à Antananarivo, la capitale, à l'occasion de la fête nationale française.
M. Le Lidec avait présenté ses lettres de créances au président Marc Ravalomana il y a à peine cinq mois, en février. Depuis, il n'avait rencontré - brièvement - le chef de l'Etat malgache qu'à une seule occasion. Toutes ses demandes d'audience étaient restées lettre morte.
Pourquoi cet ostracisme doublé de démarches auprès des autorités françaises pour obtenir le départ du diplomate ? Le sujet était-il si capital pour justifier qu'il ait été abordé, selon certaines sources, lors d'un entretien en avril entre le président malgache et Nicolas Sarkozy ? "Il n'y a aucune raison logique et valable à ce comportement. Tant d'un point de vue diplomatique que personnel, le comportement de M. Le Lidec a été irréprochable", assure-t-on en haut lieu à Paris.
La raison de la défiance dont est victime le diplomate tient, selon les responsables français, à la personnalité du président Ravalomana, "un homme jeune à la fois moderne et superstitieux, voire arriéré". Le président malgache redouterait d'être victime du "mauvais oeil" de M. Le Lidec. L'ambassadeur de France était en poste à Kinshasa lors de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, tout comme il était à Abidjan lorsque des rebelles ont tenté - en vain - un coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo.
"On sait qu'il a parlé de Le Lidec avec le président ivoirien", confirme-t-on à Paris. "Dans la diplomatie il y a toujours des hauts et des bas. Il faut éviter d'être surpris", a commenté le ministre des affaires étrangères malgaches, Marcel Ranjeva, après les déclarations publiques du diplomate français.
La France sait désormais que, pour succéder à M. Le Lidec, il lui faut envoyer dans la Grande Ile un diplomate qui n'a connu ni coup d'Etat, ni assassinat politique.
On leur souhaite bonne chance...
Le Monde.
Je regrette profondément que le président de la République malgache ne m'ait pas accordé la moindre chance de pouvoir accomplir l'exaltante mission dont je rêvais depuis longtemps." C'est en ces termes on ne peut plus diplomatiques et sibyllins que l'ambassadeur de France à Madagascar, Gildas Le Lidec, a annoncé, lundi 14 juillet, que le président malgache avait demandé et obtenu son rappel prématuré à Paris."Ce premier 14 juillet sur la Grande Ile sera également le dernier", a ajouté le diplomate devant les centaines de personnes invitées à la résidence de l'ambassade de France à Antananarivo, la capitale, à l'occasion de la fête nationale française.
M. Le Lidec avait présenté ses lettres de créances au président Marc Ravalomana il y a à peine cinq mois, en février. Depuis, il n'avait rencontré - brièvement - le chef de l'Etat malgache qu'à une seule occasion. Toutes ses demandes d'audience étaient restées lettre morte.
Pourquoi cet ostracisme doublé de démarches auprès des autorités françaises pour obtenir le départ du diplomate ? Le sujet était-il si capital pour justifier qu'il ait été abordé, selon certaines sources, lors d'un entretien en avril entre le président malgache et Nicolas Sarkozy ? "Il n'y a aucune raison logique et valable à ce comportement. Tant d'un point de vue diplomatique que personnel, le comportement de M. Le Lidec a été irréprochable", assure-t-on en haut lieu à Paris.
La raison de la défiance dont est victime le diplomate tient, selon les responsables français, à la personnalité du président Ravalomana, "un homme jeune à la fois moderne et superstitieux, voire arriéré". Le président malgache redouterait d'être victime du "mauvais oeil" de M. Le Lidec. L'ambassadeur de France était en poste à Kinshasa lors de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, tout comme il était à Abidjan lorsque des rebelles ont tenté - en vain - un coup d'Etat contre le président Laurent Gbagbo.
"On sait qu'il a parlé de Le Lidec avec le président ivoirien", confirme-t-on à Paris. "Dans la diplomatie il y a toujours des hauts et des bas. Il faut éviter d'être surpris", a commenté le ministre des affaires étrangères malgaches, Marcel Ranjeva, après les déclarations publiques du diplomate français.
La France sait désormais que, pour succéder à M. Le Lidec, il lui faut envoyer dans la Grande Ile un diplomate qui n'a connu ni coup d'Etat, ni assassinat politique.
On leur souhaite bonne chance...
Le Monde.
lundi 14 juillet 2008
Contre les mariages de complaisance
Lois Sarkozy. Au nom de la lutte contre les mariages de complaisance, le délai à partir duquel le conjoint peut demander la nationalité française a été porté d'un à deux ans par la première loi Sarkozy en 2003, puis de deux à quatre ans, voire à cinq ans si le couple ne réside pas en France, par la seconde loi Sarkozy en 2006.
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30 ans de retard...
Pour la première fois en France, le Conseil d'Etat, dans un arrêt du 27 juin, a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d'assimilation d'une personne étrangère.
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30 ans de retard...
Pour la première fois en France, le Conseil d'Etat, dans un arrêt du 27 juin, a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d'assimilation d'une personne étrangère.
lundi 23 juin 2008
Tokyo opte à regret pour l'immigration
LE MONDE
Alors que l'Europe "boucle" ses frontières aux étrangers, le Japon envisage d'entrouvrir les siennes. L'archipel est le pays riche dont la politique d'immigration est la plus restrictive. Il ne compte que 2 millions d'étrangers sur 128 millions d'habitants. Mais le pays vieillit, la natalité baisse et sa population active décline, assombrissant l'avenir économique. Un plus grand recours à la main-d'oeuvre féminine (50 % des salariés), le maintien au travail des plus de 65 ans et le développement de la robotisation ne sont que des palliatifs.
Aujourd'hui, le Japon est donc placé devant un défi. Un groupe d'experts a été créé en mai auprès du premier ministre pour proposer des solutions en vue d'un meilleur accueil des immigrants. Encore embryonnaires, des évolutions se dessinent dans la situation des étrangers au Japon.
Longtemps, les Coréens (593 000) ont été la première minorité par le nombre. Les Chinois les ont aujourd'hui dépassés (606 800) suivis des Brésiliens (300 000) - descendants des immigrés japonais en Amérique latine à la fin du XIXe siècle - et des Philippins (200 000).
L'Archipel ne compte s'ouvrir qu'aux étrangers qualifiés. Mais aujourd'hui une bonne part des étrangers au Japon (plus de 600 000) est peu ou pas qualifiée, et 140 000 sont en situation irrégulière : en 2007, 45 000 étrangers ont été expulsés. Dans des secteurs concurrencés par l'étranger (chantiers navals, textiles), la main-d'oeuvre étrangère fait baisser les salaires des Japonais.
Premier frémissement : le nombre de régularisations d'étrangers liés à un Japonais a augmenté sous la pression d'une petite association, Asian Friendship Society. Et, après des années de bataille juridique, la cour suprême a jugé, le 3 juin, que des enfants nés hors mariage de mères étrangères - en l'occurrence philippines - pouvaient obtenir la nationalité japonaise.
Enjeu économique et démographique, l'immigration relève aussi d'une perception de l'étranger. La population japonaise n'est guère préparée à un afflux d'immigrants, et le gouvernement n'envisage pas que leur présence dépasse 3 %. La droite dénonce régulièrement le risque sécuritaire posé par les étrangers - criminalisation des Chinois notamment.
