"Les Blancs bermudiens n'ont-ils plus leur mot à dire en politique ?" The Royal Gazette, le quotidien des Bermudes, lance la question. Il a fait les comptes : le Parti travailliste au pouvoir (Progressive Labor party, PLP) n'a qu'un député blanc. Dans l'opposition, du côté de l'United Bermuda Party (UBP), la situation n'est pas meilleure. De même, à la radio, les animateurs des émissions politiques refusent de prendre à l'antenne certains auditeurs, du moment qu'ils savent qu'il s'agit de Blancs.
Parfois, même l'Etat les traite différemment selon leur couleur de peau. Claire Smith, une femme d'affaires blanche, qui avait envoyé un mail aux députés pour critiquer le Premier ministre Ewart Brown, l'a appris à ses dépens : on lui a répondu que le gouvernement n'échangeait pas "avec les racistes et les fanatiques", relate le journal.
"Alors que seuls les racistes fervents regrettent les jours où les Blancs détenaient un pouvoir disproportionné, la question essentielle qui se pose est la suivante, commente The Royal Gazette : n'avons-nous pas basculé dans l'excès inverse ? Le point de vue des électeurs blancs n'a-t-il plus aucune valeur dans le monde politique actuel ?"
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