samedi 5 février 2011

Make Britain ‘a lot less’ tolerant towards Islamic extremists who whip up hatred against the West.

'We need to be a lot less tolerant towards Islamic extremists': Cameron calls for immigrants to respect British core values

David Cameron today pledged to make Britain ‘a lot less’ tolerant towards Islamic extremists who whip up hatred against the West.

In a major speech on terrorism, the Prime Minister argued that Britain has been too ‘passive’ towards organisations and preachers who poison the minds of young Muslims.

Mr Cameron said Britain needs to be less tolerant and more judgemental when faced with ideologies that threaten the country’s basic values.

Signalling a major departure from Labour’s softly-softly approach, he suggested that to ‘belong’ in Britain, individuals must sign up to core values such as freedom of speech, the rule of law and democracy.

In a barely-concealed attack on the opposition, he will say: ‘It’s time to turn the page on the failed policies of the past.’
The Prime Minister pledged to end all public funding for groups which give succour to extremist views. And he called for action to ban extremists from radicalising young people in universities, prisons and internet chat rooms.

At a security conference in Munich today, Mr Cameron said: ‘Frankly, we need a lot less of the passive tolerance of recent years and much more active, muscular liberalism.’
His warning comes just days after Britain’s independent reviewer of anti-terrorism laws, Lord Carlile, said that human rights rulings had made Britain a ‘safe haven’ for suspected foreign terrorists.

The Prime Minister also hit out at Labour’s experiment with multiculturalism – calling it a failure.
He says society has failed to provide a strong sense of what it means to be British, making it easier for extremists to prey on youngsters seeking something to identify with.
He added: ‘We have even tolerated these segregated communities behaving in ways that run counter to our values.

So when a white person holds objectionable views – racism, for example – we rightly condemn them.
‘But when equally unacceptable views or practices have come from someone who isn’t white, we’ve been too cautious, frankly even fearful, to stand up to them.’

Mr Cameron pledged to end the state funding of groups that help foster extremist views, even if they are not directly linked to terrorism. He warned that there is a ‘spectrum’ of dangerous groups, ranging from those advocating suicide bomb attacks to those who ‘may reject violence, but who accept various parts of the extremist world view, including real hostility towards western democracy and liberal values’.

He said: ‘As evidence emerges about the backgrounds of those convicted of terrorist offences, it is clear that many of them were initially influenced by what some have called “non-violent extremists” and then took those radical beliefs to the next level by embracing violence.’

Shami Chakrabarti, director of civil liberties and human rights campaign group Liberty, said: 'I don't know how the Prime Minister defines multiculturalism, but I agree with every fundamental right and freedom set out in his speech.

'These are the values enshrined in the Human Rights Act which I hope he will now promote rather than denigrate.'

Downing Street last night declined to name the groups Mr Cameron is referring to. But controversial organisations which have received state funding in the past include Hizb-ut-Tahrir and the Muslim Council of Britain.
Mr Cameron warned fellow European leaders that they cannot tackle terrorism simply by tracking down extremists abroad in countries like Afghanistan and Pakistan and must ‘wake up to what is happening in our own countries’.

www.dailymail.co.uk

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Le Daily Telegraph parle quant à lui d'un "discours majeur" et estime qu'il signifie que l'Angleterre doit désormais "abandonner la notion que différentes communautés peuvent vivre selon leur propres valeurs et traditions, à condition qu'elles respectent la loi". L'analyste politique de la BBC, Laura Kuenssberg, estime pour sa part que "David Cameron a marché d'un pas ferme dans un débat où bien des politiciens louvoient".

Applaudissant le Premier ministre, le Times affirme que le credo multiculturel de la "tolérance" n’est plus une réponse suffisante à l’époque agitée dans laquelle nous vivons. "(Ce concept) a été exploité par les extrémistes et ce bric-à-brac d’identité à la dérive et de religiosité pervertie a donné naissance aux attentats du 7 juillet, à la fureur djihadiste et au culte du martyr terroriste. Comme le disait Edmund Burke (philosophe du XVIIIe siècle), 'la seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien', et la plupart des Britanniques l’admettent aujourd’hui."

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A l'inverse de pays comme la France qui ont fait le choix de l'assimilation, la Grande-Bretagne a opté pour le multiculturalisme, après la décolonisation qui a vu affluer de l'ex-Empire ce que d'aucuns ont appelé "le black million". Un choix dicté par "la honte vis-à-vis du passé colonial", selon le journal The
Independent.


En clair, la Grande-Bretagne a autorisé les centaines de milliers de nouveaux venus sur son sol à conserver leurs traditions et pratiques, sans chercher à les "assimiler". Les exemples de cette tolérance sont nombreux, de l'autorisation du port du voile en passant par les prêches parfois violents de certains islamistes, longtemps tolérés.

Pour le Premier ministre, il est temps de mieux contrôler les fonds publics pour éviter de subventionner des organisations musulmanes insuffisamment actives dans le combat contre l'extrémisme.

Depuis plusieurs années, la Grande-Bretagne, qui compte environ 2,4% de musulmans, est accusée d'abriter des extrémistes musulmans.

Les attaques meurtrières du 7 juillet 2005 dans les transports en commun londoniens avaient été commises par des jeunes Britanniques musulmans. Le kamikaze auteur d'un attentat à Stockholm en décembre a fréquenté un centre islamique au nord de Londres.

Après les émeutes raciales du début des années 80 dans plusieurs cités dont Brixton, les gouvernements successifs avaient tenté de favoriser une intégration plus soutenue des minorités dans un maximum de secteurs, dont la police.

Le nouveau gouvernement Cameron a décidé de diminuer en 2011 de 20% le nombre de visas accordés aux travailleurs non originaires de l'Union européenne, alors que le Royaume-Uni est l'une des destinations les plus prisées en Europe par les immigrés.

http://www.rtbf.be/info/monde/grandebretagne/grande-bretagne-david-cameron-lie-multiculturalisme-et-terrorisme-302584

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Sarkozy: le multiculturalisme, "un échec"

AFP

Le multiculturalisme est "un échec", a déclaré ce soir sur TF1 le président de la République, Nicolas Sarkozy, car, a-t-il dit, "on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui l'accueillait".

Le chef de l'Etat français a ainsi emboîté le pas à la chancelière allemande Angela Merkel et au premier ministre britannique David Cameron qui ont tous deux estimé au cours des dernières semaines que le multiculturalisme était un échec. "Oui, c'est un échec. Dans toutes nos démocraties, on s'est trop préoccupé de l'identité de celui qui arrivait et pas assez de l'identité du pays qui accueillait", a estimé le président français, interrogé sur la problématique du multiculturalisme.

"Nous ne voulons pas d'une société dans laquelle les communautés coexistent les unes à côtés des autres. Si on vient en France, on accepte de se fondre dans une seule communauté, la communauté nationale. Si on n'accepte pas cela, on ne vient pas en France", a-t-il insisté. "Si on accepte tout le monde, notre système d'immigration explose", a encore estimé le président français.

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