Depuis l'ouverture à l'extérieur, au milieu du XIXe siècle, les gouvernants ont bercé les Japonais de l'idée qu'ils constituaient un peuple ethniquement homogène. Vision que contestent des historiens et des anthropologues. Et qui ne reflète pas la situation aux marches de l'Empire (Hokkaido au nord et Okinawa au sud).
La reconnaissance, par un vote au Parlement le 5 juin, des Aïnous comme une ethnie minoritaire, a porté un coup à l'illusoire "pureté raciale" nippone. Descendants des chasseurs-pêcheurs ayant vécu à Sakhaline, aux Kouriles et en Hokkaido, les Aïnous ont été décimés par la colonisation à partir du XVIe siècle.
Non étrangère à la tenue du prochain G8 en Hokkaido, cette reconnaissance constitue-t-elle un premier pas vers l'admission du multiethnisme nippon ?
Alors que l'Europe "boucle" ses frontières aux étrangers, le Japon envisage d'entrouvrir les siennes. L'archipel est le pays riche dont la politique d'immigration est la plus restrictive. Il ne compte que 2 millions d'étrangers sur 128 millions d'habitants. Mais le pays vieillit, la natalité baisse et sa population active décline, assombrissant l'avenir économique. Un plus grand recours à la main-d'oeuvre féminine (50 % des salariés), le maintien au travail des plus de 65 ans et le développement de la robotisation ne sont que des palliatifs.
Aujourd'hui, le Japon est donc placé devant un défi. Un groupe d'experts a été créé en mai auprès du premier ministre pour proposer des solutions en vue d'un meilleur accueil des immigrants. Encore embryonnaires, des évolutions se dessinent dans la situation des étrangers au Japon.
Longtemps, les Coréens (593 000) ont été la première minorité par le nombre. Les Chinois les ont aujourd'hui dépassés (606 800) suivis des Brésiliens (300 000) - descendants des immigrés japonais en Amérique latine à la fin du XIXe siècle - et des Philippins (200 000).
L'Archipel ne compte s'ouvrir qu'aux étrangers qualifiés. Mais aujourd'hui une bonne part des étrangers au Japon (plus de 600 000) est peu ou pas qualifiée, et 140 000 sont en situation irrégulière : en 2007, 45 000 étrangers ont été expulsés. Dans des secteurs concurrencés par l'étranger (chantiers navals, textiles), la main-d'oeuvre étrangère fait baisser les salaires des Japonais.
Premier frémissement : le nombre de régularisations d'étrangers liés à un Japonais a augmenté sous la pression d'une petite association, Asian Friendship Society. Et, après des années de bataille juridique, la cour suprême a jugé, le 3 juin, que des enfants nés hors mariage de mères étrangères - en l'occurrence philippines - pouvaient obtenir la nationalité japonaise.
Enjeu économique et démographique, l'immigration relève aussi d'une perception de l'étranger. La population japonaise n'est guère préparée à un afflux d'immigrants, et le gouvernement n'envisage pas que leur présence dépasse 3 %. La droite dénonce régulièrement le risque sécuritaire posé par les étrangers - criminalisation des Chinois notamment.
Depuis l'ouverture à l'extérieur, au milieu du XIXe siècle, les gouvernants ont bercé les Japonais de l'idée qu'ils constituaient un peuple ethniquement homogène. Vision que contestent des historiens et des anthropologues. Et qui ne reflète pas la situation aux marches de l'Empire (Hokkaido au nord et Okinawa au sud).
La reconnaissance, par un vote au Parlement le 5 juin, des Aïnous comme une ethnie minoritaire, a porté un coup à l'illusoire "pureté raciale" nippone. Descendants des chasseurs-pêcheurs ayant vécu à Sakhaline, aux Kouriles et en Hokkaido, les Aïnous ont été décimés par la colonisation à partir du XVIe siècle.
Non étrangère à la tenue du prochain G8 en Hokkaido, cette reconnaissance constitue-t-elle un premier pas vers l'admission du multiethnisme nippon ?
lundi 16 juin 2008
Les anglophones des régions peinent à être servis dans leur langue
Les trois études publiées par le Commissariat aux langues officielles révèlent que ce sont les soins de santé et l'exode des jeunes qui inquiètent le plus les communautés anglophones en situation très minoritaire dans les régions du Québec.
Violaine Ballivy
La Presse
Anglophones minoritaires, francophones minoritaires, même combat? En partie. Trois enquêtes menées au Québec par le Commissariat aux langues officielles révèlent que, en région, les anglophones éprouvent des problèmes similaires à ceux des francophones du reste du Canada. Ils ont du mal à retenir leurs jeunes et à recevoir certains services dans leur langue.
Ainsi, contrairement à certaines idées reçues, les anglophones en situation très minoritaire auraient du mal à obtenir des soins de santé dans leur langue. «C'est quelque chose qui est souvent oublié, même qu'il y a une réticence à croire cela dans certains ordres de gouvernement», estime Graham Fraser, le commissaire aux langues officielles.
Le Commissariat a étudié les facteurs clés qui pourraient améliorer la vitalité des communautés anglophones de Québec, de la Basse-Côte-Nord et des Cantons-de-l'Est, pour lesquelles aucune étude du genre n'avait jamais été menée. «J'ai toujours pensé que c'était injuste de faire une comparaison entre, par exemple, la communauté anglophone de Montréal et la communauté francophone de Saint-Boniface (au Manitoba). J'ai toujours pensé que c'était une meilleure comparaison entre Saint-Boniface et Sherbrooke ou entre Québec et Halifax.»
En mesurant des communautés plus semblables, «il y a beaucoup de parallèles à faire entre les communautés francophones et anglophones en situation très minoritaire. Leurs défis sont très comparables. Les deux communautés considèrent que leurs besoins sont mal compris par les autorités.» Les trois études publiées vendredi révèlent que ce sont les soins de santé et l'exode des jeunes qui inquiètent le plus les communautés anglophones.
«Depuis 40 ans, on perd nos jeunes les plus instruits, qui partent chercher du travail là où l'anglais est la langue de la majorité. Maintenant, le groupe des 15-44 ans a moins d'instruction, d'emplois et de revenus que les francophones», se désole Rachel Garber, directrice générale de l'Association des Townshippers, en Estrie. «Dans ces conditions, nous devenons un fardeau pour le reste de la communauté (estrienne) et nous ne collaborons plus à son développement.»
Quel impact peut-on attendre de ces trois rapports? Le commissaire n'a ni le pouvoir ni le financement requis pour lancer des programmes de soutien aux communautés anglophones. Au mieux, ces études devraient permettre aux communautés de mieux faire valoir leurs revendications auprès des gouvernements, a relevé M. Fraser. Le gouvernement Harper doit annoncer sous peu les suites qu'il donnera au dernier plan d'action quinquennal sur les langues officielles, échu depuis le 31 mars.
Graham Fraser a relevé qu'il y avait eu des progrès ces dernières années, mais qu'il reste du travail à abattre. «Quand on a besoin de services de santé ou d'un accès à la justice, c'est qu'on est vulnérable, et quand on est vulnérable, on a besoin d'être servi dans sa langue.»
Le dernier recensement a démontré que la communauté anglophone est en croissance dans la province, mais cela ne suffit pas. «Il faut faire en sorte que les communautés aient un choix réel. On vit dans une société démocratique et je trouve regrettable que, dans une situation minoritaire, des Canadiens n'aient pas accès à certains services.»
Graham Fraser a par ailleurs relevé que le rapport Bouchard-Taylor présentait une analyse très fine, très respectueuse et très importante de la situation des anglophones dans la province. «J'ai recommandé à tous mes conseillers de le lire en détail. Sa substance est plus subtile et nuancée que plusieurs rapports dans ce domaine.»
Violaine Ballivy
La Presse
Anglophones minoritaires, francophones minoritaires, même combat? En partie. Trois enquêtes menées au Québec par le Commissariat aux langues officielles révèlent que, en région, les anglophones éprouvent des problèmes similaires à ceux des francophones du reste du Canada. Ils ont du mal à retenir leurs jeunes et à recevoir certains services dans leur langue.
Ainsi, contrairement à certaines idées reçues, les anglophones en situation très minoritaire auraient du mal à obtenir des soins de santé dans leur langue. «C'est quelque chose qui est souvent oublié, même qu'il y a une réticence à croire cela dans certains ordres de gouvernement», estime Graham Fraser, le commissaire aux langues officielles.
Le Commissariat a étudié les facteurs clés qui pourraient améliorer la vitalité des communautés anglophones de Québec, de la Basse-Côte-Nord et des Cantons-de-l'Est, pour lesquelles aucune étude du genre n'avait jamais été menée. «J'ai toujours pensé que c'était injuste de faire une comparaison entre, par exemple, la communauté anglophone de Montréal et la communauté francophone de Saint-Boniface (au Manitoba). J'ai toujours pensé que c'était une meilleure comparaison entre Saint-Boniface et Sherbrooke ou entre Québec et Halifax.»
En mesurant des communautés plus semblables, «il y a beaucoup de parallèles à faire entre les communautés francophones et anglophones en situation très minoritaire. Leurs défis sont très comparables. Les deux communautés considèrent que leurs besoins sont mal compris par les autorités.» Les trois études publiées vendredi révèlent que ce sont les soins de santé et l'exode des jeunes qui inquiètent le plus les communautés anglophones.
«Depuis 40 ans, on perd nos jeunes les plus instruits, qui partent chercher du travail là où l'anglais est la langue de la majorité. Maintenant, le groupe des 15-44 ans a moins d'instruction, d'emplois et de revenus que les francophones», se désole Rachel Garber, directrice générale de l'Association des Townshippers, en Estrie. «Dans ces conditions, nous devenons un fardeau pour le reste de la communauté (estrienne) et nous ne collaborons plus à son développement.»
Quel impact peut-on attendre de ces trois rapports? Le commissaire n'a ni le pouvoir ni le financement requis pour lancer des programmes de soutien aux communautés anglophones. Au mieux, ces études devraient permettre aux communautés de mieux faire valoir leurs revendications auprès des gouvernements, a relevé M. Fraser. Le gouvernement Harper doit annoncer sous peu les suites qu'il donnera au dernier plan d'action quinquennal sur les langues officielles, échu depuis le 31 mars.
Graham Fraser a relevé qu'il y avait eu des progrès ces dernières années, mais qu'il reste du travail à abattre. «Quand on a besoin de services de santé ou d'un accès à la justice, c'est qu'on est vulnérable, et quand on est vulnérable, on a besoin d'être servi dans sa langue.»
Le dernier recensement a démontré que la communauté anglophone est en croissance dans la province, mais cela ne suffit pas. «Il faut faire en sorte que les communautés aient un choix réel. On vit dans une société démocratique et je trouve regrettable que, dans une situation minoritaire, des Canadiens n'aient pas accès à certains services.»
Graham Fraser a par ailleurs relevé que le rapport Bouchard-Taylor présentait une analyse très fine, très respectueuse et très importante de la situation des anglophones dans la province. «J'ai recommandé à tous mes conseillers de le lire en détail. Sa substance est plus subtile et nuancée que plusieurs rapports dans ce domaine.»
mercredi 4 juin 2008
US gives more details on new visa rules
Passengers travelling to the United States from countries whose citizens do not need visas must register online with the US government at least 72 hours before departure, in the latest measure to strengthen American security.
Michael Chertoff, the Homeland Security secretary, on Tuesday announced the new rule, which the Financial Times first reported on Monday.
“Rather than relying on paper-based procedures, this system will leverage 21st century electronic means to obtain basic information about who is travelling to the US without a visa,” said Mr Chertoff.
“Getting this information in advance enables our frontline personnel to determine whether a visa-free traveller presents a threat, before boarding an aircraft or arriving on our shores. It is a relatively simple and effective way to strengthen our security, and that of international travellers, while helping to preserve an important programme for key allies.”
European companies last year expressed concern after the Homeland Security department floated the idea of requiring passengers to register 48 hours in advance, believing it could complicate last-minute business travel. Although the new rule requires 72 hours advance registration, it will be valid for multiple entries over a two-year period.
The rule will only apply to citizens of the 27 visa-waiver programme countries, which includes most of western Europe, in addition to Australia, Brunei, Japan, New Zealand and Singapore. The US has signed agreements with eight other countries – including the Czech Republic, Hungary and South Korea – putting them on track to join the programme.
Under the system, passengers will submit the same information that is currently included in the I-94 immigration form that must be filled before entering the US. Passengers will be able to register from August, although the rule will become mandatory in January. Registration will be possible through travel agents, airline websites or through a special US government website.
A homeland security official said the system was created to make it more difficult for terrorists who are nationals of visa waiver countries to enter the US, mentioning Richard Reid, the UK “shoe bomber” convicted for trying to blow up an airliner. Zacarias Moussaoui, the French national who was convicted of involvement in the 9/11 attacks, entered the US without a visa.
“History has shown that it is naive to assume a traveller from a [visa waiver] country automatically constitutes a lesser threat than a visa applicant who has undergone greater scrutiny prior to travel,” said the official. “There is also a concern about radicalisation in Europe and that Europe could be a platform for striking at the US.”
Earlier this year, General Michael Hayden, director of the Central Intelligence Agency, warned that al-Qaeda was trying to recruit westerners as potential attackers because they would be able to blend into the US. Robert Mueller, director of the Federal Bureau of Investigation, in April added that al-Qaeda realised that holders of European passports would have less difficulty entering the US.
Fred Jones, vice president at Levick Strategic Communications and former national security spokesman for Mr Bush, said the system could potentially complicate relations with Europe because of the suggestion that European countries were not dealing adequately with extremism. He added that it could have an adverse impact on corporate travel.
(...)
http://www.ft.com/cms/s/2/2a8dbbfe-30d8-11dd-bc93-000077b07658.html
Michael Chertoff, the Homeland Security secretary, on Tuesday announced the new rule, which the Financial Times first reported on Monday.
“Rather than relying on paper-based procedures, this system will leverage 21st century electronic means to obtain basic information about who is travelling to the US without a visa,” said Mr Chertoff.
“Getting this information in advance enables our frontline personnel to determine whether a visa-free traveller presents a threat, before boarding an aircraft or arriving on our shores. It is a relatively simple and effective way to strengthen our security, and that of international travellers, while helping to preserve an important programme for key allies.”
European companies last year expressed concern after the Homeland Security department floated the idea of requiring passengers to register 48 hours in advance, believing it could complicate last-minute business travel. Although the new rule requires 72 hours advance registration, it will be valid for multiple entries over a two-year period.
The rule will only apply to citizens of the 27 visa-waiver programme countries, which includes most of western Europe, in addition to Australia, Brunei, Japan, New Zealand and Singapore. The US has signed agreements with eight other countries – including the Czech Republic, Hungary and South Korea – putting them on track to join the programme.
Under the system, passengers will submit the same information that is currently included in the I-94 immigration form that must be filled before entering the US. Passengers will be able to register from August, although the rule will become mandatory in January. Registration will be possible through travel agents, airline websites or through a special US government website.
A homeland security official said the system was created to make it more difficult for terrorists who are nationals of visa waiver countries to enter the US, mentioning Richard Reid, the UK “shoe bomber” convicted for trying to blow up an airliner. Zacarias Moussaoui, the French national who was convicted of involvement in the 9/11 attacks, entered the US without a visa.
“History has shown that it is naive to assume a traveller from a [visa waiver] country automatically constitutes a lesser threat than a visa applicant who has undergone greater scrutiny prior to travel,” said the official. “There is also a concern about radicalisation in Europe and that Europe could be a platform for striking at the US.”
Earlier this year, General Michael Hayden, director of the Central Intelligence Agency, warned that al-Qaeda was trying to recruit westerners as potential attackers because they would be able to blend into the US. Robert Mueller, director of the Federal Bureau of Investigation, in April added that al-Qaeda realised that holders of European passports would have less difficulty entering the US.
Fred Jones, vice president at Levick Strategic Communications and former national security spokesman for Mr Bush, said the system could potentially complicate relations with Europe because of the suggestion that European countries were not dealing adequately with extremism. He added that it could have an adverse impact on corporate travel.
(...)
http://www.ft.com/cms/s/2/2a8dbbfe-30d8-11dd-bc93-000077b07658.html
mardi 13 mai 2008
Golfe persique: 13 Millions d’esclaves
Immigration : le « tsunami asiatique » fait des vagues dans le Golfe persique / par Kader Atoum
Plus que l’administration américaine, plus que la République des mollahs iraniens, ce sont aujourd’hui les nombreux émigrés du sous-continent asiatique qui préoccupent les pays du Golfe persique. Ils commencent à réclamer le respect de leurs droits.
« Tsunami asiatique ».
Voilà une étonnante expression qui revient souvent dans le Golfe persique, surtout dans les diwaniyates, ces lieux où les élites se rencontrent. Avec, en arrière plan, la crainte confuse d’un basculement démographique susceptible de mettre en danger les équilibres des sociétés de ces pays. En cause selon ces dires ? Le nombre d’immigrés, dont la majorité viennent du sous-continent asiatique et travaillent dans la construction, qui dépasserait les 13 millions de personnes (cf. encadré). À Abu Dhabi, qui a récemment organisé le Forum sur l’identité nationale, la majorité des intervenants n’ont pas hésité à évoquer explicitement les dangers qui se profilent à l’horizon, agitant par exemple le spectre des émeutes au cours desquelles, il y a deux mois, des travailleurs d’origine asiatique ont incendié des voitures et des magasins à Dubaï comme à Manama, la capitale du Bahreïn.
Le tsunami asiatique dans le Golfe
Les Emiratis flippent
Si Dubaï a choisi d’ « absorber » ces révoltes en accordant quelques primes aux ouvriers en colère, le royaume du Bahreïn tente par contre de trouver une solution durable. Le gouvernement de ce pays à majorité chiite pro-iranienne a décidé de naturaliser immédiatement un grand nombre de ressortissants des pays arabes travaillant depuis longtemps sur son territoire. Son objectif est double. D’une part, jouer le rééquilibrage entre les différentes communautés et, de l’autre, limiter le recours à la main d’œuvre asiatique en ouvrant les portes aux « frères » arabes. Jusqu’ici, ces derniers représentaient un risque de « contagion politique et religieuse », surtout les sympathisants de gauche et les Frères musulmans…
Mais la tension reste palpable. Lors du Forum sur l’identité nationale de Dubaï, le général et chef de la police Dahi Khalfan Tamimi a jeté un pavé dans la mare, en présence de hauts responsables de l’État fédéral des Émirats Arabes Unis. Il s’est demandé à voix haute si un Indien ne sera pas prochainement candidat à la présidence ! Ces propos pour le moins osés ont aussitôt fait mouche chez les « Mouatinines », les Émiratis « de souche ». Ces derniers ont préparé des pétitions comprenant des milliers de signatures qui ont été envoyées chez le chef de l’État, Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyan et le Premier ministre, Cheikh Mohamed ben Rached Al-Maktoum.
13 Millions d’esclaves
On évalue à plus de 13 millions le nombre d’immigrés asiatiques dans les pays du Golfe. La plupart viennent du sous-continent asiatique et travaillent en majorité dans le secteur de la construction, particulièrement florissant dans la région. En novembre 2006, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch publiait un rapport très alarmant sur les conditions de travail (que l’on peut assimiler à de l’esclavage) de ces immigrés aux Émirats Arabes Unis. Parmi les atteintes portées, figurent notamment la confiscation des passeports, le non paiement de salaires déjà très bas et des conditions de travail ne garantissant par leur sécurité physique. Ces dernières années, des cas dramatiques de bonnes réduites à de l’esclavage, notamment indonésiennes ou philippines, sont également apparus dans la presse.
En parallèle, dans les Émirats, à Bahrein, au Koweit et au Qatar, des décisions ont été prises à un haut niveau et en toute discrétion pour anticiper le « tsunami asiatique » qui fait frémir le Golfe. Parmi ces mesures implicites, figure la diminution progressive de la dépendance envers la communauté asiatique, grâce à la diversification de la main d’œuvre étrangère. À l’avenir, les États du Golfe se tourneront en premier vers le monde arabe, puis vers la Turquie et, enfin, vers les pays musulmans de l’ex-URSS, où ils commencent à investir. Dans le même registre, les ministères du travail des États du CCG (Conseil de coopération du Golfe) ont réduit le nombre de cartes de séjour accordées aux ouvriers asiatiques de 20 % pour atteindre les 50 % à la fin 2009.
Tour de vis sécuritaire
Ces États ont également jugé utile de donner un tour de vis sécuritaire puisque les ouvriers asiatiques vivant sur les « campus » bâtis par les entreprises qui les emploient sont soumis à un couvre-feu, de 21 heures à 5 heures du matin ! Sans parler de leur infiltration par des indics, notamment pakistanais, travaillant pour les différents ministères de l’Intérieur locaux. Cette mesure est déjà entrée en vigueur en Arabie Saoudite où le prince et ministre de l’Intérieur Nayef ben Abdel Aziz supervise en personne l’opération.
Au fond, avec les émeutes de Bahreïn et de Dubaï, les pays du Golfe découvrent tout ébaudis que les communautés immigrées en provenance du sous-continent asiatique qu’ils percevaient comme dociles au point d’être traitées en esclaves, commencent à protester violemment contre leurs conditions de vie et de travail. Et menacent la stabilité des monarchies pétrolières. Ces accrochages, certes maîtrisés, ont aussi dévoilé les défaillances des systèmes sécuritaires de ces pays qui, dans leur majorité, sont supervisés par des professionnels anglo-saxons.
Bakchich
Plus que l’administration américaine, plus que la République des mollahs iraniens, ce sont aujourd’hui les nombreux émigrés du sous-continent asiatique qui préoccupent les pays du Golfe persique. Ils commencent à réclamer le respect de leurs droits.
« Tsunami asiatique ».
Voilà une étonnante expression qui revient souvent dans le Golfe persique, surtout dans les diwaniyates, ces lieux où les élites se rencontrent. Avec, en arrière plan, la crainte confuse d’un basculement démographique susceptible de mettre en danger les équilibres des sociétés de ces pays. En cause selon ces dires ? Le nombre d’immigrés, dont la majorité viennent du sous-continent asiatique et travaillent dans la construction, qui dépasserait les 13 millions de personnes (cf. encadré). À Abu Dhabi, qui a récemment organisé le Forum sur l’identité nationale, la majorité des intervenants n’ont pas hésité à évoquer explicitement les dangers qui se profilent à l’horizon, agitant par exemple le spectre des émeutes au cours desquelles, il y a deux mois, des travailleurs d’origine asiatique ont incendié des voitures et des magasins à Dubaï comme à Manama, la capitale du Bahreïn.
Le tsunami asiatique dans le Golfe
Les Emiratis flippent
Si Dubaï a choisi d’ « absorber » ces révoltes en accordant quelques primes aux ouvriers en colère, le royaume du Bahreïn tente par contre de trouver une solution durable. Le gouvernement de ce pays à majorité chiite pro-iranienne a décidé de naturaliser immédiatement un grand nombre de ressortissants des pays arabes travaillant depuis longtemps sur son territoire. Son objectif est double. D’une part, jouer le rééquilibrage entre les différentes communautés et, de l’autre, limiter le recours à la main d’œuvre asiatique en ouvrant les portes aux « frères » arabes. Jusqu’ici, ces derniers représentaient un risque de « contagion politique et religieuse », surtout les sympathisants de gauche et les Frères musulmans…
Mais la tension reste palpable. Lors du Forum sur l’identité nationale de Dubaï, le général et chef de la police Dahi Khalfan Tamimi a jeté un pavé dans la mare, en présence de hauts responsables de l’État fédéral des Émirats Arabes Unis. Il s’est demandé à voix haute si un Indien ne sera pas prochainement candidat à la présidence ! Ces propos pour le moins osés ont aussitôt fait mouche chez les « Mouatinines », les Émiratis « de souche ». Ces derniers ont préparé des pétitions comprenant des milliers de signatures qui ont été envoyées chez le chef de l’État, Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyan et le Premier ministre, Cheikh Mohamed ben Rached Al-Maktoum.
13 Millions d’esclaves
On évalue à plus de 13 millions le nombre d’immigrés asiatiques dans les pays du Golfe. La plupart viennent du sous-continent asiatique et travaillent en majorité dans le secteur de la construction, particulièrement florissant dans la région. En novembre 2006, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch publiait un rapport très alarmant sur les conditions de travail (que l’on peut assimiler à de l’esclavage) de ces immigrés aux Émirats Arabes Unis. Parmi les atteintes portées, figurent notamment la confiscation des passeports, le non paiement de salaires déjà très bas et des conditions de travail ne garantissant par leur sécurité physique. Ces dernières années, des cas dramatiques de bonnes réduites à de l’esclavage, notamment indonésiennes ou philippines, sont également apparus dans la presse.
En parallèle, dans les Émirats, à Bahrein, au Koweit et au Qatar, des décisions ont été prises à un haut niveau et en toute discrétion pour anticiper le « tsunami asiatique » qui fait frémir le Golfe. Parmi ces mesures implicites, figure la diminution progressive de la dépendance envers la communauté asiatique, grâce à la diversification de la main d’œuvre étrangère. À l’avenir, les États du Golfe se tourneront en premier vers le monde arabe, puis vers la Turquie et, enfin, vers les pays musulmans de l’ex-URSS, où ils commencent à investir. Dans le même registre, les ministères du travail des États du CCG (Conseil de coopération du Golfe) ont réduit le nombre de cartes de séjour accordées aux ouvriers asiatiques de 20 % pour atteindre les 50 % à la fin 2009.
Tour de vis sécuritaire
Ces États ont également jugé utile de donner un tour de vis sécuritaire puisque les ouvriers asiatiques vivant sur les « campus » bâtis par les entreprises qui les emploient sont soumis à un couvre-feu, de 21 heures à 5 heures du matin ! Sans parler de leur infiltration par des indics, notamment pakistanais, travaillant pour les différents ministères de l’Intérieur locaux. Cette mesure est déjà entrée en vigueur en Arabie Saoudite où le prince et ministre de l’Intérieur Nayef ben Abdel Aziz supervise en personne l’opération.
Au fond, avec les émeutes de Bahreïn et de Dubaï, les pays du Golfe découvrent tout ébaudis que les communautés immigrées en provenance du sous-continent asiatique qu’ils percevaient comme dociles au point d’être traitées en esclaves, commencent à protester violemment contre leurs conditions de vie et de travail. Et menacent la stabilité des monarchies pétrolières. Ces accrochages, certes maîtrisés, ont aussi dévoilé les défaillances des systèmes sécuritaires de ces pays qui, dans leur majorité, sont supervisés par des professionnels anglo-saxons.
Bakchich
mercredi 7 mai 2008
Des milliers d'illégaux au pays
La vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, s'inquiète de la façon dont l'Agence des services frontaliers assure le suivi des immigrants illégaux, dont certains sont des criminels.
Selon elle, des milliers de personnes auraient dû être renvoyées dans leur pays d'origine, mais sont toujours au pays parce qu'on a perdu leur trace.
Depuis 2003, l'agence a identifié 63 000 personnes qui devraient éventuellement quitter le pays. Mais les autorités en ont perdu de vue plus de 40 000 visées par une mesure de renvoi. On ne sait d'ailleurs pas si elles sont toujours au Canada.
La vérification a aussi permis de constater que le nombre d'immigrants illégaux ne cesse de croître d'année en année. Selon Mme Fraser, « cela remet en cause l'intégrité du système d'immigration ».
C'est la deuxième fois en six ans que la vérificatrice fait état de ses inquiétudes sur la façon dont l'Agence des services frontaliers s'y prend pour contrôler les allées et venues de personnes qui sont l'objet d'un renvoi.
Cyberpresse
Selon elle, des milliers de personnes auraient dû être renvoyées dans leur pays d'origine, mais sont toujours au pays parce qu'on a perdu leur trace.
Depuis 2003, l'agence a identifié 63 000 personnes qui devraient éventuellement quitter le pays. Mais les autorités en ont perdu de vue plus de 40 000 visées par une mesure de renvoi. On ne sait d'ailleurs pas si elles sont toujours au Canada.
La vérification a aussi permis de constater que le nombre d'immigrants illégaux ne cesse de croître d'année en année. Selon Mme Fraser, « cela remet en cause l'intégrité du système d'immigration ».
C'est la deuxième fois en six ans que la vérificatrice fait état de ses inquiétudes sur la façon dont l'Agence des services frontaliers s'y prend pour contrôler les allées et venues de personnes qui sont l'objet d'un renvoi.
Cyberpresse
mercredi 30 avril 2008
1634-2008 : descendants des fondateurs du Québec, ils plaident pour leur retour en France
De Saint-Aubain de Tourouvre aux rives du Saint-Laurent
Il y a aujourd'hui 375 années en créant la « Compagnie des Cent Associés » sous la direction de Samuel de Champlain afin de favoriser le commerce avec la Belle Province et son peuplement, à partir d'un minuscule hameau de traite, nommé Québec, le cardinal de Richelieu décidait par ordonnance royale que tout Français établis au Québec, conserverait le droit de retour, la plaine possession de sa citoyenneté et de ses facultés juridiques en Amérique du Nord et dans le royaume.
par Bertrand C. Bellaigue
Cet anniversaire coïncide avec la démarche d'une citoyenne canadienne du Québec qui a introduit par la voie légale auprès de la chancellerie française une action en reconnaissance de sa nationalité française originelle.
Dans le mémoire qu'elle a présenté le 17 avril 2006, il y a exactement deux ans, Marie-Françoise Vallée, en demandant un passeport français, soulignait que, selon elle, en droit français les Québécois et autres Canadiens « originaire François » descendant des pionniers des débuts du XVIIe siècle sont toujours Français. Sa démarche a incité un nombre encore inconnu de Québécois à former une association sous le nom de « Collectif nationalité française » animé par Marie-Françoise Vallée et Gary Gagnon, descendant direct de la famille du même nom qui a quitté Tourouvre pour le Québec en 1634 et dont la maison de famille, une longère, toujours debout, se trouve sur la nationale n° 12 au carrefour de Sainte-Anne.
Me Christian Néron, son avocat, est allé puiser aux sources du droit français et a démontré dans un mémoire présenté au consulat général de France comment, en droit, le roi de France n'avait aucune capacité légale à céder le Canada - territoires et habitants - à la couronne d'Angleterre. Ainsi, comme cela fut relevé à l'époque, le Traité de 1763 n'a pas de fondement juridique en droit français, et tous les Québécois « originaires François » peuvent légitimement revendiquer la reconnaissance de leur inaliénable nationalité française ! Ce mémoire dont on mesure les conséquences considérables a été remis en son temps auprès de la Chancellerie du Consulat général de France à Québec qui a informé l'avocat de la demande de la requérante au ministère français de la justice pour examen et étude dans le courant du mois d'avril 2006.
Selon M.-F. Vallée, le Greffier en chef du Service de la nationalité des Français nés et établis hors de France l'a informée, en janvier 2007, que sa demande de passeport avait été refusée en vertu de l'article 30-3 (la règle des cinquante ans à l'extérieur de la France) du Code civil français. Cependant, il a signalé qu'en vertu des dispositions de l'article 30, « la charge de la preuve, en matière de nationalité, incombe à celui dont la nationalité est en cause » et lui a transmis la liste de tous les documents requis à titre de preuves, entre autres, celles de remonter jusqu'à deux générations en France.
La procédure suivant son cours, le conseil de M.-F. Vallée a déposé en septembre de la même année, au Consulat de France à Québec, tous les documents exigés afin de démontrer la nationalité française de la requérante, de même qu'un argumentaire sur la « possession d'état de Français ».
Les demandeurs étaient en février dernier en attente d'une décision du ministère de la Justice.
Ce cas a son importance. Il survient 380 années après la promulgation de l'ordonnance royale 1628, confirmée par celle du roi Louis XIV en 1664 pour garantir la pérennité de la nationalité française et de tous les droits qu'elle confère à tous les Français qui avaient émigré au Québec.
Loin d'être des aventuriers, des repris de justice ou des filles de joie, c'étaient de loyaux sujets de Sa Majesté, qui avaient été recrutés - pour raison d'État, celle du peuplement de la « Belle Province » - par une compagnie commerciale créée par le cardinal de Richelieu, sous le règne de Louis XIII pour le développement du commerce avec l'Amérique du Nord française et dont les activités se poursuivaient sous le règne de Louis XVI. Ce cas met en cause les traditions et les acquis juridiques français de la Royauté de droit divin à la Ve République. La question se pose : va-t-on reconnaître ces droits acquis qu'aucun texte - apparemment - ou provision d'obsolescence n'a abrogés. Tout jugement en cette matière ne manquera pas de créer une jurisprudence embarrassante pour le pouvoir.
Une autre interrogation se présente d'une manière encore plus précise, croit-on que beaucoup de Québécois aient envie de revenir à la mère patrie, compte tenu de l'importance que revêt aujourd'hui le Québec canadien en Amérique du Nord.
Ainsi commença Le Grand Voyage
Le 4 juin 1634 : un premier groupe de quarante-cinq Français vient de débarquer devant une station de traite appelée Québec dont la première occupation remonte à 1 608 par Samuel de Champlain qui explore le Canada. Propriété de la compagnie de la « Nouvelle France » qui y exploite le monopole royal français de la pelleterie, c'est un gros village, composé de maisons en rondins construites sur la rive Sud du Saint-Laurent. Ce grand fleuve a été baptisé ainsi en mai 1534 par Jacques Cartier, subventionné par François Ier, quand il a commencé à en remonter le cours, le jour commémoratif de ce saint martyr.
Une factorerie de 250 habitants
Québec, factorerie disputée entre les aborigènes Iroquois, qui en sont les occupants primaires, les Français et les Anglais qui ne vont pas cesser de se livrer à une lutte incessante dont l'enjeu sera ce territoire.
(...)
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39273
Il y a aujourd'hui 375 années en créant la « Compagnie des Cent Associés » sous la direction de Samuel de Champlain afin de favoriser le commerce avec la Belle Province et son peuplement, à partir d'un minuscule hameau de traite, nommé Québec, le cardinal de Richelieu décidait par ordonnance royale que tout Français établis au Québec, conserverait le droit de retour, la plaine possession de sa citoyenneté et de ses facultés juridiques en Amérique du Nord et dans le royaume.
par Bertrand C. Bellaigue
Cet anniversaire coïncide avec la démarche d'une citoyenne canadienne du Québec qui a introduit par la voie légale auprès de la chancellerie française une action en reconnaissance de sa nationalité française originelle.
Dans le mémoire qu'elle a présenté le 17 avril 2006, il y a exactement deux ans, Marie-Françoise Vallée, en demandant un passeport français, soulignait que, selon elle, en droit français les Québécois et autres Canadiens « originaire François » descendant des pionniers des débuts du XVIIe siècle sont toujours Français. Sa démarche a incité un nombre encore inconnu de Québécois à former une association sous le nom de « Collectif nationalité française » animé par Marie-Françoise Vallée et Gary Gagnon, descendant direct de la famille du même nom qui a quitté Tourouvre pour le Québec en 1634 et dont la maison de famille, une longère, toujours debout, se trouve sur la nationale n° 12 au carrefour de Sainte-Anne.
Me Christian Néron, son avocat, est allé puiser aux sources du droit français et a démontré dans un mémoire présenté au consulat général de France comment, en droit, le roi de France n'avait aucune capacité légale à céder le Canada - territoires et habitants - à la couronne d'Angleterre. Ainsi, comme cela fut relevé à l'époque, le Traité de 1763 n'a pas de fondement juridique en droit français, et tous les Québécois « originaires François » peuvent légitimement revendiquer la reconnaissance de leur inaliénable nationalité française ! Ce mémoire dont on mesure les conséquences considérables a été remis en son temps auprès de la Chancellerie du Consulat général de France à Québec qui a informé l'avocat de la demande de la requérante au ministère français de la justice pour examen et étude dans le courant du mois d'avril 2006.
Selon M.-F. Vallée, le Greffier en chef du Service de la nationalité des Français nés et établis hors de France l'a informée, en janvier 2007, que sa demande de passeport avait été refusée en vertu de l'article 30-3 (la règle des cinquante ans à l'extérieur de la France) du Code civil français. Cependant, il a signalé qu'en vertu des dispositions de l'article 30, « la charge de la preuve, en matière de nationalité, incombe à celui dont la nationalité est en cause » et lui a transmis la liste de tous les documents requis à titre de preuves, entre autres, celles de remonter jusqu'à deux générations en France.
La procédure suivant son cours, le conseil de M.-F. Vallée a déposé en septembre de la même année, au Consulat de France à Québec, tous les documents exigés afin de démontrer la nationalité française de la requérante, de même qu'un argumentaire sur la « possession d'état de Français ».
Les demandeurs étaient en février dernier en attente d'une décision du ministère de la Justice.
Ce cas a son importance. Il survient 380 années après la promulgation de l'ordonnance royale 1628, confirmée par celle du roi Louis XIV en 1664 pour garantir la pérennité de la nationalité française et de tous les droits qu'elle confère à tous les Français qui avaient émigré au Québec.
Loin d'être des aventuriers, des repris de justice ou des filles de joie, c'étaient de loyaux sujets de Sa Majesté, qui avaient été recrutés - pour raison d'État, celle du peuplement de la « Belle Province » - par une compagnie commerciale créée par le cardinal de Richelieu, sous le règne de Louis XIII pour le développement du commerce avec l'Amérique du Nord française et dont les activités se poursuivaient sous le règne de Louis XVI. Ce cas met en cause les traditions et les acquis juridiques français de la Royauté de droit divin à la Ve République. La question se pose : va-t-on reconnaître ces droits acquis qu'aucun texte - apparemment - ou provision d'obsolescence n'a abrogés. Tout jugement en cette matière ne manquera pas de créer une jurisprudence embarrassante pour le pouvoir.
Une autre interrogation se présente d'une manière encore plus précise, croit-on que beaucoup de Québécois aient envie de revenir à la mère patrie, compte tenu de l'importance que revêt aujourd'hui le Québec canadien en Amérique du Nord.
Ainsi commença Le Grand Voyage
Le 4 juin 1634 : un premier groupe de quarante-cinq Français vient de débarquer devant une station de traite appelée Québec dont la première occupation remonte à 1 608 par Samuel de Champlain qui explore le Canada. Propriété de la compagnie de la « Nouvelle France » qui y exploite le monopole royal français de la pelleterie, c'est un gros village, composé de maisons en rondins construites sur la rive Sud du Saint-Laurent. Ce grand fleuve a été baptisé ainsi en mai 1534 par Jacques Cartier, subventionné par François Ier, quand il a commencé à en remonter le cours, le jour commémoratif de ce saint martyr.
Une factorerie de 250 habitants
Québec, factorerie disputée entre les aborigènes Iroquois, qui en sont les occupants primaires, les Français et les Anglais qui ne vont pas cesser de se livrer à une lutte incessante dont l'enjeu sera ce territoire.
(...)
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39273
China: The party is over
New rules for expats in China
In little more than 100 days, this city will open its arms to an unprecedented deluge of foreigners, many of whom will be pleasantly surprised by the dizzying array of designer boutiques, painfully hip martini bars and libertine pastimes not readily associated with an authoritarian, communist country.
But just as Beijing is promising to welcome 1.5 million visitors to the Olympic Games with newfound openness, public security officials are seeking to tighten controls over daily life, including new visa restrictions that are causing mounting anxiety among the 250,000 foreign citizens who have settled in the capital in recent years. The rules, which were introduced last week with no warning and little explanation, limit new visas to 30 days, making it difficult, if not impossible, for long-term residents to hold down jobs and maintain uncomplicated lives. The restrictions are also infuriating business leaders in Hong Kong who have become used to crossing the border with ease.
"I can't begin to explain how serious this is going to be," said Richard Vuylsteke, president of the American Chamber of Commerce in Hong Kong. "A barrier like this is going to have a real ripple effect on business."
Some of the recent measures are not entirely surprising, given security concerns and the government's desire to stage a blemish-free Olympics. They include efforts to clear away street beggars and close down shops selling pirated DVDs and also a stepped-up drive to force migrant workers back to the countryside.
Then there are the attempts to get a handle on lawlessness. Over the past month the police have raided several bars and clubs suspected of harboring drug dealers, although an operation two weeks ago that netted a group of French teenagers has provoked charges of heavy-handed police tactics.
Other restrictions can seem random, like a decision Wednesday that forced the cancellation of a popular music festival a week before its start. Organizers of the eight-year-old Midi Festival said officials told them they were concerned about security during the event, which was to include more than 80 bands, many of them from abroad. They hoped to reschedule it for after the Olympics.
Then there is the unbridled speculation: One rumor making the rounds has expat parents worried that their Chinese nannies, many of whom who are in the capital illegally, will be forced to return to their rural homes during July and August.
But most of the fear and consternation has been prompted by the new visa rules, which have thousands of foreign residents scrambling for black market documents - or contemplating leaving. Residents who in the past could easily extend yearlong tourist or business visas have been instructed to reapply at Chinese embassies in their home countries; even if their applications are approved, officials are only giving out 30-day visas.
One such person, Desmond McGarry, a jazz musician who has lived here since 2002, said he would probably return to Canada, although it would mean abandoning his apartment and friends. "It's been very comfortable until now, even if we existed in a gray zone," he said. "Maybe I'll leave and try to come back in the fall when things calm down."
The new visa rules come at a time of heightened tensions in Beijing and other cities, where public anger has been directed at Western governments and overseas news organizations seen as sympathetic to Tibetan independence. Over the past week, that discontent has fueled demonstrations at the French Embassy in Beijing and at outlets of Carrefour, a French supermarket whose executives have been accused of aligning themselves with the Dalai Lama. Some foreign residents are nervously awaiting May 1, the first day of a planned Carrefour boycott.
Although the majority of foreigners say they have seen no change in the behavior of their Chinese neighbors and co-workers, some French residents complain that nationalist ire is seeping into their daily lives. One businessman who plays tennis at a Chinese sports club said acquaintances refused to join him on the court last weekend.
More ominously, the owner of a popular French restaurant here said he was denied a visa extension on Wednesday by an official who simply told him, "It's because you're French." The man, who asked that his name and business not be printed for fear of antagonizing the authorities, said he was in a panic. "My whole life is here," he said.
In the past few years China has had a fairly lax attitude toward foreign residents, many of whom live and hold down jobs without proper work visas.
Most Westerners readily acknowledge that they enjoy privileged lives, including unspoken immunity from the tangle of rules that can complicate the lives of ordinary Chinese.
That may be about to change. Last week English-language signs began appearing directing foreigners not staying in hotels to register with the police. The regulations, which are not new but are rarely enforced, promise steep fines for those who do not comply.
Because the government has not issued formal guidelines about the new visa rules, rumors and uncertainty have been rife, and travel agents say that a handful of tourists have been denied visas without evident rationale.
Cloris Yip, the manager of Smiley Travel in Hong Kong, cited the recent example of two tourists, a Swiss and a German; the Swiss citizen received a 30-day visa while his German companion was given one for five days. The men, she said, canceled their trip.
"Maybe the Chinese government is not so happy with the Germans right now," Yip said. "Maybe they think some foreigners want to protest Tibet during the Games. Either way, you cannot argue or negotiate."
Businessmen are also feeling powerless. Hong Kong executives accustomed to visiting mainland factories or construction projects every few days are now spending one day each week waiting for new visas that are only good for a single or double visit.
Asked about the restrictions, Jiang Yu, a Foreign Ministry spokeswoman, insisted that there had been no change in visa rules. "The Chinese people will welcome foreign friends in a warm, enthusiastic and open-minded way," she said at a news conference Tuesday.
Whether or not these are just temporary measures, those who depend on foreign expertise for their businesses say the impact has been real. Collin Crowell, the managing editor of City Weekend, an English-language entertainment guide in Beijing, said the new requirements were causing panic among the magazine's freelance writers. And Raluca Riquet, an event planner who is organizing art shows for the summer, said she has been struggling to find curators with valid visas.
"We'll find a solution, but it's not so easy," said Riquet, who holds dual French and Romanian citizenship. "The government really wants to control everything and everybody before the Olympics. For us foreigners, it's a really big change."
The change has been especially bracing for those who have come to enjoy the freedoms of a place once notorious for its strait-laced, authoritarian ways. In recent years, the image of Beijing as the bastion of Mao-suited cadres and impoverished students has been supplanted by a nightlife scene that rivals the world's great cities: The city is awash in dance clubs, libidinous "lady bars" and a growing recreational drug culture.
Alarmed by the hedonistic excess, the authorities have begun cracking down. One high-profile raid took place two weeks ago in the bar district of Sanlitun, where officers with automatic weapons detained a group of French youths, who spent the night in handcuffs.
"For so long, foreigners thought this was El Dorado and that they could do things they can't do in their own country," said Axel Moreaux, the owner Le Petit Gourmand, a French café. "Not so anymore. The party is over."
http://www.iht.com/articles/2008/04/23/news/23expats.php
In little more than 100 days, this city will open its arms to an unprecedented deluge of foreigners, many of whom will be pleasantly surprised by the dizzying array of designer boutiques, painfully hip martini bars and libertine pastimes not readily associated with an authoritarian, communist country.
But just as Beijing is promising to welcome 1.5 million visitors to the Olympic Games with newfound openness, public security officials are seeking to tighten controls over daily life, including new visa restrictions that are causing mounting anxiety among the 250,000 foreign citizens who have settled in the capital in recent years. The rules, which were introduced last week with no warning and little explanation, limit new visas to 30 days, making it difficult, if not impossible, for long-term residents to hold down jobs and maintain uncomplicated lives. The restrictions are also infuriating business leaders in Hong Kong who have become used to crossing the border with ease.
"I can't begin to explain how serious this is going to be," said Richard Vuylsteke, president of the American Chamber of Commerce in Hong Kong. "A barrier like this is going to have a real ripple effect on business."
Some of the recent measures are not entirely surprising, given security concerns and the government's desire to stage a blemish-free Olympics. They include efforts to clear away street beggars and close down shops selling pirated DVDs and also a stepped-up drive to force migrant workers back to the countryside.
Then there are the attempts to get a handle on lawlessness. Over the past month the police have raided several bars and clubs suspected of harboring drug dealers, although an operation two weeks ago that netted a group of French teenagers has provoked charges of heavy-handed police tactics.
Other restrictions can seem random, like a decision Wednesday that forced the cancellation of a popular music festival a week before its start. Organizers of the eight-year-old Midi Festival said officials told them they were concerned about security during the event, which was to include more than 80 bands, many of them from abroad. They hoped to reschedule it for after the Olympics.
Then there is the unbridled speculation: One rumor making the rounds has expat parents worried that their Chinese nannies, many of whom who are in the capital illegally, will be forced to return to their rural homes during July and August.
But most of the fear and consternation has been prompted by the new visa rules, which have thousands of foreign residents scrambling for black market documents - or contemplating leaving. Residents who in the past could easily extend yearlong tourist or business visas have been instructed to reapply at Chinese embassies in their home countries; even if their applications are approved, officials are only giving out 30-day visas.
One such person, Desmond McGarry, a jazz musician who has lived here since 2002, said he would probably return to Canada, although it would mean abandoning his apartment and friends. "It's been very comfortable until now, even if we existed in a gray zone," he said. "Maybe I'll leave and try to come back in the fall when things calm down."
The new visa rules come at a time of heightened tensions in Beijing and other cities, where public anger has been directed at Western governments and overseas news organizations seen as sympathetic to Tibetan independence. Over the past week, that discontent has fueled demonstrations at the French Embassy in Beijing and at outlets of Carrefour, a French supermarket whose executives have been accused of aligning themselves with the Dalai Lama. Some foreign residents are nervously awaiting May 1, the first day of a planned Carrefour boycott.
Although the majority of foreigners say they have seen no change in the behavior of their Chinese neighbors and co-workers, some French residents complain that nationalist ire is seeping into their daily lives. One businessman who plays tennis at a Chinese sports club said acquaintances refused to join him on the court last weekend.
More ominously, the owner of a popular French restaurant here said he was denied a visa extension on Wednesday by an official who simply told him, "It's because you're French." The man, who asked that his name and business not be printed for fear of antagonizing the authorities, said he was in a panic. "My whole life is here," he said.
In the past few years China has had a fairly lax attitude toward foreign residents, many of whom live and hold down jobs without proper work visas.
Most Westerners readily acknowledge that they enjoy privileged lives, including unspoken immunity from the tangle of rules that can complicate the lives of ordinary Chinese.
That may be about to change. Last week English-language signs began appearing directing foreigners not staying in hotels to register with the police. The regulations, which are not new but are rarely enforced, promise steep fines for those who do not comply.
Because the government has not issued formal guidelines about the new visa rules, rumors and uncertainty have been rife, and travel agents say that a handful of tourists have been denied visas without evident rationale.
Cloris Yip, the manager of Smiley Travel in Hong Kong, cited the recent example of two tourists, a Swiss and a German; the Swiss citizen received a 30-day visa while his German companion was given one for five days. The men, she said, canceled their trip.
"Maybe the Chinese government is not so happy with the Germans right now," Yip said. "Maybe they think some foreigners want to protest Tibet during the Games. Either way, you cannot argue or negotiate."
Businessmen are also feeling powerless. Hong Kong executives accustomed to visiting mainland factories or construction projects every few days are now spending one day each week waiting for new visas that are only good for a single or double visit.
Asked about the restrictions, Jiang Yu, a Foreign Ministry spokeswoman, insisted that there had been no change in visa rules. "The Chinese people will welcome foreign friends in a warm, enthusiastic and open-minded way," she said at a news conference Tuesday.
Whether or not these are just temporary measures, those who depend on foreign expertise for their businesses say the impact has been real. Collin Crowell, the managing editor of City Weekend, an English-language entertainment guide in Beijing, said the new requirements were causing panic among the magazine's freelance writers. And Raluca Riquet, an event planner who is organizing art shows for the summer, said she has been struggling to find curators with valid visas.
"We'll find a solution, but it's not so easy," said Riquet, who holds dual French and Romanian citizenship. "The government really wants to control everything and everybody before the Olympics. For us foreigners, it's a really big change."
The change has been especially bracing for those who have come to enjoy the freedoms of a place once notorious for its strait-laced, authoritarian ways. In recent years, the image of Beijing as the bastion of Mao-suited cadres and impoverished students has been supplanted by a nightlife scene that rivals the world's great cities: The city is awash in dance clubs, libidinous "lady bars" and a growing recreational drug culture.
Alarmed by the hedonistic excess, the authorities have begun cracking down. One high-profile raid took place two weeks ago in the bar district of Sanlitun, where officers with automatic weapons detained a group of French youths, who spent the night in handcuffs.
"For so long, foreigners thought this was El Dorado and that they could do things they can't do in their own country," said Axel Moreaux, the owner Le Petit Gourmand, a French café. "Not so anymore. The party is over."
http://www.iht.com/articles/2008/04/23/news/23expats.php
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